11 février 2011

PILIERS DE COMPTOIR

Tontons zingueurs

Bob  - Quand t’as pas d’goût tu te contentes de tout !!!!
Max - C’est pourssa qu’les neus sont heureux...
Bob  - Dès que t’agites un lampion...
Max - Philo...
Bob  - Ouaip, ont vraiment de quoi prendre leur fade... tout pour eux...
Max - Plus masse, normal...
Bob  - Normal...
Max - Et ce week-end tu mates les Bleus ?
Bob  - Je latte les bœufs...
Max - Hum...
Bob  - Suis rien sûr quoi...
Max - Le seul match à voir tout manière
Bob  - Si j’ai pas l’goût, ouais... ils me fatiguent... du mou...

Un temps, ça engloutit la cervoise et p’tit jaune pour Max qui reprend après s’être mouché dans le tissu. Ya du bruit, on n’entend pas tout mais on saisit ça... inattendu.

Max - Hé...Tu connais le Pilier ?
Bob  - C’est qui ?
Max - Un Blog
Bob  - Rugby ?
Max - Ouaip...
Bob  - Bien ?
Max - Ouaip... barré le mec... des fois je pige pas... du TAO qu’il aime... mais il enquille.
Bob  - TAO t’es King façon...
Max - Roi du pâtis qui dit...
Bob  - Pâtis ?
Max - Où ça broute quoi... le terrain si tu veux...
Bob  - Pour les bœufs...
Max - Les Bleus...

Un rien de moment dans un rade, du vrai de chez authentique à se marrer d’écouter ça. Pas facile de retranscrire à la lettre... mais l'essentiel est là. Etions à côté on lisait du Witt... Deux piliers de comptoir qui causaient cuir. Les noms on les zinvente, on connaissait pas les gus. Funny time. Pige pas tout le gazier ? Qu’il se rassure... nous parfois non plus. Ach !
© Le Pilier

10 février 2011

TROMPE L'ŒIL

Twittime
De même que le courant linguistique au râble anomaliste ponctionne toute relation transcendantale entre le monème et la chose au profit d’un simple accord d’usage, le Pilier du jour, affirmatif pénitent, dans son intransigeance ludique, s’autorise à penser que si croyance est mère de tout, voyance n’est que lecture des faits présents... sous tendus par le su des modèles passés, moult fois répétés. Ouarf ouarf !!! Hé hé !!!

Quel donc lien suffisant unit de telles propositions ? Aucun, sinon l’audace de manipuler de vagues signifiants comme jongleur de cirque en pompes démesurées espérant que nulle volatile massue ne lui tombera sur le blair, occasionnant de fait la remise en cause d’une expression qui se cherche un espace élastique  
pour sortir du carcan des figures imposées !
Yeah ! Comment fuiter le joug indemne et battre les pâtis en prenant la mesure de son autonome volonté ? Comment se départir d’une règle tout en restant borné ? Comment s’épater de contourner le moule sans pour autant se perdre à gagner la distance qui engendre non sens... sinon foutoir collectif des sonores entités ?

Que signifie ce bla ? Quelle décompo s’enlise ? Quel sentiment logique peut sourdre d’un tel état ? L’essor épistémologique qui modifie le champ même de rigides estimations, ne saurait, dans la mesure soucieuse de n’être pas perdu, seul établir des connivences fermes avec un arbitraire qui coince les tuyaux ! Non non ! Faut du plus... du sus. L’activité cognitive devra du nœud gordien trancher ferme l’amas... ya que ça. Ne pas s’en laisser compter, ne jamais s’avilir, ne pas voir derrière ce qu’on raconte toujours un sens caché. Même s’il y est, le malin s’offrira en guise de trophée, perspectives nouvelles en se disant ma foi,  
du délire peut germer une forme.
S’il ne tient donc qu’à vous de bousculer tonique cette croupe équivoque, il nous incombe ici d’en proposer l’offrande, sachant qu’à tout rhéteur une muse est entée, et qu’il ne la partage qu’avec ceux qui convoitent l’acul de ses atours, sans pour autant se perdre aux touffeurs de son puits ! Hips !
© Le Pilier

09 février 2011

JOUTES EN STOCK

Mise au point
Que partageassions par la force intraitable du réel, avec le gazier Laporte le temps d’une bafouille, quatre signifiants en guise critique de l'évident état de nos troupes, que nul esprit retors même n’oserait contredire tant il est vrai que nos cocottes n’atteignent, ni n’ont moyens de chatouiller les cimes, n’indiquait pour autant connivence suffisamment profonde entre nos deux natures pour picheter au comptoir d’un rade, bibine en pogne, et trinquer plus que soif à l'improbable rencontre de nos propos communs. Hips !!! Faut pas pousser Marcel.
Mais les faits, plus forts que le bla, connectent parfois inattendus des modules inconciliables... Yep... et puis le rugby comme on dit est une grande famille, même si on ne ribote pas tous à la même nappe... même si d'esthétique ne sommes pas tous fondus... même si ne peuvent se mélanger aux grandes catégories... les petits pâtis. Ach !!! Simplex !

