17 mars 2009

LE PILIER SUPER BLOU


On veut du plus,
du sus, du bel humus ?
On plébiscite le Pilier, on l’augmente, l’amplifie...
On nous redonde, nous dilate, nous mastodonte...
On veut copiner avec le Maître es pâtis... des mails plein la boîte, des grands merci, des « zaviez tout dit »...
Des grands Mamamouchis !!!
On nous échafaude, nous trophise, nous propose des écrans plats, des tables, du gras d’oie... des zincs à plein gobelets, d’improbables zamitiés... on nous voit galonné pins diriger les troupes en perdition... on veut le grand systémicien... le cybernéticien au gouvernail du Fluctuat... on flippe du Mergitur... on implore sa voilure... on veut du zef, tout neuf, saturé d’O²... on veut son addictif nouveau... sa dopamine bio... son parler ferme, vision hyper logique... on implore son quota cognitif, sa raison, son big if, ultra kif... Pilier Doc Manhattan... Ultra Blou d’espérance, d’azur et de fermeté... on savoure sa belle vérité... On nous veut l’impact playeur, le parfait saveur, hyperconnaisseur... Supra tout, anti mou !
C’est donc ça ?
Mais le Pilier n'est pas Chabal... parfait pour les parfums, les zautos, les barbies à gogos... pour vous faire avaler du rentre lard à saturer vos artères... dialectique de l’esclave... tant va le cruchon dans le mur qu’à la fin se brise le croupion !!!! Vous voulez de la star, du spot, du lampion ?
Sommes pas d'la supérette à champion nous... pas du fanion cadeau qui cache le vilain pot... pas des pilosités éphémères nous, sommes de l’éternel pâtis...
un saveur ça cherche pas les zhonneurs, passque ça possède déjà toussa... dans son quantasoi !!!
Pas du gum chloro vite mâché, puis illico caniveau, pavé collant la semelle et vous empêche la pointe de vitesse zailée... pas l’affiche qu’on décolle au premier rayon du désabus, de l’ennui, du pas perdu... Sommes le duratif tacticien de fond qui observe, mesure, organise, impulse, valorise... pas le pipeau que vous berce les calots en vous faisant prendre des vessies pour des feux Prométhéens...

Pour être Hyper Blou, faut d'la connexion, du zazen, du phénoménal piston... faut travailler son cogito pour plier les pâtis, la matière à sa volonté... la violenter... la soumettre... bouger la grise pour faire émerger la blou ! S'ouvrir aussi largement que le ciel, sortir du monde connu, ne pas chercher là, se perdre ici... être de ne pas être... ne pas nommer, souple, sans je, sombre, profond... voir... prévoir... immersion... puis oser la définition...
du Grand Blou l'assomption !
On voit bien l’autour, ya du gus qui maraude sur notre terrain, fait son petit marché du matin... qui cause après comme nous, croit révéler tout quand tout était chez nous... 
Un petit clic sur le Pil c’est bien chic... mais ça suffit pas pour la stratosphère... faut creuser sa méninge les cocottes, son limbique endormi... ya du taf les gaziers !!! Encore et encore vous z‘en oubliez... vous zoccultez des faits qui révèlent bien les plaies... passage obligé si on veut cautériser...
Compter les bleus tout dab, balancer au tambour, programme long, enzymes très gloutons, secousses... au battoir... et quand ça mousse, bien tourneboulé, alors on sort les grand’zeaux... on vidange... on recommence... puis on balance du souplex si pas rétifs du cortex... sinon on vous laisse la vedette, on débranche... méritez pas not' confiance... ouarf ouarf !!!!
Mais sommes bon zig allez... encore, bien trop p’têt bien bon. Alors ?
On en reveut ? On aime son Pilier qui fait comme ci, mais dit tant comme ça ? On espère, on souhaite, on attend !!!
Oké Oké... On va vous en causer de la pas dernière gifle !
Montrez l’autre joue, on redira tout !
© Le Pilier

