07 mars 2007

RUGBY HEBDO : LE SCANDALE (suite)

L'Hebdo pas falot !
Enfin du souffle frais, du prêt à découdre, de l’astiquage joyeux, de la guerre ouverte, du massif, de l’avoine, à faire chanter la gamme aux dentitions les plus closes, enfin du Franco-motivant-les-troupes, de la langue pas collante en sapin résineux, enfin du flux, de la tenue, du marchepied frondeur, enfin le retour de la paire de claques, enfin cet indicible humour qui rafraîchit l’autour d’un oxygénant zéph, enfin le plein d’aise lurone, capiteuse saveur ne craignant pas surdose…

Rugby Hebdo nous plait ! Rugby Hebdo réactive cet enthousiasme que la pleureuse engeance par sa molle passivité contemplative veut éradiquer, dans sa tabulaire contrée idéale du
Tout-au-même-niveau-et-surtout-pas-de-vague, sous couvert de solidarisme, de tolérancitude, de sentiment diffus entre le rien à dire et le tout à attendre, de respect suspect et castratif...
Rugby Hebdo indispose l’ankylose des mous, la démagogie des émollientes causes, faisant œuvre au pire de santé publique… Secouer la pusillanime engeance pour son bien est d’un humanisme plus touchant que d’ânonner les valeurs soumitives qu'elle revendique, comme état des lieux de son impuissance.
Respecte toi, le reste va de soi…

Désopilante agitation en tout cas que ce brouhaha tempeste !
Le rédacteur en chef, réceptacle premier de l’étourdissement, en a sûrement les esgourdes vrombissantes si on en juge par le nombre conséquent de piailleries scandalisées.
Pour tout dire et simplement, il faut être vraiment borné pour ne pas mettre les propos de l’Hebdo au juste niveau et en saisir l’intention première, ou bien ne rien connaître au rugby, à l’ambiance d’avant match qui galvanise et soude le groupe vers le seul but: vaincre l'ennemi !
Savoir lire, c'est noter le juste ton... sinon il n'y aurait qu'une seule forme, qu'une seule manière de faire... de penser... plus de style... et en l'occurence plus d'amour vache, partant plus de joie...
Que du castra.

Car en fait de santé publique ce magazine ne soupçonne pas à quel point il est roboratif.
Non content de réveiller les spongieux endormis accablant l’hexagone ovaliste, non content de pousser les bleus au baston, gageons qu’il ravive un peu l’arrogance de nos cousins devenus ces derniers temps, à notre goût par trop sympathiques à l’instar de leur Capitaine Martin Corry (sur la photo cruelle à genoux), trop bon zig nous semble-t'il pour devenir un rosbif digne de son histoire. Nos Tommies n’ont plus cet air altier, cette innocence perfide, ce mépris souriant, cette maligne et vertueuse attitude toute Britannique qui éclairaient le faciès des Martin Johnson, des Dallaglio, des Thompson poussant nos troupes au surchauffement pugiliste, au rentrer dans le lard, au don généreux de sa personne pour atomiser l’autre…
What a pity ! La rose sympathique ? Sans épineuse intention ? Franchement amicale ?
Mais c’est la fin du monde !
Plus d’amitié cruelle avec nos chers cousins ? Mais c’est la cata funeste !
Les Bifs on les aime arrogants, fourbes, provocateurs, assassins, diplomates, moqueurs, méchants… en pleine forme quoi !!!
Plus de querelle égal plus d’entretien, plus de souffle, plus de jus, plus rien de nothing de que dalle… Le néant, l’ennui, c’est la dictature du grand mou ! La fin du grand tout !

Voilà en substance pourquoi Rugby Hebdo est nécessaire, vous n’aviez pas compris ça, philistins ? Voilà pourquoi le Pilier, reconnaissant l'humoristique posture, s’affirme protecteur devant la vindicte grasse des out of game, apprécie cette différence de ton qui rend le paysage périodique coloré et amuse les initiés comme les curieux.
Certes aplatir l'adversaire atteint n'est pas trés gentleman mais dire que c'est pour son bien est plutôt malin... Aprés tout comment faire mieux pour réveiller la conscience endormie de cette équipe par trop incertaine, irrégulière, et même parfois molle ?
Ça fait sortir la massue de la malle…pour la graisser… l’entretenir… la manipuler... et rendre hommage à l’ennemi en applatissant sa carafe, broyant ses abattis, perforant son occiput, éclatant ses ornières et saluer ainsi dignement, comme il convient, sa valeur combative appréciée de tous les pros de décrassage, de la chique et du tampon... Nécessités émancipatrices et joviales dans ce cadre où la règle d'or est le respect des lois.
Au Rugby comme à la guerre on aime rentrer dans le choux quand c'est pas du mou !

Une juste parenthèse... Un ami du Pilier rosbif de son état génétique, nobody’s perfect, se plaisait à commenter ce titre vivifiant m’assurant que chez eux l’humour éristique est encore plus prononcé. D’accord avec nous sur le ramollo du quinze de la Queen, il espérait que ces bagatelles réveilleraient un brin leur susceptibilité et partant leur désir de planter les froggies dans leur course au Chelem.

Dans l’attente d’une guerre ouverte…

© Le Pilier

GRIFFE DE CATT



Longévitude !
Mike Catt 36 années en ce monde tonique et généreux, retrouve le quinze de la Queen en place de capitaine. Pas du tout frais nos rosbifs ? Belle étrange tonicité !
Est-ce là secret pérenne de leur nationale potion, cette bouillante eau qui donne un exquis goût aux vieilles gamelles et garantit une longévité Poulidor ?
En tout cas, sera bien présent ce Catt dont on dit qu’il fait encore des merveilles.
Bon coup de pied, bon oeil...
Pas manchot fut-il... n’est-il pas ? Et grand plaisir nous donna avec son génial partenaire Greenwood, centre très apprécié du Pilier avant la soporifique coupe et mondiale gratification…
Mais c’était hier tout ça, today le trône sent la mite, et rose froissée l’air wick…

Wilkinson is out ! Bien dommage.
On gagne des Irlandais sans O’Driscoll et Stringer, on affronte les Tommies sans cap Vickery ni Jonny, remplacés par White et Flood... en traduit Blanc et Flux. Flood veut dire aussi inonder, un terrain par exemple... A vos rames ?
Mais comment fait-on pour se mettre en pareille favorable posture ?

Une première, deuxième, lignes neuves, une troisième quasi fraîche, Robinson en coin... Plus qu’un brin de nouveau dans cette équipe de Blancs puisque seuls cinq joueurs de la dernière rencontres seront pieds sur gazon !!!
Un morceau de chance ? Pas sans Wilko bien sûr.
But, but, but… finalement…contre toute attente… why not… et pourquoi pas !

Du nerf les Bifs, zêtes chez vous après tout !
Si vous remportez la mise, y’aura du pudding à gogo…
et de la bouillante eau !

© Le Pilier

06 mars 2007

LE PILIER EMPLÂTRÉ !



