04 juin 2007

AFRIQUE DU SUD ALTIÈRE

Altitude attitude, 1500.
Le Boks mate la Queen 55-22 à Pretoria. Résistance sup des Bifs une seule mi-temps… Puis rouste au final. Un pack de Bocks ça vous secoue un Bif jusqu’à la gueule de bois.

Un troisième ligne centre Spies du tonnerre. Rapide, fort, crocheteur même, plante deux essais dont un éliminant quatre prétendant au placage façon Lomu…
Un Burger gourmant et présent pour la déguste… Un essai.
Un Skinstad de retour plutôt en forme. Une première ligne solide comme dab, un Mattfield très présent… enfin un pack augurant de belles peignées pour les tri-nations à venir…
Un ailier traceur comme on sait, cannes de feu, course de 80 mètres…essai. L'Habana frais.
Un essai Hégélien, du pitbull et tempétueux 9 sudaf, Januarie.
Tape au dessus de sa mêlée un coup de pied plutôt long, disons haut. Le rebond intempestif à l’opposé des attentes lui tombe quasiment dans les bras… après suivi à tout berzingue du gonze… incroyable... Si on sait pas. Sinon… une simple intentionnalité de la conscience au service des fluides. Une connaissance, un savoir portant sur le donné, un regard prévisant un espace fluide pour une action efficace… Une conscience donc vigilante, conscience de quelque chose, dirigée vers un objet qui constitue sa visée intentionnelle. Conscience immédiate du vécu, là, si présente qu’elle peut faire une avec un module choisi, un donné sans distance aucune… L’être devenant sa pensée, sa pensée modèle l’autour à son profit. L’objet devient une partie de soi projeté que l’on mène à notre guise. Le ballon n’est plus que le prolongement de soi, son mouvement soumit à l’intention du porteur qui devient la trajectoire même. Pas de doute permis dans ce genre d’acte opportuniste qui associe volition et oubli dans une coalescence paradoxale active, proposant à terme une forme impossible… disons inattendue. Le ballon revient dans les mains qui ne l’ont finalement jamais quitté car la conscience intentionnelle plie, replie, déplie l’espace à sa guise… et la relativité d’Einstein s’invite sur le gazon du quinze, inopinée voire timide, comme une femme dans un vestiaire… suscitant l’émoi.
Cet essai de Januarie lui ressemble et consacre un opportunisme de bon ton. Bravo !

Donc même si des Bifs plus batailleurs, un Wilkinson au pied zélé, un ailier blond d’avenir… ce n’est pas l’équipe conservatrice du titre mondial qui fût alignée en cette altitude prétorienne de 1500 m coupant le souffle. L’hémis nord n’est pas d’attaque pour l’instant. Le rugby du moment est au sud où le soleil parait-il est ovale...
Au tri-nations serons… pour un vraie saison.
© Le Pilier

02 juin 2007

L'AUSSIE REVIGORÉ


Kangourou mouline le poireau
Première mi-temps ennuyeuse même si l’Aussie use le Gallois maladroit. Palu est fort. Deuxième temps écrasement régulier du poireau pour un 31-0 sans appel. A noter. Gregan rentrant en seconde période, surprise, fait bon match, tandis que Giteau glisse au centre… ça roule plutôt bien. Sharpe trés joueur, parfois en place de centre. Un seconde ligne qui sait faire des passes... Mitchell tonique. Pour le Pilier délicat, collectionneur de biais matois, fines mouches piquantes comme des malices d’esthète, garderons en mémoire un geste de trois fois rien contribuant à l’essai de Loane. Une tapette, un doigté, une fantaisie, une bagatelle… une savoureuse adresse de Stephen Larkham. Sur une attaque côté droit, il effleure le ballon, se fait bouchonner mais la transmission est parfaite, la balle flotte comme un zèle… Essai en fin de scène bien menée. Les Aussies n’ont pas déplu et la charnière Gregan-Larkham garde beaux jours devant. A voir aux tri....

Que dire des rouges ? Charvis le vétéran… des plus vaillants en défense, tout comme Owen rude et puissant comme un diable rouge, s’il en faut un. Les autres dans le potage… de poireaux.
En somme conclusive, des Australiens qui rassurent même si pas grosse opposition. De bonne augure cependant pour la suite.
Voilà tout.
© Le Pilier

NOUVELLES DU FRONT SUD


Blacks sans peine...
Dégourdis de mollets Zélandais à l'Eden park en cette neuve saison internationale... 49-11 pour les noirs bien sûr ! Du solide quand même, mesuré... du vivace sans à-coup... de la gagne sans forcer. Pas toujours agréable de jouer du bleu sans relief, monochrome, quasi transparent... une petite équipe sans zèle ne valant même pas le clou pour les enfoncer. Les Blacks doivent déjà penser aux tri nations.
Nous aussi.
En attendant les affronts jubilatoires, savourons cette affiche chapardée en ce lieu de nostalgie apprécié.
© Le Pilier

30 mai 2007

ALL BLACKS VS BLEUSAILLE & GÉRONTO...

