Affichage des articles dont le libellé est CROÛTISME : SERGE SIMON. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est CROÛTISME : SERGE SIMON. Afficher tous les articles

22 janvier 2009

SERGE SIMON : FIN



Croûtisme Simonien...
Fin du boudin

Pour en clore finir avec cette descente au raz du pâtis littéraire, voici les derniers extraits du pilier croûtard et national rugby S.S, nom complet de vestiaire : Serge Simon. S’il vous semble qu’on en rajoute des couches ripolines avec cette dissertation de prime adolescence, justement intitulée « La mêlée », c’est bien pour appuyer ce que l’on veut signifier. Une poilante manière de contrepoids en somme au laisser couler, car sont pléthores ces cortex ratisse-tout, du pire commun qui soit, raz la semelle à derche, hyper vouleurs de trophées mon clairon, occupeurs maxi de l’impasse médiatique, artistouillards de tous les banquets à saucisses, Césarions les lauriers en fonte, talentueurs d'art, voués au partage de leur misérable existence qui rapportera quand même son petit quota de notoriété because ils font tout pour !!!!. Du chanteur de tennis en passant par le fils de, raté, exsangue, devenu soudain supra sensible, exposant sa croûte, mais si bourré de talent que ça mérite un œil... niveau rejetons Bogdanov, cafetière gros du bec, croupion la plume, mongolo le ciboulot mis au rang de modèle à fange... etc etc.
La vraie démocratie en fin de compte. Elle est bien là, dans l'art et le spectacle... tous les minus s'expriment, tartinent, singent, gigotent, parlotent, expriment leur peu... si peu que c’est presque de l’art qu’on évacue dès qu’on expire. Monsieur Jourdain en serait baba... que ce soit aussi facile. Si bien qu’on attend les œuvres complètes de Califano pour la saison prochaine, dans la Pléiade en dix volumes, préface d'un académique en bonnet de nuit façon grabat la Coupole en est pleine. Mais fi des rêves un peu fous, revenons à notre laboureur de prose S.S qui nous fait bien comprendre pourquoi les mêlées s’écroulent en France.
On vous le file en vrac de puces cette fois, faites votre partie vous-même, poilez-vous ferme tout est vrai... authentique, sortie de la chaussette trouée même de Jupiter, qui lui sert de couvre chef quand il file au duvet, ou s'agite de la plume.


« La mêlée est une œuvre collective dans laquelle chacun écrit son propre combat »
A vos crayons !!!

« La tête plantée dans le thorax de mon adversaire, tel le mâle mordant la femelle pendant l'accouplement. S'il bouge, je le tue. Mon deuxième ligne m'a suivi comme une ombre. Son épaule est restée, tout au long de la chute, intégralement collée à ma cuisse.»
Tête plantée... hé hé... qui tue le thorax au long de la cuisse ombrageuse... etc

« Le chant de nos souffles transforme la mêlée en un orgue viscéral»
Des souffles métalliques qui jouent de la trompinette tripale...  

« Je suis la branchie du requin blanc. »
Le radius du requin marteau...

« Hors de la mêlée, je suis un poisson dans l'herbe. »
Une pantoufle sur mars... un char d'assaut qui rêvasse... un pilier qui se tortille...

« À l'air libre, je me répands comme un gaz. »
Aux zabris !!!!

« Je m'apaise sous des tonnes de chair. »
Et m'épaissis dans l’éther...

« Comme pour l'héroïnomane, quand le comblement du manque alimente son creusement. »
Comme pour le croûtard... quand le chatouillement du creusement de son trop plein de rien, agrémente son fondement de plein... de couillonades !!!

