10 septembre 2014

FRITZ & GROS BOBO

Sans coup de pompe 
au croupion, 
il n’est pas de valeur 
aux lampions !!! 
Sans esprit bousculeur on en reste à l’âge de pierre… on réfute Paul et sa loupiotte éclairante… griffonnait le chantre des pièces montées, sur les parois d’un vestiaire de pâtis hexagonal ! Un Pilier de Beaumarchais qui en connaissait un rayon sur la nature humaine, prétextait que la vérité vraie valait tous les jugements, qu’à force de causer "respect" à toutes les sauces on finissait par basculer dans la bauge démagogique, qui non seulement atténue la vivacité, dissout le moindre éveil, entretient ce consensus malsain subsumant tous les individus sous le même dénominateur du vague roupillon ! Pis que tout donc, embrume sinon enfume l’instinct même de vie, déposant le sujet au rang de mérinos, partant renie toute évolution ! Arf !!! Le dire est figé, se comporter à sa mesure est de fait respectable car annonce un mouvement qui servira d'exemple !
C’est le pavillon des minus… respect, respect, respect… dès que le mot est lâché on sent qu’il y a problème… il ne dit rien, n’insuffle rien, annonce plus la pusillanimité de celui qui l'émet, que la vertueuse évidence qu’il renferme ! Arf ! Respect est un fait, pas du bla… en être se flaire, se voit… du reste ceux qui en causent à toutes les banquettes sont évidemment ceux qui s’ignorent de ne pas en être !!! Comme l’histoire nous l’apprend et le quotidien nous l’affiche… comme s’ils voulaient cacher leur misère intérieure fragmentée, derrière ce paravent, somme toute transparent. Arf !!! Ça nous met immédiat la puce aux esgourdes ce fanion « respect », on se dit illico, mais pourquoi donc cet empaf s’affiche avec c’te pancarte ? Que veut-il donc planquer en agitant son joujou ? La réponse est simple, immédiate, sans appel ! 
En matière de cuir, force est de constater que cette bagatelle suinte à travers les pores de bons nombre d’amateurs. Quand ça jaspine sur tel ou tel évènement, hop, ya toujours un petit mollet qui débarque, pour peu qu’un autre ait l’esprit percutant, et vous refile illico du « respect » en mélangeant tout. Une scène éloquente viendra imager ce propos. 
Un gus observateur, joliment parleur, s’insurgeait de l’attitude de Guy Noves lors de la dernière chicore des toulousains en phase finale du Top. Florian Fritz, comme chacun sait, resta sur le carreau herbeux après un choc à la tronche. Plus que flagada, le centre décentré semblait entendre les cloches de St Sernin quand il alla se faire recoudre dans les vestiaires après avoir maculé généreusement sa tunique de raisin. On sait la polémique engendrée par le non-respect du protocole commotion des médecins du club. Certes ils ont leur responsabilité… mais il s’agit de ne pas oublier l’attitude frappante de Guy Noves qui en dit long sur sa considération des joueurs. Notre beau parleur a vu ce dernier enjoindre le doc comme le joueur de sortir fissa de l’infirmerie par un « Allez allez » bien vénère… genre « ça suffit les mamours, allez hop, retourne au pâtis fissa... ya plus important que ta carafe… une qualif est en jeu... c'est qu'une égratignure, qu'un bobo... » !!!
Toussa filmé, pas d’lézard, franc du collier, bien net et diffusé. Il nous assure que Fritz était bien vaporeux, du reste n’a pas brillé, lui pourtant illuminé de trente-six chandelles après son KO... de bobo ! Ouarf et bref ! Le narrateur donc s’outragea de cette façon de faire, et ne se priva pas de balancer quelques noms gentiment d’oiseaux pinailleurs à la face de l’entraîneur toulousain pour cette attitude totalement irresponsable sinon sans contredit possible, gravement inconséquente… l’ayant trop moult fois entendu parler de respect… de l’adversaire, des autres, de la santé des joueurs, des crampons, des élastiques aux chaussettes, des jarretelles à Ginette... des tartempions, des tribunes, des us et des coutumes…et toussi-toussa mon Dada !!! Soit et suite et fin !!! 
C’est là que débarque la punaise de sapristi… hé hé… qui insulte vertement le dénonciateur et lui intime de respecter le légendaire entraîneur, passque because et péremptoire il a un gros palmarès et gagné plein de gamelles !!!!
On cherche encore le rapport entre les deux sujets !!! Hé hé !!!
Zavez saisi non ?
Ne respectez
que le respectable, dira le fabuliste lapalicien,
reservez vot' savate 
aux vertueuses blattes, sonnera le tocsin !
Tsoin ! © Le Pilier

