19 novembre 2007

SPRINGBOKS: LE RETOUR


Nous revoilou
Une trois fois rien de remise en papatte internationale avec les Champions du Monde en titre qui rencontreront, sans Matfield, Montgomery, Botha, Nonos du Randt… les Gallois ce 24 novembre à l’approche. Quand même du Habana, du Burger, du frais Steyn, et du Preez y’aura… en sus d’caetera desunt. Manquera juste 12 gonzes du groupe CDM. Disons de quoi secouer vertement le poireau dans le chaudron du Millenium Stadium qui sans doute aucun voudra en découdre avec les tenants tout neufs de la maxi Webb Ellis Cup et redonner couleurs au dragon qui plus a craché ses poumons que du feu ardent pendant la dernière Coupe. Effet Grenelle de l’environnement ? On jugule l'ignée émanation ? Les Rouges n’ont plus de diable que la couleur des chaussettes. Mais sait-on jamais ce que nous réserve l'avenir. Nouvel entraîneur nouveau souffle ? A voir.

Avez noté, si l’on en juge vos rouspétances appuyées, vitupérations non muselées, critiques hécatombales, désapprouvements, blâmages sans mesure, incendies brocardeurs, pierres à jeter, que ne fournissons plus ce Blog de factums colorés quotidiens, pas même hebdo, comme le fîmes durant la Tasse du Monde. Et pour cause. Sommes un Blog international… pas rugby pantoufle pour un penny… pas championnat papa pour deux centimes… même si de bons moments peuvent sourdre d’une pelouse hexagonale par trop grasse. Sommes donc toujours là, l’œil baladeur pour causer des ovales vertus comme des pires moments. En la matière avons le choix.
Par hasard, avons tendu l’oreille lors de la Heineken Cup sur une chaîne de télé publique. France 2, pour l'éviter aux prochaines séances... avec un duo de la pire engeance journaleuse,
profil Jean Claude, deux trés belles andouilles de pâté de tête, avec gélatine bien molle comme deux grosses têtes de carafons blindés aux assauts de la moindre pensée acceptable, distribuait en direct des commentaires plus moins que rien que ridicules, plus ridicules que sous zéro... pointé…plus nullissime qu'une godasse bavarde, qu'une figue sans QI. N’avons pas de télé, matons les matchs la plupart du temps sur BBC, SKY… dans un pub… en rosbif… pour d’excellentes raisons que nous évoquions céans. Sur France 2, Eurosport, TF1… c’est impossible. Hors Thierry Lacroix, tous sont affligeants… de nombreux néophytes nous ont du reste fait part de leur satisfaction concernant ce dernier… ont savouré en effet sa clairvoyance, son didactisme, sa simplicité, sa maîtrise durant la Coupe du Monde. Saluons son travail.

Que dire sinon de cette médiatique baudruche tricolore en forme d’écran total contre les rayons de l’éveil cognitif, à des lustres gigamétriques de la moindre étincelle, de la plus simple intelligence, comme l’occiput d’une cocotte emplumée l’est du cerveau de Planck jonglant sur la relativité générale, ou plus simplement et proche de nous, à des années lumière de celui du Pilier batifolant sur le moelleux pâtis de la théorie quantique des champs, entouré de bosons virtuels amicaux… où d’interactions élémentaires en gravitationnelles dépendances, de courbures séquentielles en éventails représentatoires, de distributions configurantes en validations syncatégorématiques, les astrocytes contrôleurs de leurs chimique influence démultiplient les connections ondulatoires de son caisson neuronal pour un rapport perception-analyse des plus pertinents, des plus simplement vrais, des plus modestement assertoriques ? Que dire donc, sinon que cette TV Française s’agite, se remue le croupion, qu’elle est faite, pour ceux qui la regardent… Tromperie endoxale s’il en est, car c’est le contraire qui nous vend une mèche plus pétaradante, plus avisée, plus juste. En effet ce sont ceux qui regardent qui font de la média zone ce qu’elle est… un écran plat comme une limande sous un rouleau compresseur de 5000 tonnes d’épaisse cloche à neuneus.
© Le Pilier