Pigne à Tignes…
Le Pilier Marconnet s’est abîmé.
Os tibia péroné brisés en faisant du ski.
A Tignes aurait pris une pigne contre un pin ? P’têt ben !
Faut pas faire le Killy quand on fait le Quintal… 115 kg précisément. Un acabit à vous dévaler une pente en boule et finir son exploit contre un sapin, malin …
Un pilier ça soutient, ça ne glisse pas… Fi de patins, de tutus, de doudoune en spatules, c’est pas le mouv ad hoc pour un roc …

Un drame en tout cas inévitable si l’on en juge cette dépêche de dernière minute envoyée au Pilier par l’AFP, dont voici un extrait.
…Le pin bleu très secoué après l’agression a porté plainte pour coup-soudain-sans-avoir-rien-fait-de-mal !!!
Avons recueilli le succinct témoignage de son agresseur Sylvain Marconnet visiblement affecté : " Faisait beau… plutôt cool…moufles, bonnet… j’ai tout de suite compris que c’était un après midi propice aux exploits… Une pause, je casse la croûte en haut d’la piste… mon jambon beurre me glisse des doigts, je m’élance à sa poursuite, la vitesse aidant je le déborde trop vite et me voilà fond de train dans une poudreuse... insidieuse...( cherche ses mots ) parsemée de conifères plutôt résineux... sauvages...( ému ) tout genre et gabarit…( pensif )
Je jette un dernier regard désespéré sur mon casse-croûte et paf !!!
Réveillé dans un hosto le tibia péroné en boite. Je n’ai en aucune manière cherché à nuire à ce pin ( gêné) que je ne connaissais pas, et dont la couleur ( douloureux ) ... pour tout dire, ne me laisse pas indifférent (sic) … "
L’enquête en cours nous dévoilera la vérité vraie sur ce dramatique fait d’hiver.

Pas recommandé en somme la glissade pour les trop lourds, la musculature requise n’est pas la même que celle nécessaire au Rugby, de plus on a les pattes coincées, des torsions saugrenues sont toujours possibles, même à petite allure on peut se faire très mal.
"Pour ce genre de blessure, l'indisponibilité est en moyenne de 5 mois", a déclaré le docteur Savigny son opérateur. No comment…

Le Pilier solidaire souhaite bon rétablissement au grand blessé, espère son retour dans le groupe France pour la CDM. Une présence indispensable pour percuter les forts.

- Sylvain ! Les seules descentes autorisées... aux balconnets !

© Le Pilier

03 mars 2007

BARBARIANS

Barba-riens et pas plus...
Match flanby, plus Mimolette de Hollande que fortifiant gigot pour une élection au sommet.
Baabas à peine Barbavauriens, plutôt Barbariens…
Bien du mou, même si les Pumas signèrent d’une griffe aisée dans ce Gouda, une profonde et justifiée victoire... sans costard.
Score 14-28, à oublier… comme le match.
Pretexte pour l'ovale Gotha à retrouvailles et agapes...
Plaisant pour eux... pas pour nous.

© Le Pilier

02 mars 2007

PUMAS FRAIS !


Match à matous, d’un intérêt modeste, amical, ce samedi de début Mars déjà doux. Agentine vs Barbarians. Porqué no ! Un petit tango pour dégourdir la bête est une délicatesse non négligeable… pas pour autant très excitante. Plus a perdre qu'à gagner dans ce genre de redite, pour quel enjeu ? Ya de la casse dans l'amical ! Gaffe...

Un bon esprit soude ce groupe de gentlemen nous dit-on…
désopilant ?
A voir... Donc... ces barbares riants ?

© Le Pilier

28 février 2007

LE PILIER ÉDIFIANT... suite



Cognez tambours !

D’aucuns attentifs espèrent la tenue, en ce lieu reconnu dénigrant l’amorphose*, de l’ardente promesse en ce texte chantée. Ici.
Le titre, ou cet appel « Oyez ! Oyez ! » voué au cyberflux, à l'annonce d'un don, se plait à croire fortement à sa durée sonore, au regard étourdi de moult correspondances reçues, attestant que l’oreille veut son petit écot, la suite en somme des jouissances suscitées, des saveurs assurées…

Curieux devant la toile attend sa récompense !

Désir légitime s’il en est, passion, frais, onirisme gonflé, titille, praliné… autant de gratifié, simple, de propos engageants nécessaires à la vie, à l’entretien de l’insatiable espoir que le ton du Pilier paterne vous délivre et gratos !
Une offrande modeste, pas moins originale… du charmant, peu banal, du ravi, du lustral, devant l'apparition
d’un grand moment d’actu !

Voilà ! Fi de crainte, de déçu ! La promesse sera tenue, croyez-en la chanson, avec ce trois fois rien de retardatif inhérent à tout grand dessein, à toute grande cause, mais inondant la lippe avant croqué du plat.
Encore à paufiner l’équipe se démène comme en fin de chantier, quelques touches sont à mettre et des fleurs au panier…
Vous en aurez pour tout ! Les pupilles, les papilles, les mains, les pavillons… les pieds, les goupillons… l'occiput étourdi, le fin gourmet, la vie...
Gros bras ou Falbala de la place y'en aura... et le choix de dire
OUI, le Pilier est ainsi !

Lecteur, encore un effort pour être républicain !

Le Pilier
donc annonce, à nouveau tambourine, la venue de l’énorme, du superbe, du beau en vue de libations, en la saison d’automne, la saison tendre... alcaline.

Sous peu.
Ici. Là.

Le Pilier surprendra.

*Amorphose : pathologie du mou.
Être amorphe… frappé d’amorphose.


© Le Pilier

FRANCE GAGNE


Rouge voit bleu

Plutôt bien… vigoureux… Ripolin…pas laiteux… Devant solide… même si… pas bolide… pas piteux… c’est tant mieux !
Mignoni !… Pas la classe… trop failli… trop mini… on oublie.
Skrela moins better cette fois... hors les pieds, transformés.
Dominici… Rebondisseur… pile à l’heure… pas frileux.
Volontaire… tutti free.
Cinq avants... Tonitruants...
Troisième ligne pas surpême... mais quand même...
Derrière du mieux... plus visible ce bleu.
Correct en somme… comme on sait… peut bien mieux.
Pas béton…pas quand même… mais pompon… le chelem ?
Enfin… quoi ! Bon degré… moins douteux.
Soyons pas pou… contentons-nous...
Le quinze des bleus a bon teint si on compare aux européens... pas encore du grand jeu.
Except l’Irish dans l’hémisnord, c’est quand même pas du super fort…

Une foultitude de sots se plaît à parler d’un début de match cata pour les blous… Inanité !!!
Prendre deux essais au quart d’heure n’est pas une tare ni un malheur. Quand on est capable de se ressaisir sans panique et prompto, face à des rouges au vent poupeux, faisant beau jeu, c’est qu’on a du ressort, de la confiance, du remue fort, ménagé, affirmé. Pas du précipité mais de la montée en pression ajustée, certes avec libéré perso que Dominici actionne, mais c’est de bonne augure quand on sait encaisser sans broncher… Matez les Blacks, ils savent tête garder quand dominés au score, c’est ça la force peinard, le renversement qui choque les trop confiants d’être devant.

Les Gallois marquent trois beaux essais… améliorés… mais faut virer Stephen Jones fissa.
Les flankers Popham et Williams toujours supra, Hook très bon sera grand... avec Shanklin meneurs avisés des lignes arrières. Plus collectifs leurs essais et finement menés…
Ont souffert devant... Les deux premières lignes Françaises ont pesé très lourd... Le match s'est gagné là.
Score final équitable 32-21.
Belle reprise en main des hostilités donc par les bleus, le Pilier note, encourage, partageux pousse aux clap hands, même si … même si…

Et pour demain chez les Tommies ?
Wait and see !

