06 janvier 2007

POURLICHES POUR DES POULAINS

LE FEUILLETON 2

Les tataniers N et P, décident au sein de la FFR qui sera le botteur du Quinze de France.

- Hé Bob, t’as mis quels sabots pour tenir au comptoir ?
- Souples et chaussettes qui grattent pas le mouton.
- Si tu mettais des P, tu serais sponsorisé !
- Non ?
- Si… le pastaga gratos !
- La suze aussi ?
- C’que tu veux baderne, mais faut porter des P. C’est comme en équipe de France. Pour être sélectionné, c’est un sacré bonus si t’es soutenu par un sponsor, qui pis est, si ya concurrence…

Cette audacieuse remarque mit quelques secondes à toucher les zones embrumeuses du néocortex de Bob. Une fois le syncrétisme accompli Bob s’élance enthousiaste.

- Tu veux dire que si je chausse des P, j’impose ma candidature par voie détournée, engraissant la papate aux…
- Quasi oui. C’est le cas pour Elissalde et Yachvili. Le premier porte des N, les second des P. Si on considère le temps passé de la pompe gros plan sur la caméra zoom, c’est pas rien pour le sponsor, ya d’l’enjeu, du créneau à prendre… y filent chacun du pourliche pour leur poulain… tu vois le trafic…
- Tu donnes un peu plus et c’est ton canasson qui trottine le gazon !!!
- Tout juste Bob… qui pénaltise en tout cas... imagine maintenant si Yachvili avec ses P met plus de pénalités entre les barres que Elissalde avec ses N, faut faire un choix pas cornélien. Avec P la pénalité est assurée ! Avec N c’est encore la migraine…
- Oui mais si avec N c’est la méga veine, qu'avec P c’est la pâtée, faut tout reconsidérer et là c’est du cornélien pur jus... être ou ne pas N... être N sans P c'est p't'êt bien, mais sans P ya pas d'zen... sans zen ya pas d'effet... on n'en sort plus.

Dédé le camphré, surpris par cette audacieuse répartie, rechausse dare cet air songeur et monastique soluble dans le bojo fruité à trois mesures de son blair.
Bob médusé par sa propre logique, reméditant ses dires s’enquit.

- T’es sûr de c’que tu racontes Dédé ?
- On est jamais sûr de rien, mais ya jamais de vérités sans imagination pour les faire germer…
- C’est trop gros, j’y crois pas...

Le Pilier non plus.

A suivre…

Tataniers : Vendeurs de pompes et partant sponsors…

© Le Pilier

8 commentaires:

Anonyme a dit…

A ben c'est du propre, et pour laver les maillots c'est Bonux quand il pleut ?

Anonyme a dit…

Là, comme ça, à brûle-pourpoint, j'ai une pensée pour les tatanes d'Olivier Merle... ça c'était de la godasse à passer à la télé...

Anonyme a dit…

Carrement Fred, la pompe à Merle c'était pas des chaussons, j'me souviens dans ma jeunesse un chausseur à Carcassonne m'avait montré celles de Walter Spanghero, 52 fillette si je me souviens bien, j'hallucinais.
T'aurais pas ça en photo Fred ? Je vais sur ton Blog, il est super. Si toutefois c'est toi le Fred de Pionner dont le lien est sur le Blog de l'excellent pilier.

Anonyme a dit…

Il y a de la censure sur ce Blog ?

Anonyme a dit…

JPS > si, si c'est bien moi...

Mais je n'ai pas plus de Spanghero que de Merle dans mes archives...

Pour autant, j'ai des catalogues de sport des années folles aev des jolis souliers dedans (à crampons ou à barettes)... et quelques souvenirs de Stadistes expliquant qu'ils durent aller à Londres se ruiner pour acheter leurs souliers (et leurs ballons...) faute de pouvoir trouver un cordonnier compréhensif...

Anonyme a dit…

Pour illustrer le propos... une tatanne de choix : la dernière godasse de Cyril Rutheford !
http://farm1.static.flickr.com/34/107818818_955f670c7e_o.jpg

Le voilà en action en train de semer la panique dans la défense du Stade Français (c'est un crobard de 1902..) http://farm1.static.flickr.com/54/107818841_a4c78a5fee_o.jpg

Note historique (on ne se refait pas) : le rugby français doit beaucoup à Cyril Rutherford, sujet de Sa Gracieuse Majesté et 3/4 du RCF (champion en 1900 et 1902), qui a constamment oeuvré, au RCF d'abord, à l'USFSA et à la FFR ensuite pour faire exister le rugby français auprès de l'International Board et faire rentrer la France dans le giron des "V nations", pour rigoler avant la Grande Guerre, pour de vrai dans les années 20... jusqu'à la catastrophique rupture des années 30...

Sinon, prenez au hasard une photo de match international de cette époque là (les Blacks en 1906, les Ecossais en 1911, la finale des JO en 1924...), vous y verrez Rutherford un drapeau à la main officiant comme arbitre de ligne... (comme en club, chaque équipe désigne un juge de lignes rigoureux et impartial...)

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Anonyme a dit…

Theo a dit...

Point de censure en ce Blog, une simple erreur de manip.
Merci Fred pour ces infos de connaisseur.
Au delà des barques de Walter lui avez-vous déjà serré la pince ?
Aux extrémités d'abattis massifs, deux battoirs d'homme honnête au coeur lent et généreux. Un moment singulier, à vous conseiller la rencontre... serrer la main de Walter.

11:37 PM