Un gazier de bonne mine, avec qui partageons quelquefois nos maillots dialectiques après joutes importantes, s’insurgeait lui du culot de Laporte. Qu’il était sacrément gonflé de causer comac, qu’il se prenait pour qui... qu’il n’avait de toute façon pas fait mieux... que même toussa était aussi le fait de son piètre héritage... qu'il n'a pas le droit de balancer ça comme... que c'est un manque de respect... et tatati tatata. Qu’il n’ait pas fait mieux ? Sans doute... qu’il soit ce qu’il est, idem... arf... mais a tout à fait le droit de causer, de balancer son jus à sa guise, avec forme sienne. Là, point de censure. Qu’il ait raison ou tort. On s’en balance... On aime bien ces prises de positions fermes, directes parfois, en tout cas, d’une évidence nécessaire en ovalie. On ne peut se contenter au temple des bastons de baveuses mollasses, circonlocutives comme des couleuvres de marécage... de ces petits mollets sans poil qui gigotent des flanelles en balançant du « respect » à toutes les saucières pour s’excuser de n’avoir pas de tripes, qui n’insufflent aucune vigueur aux carafes, rigueur aux tuyaux, ne veulent que du mou, à l’image de leur moi, de peu, sans prou...de frégate, de tata, de zazou !!

Respecter au rugby c’est affirmer, empoigner, chicorer, occire, dans le bon sens du terme s’entend ... arf arf... dans le respect rigoureux des lois fondamentales. Tamponner ferme l’adversaire est preuve de son mérite, de notre féal dévouement... dire les choses comme elles sont est un souffle vivifiant même s’il est rare que les vérités trouvent écho dans un temps réduit chez les huileux cortex du staff.
Apprécions donc le franc-parler, la gifle, 
le soufflet... seules vertus dialectiques qu’il nous reste quand, mâchés des abattis par le temps, les coups, le rentre-lard, le grisou... ne foulons plus le pâtis des crampons, que d’un œil... plein d’envie. Arf !
© Le Pilier

08 février 2011

LAPORTE / LE PILIER : RÉCONCILIÉS ?


Langue bien pendue...

« L'important était de gagner, a déclaré Bernard Laporte, dimanche sur RMC, au lendemain de la victoire du XV de France contre l'Ecosse. Mais quand on voit le match, on se dit qu'il y a trop de joueurs moyens pour dire que c'est une grande équipe de France. C'est aussi simple que ça. A certains postes, on a trop de joueurs moyens pour espérer mieux. Tout le monde marque des essais sur des ballons de récupérations. Il faut occulter ça. Parlons des vrais problèmes. L'Europe, c'est le rugby des pauvres. Ce n'est pas l'Australie, les All Blacks, l'Afrique du Sud, au niveau de l'intensité, du volume de jeu. On n'est pas plus rassuré aujourd'hui qu'hier. On a marqué trois essais contre de valeureux Ecossais, qui tiennent le ballon mais pour ne pas faire grand-chose. C'est un rugby de deuxième division que l'on voit. On est dans la même m… qu'avant le match. On ne peut pas se satisfaire de ça. »

Parait qu’au p’tit dèj croissants kawa Bernard Laporte jubile de nos bagatelles. Nos lecteurs de longue date savent ce que pensions du gazier quand il officiait dans les vestiaires du quinze de France... pour les autres yaka mater les zarchives. Pas rancunier pour un crampon... a bien raison du reste... le voilà solidaire de nos propos. Oups !!!
« Un rugby de seconde division... comme l’exprimions le soir de France Ecosse... de pauvres (ça c’est lui)... que niveau intensité de volume de jeu c’est pas l’hémisud ? Qu’on n’est pas plus rassuré qu’hier... qu’on ne peut se satisfaire de ça... et bla et re bla...» Veut copiner ou quoi le gazier ?