01 novembre 2007

LA PASSE À L'AILE


Un homme, une action
Comme nous nous prêtions à l’exercice, il y a 10 mois, pour un utopique affrontement avec la Jupiter Team, ferons sélection des meilleurs joueurs de la planète, Coupe du Monde dont la clausule nous laissa quelque peu déconcerté, pour cause d’espoir déçu, dubitation affichée quant à l’arbitrage oscillant, tout oseille influant directions entendues ; un rendu d’honneur à ces hommes valeureux, habiles, impavides et forts, qui par certaines de leurs actions ont su dresser chez nous l’échine sensible, première manifestation de notre sentiment esthétique et percussif, comme la tête et les pieds. Le Pilier occipital mais cœur palpitant, reviendra céans sur des moments de grâce qui à ses yeux ont coloré cette compétition, mettant en relief ce qu’il y a de mieux en ovalie en cette époque où le biceps voudrait s’émanciper du cortex qui l’anime. La force c’est bien, la tête c’est mieux. Fi donc des médiatiques élucubrations chabalistes, nous nous attarderons sur les vraies valeurs des gonzes tout en proposant tactiques nouvelles, car le rugby est loin d’avoir livré toutes ses subtilités, possibilités, embastillé parfois dans ces défenses, certes efficaces comme nécessaire, mais qui feraient oublier que la première vertu c’est l’attaque, si les échecs répétés de cette seule stratégie défensive n’en limitait le champ victorieux, comme le plaisir des yeux.
L’attaque donc, la passe, la trajectoire sont les maîtres mots de cet art du combat, tel que nous le concevons, dans notre lieu de saveurs espérées, en tout cas. La forme même du ballon l’indique, le propose ainsi, l’insuffle.

Un œil avons jeté sur notre championnat le week-end dernier, force est de constater pénurie de centres en notre hexagone (hors Florian Fritz), faiblesse de l’attaque qui devient prévisible, stéréotypée. Les oppositions bien organisées ne sont pas seules causes de ce désagrément sinon empêchement. La France doit travailler sa passe autrement dit transmission, terme emblématique des complicités requises, des ententes dues à l’écoute, à la vue, compréhension de l’autre, occupation, création d’espace, substratum liant des entités singulières ne faisant qu’un.
© Le Pilier

26 octobre 2007

LES PETITS FUTÉS



DES BLEUS ET DES BÊTES

Un rien d’anecdote poilante aperçu en un lieu de rugby sur l’écran d’un PC. Une vidéo nous montrait Dominici à la mi-temps du premier match de la coupe du monde contre l’Argentine. Dans les vestiaires du XV de France, il tentait de remotiver les troupes et s’écria dans un souffle qui ne traversa pas sa conscience sinon la salle des concentrations camphrées : « Pu… ils sont plus forts que nous pour attraper les ballons en l’air… ça va pas… » (Sic authentic) Hé oui, ça valait donc la peine de continuer le renvoi de l’ovale module, pour s’assurer une 
dépossession, augmentant leur chance de gérer le match. Ce qu’ils ont fait. Judicieuse persistance, nous faisant bien penser ce que l'on devait croire, sans crainte d'erreur. Bravo les occiputs... à quand les savantes connections ?