« Je dois retrouver les archaïsmes utérins. Notre peau est cette page sur laquelle s'écrivent de manières superposées les romans de notre vie... Ces pressions charnelles de la mêlée raniment des zones endormies de ma peau où somnolaient ces souvenirs utérins de plénitude chaude et contrainte ? Comment ne pas penser cette obscurité liquidienne comme le simulacre d'une gestation perdue ? À ce moment de temps suspendu de la mêlée, j'aimerais partager ces digressions avec mes compagnons de fortune. »
Après on se demande pourquoi les clubs Français se font si facilement laminer en coupe d'Europe, ya trop de questionnements, d'instinct poétique sous les rucks... de réflexions turbides !

« Parti d'en bas, je me relève comme le premier homme. Mes cuisses se tendent, mon dos est limpide, mon cou aiguisé. Je capte une odeur de cuir vieilli et de lard froid. »
Un dos limpide sous un cou aiguisé... une tête cou coupée !


« Ensemble à 8 nous avançons d'1 mm. Ce n'est rien à 1 mm, mais cela suffit pour entendre le cri de la mêlée. Ce bruit de craquement métallique et humain. »
1 mm de cri  humain et personne n'entend rien ?

« Rien ne bouge encore mais leur désastre se déploie. Ils font eau. »
Je fais eau, tu fais eau... nous faisons ho ho !!!

« Les clameurs du stade nous parviennent à nouveau. Des courses solitaires croisent des clameurs graves et métalliques. »
Les neurones tintinnabulent, les zigomats s'épuisent... 

« Le bruit de mon cœur résonne à nouveau. J'ai froid. Le monde paraît si seul. »
Un monde seul mais habité par des enclumes qui font eau... quand même !  

C’est ce qu’on appelle du super croûtisme pur et dur. Une intention naïve,
bambine, bécasse, mais sincère... qui dévoile son zest de possible, son peu... sa profonde misère que c'est touchant presque. Impossible de tricher pour en être. Même un niard peut pas sortir un tel gravas, faut s’investir, avoir du vécu, baigner dans le sensible, l'émotion fleur de cuir... sottise première pression à froid... marcher près de soi en pompe à ski, comme une ombre qui suit son billot en espérant l'azur... métallique... 120 kil de foutaise pachydermique en tronche à cul. Suffit de ne pas craindre le ridicule. Là, pas de doute... peur de rien ! 
© Le Pilier
© Serge Simon... en rouge bien sûr... sic authentic et totalement véridic... 

21 janvier 2009

FRANCE DECA-DANSE

Ça flippe d’un peu partout on dirait. Le rugby de chez nous ne brillerait plus du tout ? Ben tiens !!! C’est du new ça !!! Ainsi plié-écrit dans les torchons de nos plumitives journaleuses nationales qui n’ont pas l’air satisfaites de la tournure que prennent les choses. Plus un club Mickey Français en coupe d'Europe ??? Ho ho !!! Le rugby d'icy se décadentiserait ? Se ratamolliserait ? Et pis que tout, nos cousins d’en face auraient pris de l’avance sur nous !!!
Hé hé, on dégonfle un peu la cheville là ? On veut plus taquiner la veuve poignet ? On a balancé son p'tit jus ? On devient partageuse ? On voudrait arrêter de pomper ? Devenir plus malin ?
Marre du flanby ? Du Gabu ? Du Zo ? Du Meuh ? Du simili ?
En sus et tout soudain on se rend compte que le Pilier avait prédit toussa il y a lurette ? On nous félicitationne presque de tous côtés ? On nous demande même des solu pour nous sortir du trou ? On nous supplie de dévoiler plus que ce qu’on raconte ? On est prêt à tout pour ne pas subir l’affront ultime de se retrouver encore plus bas qu'en dessous ? Ok ok... mais n’avons pas trop de temps pour l’heure à vous consacrer les figues molles... toujours idem avec vous, ça provoque la chute et ça pleure quand le fruit trop mûr s’esclaffe sur le sol, incomestible. Mais magnanime est le Pilier. Finissez dab le rata de votre grand prosateur des pâtis... engloutissez encore ces petits extraits à la mesure de votre rugby pipoleur, calendrier des fêtes à tafiolles... une cuillère pour Simon, mon garçon... à la mêlée... tête basse, front plat au pâtis poétique, prose à brouter si préférez. Après avoir digéré ça, on pensera à la reconstruction... mais faut toucher le fond primo, on n'y est pas encore, alors ?
Avalez ça !