© Le Pilier

25 février 2007

CROKE MONSIEUR SOUS LA DENT


Tels qu’en eux-mêmes enfin…
ce bel esprit nous change…

Une leçon de civisme, de politique conciliante, de rigueur volontaire, d'esthétique ovaliste…
Les Irlandais, public et joueurs, nous montrent un tel esprit, si rare en notre sphère que proposer lauriers n’est pas mince reconnaissance ni exagération.
Ce peuple de Rugby mérite qu’on s’y attarde.

En ces temps belliqueux aux incitations douteuses que les journalistes de peu agrémentent de salaces considérations, il est bon de noter les vertus d’une foule exemplaire faisant la part des choses, ne se vouant qu’au jeu dans un élan festif de chants, d’allégresse, plein d’égard pour l’adversaire, à faire moisir de honte les simples supporters ne voyant pas plus loin que la couleur du drapeau qu’ils agitent.

Superbe match des Irlandais donc qui n’est pas sans nous laisser dubitatif eu égard à cette défaite contre les bleus, surtout l'entame molle, qui reste pour nous un mystère, si l’on considère leur régularité depuis l’automne, leur montée en puissance, leur rugby stratégique, rigoureux dans sa forme, élégant dans son esprit, ambitieux dans sa quête, digne des grandes nations du sud.
Le malin fiduciaire a-t-il par quelque sournois artifice que la probité réprouve orienté le cours des choses ? Un péculat ondulant sous table négociable aurait-il alourdi ce trèfle moins zélé ? Spectacles profitables, économie tonique, atouts consubstanciels pour une CDM en nos terres d’icy sont-ils seuls mamelons nourriciers d'une ivresse gagnante ? On vend plus de maillots et de colifichets quand gagnent les Français ?
Certes il faut exciter la nation cocardière, parait-il endormie, avant l’évènement majeur de cette fin d’année... Si nous étions ratatinés en cet automne des chrysanthèmes, today rien n'est de même... Pouvons gagner... Faire croire c'est déjà faire faire... des amplitudes au porte monnaie...
Alors voilà ! Valeurs dociles se pénalisent devant l'€uro nécessité ?
Le Pilier n’a certes pas réponse, mais reste suspensif.

Qu’importe ! Les Irlandais produisent un rugby de qualité majeure, renvoyant les Anglais au rang modeste de peut-faire-mieux, dans cette arène vouée parait-il aux seuls jeux gaëliques.
Comme le conseillait le Pilier dans son article du 20 février
"CROKE PARK... SUITE ET FAIM ! " sis en ce blog modeste et génial, un pré c’est pour jouer et l’histoire reste encore à écrire… à trop s’encombrer de nos erreurs passées, de symbolique amère, on oublie qu’aujourd’hui tant de choses restent à faire pour mériter ce titre simple « d’évolution » quand mille de nos actes signent son démenti de lourde involution.
A bons entendeurs…

Les Irlandais ne sont pas tombés dans ces travers rancuniers. Pas un sifflet pendant les hymnes, pas de huées quand le métronomique Wilkinson de son pied gauche enchanté engrangeait quelques modestes points pour son équipe pâlotte, pas encore dessoulée semble-t-il de son titre suprême d’il y a quatre années vieilles…
Convalescents de l’après cuite par trop durative, les bifs ont fait figure de croque monsieur face aux Irlandais affamés de jeu.
Que dire sinon, un match parfait ! La classe Irish a subjugué !

Le Pilier ravi de ce moment unique en laissera le décortiqué analysant aux plumitifs légers qui sévissent ça et là sur la toile encombrée, aux papiers sur titrés, ne gardant que le sien, en rouge à surligner.

Merci les verts, gloire et santé !
© Le Pilier

DOUCHE ÉCOSSAISE

Les Ecossais délient leurs bourses… pour encaisser !
Enfin du généreux, de l’altruisme, de la charité, du don de soi chez des kilts pleins d’audace faisant circuler la balle certes à l’emporte pièce, mais quelle nouveauté !!!
Pas facile de faire les mécènes quand les arrières sont habitués à l’avaricieuse transmission. Serait-ce là appropriation d’une vertu catholique ?…
« Donnez, Dieu vous le rendra au centuple » ?
Attitude fervente au parfum délicat d’œcuménisme rafraîchissant ?
Soupoudré d’humanisme renvoyant notre cher La Fontaine et sa morale humide dans l’en but passéiste des vérités moisies ? « La raison du plus fort est toujours la meilleure… »
Geste fort envers les plus démunis comme le poétisait Victor Hugo ? « Et, toujours du côté des pauvres ruisselants, leur sacs de balles semblaient des fontaines publiques… »

Cette charnière, Cusiter-Godman, a marqué l’histoire du tournoi, ouvrant largement leurs porte-monnaie pour des encaissements plein de largesses, que l’Italie Vaticane ne soupçonnait pas chez ce peuple à la réputation économe. Ils donnent en effet trois essais en 5 mn 50 de jeu aux Italiens à l'affut...

Reprenons nos esprits !
Les troupes italiennes ont de quoi savourer l’onction bachique… Après tout une victoire dans le tournoi à l’extérieur, c’est une première en effet. Le Pilier ne voudrait en aucun cas leur ravir ce folâtre moment, ni vicier cet air de fête, mais dans sa grande justice que l’impartialité commande, se doit de remettre les choses en juste niveau, à l’écoute de certains propos justifiant la victoire.
Devant la dithyrambique vox popu, l’exaltation générale, le grossi des gagnants: « Avons fait de gros progrès », « Très bien préparé ce match… », « Sommes sur la bonne voix… » etc.
le Pilier s’inscrit en faux et ne voit dans cet évènement, pour lui mineur, moins une victoire Palatine qu’une défaite écossaise dont la douche du même nom n’est là, comme figure première de vérité, que pour au mieux rafraîchir les consciences et faire comprendre à nos cousins écossais qu’il est grand temps de développer une réelle stratégie de transmission de la balle qui fait défaut en leurs terrains verdoyants depuis lurette.
Que de maladresses, de précipitations, de cafouillis, de fautes indignes d’une telle équipe qui possède somme toute de bons éléments... ainsi qu'un hymne vraiment touchant !!!
Partie môche… exploits persos… même si l’essai des Italiens plus collectif, rassure un brin, en fin de match. Ce dernier nous rappelant que certains en Europe sont très loin de la rigueur des nations de l’hémisphère Sud, voire sous leur nez, de cette superbe Irlande de grande tenue.
Un petit rugby donc, pour de petites équipes…

Dans la catégorie poids plume, ce fut un bel exploit !
Dans la catégorie rugby, un bel ennui !
Parapluie !
© Le Pilier

23 février 2007

DERNIÈRE MINUTE

Wilkinson bien mâché ne foulera pas le pré Irlandais on Saturday ! Intox ?
A sa place une occase… Mike Catt 36 années sur terre… Pas du frais…
Ashton veut assurer les coups de pieds... Aussi loin que nous sommes concernés !
Robinson, au cou touché, pendant la lutte prendra son thé …

Intox pour Jonny... sera là pour botter !
Numérotez les abattis !