15 mars 2009

ANGLETERRE / FRANCE DIMANCHE


Ratatinade épatante !
Lièvremont : « On tombe de haut ».
Des clous mon gros loup !!! Zêtes bien en dessous depuis des lustres... pas de chute... non non... mais du plat de dab... raz de limande... sans têtes et sans les pieds... Avec un en face pro, impeccable, mesuré et bien tempéré, ça donnera toujours ça !!!!
Ce match est d’une lisibilité d’école, une aubaine qui devrait nous secouer le croupion. Merci les Bifs !!!!
Les stylèmes perdants devraient éveiller les bulbes endormis. Plutôt que de gloser comme des sourds sur le soi-disant dernier exploit des Bleus face aux Gallois, arrêtez les bobards, matez en boucle ce match... appelez le Pilier, balancez le grisbi... p’têt ben qui vous ouvrira les calots, vous rendra visible le minimum nécessaire si voulez comprendre la gabegie dans laquelle patauge notre XV depuis une trop grosse paye !
Avons tout dit depuis Mathusalem... re dirons quelques trucs... avec légèreté, pondération, zèle et vivacité... comme dab quoi.
Tout est faux dans l’entourage de nos bleus pâtis... même quand on se ratatine on n’a pas l’air de comprendre pourquoi... on voit pas, ça bobardise de partout, ça badernise, ça voit flou...
Personne à la barre,
au cerveau !!!
Ni le staff, ni ces vieilles zhuiles frelatées... ni les neuneus supporters crêtes à gallinace... ni les journaleux ( bon, eux c'est normal!)... ni Johnny (c'est normal aussi)... ni Justine (elle s'en balance)... ni Julie (elle aime la France du Pilier et les All Blacks... pas folle la guêpe !)...
Enfin bref ! Des zannées qu’on répète les mêmes choses, bande de rachidiens formolés... des prodromes gros comme des zéléphants dans un vestiaire de cocottes sur des boites de six... et pas un seul grand gazier pour mettre bon ordre dans le panier ! Sauf le Pilier.
On en dira more, sous peu.
© Le Pilier

14 mars 2009

SOLDAT SANS JOIE...



BASHUNG / THE END


N'osez plus Joséphine
Plus de footing au milieu des algues et des coraux, plus de tranchée repeinte, plus de pompes sur les restes d'un vieux cargo... plus de Vercors, d’élastique...
Gaby délaisse dans la nuit éternelle le superbe étranger au regard sombre, le rebel de nos villes de contrastes... qui n’en pé plou...
Bashung est mort.
Snif, regrets éternels l’ami... et grand merci.
Rendez-vous sur la lande...

A B.Bergman, à J.Fauque... sincères condos...
J'voudrais bien le connaître le sorcier pourri qu'arrête pas d'faire tomber la pluie...
© Le Pilier en deuil

IRLANDE EN BANDE D'O...

... chez les Scots C’est tout nous ça !!! On se laisse prendre par l’euphorie, on se la fait croire, on veut trouver des solus à tout, on voudrait relever le QI des bleus pâtis par un régime complémentaire de grande culture, on se voit dirigeant la troupe vers des espaces plus esthétiques, plus philo, on s’emporte, surgonfle, surajoute, on se creuse le ciboulot mais on oublie les fondamentaux !!!! N’avons même pas pensé au match majeur de l’aprèm Ecosse Vs Irlande. Rien dit, rien causé sur, rien annoncé... quasi oublié. On va nous croire devenu re-national, Franco blou, plein d’ici, quasi supporter de nos cocottes, fan de la mascotte en plume de coq, épris de folle passion pour le coin, re-amoureux des tintements de cloches, des lourdes résonances, de ces bérets de protection, garants imputrescibles de la mémoire coincée sur trois exploits d’antan !!! Nous ? Le Pilier seul parmi les rares qui se plaît, paradoxe, à conserver les frontières intactes et bien distinctes pour se sentir plus international, plus total, plus sonique, plus fondamental, plus hémisphérique, plus beau, plus épanoui, plus Elvis dans son désir de XV ? Nous, on oublierait notre credo premier, notre axiome, notre style imposé ? Nous on délaisserait notre tout au pré, sans favoritisme aucun ni secoue fanion, sans cocardier babillage, sans finalité nombril ? Nous l’œil busard des pâtis, embrassant tout l’espace, voué aux figures, aux subtilités, aux grands gaziers, à la belle copie ? Nous le chantre de l’ouverture, du bel ébat, du massacre total avec de nobles formes... Nous l'impartial zazen, le juste, l'universel sapiens dès que la baston pointe, nous le code d'honneur, la vertu, le syncrétisme génique de ne penser qu'au jeu !!!! Des clous les médisants ! Même si bavardassons plus que d’habitude de nos marcoussins Bleus pantins des Rouge Moulin, n’en serons pas moins d’attaque concentré sur ce match que les Irlandais se doivent de gagner s’ils veulent nous ravir une finale de tournoi pour le moins excitante. Jouer le Chelem chez les Gallois serait belle récompense pour ces verts à la poursuite du grand titre depuis 1948. Mais n’en sommes pas là, l’histoire la plus excitante qui s’écrit est toujours à venir... A 18h donc, sur Bibici serons connecté... sans favoritisme autre que de voir les kilts pliés, repassés pas une déferlante verte et bien mûre menée par O’Driscoll et ses O’Friends. Belle bande d'O que cette Irlande, mais qui devra sortir un autre jeu que contre les Anglais en tout cas... surtout leur ouverture qui semble de plus en plus mal inspiré... on dirait même qu’il n’a plus très envie de jouer... O’Garage bientôt ? Et puis ces Scots ont souventefois brisé sur leur terrain les espoirs les plus fermes, les enthousiasmes les plus farouches. Alors O’Baston les gaziers !!!! Pilonnez-nous ces cornemuses infoutues de nous sortir des triolets... de trèfles ? © Le Pilier

13 mars 2009

MOULIN ROUGE...