« Et nous voilà partis vers l'autre monde. Celui de l'obscurité et des certitudes silencieuses. Coulé dans le bloc des autres, je suis si contraint que m'inonde un sentiment de liberté absolue. »
Encore l’obscure certitude de l’incertaine existence pépère en son silence que tout le monde reconnaîtra... coulé dans le bloc des autres, la contrainte entraveuse submerge les sentiments profonds, le gazier remonte de fait à la surface, inspire inondé de partout mais si léger d’être lourd... dans l'outre monde caligineux... ouf !

« Des millions de capteurs me renvoient autant d'informations sur la voracité de mon impact. »
Merci les capteurs...

« Mon pilier adverse est tendre dans sa viande. Cette tendreté lui sera fatale. Nos visages se sont frôlés en se croisant. »
Anthropophage !!!!

« Déjà mon occiput se relève et va chercher son sternum pour le dominer par l'en-dessous. »
Par l’en-dessous l’occiput au sternum consterne le Petibonum !
Par l'en-dessus le minus nous plius les abdominus...

© Le Pilier

© Serge Simon... en rouge bien sûr

20 janvier 2009

COUPE D'EUROPE ET PROSE SERGE SIMON

Rien de nouveau donc sous les nimbus pour ce qui est du p’tit coin rugby hexagonal. Tous, presque quasi, les clubs Français sont éliminés de la tasse d’Europe... Toulouse poussant l’audace à jouer la qualif lors du dernier affront. On savait toussa, on se répètera pas. La tof pourrait être le symbole parfait de notre impuissance... trois pour un râble... c'est du bien mené, d'la belle technique de très icy... aussi attendons de pied tranquille le p’tit tournoi des Cinq nations, sans outre-excitation.

Nous reste un rien de vacance donc avant ce retour aux pâtis le 7 février, que l’on souhaite quand même moins tataneur que passeur de cuir en mains propres et affûtées, détendons-nous avec une merveille à la parfaite mesure de la décadence ambiante, retrouvons l’un des plus solides chantres du croûtisme littéraire comme on nous redemande... l’avions du reste promis. A l'image de notre rugby, vous livrons donc les dernières last & bien least merveilles de l’écrivain pousseur Serge Simon, le prosateur Bonux jeté là, dans la mêlée phénoménologiquement vécue, pour un pur bonheur de moment Grand Stylo. Rire de ça, on n’en mourra pas. Lui se porte grand charme de nous gratifier de son peu. Remercions-le ! S’hyper fendre avec ces petits riens, c’est du commerce équitable... on redistribue en faisant sa pub.

Voici donc trois autres extraits de cette sublime cougourde créative, à vous secouer l’œuf colonial des lecteurs les plus analphabètes. Un véritable encouragement au décomplexe. Car si n’avez jamais osé dévoiler à votre entourage ces pépites arti sises en la profondeur rougeoyante de votre magma le plus moi timide, le plus secret minus, Serge Simon au quintal poétique, vous propose par ce livrage de pesantes tronches de style sorties de son cortex tout joyeux, de vous décomplexer le carafon. Livrez-vous total de la plume sans vous laisser impressionner par le vide papier, ignorez cette petite misère qui vous tient lieu d’empêchement, exprimez tout sans joug, ça fera toujours poiler quelqu’un !!!! Faire du livre, c’est comme téter son bibi, entouré d’amis qui aiment se désaltérer à la tétine des sensibleries niaiseuses en s’écriant c’est beau. Santé ! Pour les précédents articles sur le super book "la mêlée" de S.S, cliquez où c'est vert, et icy.