Quoi qu’il en soit ses propos pour le moins fermes et directs correspondent à la réalité des choses. Pourtant cette manière de dire qu’il y a trop de joueurs moyens dans la team n’est pas des plus habile. Va pas nous faire la leçon non plus. Savons tous ce qu’ont engendré ses années à la tête des Bleus... on ne va pas s’étendre, en avons largement causé et l’avenir appartient au présent. Ouarf ! Sûr que n’avons pas pléthore de grands gaziers... ce qui pour nous est différent, bien qu’on ait du mal à le croire. Ne connaissons pas assez les gonzes du Top, c’est un fait... mais il est difficile d’admettre que la nation soit exsangue de mastards.

Que sont donc devenus ces jeunes prometteurs, champions du monde des moins de vingt ans il y a peu ? Pourquoi Dupuy n’est pas sélectionné, pour ne parler que de lui... on lui préfère cette passe mollassonne de Yachvili qui une fois de plus, si zêtes attentif, balançait du cuir mou de chez guimauve aux genoux de son ouverture... qui doit se baisser, se relever pour armer son tir, voire démarrer sa course. Tu parles d’une dynamique. Une passe bien ferme et ajustée vous dynamise... engendre vitesse du receveur... l’exemple de Trinh Duc qui passe son cuir entre les jambes pour envoyer Harinordoquy à l’essai en témoigne. Plus que le geste audacieux et malin, c’est la transmission très rapide qui occasionna l’ouverture vers le try. Ça vous fige l’adversaire cette rapidité... ça propulse le receveur. Le cuir ira toujours plus vite qu’un gazier, c’est connu... et là c’était parfait... c’est la vitesse d’exécution qui prime, devant le recepteur, au niveau du plexus... pas aux épaules, ni aux chevilles, ni derrière comme on le voit trop souvent... ce qui ralentit la course de l’attaquant. Un art ce geste, que les Français ne maîtrisent plus depuis des lustres.

Pour nous le problème est structurel... dab, bien qu'entre autres. Les Bleus ne se préparent pas assez ensemble... les sélectionneurs, entraîneurs et coacheurs d’hexagonie ne sont pas à la hauteur.

On ne sait pas former les jeunes, les orienter, les contraindre tout en laissant s’affirmer leurs qualités sans les brider. On le sent quand ils jouent. Ne savent pas quoi faire parfois... ne sont pas à l’aise. Ne se connaissent pas assez... appliquent des figures mal digérées... manquent de technique. Lors du dernier match avons vu grandes débauches d’énergie dans les rucks notamment... sans soudure véritable... on pousse, on déblaye façon village gaulois contre les romains... bordélique... pas exactement dans l’axe... on déborde, on dépasse... on se fatigue... sans récupérer comme font les Blacks ou autres d’hémisud... le soutien ne pousse pas toujours au râble du porteur... en sus quand un s’échappe on balance le cuir un peu n’importe comment, ça ne suit pas vraiment au croupion... proche... il y a du cœur mais pas de tête... d’ailleurs ne tiennent pas les 80 minutes. Les trous en défense sont aussi l’effet d’une fatigue évidente.
Manquent de condition physique ?  
De potion magique ? De perlimpinpin? ... Arf !
P'têt ben... mais manquent surtout de technique...  doivent apprendre à se relayer, doser leurs efforts... tempérer... bref... un gros paquet de choses.

Un exemple que développions ici il y a quelque temps semble valider notre thèse. Souvenez-vous rapportions cette anecdote du jeune fiston d’un pote, titulaire en cadet d’un grand club Français. Plein de fougue, de cannes, de vista... bon joueur... un passionné qui, nous disait-il, travaillait exclusivement des figures mais jamais vraiment le geste, la technique à proprement parler... les fondamentaux... placage, réception... et notamment la passe. Son pater trouvait ça effarant... en avait fait part aux entraîneurs  
qui l’ont renvoyé dans ses 22 prétextant que le rugby moderne avait changé... qu’il fallait tout dab travailler des figures pour se mouvoir sur un pré. C’est dire. Le jeune de plus, s’ennuyant ferme à l’aile ne recevait quasi pas le cuir... un comble chez des cadets où ça doit jouer dans tous les sens bien avant de se contraindre dans un système figé... Facile ça le système quand on possède les fondamentaux... bien le temps de s’y fondre en sénior.
Le fiston, lassé de ne pas s’amuser, a quitté le club... p’têt même le rugby. Doivent prendre leur pied nom d’une pipe ces marmots, avant toute chose... trouver plaisir dans la maîtrise du geste, la fluidité collective, avant la répétition certes nécessaire des figures.
La passe dès lardon... le collectif... le placage... le positionnement dans l’espace... les trajectoires... sont les principes fondamentaux de l’apprentissage. Junior on doit être parfaitement à l’aise avec ça. Sommes effarés de voir que ne savons pas encore lancer de belles attaques en équipe de France... ou trop rarement. On marque essentiellement sur des ballons de récup...