© Le Pilier

22 février 2007

LE KILT ET LE PILUM



Le Royaume des Scots reçoit la louve Palatine…

De quoi ravir les jupes en aisances... sur gazon verdoyant aux cornemuses pas toujours inspirées en lignes arrières, les fils de Pompée auront la lourde tâche d’évacuer leur doute en prenant, au moins, un frugal plaisir, car les victoires jubilatoires semblent bien difficiles pour ces bleus de l’empire Palatin, au max un orbital agrément.
C’est dans de plus vieilles gamelles qu’on renoue avec le goût du sang frais, de la bataille disciplinée, de la castagne organisée afin de reconquérir lauriers des calendes impériales, ne parfumant plus de nos jours que la cuisine à Mama. Si la caligae plus légère, la cuisse ferme, le gladium perforant, la phalange rigoureuse et la tortue soudée, gageons que la première légion, troisième cohorte, second manipule, première centurie…bouscule le solide pack écossais pour une conquête au parfum d’antan, par delà le mur d'Hadrien, évitant de conséquence l’anti trophée qui s'annonce: une quatrième cuillère de bois à touiller le rizotto.
Par Jupiter !!! Rigueur dans les rangs !!! Ce n’est pas du Petibonum qu’il faudra aligner, rompu aux roustes infligées par d' irréductibles gaulois gavés de sangliers, de potion douteuse, du petit village connu d'Armorique (résistant du reste encore et toujours à l’envahisseur…) ni même ceux du camp retranché d’Aquarium pour éviter la douche écossaise, pas d'Olibrius zélé, de Savancosinus fervent des guerres psychologiques, mais plutôt une garde prétorienne tout ce qu'il y a de plus disciplinée, ferme et farouche, protectrice inébranlable des magistrats républicains…
« Sonnez buccins et trompettiques cornes à bovins. De la discipline ! Massacrez suivant le règlement ! Pas le genre fantaisie charmante, c’est la légion romaine ici ! »
A vos pilums !!!

Alea jacta est, comme on dit vulgairement.

© Le Pilier

21 février 2007

PEAUX ROUGES DANS LE 93


France Galles: poupée de plomb !

Reds VS Blous au Stade de France à St Denis... Un fiévreux samedi soir sans Travolta… Du changement dans les deux équipes… Première ligne Galloise toute neuve… Bonne idée... Retour du zélé Williams à l’aile… Shanklin au centre…Mouais… Fallait virer Stephen Jones et glisser Hook à la place (la tof)… Il plombe ce Jones… Tardent à comprendre ces Gallois… C’est un botteur, pas un moteur…
Ressouvenir quand ils zavaient Jenkins en dix très habile des pieds... mais ne produisait aucun jeu… Jamais n’ont été si pâlots… N’ont rien construit durant cette période… Visiblement perpétuent l’erreur…
Les Français ? Font tourner… C’est une bonne chose de garder les meilleurs pour contrer les Anglais… Les Bifs réussissent à Yachvili... Elissalde n’est pas moins sûr de lui… Ils seront sur le pré pour la Queen assomer ?
Dans l’attente des chants Gallois…un coq charme ses poules.

© Le Pilier

LE KOAN DU PILIER

LE PILIER EST PLUS GRAND QUE LE PILIER LUI MÊME.

© Le Pilier

20 février 2007

CROKE PARK ... SUITE ET FAIM !


Happy cognées !

Gageons que les Irlandais hardiment vengeurs effeuillent pétales enrosés de la Queen à peine éclos… Certes plus colorée cette rose, mais sommes en attente d’assurance au regard dubitatif du match contre les Romains… Les verts auront grand cœur à confirmer, malgré la défaite assommoir contre des blous, leur montée en puissance, rassurés sans doute par le retour de leur capitaine O’Driscoll et scrum half Stringer dont la main endommagée semble à nouveau gigoter.
La pression en sera moindre, même si présente en ce Croke Park dont on nous bassine une herbette symboliquement plus verte encore que les chaussettes, que les maillots…

Le Pilier avisé conseille aux shamrocks de ne pas s’encombrer d’histoire, de représentations figeantes et la confiance soulageant l’occiput fortifiera les membres, comme la volonté de pratiquer un rugby ambitieux, plein d'audace, d'opportunisme qui fit leur succès à la saison d’automne.
Fi des symboles poussiéreux, du gonflé de mou, fi des hyperboles vengeresses, fi des remous, sus aux contraintes imaginaires, aux folliculaires niaiseux excitant la veine avinée du ressentiment populaire, fi de la grasse querelle des petites croix.
Un pré est un pré.
L’histoire doit s’éteindre au profit engageant d’une présence affirmée, consciente de sa force, désireuse d’honorer par sa correction musclée un ennemi de gazon certes convalescent mais pas moins ambitieux, sur un simple pâtis voué au labour, à l’envol, aux trajectoires souples, au jeu des confrontations mâles, subtil et sans victimes.
Un match est un match.
Quinze de la rose n’est pas la Queen mais tribu à tribunes. Le même Dieu des chopines comble les votivations festives des brailleurs de gradins... Point de Calvino-Catholisme sous les maillots, que du Velpeau, la sueur n'est qu'humaine... tout comme les châtaignes.

Encourageons l’œcuménisme des abattis pour des affrontements dignes des plus belles élévations que le rugby dans sa noble posture se plait à ordonner, jouant les grandes orgues, les ouvertures savantes, pour des célébrations engagées, des homélies, des liturgies musclées...
Que sonnent les cloches conciliantes de la foi, du bel esprit jouteur, des contritions sincères d'avoir essuyé force crampons sur la chair tendre et adverse en signe de ne-m'oubliez-pas, myosotis fervents preuve du grand amour, du partage audacieux, des coeurs francs ...
La clarté divine des trente six chandelles guidera ces âmes volontaires vers un même idéal combatifs et féal à l'ordre ovalissime.

Sous la voûte infinie, au pré sacramentel de l’église à bastons, que de tendres percus, de délicats jetons… des pralines sucrées, des tripotées orantes, des frottées amicales, des chicorées fumantes… des roustes unifiantes, des trempes enchantées, afin de contenter les ouailles de la paix dans ce recueillement transcendant à faire chanter le Père, siffler le petit fils, pâmer le Saint esprit !
Sans regarder derrière la couleur du Sunday…
Gageons qu’il sera vert en ce new Saturday !

Fanatiques du pré, adeptes des marrons, des tannées tolérantes, des pignons veloutés, fidèles avoués des saintes encastrées, priez pour une correction franche, honnête et sans abats... Et le trèfle a de quoi.

© Le Pilier

17 février 2007

MÉTÉO FRANCHE



Repos carpette pour un week-end dissolvant les principes à mamie: "en Avril ne te découvre pas d’un fil …" de nos jours donnerait
" Janvier garde les crampons aux pieds, Février porte la tong qui te plait ".
Ambiance frappadingue en la sublunaire atmosphère. Chemisier suppléé col moulé, Nounours insomnise, Justine veut tout ôter, Nimbus analyse, Popol est rassuré…
Les Bleus se préparent dans la douceur romantique d’une saison ramollo à passer le Dimanche en famille-je-vous-aime, dans l'attente confiante de la sousoupe-poireaux au jus probablement vigoureux.
Le Pilier reste en éveil, sémaphore discret d’une ère par trop fondante, poursuit ses recherches, raffermit ses jambons, mitonne sa raison…

© Le Pilier

12 février 2007

CLERC GAGNANT !


Des verts crispés au Croke.