« Les dernières hésitations de nos vies bancales ont été chassées par le souffle de la mêlée. Sans en avoir conscience, je dois fermer les yeux une fraction de seconde par plaisir. Un sourire se pose et repart. »
Hop un petit souffle, hop hop nos tabulaires vies bancales retrouvent leurs appuis... hop hop les fractions de plaisir se démultiplient en secondes, et les sourires s’en vont, s’en viennent comme des yoyos. C’est du bô, du bon, du bonnet qui surchauffe, même si trop de poésie peut vous tuer le match...

« Écartons-nous, perdons cette unité pierreuse et aussitôt le navire fera eau de toute part. »
Ah l’unité pierreuse des fondements graniteux du gros Serge. Gaffe quand même, à force de trop d’audace au fluctuat définitivement mergitur...

« Chaque impact à son chant. Les plus beaux impacts sont ceux qui ont un chant métallique. Pas celui d'épées qui se croisent, mais celui d'une enclume qui échoit. »
Un des plus beaux moments du bouquin. Hors l’improbable association des matitudes d’entre chocs de corps épais, épissées au métallisme supposé des phonies osseuses... quel bel éclat sonore que cette masse qui échoit comme une lourdise de grasse inspiration... ce bruit familier d’enclume vaillante qui tombe au petit matin sous les coups réguliers du Cétautomatix de la littérature hypra réaliste... c’est touchant. Il surdomine l’empaf, un morceau de grosse bestiole d’hippo, dans la soupe tropologique... un pachyderme en plumes d’oie rose tutu, ça trope énormément c’est connu. Le raffiné teutonique et Bertha attendait son Hugo, voilà son nouveau porte-flambeau. A suivre © Le Pilier

17 décembre 2008

LYRISME PACHYDERMIQUE


Suite bien épaisse...
Nous ? 
Discréditer un élan créatif dépassant le quintal de fadaises ?

Nous ? Echarper une prose légère comme une enclume de Vulcain ?
Nous ? Intriguer pour éradiquer un livre neuf des rayons d’une bibliothèque de vestiaire ?
Nous ? Insolidaire d’un pilier teutonique supplantant le filet délicat de notre La Fontaine national par un osé de figures à vous noyer de rire dans un océan de romantisme camphré, enserré de Velpeau, sises en une prose quasi transcendantale des chevilles jusqu’aux pieds ?
Nous ? Pinailleur de lettres à pâtis ?
Nous ? Pas gentil ?

Ho ho !!! On nous vilipende... nous astique... nous assaisonne... nous défigure notre belle intention ? Car quoi ? Faisons de la pub pour ce livre qui eût tout à fait pu passer inaperçu si le noble Pilier ne veillait pas au grain.... Diffusons gratos, le meilleur de ces lettres profondes qui n’attendent que la germination, pourvu qu’une âme sensible bichonne leurs pâtis, et dépose ces fleurs de l’ombre au grand sun des chroniques de cet incomparable Blog, non ? Qui peut se targuer de livrer autant d’extraits croustillants ? Qui va, par son dévouement total, sans doute susciter chez les plus timides et croûtards du monde, des vocations enfouies dans cet inconscient empêcheur, structuré comme un langage, qui n’attend qu’à expirer son meilleur babillage ? Ces pachydermes en tutu, encore rétifs aux tropes, écrivains de la trompe qui n’attendaient qu’une simple ouverture pour exprimer le meilleur de leur peu ?
C’est nous !!!!! Altruiste, encourageur, partageur que nous sommes... faisons déjà des émules avec nos balivernes, poursuivons notre sacerdoce en proposant ces lectures inédites, enjoueuses de sapins, de pantoufles et de binettes fraîches, quand viendra de Noël le comblé espéré !!!! Ach !
Revenons zaux lettres authentiques du sympathique Serge Simon.
Le Deuxième chapitre s’intitule, l’impact. Prose éveillée toujours de Serge Simon !!!
A vos estomacs... ou zigomas !!!!!

