26 décembre 2006

LE PILIER DE LA SOUL



Quand tu pries, bouge les pieds
Le Roi, le King, le monumental, le fabuleux, le wonderful, le prodigieux, l’astre éternel de la soul, le groove des pinceaux, le dégenté, le brûlot, le Cassius Clay du Funk, le ravageur du Nunc, le feeling état pur, le master la friture, l’Apollo Huit extra lunaire, le conquistador interstellaire, le Luther King des ralliements, le groover des chemins ondulants, le général funker du Brown, le capiteux James Brown, le météor de Dieu, le contagieux, le prince de la gigote, le débiteur sans parlote, le beat canonique, le James Brown atomique, le champi des hallus, les pieds dans la tête, les guiboles en soquettes, le Black and I’m proud, le sex dans la machine, la dynamite à l’usine, magnum pas à la gomme, le César du libitum, le pilier supra tonique, le rythm’n blues catatonique, le poum poum tchat et le flouze, le Jupiter pas tarlouze, l’agitateur des abattis, l’intempestif, le Calif, le Jesse Owens du plancher, le Thelonius du pavé, le stay on the scene, like sex machine, l'I have a dream éternel, le Pape ondulé du gospel, le V2 des horizons de paix, le volupteur d’effets, le président de la république, le 38 tonnes d’Amérique, le Roi soleil du cold sweat, le catalyseur du big beat, le synthétiseur dynamique, le ravageur du vinyl, le pourfendeur et le grill, le chaudron du dancing floor, le t’es l’plus grand t’y va fort …

James Brown n’est pas mort, James Brown balance encore...
James Brown en orbite, James Brown sur le Beat...
Ecoutez ça, priez et réchauffez vous les arpions. Ici.

... Au paradis on s’ennuyait ferme, trop de tout mais pas de soul. Depuis hier c’est la déjante totale, le grand barbu n’en revient pas, les plus apathiques s’époumonent et dansent frénétiques dans les concerts permanents du Big Brown. Nul doute que tout le monde voudra en être. Pour le ticket d’entrée, voyez ici-bas la tenue correcte exigée.
© Le Pilier

4 commentaires:

Anonyme a dit…

De retour parmi les hommes après un match de noel particulierement intense, notement une premiere ligne de chapons farçis qui pesait son poids, j'ai une pensée emue et reconnaisante pour le maitre de la soul et de la légèretée et m'associe au pilier, ce symbole phallique qu'il n'aurait pas surement repudié, pour rendre ce dernier hommage au grand James !

Anonyme a dit…

James le plus grand, bel hommage au pilier de la soul.

Anonyme a dit…

Du swing de Black oui, paix et hommage à celui sans qui je serai peut-être pas avec ma femme et mes trois gosses. Je l'ai dragué sur le slow man's world, depuis elle veut plus me quitter. Merci James.

Anonyme a dit…

le pilier de la soul c'est vrai, pas trés commode avec ses musiciens à l'amende dès la moindre fausse note. C'est le plus grand, le plus samplé. j'ai tous ses disques.