Un peu figés ces verts… Trop de pression ? Manquait leur centre et capitaine O'Dricoll ? Stringer ? Pas à l’aise sur cette pelouse ? Trop de monde dans ce temple jamais foulé par le jeu à quinze ? Symbolique par trop pesante du Croke Park ? Moins virulents en tout cas que la semaine dernière contre les Gallois, et Sudafs cet automne, moins inspirés derrière…
Pas d'O'cerveau, pas d'mentaux... pas D'O'Driscoll, pas d'envol !

Cela n’altère en rien la bonne tenue de l’équipe de France. Le pack sans Pelous se porte mieux, plus fort, plus dynamique, Thion, Nallet, Papet se passent du tardigrade qui plombe de sa lenteur le groupe. Vite un petit match amical pour le record de sélection et salut la limace…
De bons enchaînements sans faute… Skrela sera toujours lent, il n’y peut rien c’est idiosyncrasique, néanmoins bon plaqueur, il a de qui tenir en la personne du pater épatant, flanker et cisailleur d’hier. Son jeu au pied, malgré des fautes dues à sa lenteur est un jeu d’ouverture digne de ce nom. Ne tient pas tout le match mais il soulage et encourage le groupe par ses coups de pieds souvent judicieux. Rien à voir avec Michalak qui sape le moral des troupes par son impéritie. Le Pilier affirme que sans ces deux joueurs, Pelous et Michalak, le groupe se porte mieux.
Bel essai d'Ibanez qui se bonifie depuis son exil chez les Bifs.
Il y a certes des imperfections dans notre jeu, mais avec un entraîneur sans stratégie c’est une gageure d’en arriver là. Tout en l’honneur de ces bleus, plutôt vaillants et bien soudés.
Jauzion ne sait toujours pas faire de passe même s’il est solide…
Poitrenaud pourrait mieux faire nous semble-t-il. Il a des ressources mais ses trajectoires n’ont pas la pertinence de ses débuts. Manque de sérieux ? Ce joueur nous laisse perplexe nous l’avouons. Ses débuts en équipe de France étaient très prometteurs, il a des atouts mais ne semble pas en tirer profit maximum…Il est cependant capable d'exploits, comme lors de la dernière coupe d'Europe avec le Stade Toulousain, mais ne réitère pas en équipe de France ou les matchs suivants. Un mystère ce garçon !
Clerc depuis ses débuts n’a fait que progresser, il confirme de façon magistrale cette ascension.
Première ligne Française impeccable…
La seconde nous plaît
La troisième peut progresser... Chabal moins convaincant… Harinordoquy fut plus au top…
Derrière, il nous manque un centre de grande classe…
En substance, pas de très grands joueurs dans cette équipe de France, mais un groupe soudé peut postuler au bronze d’un podium. A suivre...
Match agréable, somme toute équilibré... Victoire à l'arrachée. 17-20.

Le public Irlandais est lui parfait et respectueux, comme peu ici. Apprécions, mimétiques.

© Le Pilier

11 février 2007

LE PILIER SIMPLIFIÉ

MALGRÉ LES APPELS
VOLCANIQUES

LES COMPTEURS
ALGÉBRIQUES

LES AVEUX
FANATIQUES...

A CAUSE DE

L’ÉQUATION
ESTHÉTIQUE

LE PILIER
SIMPLIFIE
ET
SUPPRIME LES COMMENTAIRES
DE SON BLOG.

ENNUITUDE ET FATIGANCE !

Samedi l’ennui… Rosbif et Ravioli ça donne pas envie… Un beau geste. Une passe jetée pour l'essai de Robinson... C'est tout... Poireau et Chardon… Du mouron… Vaillants mais sans inspiration… Popham, Williams une paire de flanker d’enfer quand même… Le Pilier est fatigué de ces centres qui pylonent comme des bourrins… Pas très futée cette Europe… Hors les verts Irlandais, aux deux meilleurs centres Européens, voire mondiaux … Les plus réguliers… Confirmation dans l’après-midi ?… Sans O’Driscoll…Dommage !

© Le Pilier

10 février 2007

UNE SARDINE CHEZ LES REQUINS

TOULOUSE DONNE DU MOU

C’est fait ! Toulouse se débarrasse de son demi, vraiment demi, d’ouverture Michalak. Il file en Afrique du sud barboter parmi les requins ( Les Sharks ), le pays où les ouvreurs style Prétorius sont plutôt butés, tapent pour taper, renvoient la balle à l’adversaire pour mieux les relancer, nous ennuient plus que de raison. Michalak devrait tenir son rang.
On remarquera que Toulouse se porte mieux depuis son absence et celle de Pelous.
Noves opine du bonnet comme en sourdine est soulagé.

Sardine dispo à se faire croquer... mais passe entre les mailles du filet, dit l'adage Aquitain...
Bonne baignade.

© Le Pilier

07 février 2007

PAIX AU GORILLE


Camarde rancunière
Suppliques les plus ferventes, ex-voto lacrymaux plus Christi que Saint Jules, testamours en notariat dûment déposés, codicilles entérinés ne sont pas la garantie parfaite du respect des volontés dernières. Un chantre d’autrefois en fit le triste deuil.
Malgré sa plume habile, son harmonie placide, et presque pose orante à subjuguer cornettes et bures effarouchées, ce preste fossoyeur de la sottise franche s’est fait prendre à son tour dans le tourbillon sourd du cercle familial, de ses outrageants dols...
Peut-être n'est-ce là en fait malin, que perfide vengeance d'une camarde lasse de ses éternuements ?
Au lieu de ce lopin sur la plage sensible aux levants triomphants qu’il rêvait de meubler d'un monticule sobre, où quelque ondine pâle s’abritant sous la croix y poserait sa cuisse, sa tombe sise entre route et chemin de fer à quelques encablures, n’a que le pas mollasse des touristes à photos irritant son repos.
Voyez sur ce cliché ancien « plage de la corniche », lieu dit de la supplique à Sète et sans faute d'ortho.
Pauvre Brassens détourné contre son gré de ce bonheur posthume face à la mer aimée… toujours recommencée.
Pensées éternelles du Pilier au poète majeur.
© Le Pilier

06 février 2007

IRLANDE ESTROPIÉE ?

O’Driscoll incertain pour samedi, blessé au jarret lors du match contre les Wales, pourrait être remplacé par Horgan.
La décision sera prise au dernier moment.
De même Stringer, brisure d’un os de la dextre semble promis au transat.
Remplacement prévu par Isaac Boss.
Leamy on monday a percé son abscès... sera là on Sunday.
D’Arcy touché à l’aine, mais une veine c'est léger.
Ouf !

© Le Pilier

05 février 2007

TRÈFLE EN SÈVE MONTANTE


UN MATCH DE 0'NIVEAU
Un rien de 49 secondes de jeu pour passer la ligne d’en but en la personne de Rory Best après un contre d’O’Driscoll sur Stephen Jones et les Irlandais s’annoncent à la mesure de l’attente favorable des prévisionnaires, convaincus par une saison d’automne de très bonne tenue.
Les diables rouges réagissent dignement malgré ce coup dur dès l’entame et nous offrent un match engagé, volontaire, sans faute et courageux pour un après-midi de Rugby savoureux. Gagne des Irlandais 9-19 mais le suspens est prégnant tout le match.
Malgré un Peel remarquable un flanker Popham partout, un Wyn Jones impérial, les gallois ne trouvent pas la faille dans cette défense Irlandaise O’serrée.
O’Driscoll marque en coin prenant à contre-pied deux adversaires. O’Gara aguerri marque en coin, mimétique, d’une paluche et transforme. O’Connell en revanche dominé par son jeune vis-à-vis Jones n'atteint pas son niveau habituel. D’Arcy plein d’appétit sur des cannes solides, oriente en maître de jeu sa ligne d’attaque pressante. Seule anicroche, nous pensons que Stringer n’est pas O’niveau. Un peu O’léger.