"Nous sommes là dans une attente chaude. Je ne suis plus. Je ne suis plus seul, je ne suis plus perdu. Je trouvais l'autre. Je le presse contre moi pour vivre, le vivre, me vivre. Je profite de cette expérience charnue de l'altérité. Vestiges préhistoriques des fondements du rugby, la mêlée en est l'écrin où repose son diamant : le lien."
Ah, l’altérité d’un cortex au frontal débineur dans sa grotte de Tautavel... Si peu ont osé nous en dévoiler l’aspect charnu qu’on se demande bien ce que foutent les paléontologues du CNRS... Simon nous cause là d'une touchante préhistoire, à vivre, se vivre, nous vivre, se revivre ensemble, partageur solidaire qu'il est d’un grand moment d’existence que ce lien perpétue... un lien de diamant qui rayonne de partout, quand les dinosaures chantaient... un peu trop tard... hélas pour eux... les louanges de l'altérité.

"Le rugby, la mêlée, sont cette vérité pure à l'origine de l'humanité : s'approcher, s'accrocher, aux autres pour ne pas être dévoré par la nuit."
Dévoré par la nuit ça fout quand même les jetons... et par l'ennui... ça use. 

"Regardez partout ailleurs, ils ne se touchent que par accident. Le rugby est seul à mettre en scène ce vertige du lien. Regardez ces mains serrées, regardez ces doigts exsangues et affamés..."
Regardez ces doigts exsangues et transparents de vacuité... ces doigts très auriculaires avides de pavillons cireux, ces majeurs aux appétences de fondements... ces pouces à la diète, ces index accusant la disette d'ingratitude, ces annulaires morts de faim, dont tout le monde ignore le nom, unis quand même dans une seule main... vertige du lien... vestige de rien... coin coin !!! 

"Le talonneur hurle une inquiétude. C'est un nerveux peut-être un timide."
Savourez...

"Nous sommes 1 t de métal en équilibre sur un fil."
Des kilotonnes de délicatesse sur un fil de surplus d'émotion... c'est ça... Mais elle sort d'où la ganache ? Fait le comique troupier dans la vie le Simon ? Pas possible ? C’est koi son job ? De l’art brut ça !!! ça fricote avé les cimes ça... phénoménal le gazier... ya des lettres dans sa famille, vient pas de nulle part... c'est clair. Enfant prodige... ça vous débourre la poésie d’un Villepin ça... Aux zacadémies le grand Serge !!!! Aux zacadémies fissa !!!! Trouvez-lui un fauteuil... un tabouret... un pliable... un paillasson... encourageons cet amuseur... ce musculateur de prose... allez hop hop... un siège à la fédé !!!
C’est pas finito... ya encore du rigolo.

"Je suis le requin bleu sombre au-dessous du nageur irradié de soleil et tentant de fuir."
Re gnac gnac... et ouarf libitum !!!! Et le requin marteau enfonce le clou ! Pardon... un requin bleu sombre, ho ho, du dessous sans doute, flottant sous le pâtis... une grosse baleine qui poétise avec son champ lexical poissonneux... en adéquation parfaite avec le rugby d'icy en effet... judicieux toussa... manque pu qu'les moules, la planche, le maillot, la tong, le pipeau... et le cassis pour agencer toussa !!!