Un autre petit rien. Entendu plusieurs fois à l’occasion des matchs vs Argentine comme celui contre les Anglais. Exprimé par l’ex et brillantissime entraîneur mâche gum et quelques autres : « Ils font rien les gonzes en face…p… ils proposent pas de jeu bordel… » (Sic et toujours authentic) Ben oui, regardons ce que les autres ne font pas plutôt que de s’occuper de ce que nous faisons… de pire. Superbe stratégie qui du reste a porté ses fruits. Pourris.
HI HAN !
© Le Pilier

24 octobre 2007

MARC LIÈVREMONT AUX MANETTES

Dommage pour la grande ouverture souhaitée. Un étranger à la tête des Bleus nous aurait parfaitement convenu. Tant pis. Il faut un temps incommensurable pour changer les mentalités d’icy. Marc Lièvremont sera donc le prochain entraîneur du Quinze de France. Nous ne le connaissons pas dans ce rôle, mais lui souhaitons de la tête. Il sera assisté dans sa charge, de Emile N'Tamack qui lui s'occupera des lignes arrières. Sommes pas convaincus... même plutôt, de simple intuition, pensons rien de bon ! A suivre !  
© Le Pilier

23 octobre 2007

LE PILIER PRÉSIDENT DE LA FFR


La vie en Bleu
Le Pilier propose à la FFR, afin d’obvier à tout renouvellement du même, fautes dû aux incompétences, fermetures, inconséquences, auto gratifications, palinodies, un changement radical des mentalités pour une ouverture vers le meilleur, le noble, l’acuité, le gai savoir, le vivace, le frais, le vrai, en vue de meilleurs lendemains sur nos terrains d'affronts… Ce changement que nous désirons, passera par l’acceptation de l’étranger en notre ovale terre d’orgueil, comme nous l’avons fait en sélectionnant l'Anglais, Webb Ellis, pour raffermir notre défense. La distance d’une entité extra hexagonale est le gage certain d’une meilleure vue, plus critique, plus distanciée, plus judicieuse, non embastillée dans les us du terroir qui plombent le renouvellement des formes. Engageons, pour diriger le quinze de France, un Jake White, un Graham Henry… ou tout autre entraîneur de l’Hémisphère Sud et donnons par le fait souffle nouveau à ce rugby Français anémié. Sir Woodward l’Anglais serait tout aussi indiqué, mais là ce n’est même pas la peine d’y penser, bien hélas...

Laporte n’est plus. Les dégâts subséquents à sa longue occupation du terrain auront plus de conséquences négatives que le simple fait d’un prévisible échec CDM. Néanmoins, comme tout ridiculisme finissant, un espoir non feint nous engage à ne pas renouveler ses monumentales erreurs que nous dénoncions depuis lurette en ce lieu d’éclaircie. Dès son investiture nous prenions la mesure de ses manquements et du retard qui fatalement allait ralentir notre évolution.

Le Pilier propose céans, ses services à la FFR comme conseiller technique et soutien spécifique aux joueurs à la juste mesure de leur idiosyncrasie. Un soutient psychologique, esthétique, philosophique, formations premières de votre dévoué serviteur au service de la cause nationale, doublé d'un maître systémicien à l'oeil dépassionné. Sinon président de la FFR conviendrait tout autant. Sûr que le rugby Français prendrait pour le coup une tout autre dimension.
Comme nous l’imaginions, si l’on en juge par cette récente critique de Michalak prononcé en direct TV, les joueurs ne sont pas individuellement pris en main. L’ouverture susnommé se plaignait que tout le monde critiquait, à juste titre du reste, son coup de savate mais que personne ne lui indiquait la marche à suivre pour assurer une définitive amélioration. Nous croyons le fait au regard de ses faibles performances en ce secteur de jeu, comme à son désir de croire qu'en d'autres lieux il en apprendra plus. Mais ce n’est pas tout. Nous ne ferons pas l’inventaire précis des défaillances de chacun, ni de leurs qualités intrinsèques. Ce n’est pas le lieu idéal et le savoir a son prix.

La FFR semble-t-il connaît le Pilier pour ses critiques justifiées et ses propositions réfléchies. En effet, même si l’idée devait somnoler dans quelques tiroirs de la dite fédération, un proche nous apprend que Mr Jean Claude Skrela serait en partance voire déjà au levant pour rechercher des joueurs dans nos départements d’Outre-mer en îles pacifiques. Nous en formulions la requête en ces colonnes. A-t-il lu nos propositions ? Si oui, tant mieux. Si non, idem. Il était temps.

