07 mai 2010

MÉTRO, BOULOT, TURBO

Une fois ne sera jamais coutume... sans savoir trop pourquoi... d’où peut venir ce tel état... inhabituel chez un gazier de notre trempe... en sus n’avons pas encore vu cette équipe sur un pâtis... hors Steyn, Chabal & Nallet ne connaissons quasi personne... pas même soudoyé pour en causer... souhaitons fermement la victoire du Racing Métro contre les Auvergnats !!! Ach ! Élan primesautier, aveu sincère bâti pour le coup sur peu, voir nothing de pas grand-chose, tellement rien qu’une connaissance nôtre n’en revenait pas...

- Pilier tu dérapes... ce n’est quand même pas la couleur des maillots qui t’influence dans ce débordement ?
- Si
- Mais personne ne te prendra plus au sérieux sur ton Blog
- Cherchons pas des moutons...
- Enfin... un gus tel que toi, impartial comme Jésus, peut pas se fourvoyer ainsi et ternir une réputation somme toute respectable... en un mot ça fait pas pro...
- Nous, pas pro ? Nous le Elvis des pâtis ? Le Shopen des vestiaires ? Nous le Panoramix des potions, du charbon, de la baffe assumée ? Pas pro ?  
Nous la savate aux croupions ?
Nous le maître queue des grillades à point, tourne retourne et hop on savoure le filet mignon ?  
Nous, pas donjon ?
Les Auvergnats toute manière ne gagneront rien cette année... sont coincés d’la carafe... complexés pour tout dire... ya du monde au balcon en sus pour le titre...  les volcans qui pètent pas, on n'y croit pas... sommes pas fan de leur jeu... et puis avons toujours apprécié ce Racing... savons pas pourquoi... déjà lardon c’était le cas... quand y’avait Rives... Gourdon... puis z’ont de beaux maillots simples normaux quoi, pas fiottes à Guazzini, ni jaunisse au pastaga... et Colombes ? Un beau coin de green ça Colombes... historique... joli nom... où les gaziers sortaient du sol pour venir s’ébattre que ça faisait magique... Ach !
- T’es complètement frappé l’ami, vite vite les Tri...
- Allez Racing 
Allez métro !
Allez boulot !
Allez turbo !!! Allez les pyjamas rayés !!!
- Dingue le Pilier... bon... on savait... mais là, preuve est faite...
- Défaite des Jaunards mon lascard... hips !!!!
- Sainte Anne priez pour lui...   
© Le Pilier

06 mai 2010

TRANSMISSION = ÉVOLUTION

Le Darouine des copines
Plusieurs entités cette année, plus que les précédentes, peuvent prétendre au titre du Top des chaumières et remporter le Brennus tant convoité. Le suprême Pilier, un fois de plus, intouchable en Blogovalie, dont la pertinence et la rigueur esthétique ravissent même les plus flâneuses aux abords des pâtis, suivra d’un œil placide cette fin de saison en hexagonie... d’un autre enthousiaste le super 14, antichambre préparatoire des grÔsseux bastons d’été.
En effet, le master tournoi des Tri, de riche étoffe s’il en est, nous encourage à perdurer sur le flux, roborative nos cuissots, cajoline notre échine, alimente notre entendement de vibrations savantes nous rappelant si nécessaire que châtaigne mesure et fluidité sont les vitales vertus des hommes cherchant la juste posture par la maîtrise de leurs excès ! Hips !

Ouaip... débauche de force soumise à la règle stricte oriente cette volonté de puissance intrinsèque que toute vie ci-bas devrait perpétuer dans le respect de soi, par la rencontre de l’autre. Le rugby est un art, une philosophie quand il excelle. Quoi de plus progressif, de plus fondamental, de plus mâture, de plus nécessaire que le soucis de la transmission ?

Un des problèmes majeurs du reste pour ces natures étranges qui ne considèrent que leurs os, solipsistes invétérés, personnels dans l’attaque, matérialistes embastillés dans leur prosaïque croyance que plus de poids c’est plus de soi... ces après-moi-le-déluge qui ne comprendront jamais la seule équation qui validerait cette notion par trop ressassée, insidieuse dans certaines baveuses, pourtant aguicheuse,  
d’évolution ! Plus pertinente que la Darwinienne bagatelle du survivre à tout prix, vivre, le moi enfin maître en sa propre demeure, c’est être destiné
à favoriser l’essor 
du jeune qui vient, 
forcir le rein de celui qui va, 
tranquilliser celui qui part.
Si l’humanisme n’est encore qu’un mot, la transmission est l’impérative loi qui l’active, seule dévoilera son essor, lui donnera sens, densité, l’imposera par cet acte effectif.  
Sans transmission, dévolution !
Sans tire-bouchon, mouron !
Le rugby, métaphore discrète de cet idéal par le principe de sa figure mère, perpétue l’espoir quand il s’active dans cette voie. Ouah !
© Le Pilier