Bon, sommes vidés, pliés, ruinés, par ces assauts fendards... reviendrons sous peu avec d’autres extraits droit sortis de la cuisse même ou du croupion de Serge Simon, pour une prose sub Jupitérienne mais pleine d’envie, d’innocence... tellement qu'on se doit en effet d’encourager nos zenfants à exprimer ces petits riens qui font les grands comiques. Notre ex pilier du Stade Français en est un exemple imparable. S’il insuffle cette belle humeur, nimbée de platitudes et puérilité en notre vie soucieuse, c’est bien pour nous rassurer, tout impavide qu’il est devant le ridicule, que ce dernier n'a jamais tué personne et n'empêche visiblement pas de dormir. Quelle audace ! Quelle leçon de d'humilité !!!
© Le Pilier

14 décembre 2008

LA MÊLÉE... EMMÊLÉE


Pour bien rire dans les foyers
Un pilier qui transpire la prose comme un éléphant souffle dans sa trompe pantelante pour jouer des airs de Miles Davis, ça fait des couacs... c’est l’idem d’un cyclope en bermuda, portant son regard solitaire chaussé de Ray Ban vers l’azur infini et les cieux blindés de fleurs étincelantes, de mystères, en se grattant le derche... Ça vous zéblouit la raison d’un parfum poétique... vous chatouille l’entendement proésique... et votre tête opine à s’enivrer de l’onirique don sous la lune palote... ronde muse cyclique qui pleinement ravit le marcheur solitaire... poète infatigable espérant la beauté quand au stérile hiver l’inspiration hiberne... Gasp !
La lanterne cosmique, muse du grand rêveur, de sa molle clarté distillera l’espoir, délivrera sans doute cette âme par trop sensible du joug accablant d’un vide insondable, qu’obombre ce papier que la blancheur hélas, a du mal à défendre !!!
Dès lors, la prose est en chemin, et le temps invisible suspendra son cours perpétuel au profit d’un sentiment d’éternité. L’être alors flottant, tout joyeux, tout comblé, serrant la plume aux doigts, enfin, livrera dispendieux les merveilles multicolores des profondeurs secrètes de son moi le plus mûr... le plus intense, le plus gourd !!! Ach !
Au dessus de la mêlée, le sympathique pilier Simon, est de ceux-là. Généreusement inspiré, féalement voué à l’ovale passion, aussi fort dans le ruck que solide de rein dans le lyrisme suave, son livre est un bijou dont nous livrons céans des extraits authentiques.
L’avions promis, voilà !

Sa perle s’intitule « la mêlée », hé hé, celle des corps emmêlés qui se frottent le cuir et transpirent beaucoup. Un bouquin cadeau, que l’on devrait offrir pour tout plein superplomb dans les stations, tant sa texture physique s’y prête... ou mieux avec du pastaga, en litre, pour vraiment apprécier les impertinentes figures, les intempestives soudures !!!!

Mais fi des bafouilles, commençons la ballade tropologique. On vous le fait chapitre par chapitre pour ne pas vous priver les côtes d’un fendu enchaîné... Arf arf ! N’avons pas pu nous zaussi résister à la tentation pressante de nous plonger dans cette fièvre ardente que l’inspiration débride sans crainte aucune de l’impact Apollinien. Après tout, Simon ouvre la voie comme une première ligne impavide qu’il est... nous emboîtons le pas. N’avions jamais osé nous lancer sur le terrain magique des figures frondeuses, aléatoires, totalement perméables aux associations débridées et profondes comme des flaques d'acier sur du bitume en feu. C’est fait !

Voici donc les extraits.
Chapitre premier donc, qui s’intitule « Liaison »... mon Gaston.

"Le vestiaire s'est déjà tellement éloigné de nous.
Six minutes que l'on est sorti de sa nuit.
Cette nuit chaude où les silences épicés habitent les cris et les coups."
Ça démarre sur les chapeaux de roues. Un vestiaire qui fuite... une sombritude qui s’en va... des cris zé coups très fréquentés par de nombreux silences aux aromates divers, qui crèchent dans ces glottes brutales que la nuit brûlante condimente, quand la moutarde vous monte au nez ? C’est bien fait !

"Six minutes de lumière, de foule, et toujours rien.
Un ciel incertain avec des oiseaux que je ne connais pas."
Piafs anonymes... Ô solitude...

"Des arbres qui plient leur fragilité en une vibration lumineuse."
Plier la niaiserie pour esquisser un gros OUARF !!!!