Les Irlandais ont passé un cap important, la stratégie mise en place par leur entraîneur O’Sullivan depuis plusieurs années porte fruits vitaminés préfigurant des lendemains hostiles pour des équipes qui viendront les affronter en leur pré. La régularité de leurs succès témoigne d’une maîtrise affirmée. Oubliée cette Irlande un peu folle qui hier encore trop battue par les vents du nord s’écroulait en fin de match, nous balançait du up and under en veux-tu voilà sans organiser son jeu. Aux calendes cet enthousiasme par trop anarchique, cette frénésie désaxée, bonjour la vivacité contrôlée, la fougue policée, le trèfle enchanté.

Le Pilier avait visé juste en s’attardant sur ces deux matchs en terre Britannique. Le niveau monte chez nos voisins d’Outre-Manche, comme les eaux ...
Le tournoi s’annonce plus équilibré que jamais. 
© Le Pilier

PARFUM DE ROSE



Retour au niveau sup des Bifs ? Performance de la « vieille garde », un super Wilkinson pas moins excellent Robinson en sa juste place d’ailier. Enfin un scrum half digne d’un pack solide, Ellis, opportuniste, de tous les bons coups. On n’enlèvera pas à nos chers cousins leur savoir révoquer l’impéritie avant même la CDM, en l’occurrence celle du Mr Robinson, entraîneur des tristes défaites et du jeu fermé. Ce dernier prétendait de plus que Jonny n’avait pas assez de matchs dans les pattes pour postuler dans le quinze de la rose. Réponse affichée pour clore ce chapitre défaitiste et malvenu.
Un grand joueur n’a pas besoin de petites rencontres pour montrer son talent, il y perd son temps. Un match est un match, le ballon est toujours le même à envoyer entre les poteaux…
Merci Jonny, même si l’essai accordé ne semble pas être valide, son geste technique n’en fut pas moins remarquable. Anticipant sa poussée en touche pas un écossais lancé, il plonge et pose la balle d’une seule main dans l’en but quasi avant de toucher le green. Du grand art.
Peut-être les vidéastes ont-ils voulu rattraper une erreur flagrante d’arbitrage méritant l’essai de pénalité quelques minutes avant ? Le même et toujours présent Wilkinson devait marquer si Paterson ne l’avait pas bousculé sans ballon à cinq mètre de la ligne.
Stimulant ses troupes en mal de victoires, sous l’impulsion phénoménale de son demi de mêlée Ellis, porté par des avants conquérants, il fut l’auteur d’un match sans faute.
Il aurait, de plus, fait de gros progrès à la guitare durant ses convalescences. De quoi enchanter les foules...
On attend le retour de Balshaw bien supérieur à son remplaçant.
Bon pack sinon des écossais mais sans inspiration derrière.
On savait ça.
Le score 42-20, à l’image du match.
Les Anglais sous la férule de Brian Ashton retrouvent un rugby ambitieux pour notre plus grande satisfaction. Gageons qu’ils tiennent promesse de perpétuer cette perf.
Dans l’attente des confirmations…
© Le Pilier

FRANCE 2 : LA HONTE !


MACARONISME ET ROGATONS.

Un peu macaroni cette Italie, on perd notre temps avec ce genre de match. Un niveau de sparing partner sans plus. Les Berlusconi ont envoyé le parmesan sans jamais vraiment inquiéter nos cocottes. Pour le Pilier et ses accointances aucun intérêt. Point d’ajout ! Une chose peut-être, Chabal a fait son match, égal à la teneur de nos précédents articles. Bien placé il marque deux essais, libère bien sa balle pour conserver du rythme, percussif juste ce qu’il fallait mais sans trop pour ne pas mettre les autres à la traîne où sembler s’isoler. Bonne gestion du match.
Ainsi pour la dynamique…

Pour le cathodique, une honte !!! Ils zont trouvé sur France 2 un consultant aussi lamentable que celui de notre précédent article intitulé « On se moque de vous », mais avé l’accent. Afin de ne pas vous encombrer l’occiput du nom de cette grasse incompétence nous le tairons et vous conseillons de regarder les rencontres sur la BBC modèle inégalable pour nous de didactisme, d’honnêteté, de critique, de précision d’analyses, en somme de compétence…et sans pub. Les téléspectateurs Britanniques ne sont pas volés.

Une question : qui arrive à regarder France 2 sans être outré de son insuffisance ?

© Le Pilier

04 février 2007

HERE LAND OF WALES

Confort et pâmoison

Avant le compte rendu attendu par les lecteurs critiques avisés du Pilier, ce dernier, au gîte couvert de cette fraîcheur dominicale que les cloches du même adjectif martèlent, se plaira à visionner le match du jour, Pays de Galles vs Irlande, en sirotant son café dans un pub confortable. La simple vive espérance d’une dégustation pleine de vos mirettes par la lecture de ses bagatelles ne peut être assurément la garantie totale d’une plume respectueuse de cette attente.
Au mieux tout sera dit ce soir, au pire pour en jouir, demain.

© Le Pilier

03 février 2007

LE JOUR DU PILIER


Sun sur la ville, levé tôt, au bureau le Pilier droit se plonge dans les structures mentales que la phrénologie se veut organiser. Une gâterie du samedi pour s'échauffer dispos l'épiphyse dans l’attente des bastons. Les Rosbifs vont-ils brouter la moquette de Twickenham ou dignement inaugurer la nouvelle tribune du temple que les chardoniques écossais se voudront gratigner ?
Rendez-vous dix sept heure, une pinte humidifiant l’impériale moustache, la lippe et le gosier, en kilt pour le débit et l’aisance des fuites…

© Le Pilier

31 janvier 2007

LE PILIER ÉDIFIANT...


OYEZ ! OYEZ !
Le Pilier annonce au clairon l’édification d’une surprise monumentale en vue des réceptions nécessaires et attendues de la coupe du monde.
Dans le courant du mois, vers une certaine heure, à ciel ouvert, pas rouleur, pas trompeur, sans doublure ni perron, sans pipettes et pompons, modestement annoncé mais génialement conçu, vous trouverez sis en ce lieu d’esthétique de quoi satisfaire votre goût prononcé pour le phénoménal, le bouche bée, l’ébahi, le cocasse et le pré. De quoi vous surplaire, vous surprendre, vous afficher méditant, vous proposer orant, installé tout confort que vous serez, à ravis savourer les meilleures tribunes dont le pugiliste Pilier se plaira, pour le bien et le salut privé de ses connaisseurs à parfaire l’affûtage et entretenir le flux.

Dans un souci modeste d’annonciation, Le Pilier ne s’affichera pas avec des personnages célèbres dans ces lieux cathodiquement douteux que sa prestance et ses intérêts négligent. En revanche afin de ne point passer à côté de ferveurs qui souhaitent communier et d’obvier à tout préjudice qu’une impublicité par voie de conséquence infligerait à la communauté des curieux, Le Pilier dévoilera donc sur ce Blog autonome ce qui tiendra lieu d’évènement édifiant à la date ad hoc et précise de sa meilleure humeur. A vos lectures …
© Le Pilier

30 janvier 2007

LA VIE EN ROSE...