AUX ARMES ET NERF DE BLEUS…
(Ou ne pas numéroter les abattis avant le décompte final)

Une tournée chez le Blacks pour un groupe de Bleus pendulaire, oscillant entre le noviciat et la gérontologique posture. Tous les gros sont occupés nous dit-on pour les phases finales du mi-top 14. Certains ça et là s’insurgent de voir un groupe aussi disparate affronter la meilleure formation de la galaxie connue. Qui ricanent du retour des quasi retraités, qui dubitatisent de livrer des gamins bien tendres aux pinces monseigneur Collins, Woodcock et autres Jack and McCaw… Certains d’une défaite historique en terre sainte Maori, les pronostics les plus funestes alimentent le monde épars des Blogs, dans l’attente d’un record de pruneaux encaissés avec noyaux bouchant la glotte sans espoir de second souffle. A quoi servira donc cette tournée ? Pourquoi ne pas attendre les éléphants titulaires ? Sans préparation digne, pourquoi livrer ces petits bleus dans l’urne profonde d’un Waterloo annoncé ? Les vieux grognards de jadis (Califano, Magne…) pourront-ils assurer au mieux un soutient psychologique à cette équipe incongrue ? Quel intérêt ? Quelle inconséquence ! Quelle audace !
Le Pilier, rétif de nature profonde aux pronostics de comptoir, se plait à ne jamais croire, en matière de combat, à la défaite convenue de ses troupes, même si tout ce ramdam autour de l’enterrement des bleus n’est finalement que la reconnaissance avouée de l’hégémonique force des All Blacks, quasi invaincus ces dernières années. Sur le papier on peut douter. Pour le terrain il faut attendre… validant par le fait cet adage de nos cousins d’Outre-manche, maîtres en matière d’Empire et partant de bastons soumitives : " Wait and see ".

Le Pilier veut croire qu’une équipe peu contrite aux directives d’un entraîneur ayant fait ses preuves en matière d’incompétence, peut s’engager sans complexe dans une lutte farouche et pourquoi pas retrouver ce rugby panaché que nous étions capable de produire jadis, décomplexés, surtout quand nous joutions en terres lointaines.
Du nerf de Bleus ! L’histoire nous a montré que lorsque on attend le pire, le meilleur s’invite parfois, intempestif … et tout devient possible ! N’est-ce pas là un slogan d’époque que les Français ont plébiscité il y a peu ?

L’entraîneur All Black, comme un sage empereur, prend ce match au sérieux, ne sous estimant pas l’adversaire, comme tous les grands stratèges. Nous opinons du chef.

© Le Pilier

29 mai 2007

AUSTRALIENS VAINQUEURS... A L'ARRACHE !


Kangourous coiffent poireaux.
L’Aussie plie le Poireau, à l’arrache. Menant pourtant 17-0 après un quart d’heure de jeu, les rouges comme souvent ont la finition douloureuse. Rappelez-vous le tournoi et leur défaite contre l’Italie… Alors qu’ils dominaient dés l’entame des macaronis certes vaillants mais encore loin du haut niveau, ils perdent comme des bleus. Alors ? Mauvaise gestion du match ? Manque de physique ? Fébrilité devant le gain ? Manque de tête ? Trop de pieds ?
Un peu de tout ça donne à la soupe au poireau un goût décevant. Ils rendent la balle à l’adversaire dans la dernière minute du match, les Australiens s’en saisissent et gagnent. Il manque de la corne à ces diables rouges… Un match se joue sur 80 minutes dont le point névralgique est le dernier quart d’heure. Ce temps final qui fit la gloire des anciens comme des forts. Les Australiens malgré de nombreuses faiblesses en sont un témoignage.
Score final 29-23.