"Une tribune qui dort comme un vieux chien. " 
Un gradin en béton qui remue la queue, c'est presque mieux...

« Je cours après le ballon pour l'attraper et le jeter loin, là-bas de l'autre côté de la rivière paresseuse qui encercle ce stade. La jeter en avant. Tabou absolu du joueur de rugby que je transgresserai dans une raideur gauche et fière. »
Une raideur gauche et fière assumée !!! Bel effet !!!

"J'attends la mêlée comme une vieille élégante attend son giton. Lucide et humide. Mais le ballon roule quelques pas et l'arbitre siffle enfin. J'ouvre mes branchies, mes yeux. Mes pores aspirent l'océan"
Humide la grabataire... ya pas d'âge pour ouvrir ses branchies aux andouilles !!!

"Les autres sont déjà là, poussés par des gestes lents et capiteux. Le reste des joueurs, ceux qui ne connaîtront jamais l'éclair lumineux du dessous, ceux-là tournent en rond dans une poussière de mots aigus"
Gnac gnac ouarf ouarf et naf naf !!!! Mots aigus = cassis obtus !!!! 

"Je me faufile entre ceux qui n'ont rien à voir, ceux qui, semblables à l'attroupement voyeur d'un accident, sont rejetés à la marge des pulsations de la vie"
Ga !!!

"Je suis une pierre souple."
OOOUUUAAAAARRRRRFFFFF !!!!!! Du beau... en bloc de béton dur, léger comme un duvet d’oie d'acier... élégant comme un mammouth sur des patins en os de lapin, figurant des arabesques au sol immaculé de l’ère glacière... poétique excentrique, comme un moustique dans le bayou s’éprend d’un bombe anti-poux en y plantant son dard. Simon les poète pierrafeu de l'âge caillou !!!

"Le pilier droit est la tête de pont, la tête de con, de la mêlée, celle qui part loin et seule. Il est celui qui va répandre la maladie et la mort. Une fois là-bas, au milieu des autres, il est seul comme un rocher au milieu du ruisseau."
L'enclume au milieu des naseaux... une aspirine vite !!!

"La mêlée est ce combat magmatique et spirituel. Cette partie d'échecs utérine, où l'une de ces créatures inquiétantes doit empaler l'autre pour vaincre."
Une partie d'échecs utérine ? Aux forceps la prose qui vagit de l'utérin terrain !!! 

"L'arrière du monstre, la deuxième ligne, va se mettre en place à notre cul comme deux puissantes pattes." Des pâtes au cul bolognaises...

"Je deviendrais l'une de ces portes lourdes et vieilles derrière lesquels s'abritent les enfants."
Porte ouverte n'abrite bête !!!

"Il jette un regard transparent sur l'horizon."
... un œil aqueux sur les croupions !

"Je hurle quelque chose. Il glisse un peu."
Je dis rien... il laboure le terrain...

"De loin on pourrait croire qu’il est en train de prendre de grandes aspirations avant l'apnée le glissant dans la noirceur étincelante de la Terre."
Une clarté sombre quoi, anoxique ! On traduit !!!

Voilà pour le premier impact, au sol grassouillet de l’inspiration oseuse, sans parachute, de Serge Simon. Les autres chapitres suivront, plus magistraux encore, plus pelle à tarte, plus soliveaux, pour tous les ruminants timides qui rêvent eux zaussi, dans le silence invisible et transpirant de leur vie tabulaire, d’ouvrir leurs vannes créatrices à dilater la rate des lecteurs assoiffés !!!  ça promet !!! © Le Pilier

11 décembre 2008

PROSE & CROUPION


Une sensibibilité à fleur de cuir
Hé Hé !!! On veut sa poésie bien ovale, on jubile à l’idée d’un Pilier découvreur de grands talents ? On veut son surplus d’émotion, son rafraîchissant gazon ? La surdose qui vous palpite plus que jamais ce petit cœur réceptif à la beauté quié partout mais hélas pas chez vous ? Son écrivain Hugo déniché sous un ruck qui vous surprend de ses facéties ? Un de ces grands poètes proclamés des pâtis, chercheur d’azur, body bien buildé du lampion, qui se décarcasse la calebasse, pour vous démontrer définitivement 
qu’un pousseur a du cœur, qu’un mastiff a du kiff... pour les lettres... une sensibilité à fleur de cuir ?