Pour conclure sur un bon moment. La course de Rougerie, son coup de pompe étaient superbes, comme les cannes de Médard, sur le premier essai.... un grand moment... mais ce dernier devrait jouer arrière... sa vraie place... une trempe de grand gazier celui-là si on lui laisse du champ... au propre, en clair, comme au figuré ! Yeah !
© Le Pilier

07 février 2011

CARTON JAUNE

Du poireau dans les choux
Pas une seule attaque en profondeur... du rugby pilon mon Gaston, épatant d’ennui, sublime d’évidence, pesant de lourdinguerie, à se demander si n’avions pas la berlue.
Du fish and chips sans fish... sans chips... dans de l’huile de moteur avec du pudding !!! Oups !!!
Que dire de plus tant c’était moche ? Qu’avons maté pour la première fois de vagues commentaires de ci de là du net... pas zun seul n’égratigne ferme le duo. Ni du Bif, ni du Gallois on n’astique vraiment l’échine. C’est dire le niveau !!!
Les Bifs ruckaient façon 
charrue des labours... puis se replaçaient toujours à plat... avants comme trois quarts... et replaf dans la défense Galloise... jamais de profondeur... pilonnaient puis attendaient la faille... ad libitum... 80 minutes entières de comac !

Les Gallois n’en parlons pas. Dominés au pack... « lançaient » des attaques poussives, à plat idem... s’arrêtaient aux extérieurs... et ça repartait pour la même figure dans l’autre sens. En sus toujours la même stratégie. Exemple : un moment de domination en début de rencontre envoya sur le banc un avant bif, Deacon, nanti d’un p’tit jaune pour faute évidente... une aubaine. Dix mètres face aux perches. Au lieu de jouer la mêlée et tenter d’assurer l’essai sachant qu’ils ne reviendraient pas de sitôt chez les Bifs et de recoller au score, les zempafs comme toujours, pusillanimes du râble, vides des tuyaux, mais excités des agacins en la personne du transparent Stephen Jones, tapent la pénalité pour trois petits points...
perdants ! Ach !!! Si relisez nos anciennes bafouilles moult fois avons décrit exactement ce scénario. On s’est dit encore de l’idem, encore une défaite at home, le dernier quart d’heure à se tirer la bourre... inutile... puisque perdent le match justement dans le premier quart d’heure !!! Là pour le coup, Gatland,  
la coacheuse du poireau 
est vraiment dans les choux ... les gaziers du pré ne semblent pas décider... c'est d'la tactique en toc !!! Arf !
Rien ne change depuis des lustres et nous refont le même copié-collé. Bon, en même temps ya personne derrière... du Jones qui plombe... des lenteurs de transmissions... sans craindre de s’ultra répéter, à plat de chez limande. Jamais les gonzes ne sont lancés. Alors espèrent encore et encore la percée de Shane Williams qui s’intercale dans chaque attaque pour un exploit hypothétique, bien qu’il ait réussi souventefois son coup le gazier. Pas là. Trop seul !!!
Johnson de son côté fait jouer ses 15 gaziers comme des avants... pardi... une seconde poutre !!! Sûr les gonzes sont forts. Sheridan et sa troupe n’ont pas failli devant... mais le rubgy ne s’arrête pas au martèlement des abattis bondieuserie. L’Europe s'alourdit !!! Arf !
A suivre les Bleus... pardon, les Blancs... plus joueurs mais encore idem... Itou ! 
© Le Pilier

06 février 2011

FRANCE 34 ECOSSE 21

Regain d’O2 en hexagonie.
La France bat l’honorable Écosse. Du mieux sans contredit. On ne s’en plaindra pas... même si beaucoup reste à faire. Du déchet... quand même... défense poreuse... ballons lâchés... Pack solide mais manque de technique... de soudure... de flanker cisailleur... des fautes de passes aussi... et ce n'était que l'Écosse. Match plaisant dans l'ensemble... de seconde division. On y reviendra ?
© Le Pilier