15 juin 2007

L'AUSSIE CHEZ LE BOK



Hémisud en fête
Enfin du lourd, pesage écrasant, piétineurs de prés, chargés de kilomasses, virils, tendres, délicats… de viande à point, bleue, volonté farouche, orgueil … enfin la délicatesse de létales chicorées, la souplesse de cartons à chatouiller les côtes, à chiffonner jambons crus, déguster pralines pour estomacs accrochés à l’idéale saveur de se croire invincible… enfin du zèle à gazelles, bon train, au galop, tout de go, interceptions presto, décalage accélération subites, débordement soufflant… Enfin des passes dignes de notre attente, geste premier fédérateur, coalisant les modules animés pour dessiner des trajectoires savantes se figurant l’en but… enfin le glissement de pneus cloutés sur les croupions abuseurs d’ingérence… enfin la châtaigne, l’avoinée, l’écrabouille, la claque et le tampon amical… Enfin les chaleureuses torgnoles sur des luzernes ensanglantées par l’appétence farouche d’électives affinités, débordant le champ mesuré de la pudeur, pour effusions sentimentales à la mesure des passions.

Ce week-end majeur débute les tri-nations 2007. Enfin ! Les trois meilleures nations du rugby s’affrontent pour un tournoi que l’on espère disputé. Il y a du mieux chez les Boks, du ressaisi chez les Aussies, du All Black chez les Blacks… de quoi nous ravir et rendre à ce cru des saveurs quelque peu édulcorées par l’ultra domination ennivrante des Zélandais lors de la dernière cuvée.

A Marcoussis La porte et son rugby de guingois... à nous de vrais combats.

Demain donc, 15h d'ici, ouverture des affinités… Bocks, très gros pack au complet, troisième ligne parmi les plus fortes du pâtis contemporain, Spies époustouflant contre les Bifs, aussi le Burger Giant, et le Roussow… illuminé. Les Aussies alignent des marsupiaux pas moins boxeurs…
Pour des précisions sur la Team Sudaf et ses aléas paritaires
cliquez ici, le meilleur rapport qualité-info de l’hémisud… en French !

© Le Pilier

14 juin 2007

LE PILIER ACCUSÉ

Le Pilier reçoit parfois dans son courrier de fervents admirateurs, une critique impotable que son impartialité réprouve. Pourquoi, disent-ils, le Pilier moleste-t-il toujours les mêmes coupables ?
Certes nous transformons un brin le final de l'intempestive, de l'insoutenable question, mais voudrions par la présente répondre sans langue bois sans soif, à ce lectorat fidèle à qui nous devons tout.
Pourquoi donc cognons-nous si fort sur La Porte bardée de verrous, sur le staff du XV de France à coup de savant bambou ?

La réponse sincère tombe sous le sens, rendant par le fait hommage à nos philosophes bestioles qui jadis spéculaient bon train sur le petit écran, éclairant notre enfance d’un parfum d’intelligence… mais aussi, afin de ne pas étendre, notre à peine venimeuse substance, un rien méphitique, notre dévastateur bagout au monde délicat, sensible et fragile de l’ovalie hexagonale, qui ne le mérite pas.
La part des choses si préférez !
Pour qu'il y ait le moins de mécontents possible il faut toujours taper sur les mêmes… disaient les Shadoks à l’implacable logique.
Le Pilier opine et sursigne !

© Le Pilier

13 juin 2007

LA CLEF SOUS LAPORTE...


Poupoule fait le coq
Tout en finesse, nanti d’un doigté d'esthète au marteau pilon, Laporte aurait menacé l’arbitre Dickinson pour son arbitrage lors du premier test match contre les All Blacks.
La grande diplomatie Française en action !
Non respect des lois écrites qui stipulent : Tu ne maltraiteras pas, ne menaceras pas ou n'intimideras pas un arbitre, sur ou outre le champ de jeu. Sachant, de plus, comme simple épiphénomène, que cet arbitre fera parti de la triplette du match d’ouverture de la CDM. Une attitude somme toute à la mesure de la dialectique tempétueuse du belliqueux…

On se ramasse, ridiculement essorés par de superbes Blacks mais on la ramène !!! Sans blague !

Du dessous de tout ! Du manque de tenue ! Du débordement sans cadrage ! L’avanie, l’infamie, le déshonneur, le sans rien, l'énOrme maladresse, la misère des battus qui cherchent des boucs émissaires! Et l’histoire se perpétue, infatigable, jouant sa partition la plus disonnante, la plus infâme, la plus vile. Couac !

Sans doute une tentative de détournement d’attention pour édulcorer une impéritie savonneuse, destabilisant nos troupes qui méritent beaucoup mieux que cet amuseur qui voudrait mettre « ces pu… de Bourgeois sur le terrain » quand les tribunes sifflent sa désarmante stratégie, partant le jeu désolant de son équipe ! Laporte n’a rien de ces vertus fondamentales et substratum d’un esprit maîtrisé, qui habitent les grands meneurs d’hommes. Virez-le ! Zou ! Fissa !