09 septembre 2014

EASY DAGG

Une chose est sûre, les trois arrières les plus épatants du moment sont en hémisud. On vous a causé de Folau l’Australien, Le Roux le Bok, il en manquait un sur le podium de nos électives affinités, évident, revenu sur le terrain NZ le weekend dernier… il s’agit du phénoménal Izzy Dagg, comme on le nomme amicalement dans sa contrée. Easy l’est, sans douter, plus jovial et surprenant, plus opportuniste, plus imprévisible, plus souple que Ben Smith, gageons que le gonze retrouve sa place, définitive, à l’arrière. Coup de tatane phénoménal, vista impec, cannes de feux, réception de chandelles assurées comme du reste ses deux acolytes, le stylème commun des trois meilleurs de la planète à ce poste. 
Pour jouer le jeu des préférences à neuneu, bien difficile serait d’établir une hiérarchie dans ce trio, tant les gaziers se valent, chacun dans leur style. A l’heure des polyvalences prisées qui ne donnent en général jamais rien d’intéressant au rugby, il est à noter qu’il n’y a rien de mieux que la stabilité en matière de composition. Ze right guy at ze right place. Pas la peine de les brinquebaler à d’autres postes, sont parfaits en fin de colonne ces trois. Idem la paire de centre Nonu-Smith, l’ouverture Carter, le demi de mêlée Smith… le troisième ligne Read etc… pour sûr les Blacks sont une fois de plus imparable en matière de positionnement… de composition pure... ça ne change pas à chaque baston, on sait à quoi s’en tenir et les automatismes affichés nous démontrent l’efficacité de cette structure fondamentale. Une équipe c’est un squelette bien constitué, on ne met pas un tibia à la place d’un cubitus… un biceps à la place d’un mollet !!!! Hé hé !
Toussa pour souligner qu’en nos terres à clochers, ce fameux signifiant «polyvalent» n’a engendré que des ratés. Symbole sans contredit en nos pâtis du flottement de la figure : Michalak. Sait plus où il habite le gonze… devenu ni convaincant à la mêlée, ni à l’ouverture. Se l’est bien cherché… car après tout c’est à lui de savoir… même si on a pu le faire mousser dès 2003… il s’y est cru, ... p'têt' ben aussi que personne ne l'a aidé... comme il le disait lui-même... bilan, s’est perdu !!! On se souvient de cette phrase de Noves : « vont le bousiller ce jeune »… rien à ajouter.
Polyvalence chez nous rime aussi avec incompétence, cf Sainte André l’année dernière causant de celle de Fofana (polyvalence). Il le plaçait à l’aile où le gonze s’ennuyait ferme. Ce dernier pourtant signifiait à qui voulait l’entendre qu’il était centre et basta, jouait depuis des lustres à ce poste aimait ça, voulait ça ! Il a fallu quelques blessures pour que notre empafé de coach finisse par se résoudre à l’évidence et déclarer plus tard que c’était le meilleur du moment à ce poste (sic) !!! 
Toussa pour dire qu’il est impératif de bien connaître les spécificités de chaque joueur… les qualités requises pour chaque place et qu’il incombe donc à l’entraîneur de posséder ce savoir. Les Blacks en sont la preuve imparable, pas de lieu flottant dans la team… connaissent bien leur job… pas d’erreur de placement des modules… ce qui n’est pas le cas des autres équipes. Avec un squelette aussi solide, des bras, des cannes, des tronches hyper adaptées, parfaitement organisées, rien ne peut résister. Preuve en est, sont imbattables et nous gratifient souventefois de matchs en cinémascope ! Les trois arrières susnommés en début de bafouille sont parfaits à leur place. C’est du reste la première vertu d’un coach ce savoir dont on ne cause quasi jamais… preuve, s’il était nécessaire d’en rajouter, que nos deux précédents zozos, Lièvremont et Sainte André ne sont que des amateurs, totalement infoutus de comprendre cette anatomie. Alors ça tripatouille dans tous les sens, ça change au hasard dans l’espoir de trouver la formule magique… pas d’bol, le rugby c’est pas du loto ! © Le Pilier

08 septembre 2014

BONNET D'ÂNE

Un professeur émérite de Sorbonne provinciale, lecteur difficile et rugueux de nos bafouilles, s’insurge de l’attitude désinvolte du Pilier en matière de Français et particulièrement cette fois, d’orthographe. Dans le dernier bla en effet, le Ben-Hur des blogs à bastons s’est permis une ultime et outrancière faute, en amputant notre sublime et fidèle passé simple de ses parures conjugales. Arf !!! Remplaçant l'académiquement correct « il y eut », que tout le monde reconnait les yeux fermés, apprécie, se plait à employer quand c'est nécessaire, par ce « yu » phonétiquement chouette, mais orthographiquement, grammaticalement, plus que douteux... monstrueux, anarchique, même, faux !!!
Non seulement le Pilier courrouce la bande à Voltaire, ne respecte pas ses pairs, mais surtout inconséquente attitude, montre le mauvais exemple à nos merdaillons déjà peu férus d’ortho !!! Arg !!! Si ça mérite pas un bonnet d'âne, ça inspire une grÔsseu grimace !!!