... L'espace d'un matin. 
Wilkinson est de retour en équipe d’Angleterre après trois ans de pénitence, pour combien de temps ? Il a du modifier sa manière de botter pour cause de douleurs récurrentes. Peut-on changer une habitude à 27 ans et rester toujours aussi habile ?
Réponse en fin de semaine.
© Le Pilier

29 janvier 2007

TOURNOI 2007


DE L'ART ET DES BAFFES !!!
Enfin le tournoi des châtaignes et autres saines cognées. Des émissaires annoncent le début des hostilités pour ce week-end.
Deux matchs à suivre: Rose épine contre Chardon, Trèfle vert contre Poireau. Dégourdi de papates donc sur pâtis britanniques et faire état des troupes. Retrouvailles du flanker irlandais Neil Best (on adore), de la paire de centre O’Driscoll-D’Arcy (on jubile)… Du pack Ecossais que nous n’avons pas vu jouer cet automne (on encourage), des Bifs sans le Laportiste et plombant Robinson (on souhaite du better), et des diables rouges qu’on voudrait cornus.
Ouvert ce tournoi qui au regard de la saison d’automne 2006 laisse à prévoir une belle performance des Irlandais.

Les Italiens ? De grands peintres dont on ne se lasse pas à l’instar du superbe tableau d’Ucello sus affiché, pour Cosme de Médicis en 1456. Une bataille de San Romano comme avant goût des joutes à venir.
© Le Pilier

22 janvier 2007

COUPE D’EUROPE ( suite )


LEICESTER EN APPÉTIT 
Mange Munster sous la pluie
De bonne tenue cette rencontre malgré un vent à décorner qui l’on sait et des bourrasques de pluie à se plaire en suroît et caoutchouc botté. Leicester prend le pas sur Munster dès l’entame. Ces derniers bousculés se soumettront sans jamais inquiéter les rosbifs dominateurs pour perdre 13-6. On retiendra une passe superbe de l’excellent Moody ( la tof ) au « transfuge » et arrière de l’équipe d’Irlande Murphy qui marque rapide contre ses compatriotes. Stringer ennuyeux, O’Gara pas botteux pour cause éolienne, même le puissant O’Connel trop emballé dans la tourmente. Manque de bons trois quarts cette équipe de province Irlandaise. Leicester forte devant à l’image de son Pilier White des plus solides. Munster donc battu par le vent et des Biffs gagneurs pour une première défaite en coupe d’Europe sur son terrain … un refrain ?
© Le Pilier

20 janvier 2007

COUPE D’EUROPE

Le Pilier se doit de faire un choix parmi les matchs proposés en ce week-end de l’ère décadente d’un siècle qui nous promet de la surprise à nous bidonsker fermement les tripes sur d’improbables marrades boulversifiantes et funestes, que seul l’homo logus peut réserver à sa propre espèce ... et à ce qui l’entoure.
Préoccupé par ses recherches en Neuropsychologie, le Pilier n’aura pas le loisir de s’ennuyer ferme à regarder les Français piétiner le pâtis hexagonal, voire y brouter. Son dévolu sera donc jeté sur le match Munster-Leicester à 18h30, dont vous aurez compte rendu si la plume est alerte.

© Le Pilier

19 janvier 2007

MANIFESTE

Le Pilier Français est International
Le Pilier
démocratique est Grec

« IMMOBILISATION GÉNÉRALE DES MOUS »

Le Pilier ne rigole jamais pour
rien

aspire à beaucoup
attends peu

Le Pilier
N’est pas sentimental
ne bénit pas la foule

Le Pilier
Forty two

Conflit est père et roi de tout !

© Le Pilier

INTERNATIONAL RUGBY

D’aucuns demandent au Pilier pourquoi si peu d’articles sur le rugby du moment. Le Pilier rappelle à ses lecteurs qu’il est international et s’intéresse en premier lieu commençant aux rencontres de cet ordre.

17 janvier 2007

LA DOPE AD HOC DU LANGUEDOC


DU ROUGE POUR OUBLIER LES BLEUS
Une exclu du Pilier sur les moyens draconiens mis en œuvre pour revigorer les bleus à la mi-temps des matchs difficiles.
Notre reporter zélé a pu croquer l’arrière tribune et les surprendre au ravitaillement par trop surprenant? Nos soiffards des après coups, pris donc en flagrant délit d’écluse au repos attendu d’une mémorable rouste contre les Blacks. Hydrophobes avoués, au totémique et dionysiaque contenant dévoués, nos buveurs s’empressent dès le sifflet libérateur de se noyer la glotte au nectar des oublis.
La dive contenance est servie par un spécialiste des nutritions naturelles, celui qui porte le béret.
Du terroir au versoir, du tonneau au gosier et du pur jus Français, ça c’est juré !
Mais ne blâmons pas trop nos coqs en demande de consolation. C’est du naturel, sans addiction douteuse, distillé par Noé, Silène et compagnie qui redonne du cœur au pire des minus quand on est fatigus et démoralisus... Arf !
C’est la potion magique de chez nous morpionibus, celle des Panoramix à cruchons, du casse-pipes quatorze dix huit en bataillons, celle des « oublions tout » pourvu qu’il y ait l’ivresse, celle des horizontales et des grandes paresses, celle que grand père distillait au bibi...
Plus besoin d'EPO, le rouge à Julot c'est du plus costaud !
Oblitérons les p'tits malheurs avec la bibine à bonheur !
Mais la défaite n'en fût pas moins cuisante et la cabèche sous la casquette… affectée.
Ils portent chance nos A.O.C, aux oubliettes controlées ...
La photo est décramponnée de l'excellent site érudit "Rugby-Pionneers".
© Le Pilier

16 janvier 2007

ARCHITECTURE


Un Teuton à Manhattan
Le Pilier présente le Seagram Building construit à New York en 1958 par l’architecte Teutonico-Ricain Ludwig Mies Van Der Rohe. Pote à Gropius dit Walter et fondateur du Bauhaus, il en devient directeur en 1930, file aux States en 38 pour fuir des nazis pas jouasses et pondre deux formules célèbres : « Less is more », « God is in the details ». On valide.

Elégant, raffiné, l’édifice en verre ci-montré est décalé vers l’intérieur. Inédit ! A la base, des piliers. Une manière de péristyle en somme. Etonnant ! Van Der Rohe vous fait en sus une placette à fontaine pour tremper vos pinceaux surchauffés par un bitume très Manhattan. On s’y délasse au ronron farouche de la Park Avenue qui circule devant.
Mies c'est du simplifié, de l'"international style", unaire, pépère, équilibré ! Van Der Rohe c'est l'épurisme, comme une philosophie... le pavillon Teuton de l’expo Espagna 1929 à Barcelone en est un élégant témoignage. Simple, délicat, en cailloux doré d’onyx, ya aussi du marbre vert de Tinos, gratos... des colonnes cruciformelles chromées, à mâter... et des glaces dépolies, sans plis. Cherchez-le sur le Web, en trois clics, c’est la grâce. Olé !
© Le Pilier

PROVERBIALISMES



VI VERI VENIVERSUM VIVUS VICI

Par le pouvoir de la vérité j'ai de mon vivant conquis l'univers...