Elever le rugby national pour espérer conquérir le trophée Mondial est une réelle gageure. Elle réside en effet dans cette capacité à mettre en place un système de jeu performant, duratif, rendant compte de nos atouts culturels inscrits dans la tradition, comme d’une nécessaire disparition de nos travers déjoueurs, de nos manquements patents dus à l’abandon effarant de certains fondamentaux.
De tout temps ou quasi, sommes tout à fait capables de faire de très bonnes performances face aux plus grandes équipes. La difficulté majeure réside dans ce fait culturel que l’on se satisfait d’un bon moment sans considérer qu’il est plus difficile encore, de mettre en place un jeu qui ne considère l’exploit qu’une fois la campagne terminée et non quand une simple bataille gagnée.
La finale de 1999 en est un juste témoignage. Les Français gagnent de façon superbe la demi finale contre les All Blacks. Nous savions que nous n’irions pas plus loin. John Eales l’emblématique capitaine australien, lors d’une interview assurait que cette finale n’était qu’un match comme les autres. Et pour cause, fort d’un système performant il savait que la victoire des Bleus n’était qu’un moment de grâce et qu’ils ne pouvaient rivaliser avec leur style de longue date éprouvé. L’exploit momentané nous connaissons, ce que nous n’avons jamais mis en application, c’est un système hégémonique à l’instar des Anglais avant le sacre de 2003, comme les Sudafs cette année. S’inscrire dans la durée n’est pas une vertu Française, il est temps de conjurer cette fatalité.
Pour cela, un changement de mentalité radical, s’impose. Il passe nous semble-t-il, parmi d’autres choses dont nous aurons l’occasion d’évoquer icy la teneur, par un renouvellement de la structure pensante de la FFR. Un étranger à la tête du groupe France nous parait donc tout indiqué, comme notre présence, si toutefois la fédération veut réellement se donner les moyens de conquérir ce trophée.
Aura-t-elle l’audace d’agir dans ce sens ? Le Pilier vôtre, enfin à la place indiquée pour d’itératifs succès. L’ovale module est dans le camp des instances de la grande Fédération. Saura-t-elle saisir le favorable et judicieux rebond ?
A suivre.
© Le Pilier

22 octobre 2007

OS DU RANDT SUPER PIL


Les lauriers du Pilier
Jacobus Petrus du Randt, Os pour les fans... qui signifie bœuf...
( notre tof ) ... Nonos pour les intimes... qui signifie très solide, massif, épais, puissant, bastille, bloc, béton, fonte, insoluble, duroc, caillou, gros genou... et quelques autres reconnaissables délicatesses caractérisant la suave bestiole. Pas des plus prisés dans les mondaines soirées, c'est un solide de rein dans les grosses cognées. Un tendre garçon donc, de 127 kg, pour 1,90 m d’ossature en poutre imputrescible, 80 sélections chez les Boks, qui a remporté deux fois le titre de champion du monde, deux fois la Webb Ellis Cup si préférez la quincaillerie. Ça court pas les rues ce genre de record, aussi vu le signifiant majeur de ce Blog nous lui devions des lauriers dignes d’un Marcus Aurelius, maître des pâtis, cramponneur classe empire, stoïque et fortibus...
Un genre de César quoi, pour gros Jules des prés, des mêlées… avec en sus, sa Virgile et latine locution pour clouer le bec à ce qui croient que pousser n'atteint pas l'occiput: Mens agitat molem, sera gravé sur l'impérial trophée... L'esprit meut la masse, si préférez l'ordinaire Français.

Salve grand Nonos du Randt, Jacobus Petrus, voici donc la palmus de Big Super Pil, décernée par le jury le plus critique et connaisseur, un vrai saveur en ovalisphère d'icy... Le seul, alone, singulier, acerbe, intempestif, modeste et monumental Pilier.
Bravo poussin et bonne retraite.
Otium cum dignitate, comme on dit vulgairement.
© Le Pilier