03 mai 2010

COUPE PLEINE

Iron Imanol
Qu’une certaine satisfaction effleure les abords de notre contentement, en reconnaissant qu’une finale de coupe d’Europe sise au Stade de France entre deux club Français est un évènement remarquable* dans ce coin de sublunaire hémisphère, n’étonnera pas notre lectorat... qu’un youpisme* débordant dynamise un cortex un peu las du rugby des chaumières, là, macash... personne ne croirait à l’enthousiasme tout soudain du phénoménal, avisé, critique et délicat Pilier !
Quel que soit l’engagement, le courage des gaziers sur ces pâtis d’Europe, force sommes nous de constater qu’en matière de grand XV faudra encore attendre lurette, que le niveau du coin reste le niveau du coin, qu’on ne peut en aucun cas se satisfaire d’un genre somme toute laborieux, tatanes-percussions... chandelles-rentre-lard... pénalités... rentre lard... chandelles... débauche physique sans élaboration de figures subtiles en attaque, évitement roi qui semble désormais n'être voué qu'à sa portion hyper congrue : l’exploit d’un seul traversant les lignes adverses et basta.
Même si l’on reconnaît un calendrier délirant, pléthore outrageante de matchs pour ces abattis sur vitaminés imposant une gestion stratégique des engagements en cette fin de saison, le style proposé reste ce qu’il est : balourd !
Pour l’anecdote, à la mi-temps des deux dernières demi finales de coupe d'Europe, bon nombre de mateurs d’écrans plats désabusés abandonnèrent la place estimant qu’il y avait mieux à faire ailleurs... qu’espérer pour rien on ne sait quelque rayon improbable quand viendrait de l’éveil la lumière subite devient naïf !!! Ach !
Ok le cinq de devant Toulousain a tenu dragée haute à son adversaire du jour... Ok les Biarrots menés par l’étonnant gladiateur Harinordoquy ont montré belle gueule devant l’un des meilleurs packs Européens... pas suffisant pour nous faire vibrer l’échine. 
Un seul Iron Imanol ne permet pas l'envol,
un crampon Yachvili n'embrase pas le pâtis !
Matez du Bulls, du Crusaders... du Stormers qui dit en passant viennent de planter 42 pions aux Crusaders de Mc Caw, ou autre équipe de super 14 vous saisirez illico la différence de ton, quoiqu’en disent les cocardiers de village. Les symphonies pastorales s’écrivent sur les pâtis du grand sud... pour l’icy, du rugby musette, avec grosses caisses, bugle et trompinettes emporte les suffrages. On peut s’en contenter. Pas nous !
*Remarquable : qu'on remarque.
*Youpisme : Faire youpi pour des nèfles... ou cliquez là pour une définition plus exhaustive.
© Le Pilier

17 avril 2010

SUPRÊME NATURE

Volcanisme chthonique !
Pas de ces petits volcans poussifs Auvergnats incapables de gagner le championnat, de colorer l’azur d’un épais cumulo venu des entrailles profondes de l’Hadès contrée... de crachoter même la moindre volute pour épater le touriste. Ce dernier étant réduit à s’esbaudir piteux devant des simulations bambines du Vulcania bâti, palpiter sa frayeur sur des écrans numériques, au rabais... mais parfaitement adaptés à la demande de ces loisifs* qui traînassent mollement leurs carcasses exsangues, de sensations vagues en manèges la foire pour combler un temps misérable que le savoir évite et n’atteindra jamais !!! Ouach !!!
Non non, là il s’agit d’un vrai pèteufeu, bien costaud, sis en une petite île de rien du tout, Islandaise d’hémisnord... un volcan de tous les diables plus chthonien, plus tonique, qui sans blabla démago grenelliste impose sa loi immédiate en écrasant au sol toutes les flottes européennes des turbines nocives, obligeant les volatiles de fer à laisser piteusement leurs grandes ailes blanches comme des portillons dormir à côté d’eux... ach !!!  
Des avions sans ailes donc, qui pour une fois foutent la paix aux nues et ne servent à rien... sans nuire à l’atmosphère !!!! C’est bien ! Les piafs sont satisfaits, nos oreilles savourent la suspension des vols, si seulement ces particules élémentaires pouvaient clouer les caisses de la même façon, mazette ce serait bon. Pédibus c'est du sus, c'est la vie, le temps d'être tout à soi... parfait pour les poumons, psyché du carafon... le mollet, le cuissot, la rencontre... pour faire la causette à belle Madelon !