© Le Pilier

28 mai 2007

ANGLETERRE A TERRE


Sauvages Sudafs !
La Queen frigide se fait brouter par l’Antilope. La fringale aidant, les Boks ont laminé un quinze de la rose bien terne. Souffle court, pack traînant, imprécis, les rosbifs nouvelle mouture, sans les gros, diminués parait-il par une infection virale, sont aussi excitants que la Queen en chapeau dansant la rumba avec Garry Glitter.
Totalement impuissants, des flankers à la traîne, des passes douteuses, dont une propulsant le météore Habana pour un essai de 80 mètres, du mou, de l’apathique, du gras, les Bifs asphyxiés par des Boks pressants à l’instar d’un Burger retrouvé, enthousiaste comme aux premier jours, d’un De Villiers en jambes, d’un Montgomery précis au pied… ont bu la tasse amère. 58-10 score sans appel.
« …It gives some of the younger players experience of playing in a hostile environment» déclare l’entraîneur Ashton à la BBC… C’est donc ça ! Environnement hostile ! Vraiment pas sympa ces Boks avec les touristes !!!!
Le Pilier propose un rugby plus tendre, amène, tout en douceur, échange de bouquets de fleurs, politesse et effleurements, contacts caressants, pour ces Bifs surpris visiblement par cet accueil par trop ravageur, occultant les règles fondamentales de la courtoisie…
La rose déboussolée dans cette hostile brousse Africaine saura-t-elle, l’épine acerbe, redonner des couleurs à la Queen pâlotte et pourfendre l’antilope cavaleuse ?
Le Pilier dubitatif, espère meilleure prestation.
Réponse ce week-end.
Pour un aperçu du match de l'hémisud, cliquez ici.

© Le Pilier

12 mai 2007

TOULOUSE ET CARTON PLEIN


Le rose et le noir.
47 pruneaux à 0 contre des Agenais suçant les noyaux. Toulouse la vie en rose florissante, Toulouse le club centenaire en passe de souffler les bougies d’un happy birthday possiblement gagnant. Gageons que les futurs adversaires, à l’instar des deux précédents, ne s’éclairent en cette époque de gaspi plus qu’aux trente six chandelles… Les Toulousains ont de quoi alimenter en énergie les rencontres à venir et partant faire scintiller un Rugby hexagonal privé d’Europe et parfois un peu terne.

Le Pilier dévoile un faible capital pour son club d’hier, même si, nous importe avant toute chose le beau jeu, bien au-delà des affectations du cœur. L'histoire finale n’est cependant pas écrite. L’autre grand favori pas moins apprécié nous a gratifié de belles copies lors de rencontres engagées du Top. Le Stade Français peut prétendre au titre, même s’il cafouille parfois plus que d’acceptable en cette fin de saison. Belle équipe que ces Guazzinistes aux tuniques Dalida, aux calendriers pour amateurs de rosettes, doffeurs ou castors, fiottes ou pédales, comme il vous plaira. Qu’importe, sur le terrain ils en ont et nous semblent les seuls à pouvoir rivaliser avec ces toniques toulousains . C’est donc l’affiche avouée que le Pilier espère trouver en finale du Top 14. Demain les catalans auront la gageure de battre les parisiens, faire bouillir le sang dans l’enceinte du Stade de France pour l’or des demi finales atteindre.
Pas gagné !
© Le Pilier

26 avril 2007

STADE TOULOUSAIN: QUELLE PLAIE !


Le retour du plomb...
Désopilant… on se poile… se marre… se boyaute la tripaille…on apprend le retour de Michalak et Pelous dans l’équipe du Stade Toulousain.
Sur une série de six victoires sur sept matchs les toulousains semblent se bonifier avant les phases finales… de très bon augure. Le Pilier prétend que les rouges et noirs se portent beaucoup mieux sans les deux zozos susnommés... les résultats nous donnent raison.
De grâce Noves, prêtez ces joueurs à une quelconque équipe en fin de tableau, au mieux faites les entrer deux petites minutes avant fin de rencontre, mais ne sabotez pas l’entente d’un groupe vent poupeux, tonique, perforant, en mesure de remporter le championnat, en lui infligeant le tardigrade et pesant Pelous ou l’inopérant Michalak qui en place d’ouverture est une vraie calamité, comme nous l’avons souventefois exprimé, un pied bot... gogo... tronche à minettes mais tête à derche...
Fi des sponsors qui peut-être vous en imposent, du favoritisme usurpateur, ce groupe là a du ressort et le retour de Fritz contribuera pour sûr à sa dynamisante progression. Ne brisez pas cet équilibre si voulez remporter le Brennus du centenaire Toulousain.
A bons entendeurs.
© Le Pilier

13 avril 2007

STEPHEN LARKHAM A TOULOUSE ?