Cool ma poule, on doit pas systématiquement laisser la langue de Molière patauger en costume bicorne dans le formol de l'Institut !!! Pas d'lézard, nos lecteurs savent faire la part des choses… car quoi, un p’tit « yu » de rien du tout peut faire figure de crochet intérieur, hop, dynamique, inattendu, créer la surprise, en faisant virevolter le son pour ne profiter que du sens !!! Hips !!! Tout le monde a rectifié de lui-même, c’est ça la lecture participative !!! Hé hé !!! D’époque le participatif, non ? On balance juste un brin d’exotisme histoire d’entretenir cet esprit frondeur qui insuffle parfois certaines figures gagnantes sur nos pâtis littéraires. Alors, si donc ok que c’est pas bien, ça nous zamuse, car après tout, sommes at home ici, bien à nous ce coin non ? Entretenu avec soin tel un jardinet verbal, sans pesticide andoxal, sans cocarderie banale, avec un zest d’on ne sait quoi de matinal, frais d’effluves en attaque, chaud d’étuve au contact, en somme et contre tout, quelque chose d’imparable, à la mesure du lectorat convoité ??? 
Tel le Pilier cher professeur de chaire, telles nos aisances, parfois nos pesanteurs, qui non seulement chassent les parasites de petit calibre de nos sillons comme abreuvent les plus subtils de nos bataillons !!! Sans prosélytisme aucun, sans fard ni perruque, sans idéaux caduques, sommes là pour entretenir la luzerne en l’arrosant de nos meilleurs effets ! Autrement dit, on godille sur ski nous plait ! Bien à vous ! © Le Pilier