Merci nature forte, qu’ils en prennent de la graine les zauvergnats monticules encore trop jaunards pour effrayer le monde et imposer leurs pattes dans le ciel Top quatorze ans... menu, rugby pompom, petit jeu, mais où le rouge et le noir impose quand même sa présence, sa dynamique ignée sur les pâtis du coin. Jaune or c’est plus beau, bien mêlé rouge sang c'est tuant; comme noir est volcanique et tient souvent promesses ? A mâter pour savoir Toulon vs Perpignan cet aprem.
Fi des roses croupions
des maillots pastaga, on prétend que la couleur importe... quand la parure est moche le gonze qui la porte doit assumer le fait, du coup est moins au pré, ça lui prend une case, il est mal dans son cuir. Au bal de la finale son costume inadapté le tiraille, l’ennuie, lui refuse la danse avec le grand Brennus ! Hips !

*Loisifs : les oisifs du loisir, ventripotents et veules comme l'ennui qu'ils traînent !
© Le Pilier

15 avril 2010

LA TYRANNIE DES FUMISTES

Tout est art de nos jours, du moins le voudrait tel, en se réappropriant la figure ancienne mal saisie, pléthore de créateurs en herbe qui sévissent en la contemporaine bauge de l’art plastoc, représentée par le pape intégral du genre fumiste, Jeff Koons et sa piétaille d’admirateurs... ou dans quelque autre domaine que ce soit... littératurie, cinocherie, sculptur’active, théâtromanie, musicaille... bref. Si bon nombre d’outragés, souvent avisés, sensibles, connaisseurs, bons critiques, pensent que
la décadence est à nos trousses,
sinon là, estimons que, s’ils n’ont jamais tort de fouetter la bêtise, ya quand même franche matière à se poiler. Et puis, si quelque empaf propose son petit jus, sa croûte, son trauma, exprime tout de face son impuissance en affichant sa misère, les seuls bénéficiaires, pour le coup repérés, sont ceux qui acquiescent, soulagés, en murmurant in petto : « sommes plus seuls... nous aussi avons droit à quelque chose, à de l’art, nous zaussi on peut exprimer notre rien qui ma foi peut atteindre le sublime pour peu qu’on soit plusieurs à l’estampiller comac ! ». Démocratie oblige, même les artistouilleurs ont droit d’avoir un club, d’exister !

Avons déjà, en nos bafouilles, proposé un travail modeste mais sincère sur l’impénétrable prose de Serge Simon,
« la mêlée » coincée... qui démontrait
qu’on peut raconter n’importe quoi sans avoir peur de rien, le ridicule n’affectant plus cette gent avachie dans sa croyance simplette que toute expression première, tout élan balourd est le fait d’une âme sensible et mérite donc une formalisation. Ouarf ! Cliquez sur le green si connaissez pas la merveille: Croûtisme au fond du ruck

A distance, cette misère esthétique donc nous poile... suffit de ne pas la côtoyer de trop près, car ne partagerons pas en effet ce petit bonheur de s’activer les zygomas en affichant la franche banane, mais reconnaissons quand même l’impavide volonté d’exister hors de soi comme une nécessité vitale, et quand nous zaussi ce rien de vide nous passe à travers le cassis, ne refusons plus désormais, grâce à eux, l’ivresse d’en exprimer le contenu, qui nous tient lieu d’unique état. Arf ! Après tout, vouloir du plus, bien à nous, s’imposer l’assomption tenace d’un moi branlant qui démontre qu’il est possible de se mouvoir dans l’océan prosaïque de la créativité discount, sans se morfondre pour autant, toute honte bue, est un appel à l’ivresse non ? Hips !

Qu’les empafés des zarts contemporains s’ébattent donc, pourquoi pas... prendre des vessies pour des lustres cristallins ça les regardent... à chacun sa catégorie... comme partout. 
Qu’une crevette pendouille 
même dans la galerie des glaces, 
ça sentira quand même la crevette... que les vaches pondent des œufs, ça fera toujours des hommelettes... que les groins tirebouchonnent en s’activant dans la fange des vernissages ready made... on parlera d’art souille mais  
tout restera bon dans le cochon !!!!
La tyrannie poussive des fumistes ne passera jamais car le grand art est intouchable... dissout le temps et les enflures*.

*Enflure: mocheté extravagante
© Le Pilier