Larkham le rouge... et noir.
Un super Larkham en nos terrains du sud se plairait à planter ses crampons… nous dit-on. Toulouse pourrait s’offrir la perle d’Aussie la saison prochaine… rien n’est sûr… mais quelle conquête si le transfert se réalise ! Une aubaine pour la ville rose en manque de grand ouverture depuis fort longtemps. Le Pilier acquiesce, se réjoui, fait quelques bonds, kangouroulis, clap hands… savoure l’idée de voir évoluer, ce qui fut le meilleur ouverture de la planète, dans notre super 14 préféré. On prétend qu’un Mc Alister aurait contact avancé avec les Toulousains… De bonne augure tout ça. Du sang frais d’hémisphère sud dans l’hexagone pour donner du goût à notre championnat… pourquoi pas ! Plus qu’à choisir un entraîneur étranger pour l’équipe de France et le rugby d’icy ouvre enfin ses portes au monde de la modernité.
Une utopie ?
© Le Pilier

05 avril 2007

LE PILIER MONUMENTAL


© Le Pilier

ARCHITEC-TONIQUE !
Le Pilier dévoile céans un point de vue sans pareil du virtuel STADE DE LA COUPE DU MONDE DE RUGBY. Photographié en aéroplane quantique au modulateur infra, pour cause nocturne et dimensionnelle, sur Champ de Mars le 4 AVRIL 2007. Ce trois fois rien de monumental, couronne de laurier, vaisseau sublunaire en titane martelé, trouvera dans la continuité de l’espace privé sa place onirique. Mégastructure d’un horizon proche il honore par son esthétique novatrice l’évènement majeur de l’année en cours. Le rugby est un combat il lui fallait un temple, sous l’égide de Mars Dieu de la guerre d’où son édification face à la tour Eiffel, comme apparent ici et ... en couleur aussi.
Le Pilier proposera à ses lecteurs sous peu, du mouvant, de l'effet, dans l'athmosphérique virtualité du flux.
© Le Pilier

01 avril 2007

COUPÉS EN QUART...


Trop de drops, achoppe…
Les clubs Français quittent la coupe d’Europe en quart. Le Pilier s’est contenté du match Stade Français vs Leicester… a visiblement bien fait. Agréable, engagé, correct, équilibré… un bon moment de rugby… Les Parisiens s’entêtent à vouloir passer un drop dans les cinq dernières minutes… petits bras ne gagnent pas… seule anicroche notable pour un regard général, positif. Avaient du ressort les roses bonbons et de quoi pourtant… Non ! Du gagne minus systématique et répété, on en sort rarement vainqueur… L'histoire en est témoin.
Les Bifs ont marqué deux essais, les Parisiens auraient pu faire de même....
Belle équipe cependant, du courage devant, face à une possiblement quasi équipe d’Angleterre… Un arrière Hernandez digne des plus grands… Marque un essai superbe, en empêche un autre par une défense percutante... L'un des deux meilleurs au monde à ce poste, avec Latham l'Australien. Une première ligne à féliciter Roncero-Kayser- De Villiers… bravo. Chez les bifs un Corry vaillant comme toujours, un Moody présent… un Ellis à la mêlée opportuniste… des ailes marquantes… pour gagner d’un seul point au final 21-20. Equilibré donc ce match, le stade Français est une belle équipe, manque cependant d’un beau centre façon Fritz. Liebenberg est bourrin même si solide… Skrela très bon défenseur s’enferme trop souvent en attaque… reste lent … mais n’y peut rien… c’est physiologique.

Une mention particulière pour un public exemplaire. Le silence est maître des lieux quand le botteur tente la pénalité, quel qu’il soit. Très agréable et si rare en nos terres d’icy que nous insistons sur le fait. Pas de grands discours sur le respect comme on nous bassine les esgourdes dans le coin. Des faits, du bon sens, de l’acte effectif mesuré, de la bonne tenue, une éducation quoi… la posture qu'on aime. Le Pilier supporter exclusif du beau jeu est particulièrement sensible à cette correction, affiche ses électives affinités pour cette manière de comportement, en traduit, des actes simples tombant sous le sens plus répandus Outre-Manche. Si l’homme est la mesure de toute chose, il l’est donc de la limite qu’il se fixe a lui-même… s’il est homme, en est maître et se tient. Bien.

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31 mars 2007

COUPE D'EUROPE... MUNSTER OUT !