... Pour bleus du bulbe
Quapprenons-nous par la bande de fans qui maraude sur les imprimés très "Voici" du jourd’hui ? Que nous enseignent ces amuseurs, attentifs au moindre, qui nous font part de temps à autres de nouvelles inédites piochées ça et là en sirotant leur jambon-bojo, blair dans un canard de zing, genre Parisien du matin... voire en surfant négligemment sur l’écran sans vague ? Que les Bleus avaient quartier libre hier aprem... et qu’au soir sont allés parfaire leur culture minime chez les meunières de Pigalle la Blanche, s’épancher aux balconnets tournoyants du Moulin rouge !!! Pas moins !!!

Voilà comment nos cocottes se cultivent... en allant mater du
fion la plume à
galpi !!! Tous en bus les copines, queue leu leu, troupeau joyeux... youpi la sortie... pour décompresser (sans calembour), se ressourcer, lâcher du lest... arf... mais aussi sans doute pour oublier un peu les complexes stratégies ardemment travaillées la semaine durant, concoctées par nos géniales entraîneuses !!!!
Des Bleus au Moulin Rouge !!!
A quatre jours de l'ultime chicore du tournoi !!!!
On a du Louvre, du Beaubourg, du Rodin, de l’Orsay... On préfère sa gisquette aoulpée... Le salon du bouquin ouvre ses portes de Versailles, on n’en a cure des littératures, on veut son encanaille... son émotion pilon... sa posture tricotin... son dada, son croupion, ses gros ballons... Bravo les Bleus !!! Si on ne balance rien dans le carafon, on peut pas s’attendre à des génialités sur le pâtis...

Ah si nous zétions aux galons de l’escadron nous !!!
À la baguette on vous mène la troupe nous !!!
Prépa d'avant baston, on s'affine le cruchon...

Pas de gisquettes avant les combats, pas de castor, couic, de luxor... de lune qui s’épanche... d’abricot qu’on étanche... non non !!! On travaille sa préparation nom d’une croupe !!!! Abstinence et diligence... On soupline son cortex... on devient délicat, on pense, on mesure, on se fortifie... on réfléchit... on s'affine... allez allez !!! Sortie culturelle !!!! Au pas de course dans les galeries du Louvre ouais... en formation esthétique... matage des chefs d’œuvres... tous aux seuls canons de la beauté... fractionnés de Michelangelo... sculptures Grecques en colonne de six... bas reliefs Assyriens avec entrain...

On monte quelques marches... statisme attentif devant la Vierge et le Chancelier Rollin de Van Eyck ... traversée silencieuse de la galerie des icônes... méditation... impressionnistes à l’étage au dessus... plus au sud gondole et fluidité chez les Vénitiens... stabilisation devant le St Jean Baptiste de Vinci... puis au fond de la galerie, plus à l’est, analyse des bastons San Romano du superbe Uccello... etc.
Voilà un exemple acceptable de quartier libre. Puis on rentre à Marcoussis, tous en cellule... dissertation philosophique... prise de parole individuelle sur les impertinences ontologiques de la phénoménologie et son influence restreinte sur les pâtis majeurs... imploration de la faveur des Dieux... sacrifice de boeufs dans le temple ovale... prières, dévotions, suppliques... débat collectif en apéro sur la défossilisation des instincts de vie... échanges intempestifs... repas à la lecture de l’Iliade faites par le manager... digestion... promenade autour du pré... observation des constellations... un p’tit dernier discours sur la méthode, une tisane et au lit.
Au crépuscule des idoles une devise à méditer
«
Increscunt animi, virescit vulnere virtus »...
De la blessure grandissent les âmes et fleurit la vertu
...
A ce régime, les Bifs même avec leur Bacon, leur Hobbes et leur bouillante eau, y font pas un pli ! Ah, si le Pilier était aux manettes des Bleus gaziers, on irait à Twickenham le cœur léger, sûrs de notre dominance !!!!
© Le Pilier