16 décembre 2025

EBEN, JALIBERT & LE KING

Il serait de bon ton nouzaton exprimé, aux premiers assauts crépusculaires de la saison d’automne, eu égard à la promesse dernière d’assurer continuité à la précédente bafouille, de pondre, ce qui devrait faire figure de bilan annuel, comme on se plaît en tradition de tartiner feuillets de l'avent, afin de pouvoir converser durant la période festive, à forte efficience digestive, en ayant l’air d’avoir quelque chose à dire... et de l’avis identitaire qui alimente les soporifiques échanges familiaux, livrer un rendement de bon ton. « Moi… je pense keu… », la liminaire formule symptomatique en forme de kick off, lancera les débats, attisera oppositions, répandra son lot de platitudes comme on aime à les développer aux scintillements boisés des sapins à boules. 
Moui moui... on pourrait bilaniser… livrer matière à controverse, à réflexion, chicoter commensaux si d’aventure cautionnions le traditionnel festin, déversant en fin de cuvée les frustrations contenues qui font le sel d’une année bien remplie !!! 
Mais point de déversoir à liqueur éristique, point de frustrations pesantes en notre estomac accumulées, prévoyons les fêtes comme souventefois de façon la plus uniment raffinée... plongeant le blair actif en lectures savantes, au coin de l’âtre prométhéen, en compagnie d’ycelles que nous alimentons de nos plus belles figures, afin d’enchanter notre lieu imperméable à l’autour, pour une mise à distance d’un monde popote auquel on n’échappe qu’en activant doctement l’imaginaire. Le terrain citadin ci-dessous en donne un aperçu. De bilan donc yaura pas, sommes en terre devant à se figurer d'autres mondes, com la Metropolis du pilier, dont on causera dans un temps futur.
 
Ce dernier mois qu’avons-nous vu, entendu, sur les pâtis du coin sinon lointains ? Qu’Eben Etzebeth a fait le vilain et qu’il a pris quelques mois de repos pour avoir chicoté un calot gallois. Une foultitude de déchaînés s’est empressée de vouer aux gémonies le mastard, arguant que la sanction était dérisoire… 12 semaines de suspension… scandale ki disent. De quoi se mêlent-t’ils ? Avons vu l’extrait pas gentil, mais rien ne dit que la pression sur le hublot gallois était maximale. Alors, après une victoire sans détours de 0-75 à l’Arms Park, pour clore une saison bien remplie, 12 semaines de repos ne sera pas de trop pour ce gazier remarquable, de constance et correction effective, à l’instar de son acolyte Pieter-Steph du Toit, le joueur le plus phénoménalement régulier quasi de la saison qui jamais de jaune ne s'affuble. Bonnes vacances Eben et ses copains, l’équipe de l'année, à vaincre s’il en est, dont la soudure des avants, soutien, suivi, puissance, n'a pas d’égal en ovalie du moment. 
Dans not’ coin d’ici, un gonze en pleine bourre ravit les amateurs de jeu. Jalibert pour le bien nommer, fait des étincelles avec sa team bordelaise. N’avons certes vu qu’extraits, mais bondieuserie le gonze est impliqué… vista, matois, pétulant, pétillant comme le champagne à venir. De là à dire qu’il prendra la place d’on sait qui s’il continue comac, il n’y a qu’un pas, facile à enclencher. 
 
 
On nous demande pour clore ce bla, de livrer news of ze King Frédo, peu, sinon pas visible du tout sur le champ de bataille cet automne, comme l'avez noté. Depuis que les Blacks se font chanstiquer le râble, sa majesté bougonne dans son coin minéral de beffroi en compagnie dit-on de féminine gente à particule ravissante, histoire d’oublier le désagrément, n’ayant plus rien à dire tant la désillusion l’accable. De santé fragile sans doute, trop sensible à la dégringolade du mythe, a laissé tomber re-dit-on, cuirasse, genouillères et bouclier, au profit d'un édredon spéculatif où rien ne vient surtout le contredire, bousculer son entendement... pour le gratifier du moindre avis ki sourd de son indolence. 
Son cardiologue attitré lui aurait intimé un repos cotonneux, loin du chêne à jugements, lui prescrivant lecture de roman courtois, biblio rose et caressante, divan... jeun en oppositions… régime philosophiquement végétarien, carême en coin Deleuze et Derrida... balivernes et bibelots sans calories… alogiques, pour pas empeser sa digestion, perturber la délicate... loin des agapes qui s’annoncent, au planté de fourchettes en gras de cochon sauvage, aux aspirations de liqueurs à senteurs balsamiques, et surtout et plus que tout, pas de confrontation frontale avec le Pilier, la couronne anémiée n’y résisterait pas, aurait-il insisté dans l’ordonnance !!! 
Voilà skon sait de l’entité... ramenarde hier, today convalescente. Va se ramollir le cuissot c’est net, pis le cognitif réseau. Sans gazoline dans les tuyaux, rouges charpentés de longue garde en pichet, processions à godailler sévère dans le gras de volaille pour en finir avec l’atonie qui l’enserre, lectures passives & douteuses à mollifier le moindre éveil, pas sûr du tout que sa majesté ne retrouve un jour la force nécessaire de revenir au terrain et retrouver son groin. A suivre ? Et tsoin !!! © Le Pilier