Munster éliminé par les Gallois de Llanelli menant 17- 0 à la mi-temps, concluant 24 -17. Des Irlandais privés des 108 kgs de Paul O’Connell, de son 1,98m, de sa vista, son engagement, sa toison rouquine, sa trombine tavelée d’éphélides… ça fait beaucoup. En sus, O’Gara pas chanceux au pied a semblé hors du coup… Le rugby est bien un sport collectif, quand une pièce maîtresse défaille ou manque, le groupe pédale dans le vent et rentre O’Garage dépité. Vainqueur de la précédente coupe Européenne, le Munster dons vous pouvez situer la région ici, n’ira donc pas en demi-finale… Llanalli de Stephen Jones jouera le vainqueur de Leicester - Stade Français. Allez les folles !
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25 mars 2007

LE STADE DE LA COUPE DU MONDE DE RUGBY


L'édifice officiel de la CDM sis au champ Mars.
Conçu, réalisé par l'agence Hartmann & Partners.

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TOURNOI 2007 : BILAN TÊTE FROIDE




Irlande, Angleterre, Wales... en survol
Du mi-teint, de la moitié plus, un bilan sans grande surprise sinon une équipe d’Irlande prometteuse, qui s’améliore de jour en jour. Une vraie stratégie conquérante… même si certaines faiblesses quand le maître O’Driscoll n’est pas au centre. Le match des Irlandais contre les Bifs laisse entrevoir quelques beaux affrontements pour la coupe du Monde à venir…
Une revanche savoureuse en perspective contre les Bleus animera pour sûr la poule du Coq.
Pour le Pilier et nombre de connaisseurs qui gravitent ça et là dans l’ovaliste contrée la meilleure équipe de ce tournoi 2007 à qui nous décernons la palme fleurie, eu égard au jeu produit, comme au nombre de point marqués. 17 essais le record, première défense, meilleur marqueur de points O’Gara … Meilleur marqueur d’essais O’Gara et Robinson le Bif : 4 essais chacun.
Le dernier essai Français contre l'Ecosse n’est pas valide, tout le monde sait ça !
Le regard objectivement juste et probe c’est ici, sur le Blog du Pilier, amoureux des clartés, qui s’amuse à croire que la simple vérité a plus de force que les obligations douteuses que le bizness veut imposer.
Nous avons pu lire un peu partout des commentaires du type « L’essai n’y est pas mais c’est toujours bon à prendre »… Le Pilier ne participe en rien de ce gagne minus… à chacun donc sa catégorie, ses croyances, son muselé de conscience, son leurre.

Les Anglais nous semblent sur une meilleure voie… Ashton l’entraîneur parait plus habile avisé que son prédécesseur embastillé dans un stratégie contrite à désespérer la Queen et les amateurs de beau jeu. Des jeunes impétueux, un ancien de tête et jambes encore alertes (pour combien de temps ?) le superbe Catt, un pack renouvelé, des ailes audacieuses, ce nouvel entraîneur pas né des derniers embruns, donnent un souffle encore timide mais rafraîchissant au quinze de la rose printanière.
Wilkinson n’est plus le seul possible à pouvoir occuper l’ouverture et pousser le groupe vers la victoire. De bonne augure.
Le meilleur match des Bifs : contre les Blous… superbe copie dominatrice avec le crescendo constaté, marquant la mesure d’une maîtrise retrouvée… certes le temps d’un match.
Même si en grande difficulté contre les verts d’Irlande, le groupe tout neuf se porte mieux. On dirait même qu'ils se latinisent... si on en croit une certaine audace de jeu. Encore quelques matchs de préparation et gageons un retour affirmé des champions du monde sur la scène internationale aussi loin que nous sommes concernés... Good luck.

Les Gallois inconstants. Ont évité de justesse la cuillère de bois à touiller la sousoupe aux poireaux. Pourtant de bons éléments. Ce Hook nous plait. Très rugby comme on dit. Bonne vision du jeu, des cannes, trajectoires judicieuses, pieds habiles… Un grand jeune et beau joueur qui en place d’ouverture fera merveilles. Doivent virer Stephen Jones définitivement.
Popham le flanker à de quoi, Ryan Jones contre les Bifs a brillé, Williams est excellent.
Doivent se structurer ces diables rouges pour conserver les cornes et la queue…
Ils dominent sans marquer… s’épuisent parfois dans des attaques stériles. Sont capables du meilleur et parfois du pire. G.Thomas nous ennui… pas un passeur de bons ballons.
Il manque a ces
Gallois une première ligne solide, un centre de grande classe comme Catt, D’Arcy, O’Dricoll…

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22 mars 2007

COUPE DU MONDE DE RUGBY 2007


Enfin
Le voici...
Le voilà vrai...
Tout frais !
La promesse !
L’attendu ! L’espéré!
LE VOULU !
Comme un Grec !
Dieu du pré !

Comme un Dieu !
Le Pilier vous propose un lieu.
Le Stade de la Coupe du Monde.

Conçu, réalisé, par Hartmann & Partners pour le Pilier.
© Le Pilier