10 janvier 2007

LATHAM … VAGUE À L’ÂME



Latham l’arrière du groupe sublunaire, ici titré quinze de l’année, s’est blessé aux ligaments du nouge lors d’un entraînement de routine. Les paluches du toubib ont opéré le drôle samedi. Il devrait cependant jouer la coupe du monde car on lui donne six mois pour être sur pattes.
Le pilier souhaite prompt galop et rebonds marsupiaux à son arrière.

Dans l’attente le Doc du Pilier conseille un retour aux fondamentaux: dessous confortables et repos sur le dos...

© Le Pilier

06 janvier 2007

FFFR

Retrouvez dans
Le Pilier
Tous les premiers samedis du mois
Le F de la FFR
Le vrai feuilleton de la
fédération Française de rugby
avec ses rumeurs les plus perfides, les plus inattendues, les plus rebelles, les presque plus fausses…

POURLICHES POUR DES POULAINS

LE FEUILLETON 2

Les tataniers N et P, décident au sein de la FFR qui sera le botteur du Quinze de France.

- Hé Bob, t’as mis quels sabots pour tenir au comptoir ?
- Souples et chaussettes qui grattent pas le mouton.
- Si tu mettais des P, tu serais sponsorisé !
- Non ?
- Si… le pastaga gratos !
- La suze aussi ?
- C’que tu veux baderne, mais faut porter des P. C’est comme en équipe de France. Pour être sélectionné, c’est un sacré bonus si t’es soutenu par un sponsor, qui pis est, si ya concurrence…

Cette audacieuse remarque mit quelques secondes à toucher les zones embrumeuses du néocortex de Bob. Une fois le syncrétisme accompli Bob s’élance enthousiaste.

- Tu veux dire que si je chausse des P, j’impose ma candidature par voie détournée, engraissant la papate aux…
- Quasi oui. C’est le cas pour Elissalde et Yachvili. Le premier porte des N, les second des P. Si on considère le temps passé de la pompe gros plan sur la caméra zoom, c’est pas rien pour le sponsor, ya d’l’enjeu, du créneau à prendre… y filent chacun du pourliche pour leur poulain… tu vois le trafic…
- Tu donnes un peu plus et c’est ton canasson qui trottine le gazon !!!
- Tout juste Bob… qui pénaltise en tout cas... imagine maintenant si Yachvili avec ses P met plus de pénalités entre les barres que Elissalde avec ses N, faut faire un choix pas cornélien. Avec P la pénalité est assurée ! Avec N c’est encore la migraine…
- Oui mais si avec N c’est la méga veine, qu'avec P c’est la pâtée, faut tout reconsidérer et là c’est du cornélien pur jus... être ou ne pas N... être N sans P c'est p't'êt bien, mais sans P ya pas d'zen... sans zen ya pas d'effet... on n'en sort plus.

Dédé le camphré, surpris par cette audacieuse répartie, rechausse dare cet air songeur et monastique soluble dans le bojo fruité à trois mesures de son blair.
Bob médusé par sa propre logique, reméditant ses dires s’enquit.

- T’es sûr de c’que tu racontes Dédé ?
- On est jamais sûr de rien, mais ya jamais de vérités sans imagination pour les faire germer…
- C’est trop gros, j’y crois pas...

Le Pilier non plus.

A suivre…

Tataniers : Vendeurs de pompes et partant sponsors…

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LA PORTE ET LES QUARANTE JOUEURS

LES QUINZE DE FRANCE

Pas de grandes surprises, sinon Beauxis pas dix.
Grotte sans sésame ni joyaux dans les tiroirs limbiques du staff. Des bijoux d’famille... à peine.
Pas lazurites, ni parures à Pacha, encore moins émeraudes ou rubis des jarres Ali baba.
De l’ordinaire. Pas un grand cru ce quarantuor. C’est ainsi. Ça arrive.
Floch surpris : « J'aimerais bien faire un match pendant le Tournoi déjà…». Bravo ! C’est pour ça qu’on l’appelle !
Emmanuelli pas tout jeune... mais un pilier ça dure plus que les gazelles.
Castaignède encore blessé. Boucle rétroactive, quand l’effet devient la cause. Le Pilier sait pourquoi.
Pelous on n'y croit pas. L'homme est sympa, mais le joueur inutile. Un tardigrade à ratisser l'herbette... Ya des tondeuses pour ça !
Skréla pas mal en club, mais trop lent au jeu. Cinq ans qu'on dit ça !
.................................................................................

Le quatuor tonitruant reste lui bien collé au parquet pour un impossible essor: La porte, Maso, Vivies, Brunel… Quatre clous pour une croix ?

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03 janvier 2007

BIG BEN BIEN SONNÉ


ROSBIFS DU LENDEMAIN,
FROGGIES ET RIPOLIN…
Les Rosbifs judicieux rappellent la vieille garde.
Du Robinson autrefois chanté, pattes courtes et vivaces capables d’exploits solos incontestables, ne semble today qu’un retraité pantoufle n’ayant du jeu collectif qu’une vision partielle. Dispensable, peu passeur de bons ballons, voire pas, coup de pompe douteux pour un arrière, relanceur dix mètres et tortue… enfin pas de quoi enchanter la Queen, sommes donc dubitatifs au regard de ses performances dans son club lors de la coupe d'Europe, plus convaincant s'il est en place d'ailier. Son dernier tournoi ? Plutôt terne ( à l'arrière) et son désir ? Religieux… Certes ce n'est pas un défaut. Pas l’air entout cas très motivé, mais les voies fiduciaires sont aisément pénétrables et savent toucher les cœurs les plus retraités, guider les pas perdus des plus quêteurs d’absolu sur les droits chemins que les roulettes du caddy se plaisent à dessiner dans le Vigor aseptique parmi les longs rayons colorés des hypers ou autres temples à conso…
Il a surement encore de la canne mais sa place est à l'aile. Il a p't'êt ben quelque ressort... à suivre.

Du Robinson donc sur le retour et du Mike Catt itou, 36 ans qui retrouve les vestiaires du quinze de la rose effeuillée. Bon joueur ce Catt du temps de sa paire avec Greenwood, mais n’est-ce pas pousser le bouchon un peu loin, quand on connaît les sacrifices nécessaires pour postuler à ce niveau de compétition, ce qu’il faut avaler de perlimpinpin pour conserver des muscles musculeux de calendrier?
Zavons pas trop à dire de plus, car chez nous ya du vioque aussi, qui pis est dans la force dite conquérante du huit d’avants. Le Pelous à tout prix ça nous inspire magouille et copinage, pas la joie. Et le Dominici ? C’est quasi !
Quand on voit la fougue des Blacks on a de quoi se fendre !
Sommes bien en France, le pays Roi du Ripolin. On vous met de la brillantine sur un façade du XV ème et on vous dit que c’est d’l'art contemporain ! Du neuf ! Du Frais ! Du nouveau !

D'aucuns diront sans réfléchir, c'est dans les vieilles gamelles que l'on fait les bons plats. Mais la déguste c’est pour l'après match quand on a mérité sa ribote, son pichet, et son rot, et pour la véritable pourlèche des babines, chatoiement du palais, roulis sonore et mesuré des estomacs, vaut mieux des produits frais du jour, pas fond du panier, placard ni frigo parcheminés à court-bouillon.

Deux quinzaines ! Deux quinzaines bien fraîches pour un tournoi tout neuf !
Pour un festin digne de nos lippes à saliver des p'tits chap'rons !
Elle sont belles mes quinzaines ! Elles sont belles !!!!!
© Le Pilier