Ben ouais !!! Cet Hugo du pâtis, en effet, l’avons déniché... par hasard, pour vous, quand une connaissance vague dans une librairie soignée, très enthousiaste à l’idée d’un rapprochement de nos natures pourtant inconciliables, un genre d’admirateur désirant copiner, nous proposa la lecture immédiate de ce bijou d’émotion, ce livre incomparable qui une fois la surprise digérée, vous plonge dans un sommeil méditatif que seuls de simiesques initiés peuvent appréhender, apprécier, un livre qui répond sans l’ombre ténue d’un doute à la question qui taraude chaque rugbyman à deux pinceaux de la retraite... 
Oui ! Ya bien une vie, un avenir après le joug, la châtaigne et les coups !!!!

Un beau demain sans doute, littéraire, pour celui-là. On sait désormais qu’un poète sensible, un acteur délicat, un créateur en herbe de bovin, peut très bien se cacher derrière n’importe quelle nature humaine spéculant sous le joug, pourvu qu’on lui prête une oreille, qu’on l’émerge, la montre, la bouge, la remue, l’encourage, la secoue devant un objectif, derrière un fond de teint suffisamment épais, qui, figure d’engrais et masque de rien, fera germer ce profond talent ne demandant qu’à être vu, encouragé, reconnu, sinon aimé !
Serge Simon en témoigne. L’avons maté sur l’écran durant une coupe du monde Australienne il y a quelques zannées. Le connaissons pas plus que Jules, mais savons qu’il était pilier chez Guazzini, p’têt en calendrier, sinon à la mêlée, comme il nous invite à l’approcher dans son ouvrage d’une sensibilité sincère et sans filet. Cette merveille à plusieurs pages, s’intitule frontalement, «la mêlée» pour bien savoir où on en est, dès le kick off !
Sensible Serge, nous dévoile ouvertement l’intimité suave de ces corps transpireurs qui se côtoient si prochement qu’on pouvait pas laisser ça sous silence, tellement que c’est beau de le partager, comme on partage une souffrance muette dans un regard complice... comme une gamelle s'amourache d'une louche pour enchanter un bol !!! 
Ya du touchant dans tout ça, de l’élégance idiosyncrasique qui cherchait la sortie, l’a trouvée, sympathique, franche, peut-être prophétique !!! Un genre de pilier gracile de 125 kilos qui d’une envolée tonique vous fait des entre-chats avec l'air serein d'une enclume en tutu !
Un livre donc comme le disions, totalement saturé d’émotions, vivement recommandé pour les fêtes sapins, entre la dinde et l’ennui, le croupion et la panoplie de grands sentiments qui submergent nos soirées décembre, tel un tsunami de bien être vous emporte dans un courant de félicité, que-du-bonheur-dans-les-souliers. Un livre que l’on peut aussi lire tout seul dans son vestiaire, avant que la Velpeau n’enserre votre onirisme créatif au profit pragmatique d'un conditionnement spécial affrontement, peu enclin aux tendres alexandrins, que le camphre ne supplante la rose qui a vécu l'espace d'un seul matin, mais sourd entre vos lèvres son restant poétique tel un soleil couchant avant le sombre combat... Ach !

Bref un livre plein d'évidences, 
comme la neige est blanche et le gruyère à trous ! 
Bientôt donc ici des extraits... des vrais... à vous ratartiner de franches poilades jusqu'à l’étouffement ! A suivre impératif.© Le Pilier