La poule qui caquète et n’a même pas pondu un seul œuf doit finir en court-bouillon !
© Le Pilier

11 juin 2007

ESSAI TRANSFORMÉ


Un peu d’azur…
Afin d’obvier aux reproches d’un lectorat critique, insinuant que le Pilier oublie parfois les sursauts notables, même lors d’une Bérézina, afin de rendre compte succintement du courage, de la valeur, de certains joueurs durant le deuxième test, nous voudrions par cette brève saluer en effet la vivacité prometteuse de Laharrague comme la vaillance d’un Magne, d’un Papet, d’un Bruno… malgré l’ultra domination des Blacks. Oui l’essai Français est bien négocié, Durand s’échappe et la fatigue aidant ne se précipite pas, ce que fait So'oialo… Puis transmet au centre, qui passe à Laharrague lancé, chose très rare chez nos bleus. Les trajectoires sont judicieuses, les passes précises, les joueurs reçoivent les ballons en pleine course, pas de précipitation pour autant de figures classiques, si rarement accomplies que l’on se demande ce qu’ils font à l’entraînement.
Le Pilier sans doute très apprécié du Staff de l’équipe de France, profite de cette mise au point pour proposer son œil acerbe lors d’un entraînement du groupe. Nous pourrons alimenter nos vérités critiques, d’exemples vécus dans la sueur et l’impartialité qui nous caractérise. Gageons que la densité empirique confirmera la valeur objective de nos points de vues antérieurs. La FFR nous proposera donc cette invite et nous l’accepterons ! Car il est bon, selon toute justice, que le Pilier parfasse un sens critique mesuré, sans pareil en ovalie, par dévotion sincère ferons œuvre de santé publique, tricotant des lainages réconfortants... où le bas blesse.
© Le Pilier

10 juin 2007

DES BLEUS... BLEUS... PLEINS DE BLEUS…


Grosse fessée aux petits bleus
Du baffé de bleubite, du civet d’abattis, calotté de cuisseau mou, de l’avoiné d’aze… aplatis de bérets… matraquage de baguettes… écrasée de clacos… d’orgueil. Les Blacks ont bourrelé un quinze tricoloré de bleus, d’ecchymoses et de ridicule. Une dérouillée qui marquera l’histoire des stats, du gazon hilare Wellington, des mémoires du pire. Sans forcer plus que de mesure, les noirs empanachés d’allant industrieux, volontaires et puissants, infligent une correction à des élèves sortis tout frais du cours élémentaire troisième tannée, comme à leur maîtresse d’école Bernie, la porte et chambranle vermoulus d’une classe de copains encadreurs, nantis de l’asinien trophée. Bonjour le tableau ! Figuratif, démonstratif, affichant aux yeux du monde les vraies incapacités d’un entraîneur hermétiquement clos, manaçant même l'arbitre aprés la rencontre... des méthodes pas catho... d'une incorrection affligeante.

Boutons Laporte hors de nos terrains ! Son incurie tue le bel esprit ! Qu’il s’active en croupier d’un vague casino de plage, ne foulant plus de ses doigts gourds, que tapis à roulettes, tablettes à belottes, cartes à jouer gros et autres délicates distributions… Qu’il se console, avec son whisky frelaté de roustes mémorables dont il fut le meneur patenté, au Black-jack à compter les jetons comme les essais encaissés. Il fera fortune. Black Jack comme un symbole, exemplaire seconde ligne et tour de contrôle des noirs, histoire dans ce pathétique purgatoire de lui rappeler ses bourdes majeures comme l’œil fixant Caïn dans son impossible digestion.
Mais gageons que sa conscience ne le taraude en rien, point n'en possèderait...

Sommes moins ennuyés par cette défaite que par cette absence de style, de stratégie, de tactique… Pas une seule passe digne de ce nom depuis des lustres, à croire que le ballon est trop lourd, pas une seule attaque lancée, dite classique, pas de second rideau, pas d’intercalé, plus d’audace, plus de rien…manque de tout… Le Pilier propose des entraîneurs étrangers pour redonner vitalité à ce rugby terroir des copains, figé, bien loin du niveau des grandes nations du sud. La France à besoin de renouveau dans cet encadrement poussiéreux… Rafraîchissons cette vieillissante contrée par trop fardée d’incompétence, de poudre perlimpinpin, empesée de sa perruque Louis quatorzième, de ces copinages de courette à privilèges, engageons un staff Sudaf, un Nick Mallet, un Australien voire un néo Zélandais et donnons un souffle nouveau à ce rugby tricoloré fadasse et régressif.

Les Blacks se ressaisissent de l’ennui suscité par le premier test et plument nos poulets par neuf essais à un. Score final 61-10. Merci pour la leçon, pour ce jeu collectif, fluide et vivace, ses passes obusiennes et précises, ces attaques intempestives, ce style, cette audace, cet engagement total, ce suivit, cette souplesse, rapidité, flux…
Rendez-vous aux tri-nations, l’évènement préféré du Pilier et des esthètes.
© Le Pilier