07 septembre 2014

RUGBY PAS PEPLUM

Pas foto, mater les Blacks c’est éviter l’ennui, savourer de belles passes, même si la drache véhémente changea le cuir en savonnette. Certes yu des ratés, des transmissions mal ajustées, de belles aussi, mais pour l’essentiel quatre beaux essais, sans bavure, nets, limpides et clairs comme un nuage blanc !!! Pour sûr, le film qu’il fallait mater, en comparaison Aussies vs Boks était d’un ennui redoutable, saturé de fautes diverses, avec un arbitre plutôt pointilleux... et pour quasi clore, un moment laborieux en fin de rencontre où les marsupiaux à cinq mètres de l’en-but adverse s'ingénient à percuter comme des mules sans chercher à ouvrir, et si le faisant, le porteur de balle qui tente sa chance solo sans vouloir transmettre. Affreux !!! Incroyable ces phases en bord de ligne, sachant que des trois quarts bien placés, lancés fond les cannes ont, par simple impulsion physique, le pouvoir de faire reculer l'adversaire, partant d'aplatir, (Cf l'essai de Folau). Ben non, ça tamponne corps à corps, jusqu’au demi de mêlée qui défie deux gros Boks énormes, espérant peut-être passer au travers !!! Arf !!! Laborieux, pesant, et parfaitement stupide. Du rugby de zéro calibre qui nous fait immédiatement quitter les tribunes.
Heureusement pour les australiens cet essai de dernière minute leur sauva la mise in extremis… par notamment une passe subtilement acrobatique de leur seul et génial gazier du pâtis, l’arrière emblématique Folau... Quelle classe le gonze, totalement seul, mais toujours à l’affût d’une trajectoire intempestive… lui doivent une fière chandelle.
Autre arrière filou comme personne qui sauva un essai quasi là par une pichenette de matois, sans forcer, tout en subtilité… le père Le Roux. Voilà le rugby qu’on aime. Pas la peine de percuter comme un bourrin l’ailier Ashley-Cooper pour lui disputer la gonfle… même si faut avouer que Willie était au taquet, il n’empêche, une simple tape dessus et Cooper n’a pas pu s’en saisir. Toussa pour souligner le fait que le rugby, à contrario appuyé de la mythologie musculeuse qui voudrait que chaque joueur ait un gabarit de Maciste, la tête était, est, sera toujours le meilleur atout pour pratiquer ce sport. 
Et des filous, y’en a pas légion. Le Roux est du reste d’un gabarit tout à fait ordinaire… comme le demi de mêlée All Black Aaron Smith… Dieu sait s’ils sont épatants, souvent subtils, intelligents. Tenez pour causer de ce dernier. Quand il se retrouve face à un gros cuir en main, comme il est minus, jamais ne cherche à lui disputer la balle… jamais !!! L’est pas sot… il se baisse, ceinture, glisse aux chevilles fissa et hop le mastard tombe illico… ses potes débarquent et disputent la gonfle… voilà tout. Les sur-buildés se régalent de percuter, au corps à corps, où bien souvent l’attaquant peut faire donc quelques mètres avant de s’écrouler… normal… c’est la loi de l’inertie… dixit Wiki ; « En physique, l'inertie d'un corps dans un référentiel galiléen (dit inertiel) est sa résistance à une variation de vitesse. L'inertie est fonction de la masse du corps : plus celle-ci est grande, plus la force requise pour modifier son mouvement sera importante. » Tout est là !!! S'y mettent donc à plusieurs pour arrêter le gonze lancé en essayant de lui chipoter le cuir. Aux chevilles pas un pli, ça tombe Newton comme une enclume d’un pommier !!! Arf !!! Même avec des petits bras !!! Pas besoin de force surhumaine. Le rugby c’est pas du péplum !!!! Plus le gonze est gros en sus, eu égard à sa masse, plus il s’esclaffe lourdement. 
On se souvient d’un placage sur Bastareaud cette année, dont nous avons relaté l’action ici-même, dans on ne sait plus quelle rencontre internationale, l’adversaire s’est jeté à ses chevilles. Comme le centre est grossement balourd, il s’est littéralement écrasé sur le pâtis, en a même perdu la gonfle, jetée n'importe où... sans pouvoir la transmettre, passque tout simplement because surpris, son cerveau n’a eu que le temps de penser à la chute subite, rien d’autre, impossible de passer ni de se concentrer sur la garde du module. C’était épatant d’efficacité. Bastareaud pris aux cannes est inexistant balle en main !!! Certains Argentins du reste agissent de la sorte… et ça surprend toujours. Pour en venir à cette équipe, malgré notre désintérêt avoué, constatons quand même leur vaillance, et la solidité de leur pack. Sympathiques dans ce secteur… même si derrière ya pas grand-chose. Le fameux centre Hernandez dont on nous bassine la carafe avec le surnom d’el mago, certes n’est, ou du moins n’était pas dénué de talents… matois le gus, des cannes, bonne lecture du jeu, avait en effet de remarquables moments… juste des moments… mais ne se la donne pas vraiment… manque de cœur vaillant le gazier… et puis ses chandelles nous font toujours broyer du noir… arf arf !!! Ras la couenne de ses coups de pompes. 
Les Blacks donc les ont pliés sans problème, normal… jamais les Pumas n’ont été en mesure de planter un essai, sinon à noter, celui injustement refusé pour soi-disant en avant sur un contre… mais cela n’aurait rien changé à la physionomie du jeu. Non, les gominés n’ont pas le niveau, mais pour voir jouer les Blacks on est capable d’en faire fi. Score final 28-9 et sans appel, avec de nombreux coups de pieds d’entre-perches loupés par l’ouvreur Barrett pourtant efficace balle en main… sinon l’addition eut été bien plus lourde. Avec quatre essais donc, le point bonux à la clef, les Blacks se retrouvent en tête… en somme, rien de nouveau sous le soleil… Black !!!! Arf ! © Le Pilier

06 septembre 2014

SOLEIL BLACK

Qu’on ne mate pas les Argentins, passe à l’aise, mais qu’on zappe les Blacks avec en sus de l’Izzy Dagg en 15... la paire de centre légendaire Nonu-Conrad… Read, Aaron, Messam, Whitelock, Retallick, O.Franks, Coles, Crockett, Mc Caw, Savea... les trois Smith, Barrett et tous les autres… non non… impossible de manquer ça. Ya toujours à apprendre, à savourer... le geste, le collectif, l'aisance, la dynamique, l'esprit, l'esthétique pure... Le Black c'est du sun !!! Plus qu'un oxymore, qu'une figure, qu'un coin de planète... une terre sacrée cette équipe, enfin cette country... bref ces pâtis... cette ovalie quoi !!!! C'est la grand-messe et le dégoupillon, Bach et la grande passion... quinze cerises sur un gâteau... la belle chicore sur un plateau... Elvis sans Presley...  la Vénus sans drapé... Jason et les cosmonautes... mamie sans les patenôtres !!! Arf !!! Kick off donc dans demi-heure, pas d’lézard… chez les Néoz… ratez pas l’avion ! © Le Pilier