25 mai 2011

LE BEAU MC CAW

Mc Caw comme l’avions anticipé reste donc au pays après la CDM... pas étonnant prend son fade le gazier en pâtis Zélandais comme il l’exprime lui-même pour justifier son choix. Pas de meilleure raison en effet. L’envie de jouer, d’améliorer encore et encore son geste, plaisir au carton... là pas d’erreur ça vous rend imbattable sur un green. Savons tout cela des Blacks. Le contraire nous aurait sacrément surpris. En effet si la posture est telle, soucis de se parfaire, appétence à la chicore, plaisir, fun au partage, à la transmission, réelle envie... impossible de résister à ça. Connaissant ses motivations, le capitaine des Blacks se trahirait lui-même en venant batifoler chez nous avant la retraite. Une évidence donc qui fait de lui ce qu’il est... un joueur digne du panthéon Pilier... le plus apprécié de nos mousmés... le beau Mc Caw... comme elles soupirent en se pâmant !!! Ach !
© Le Pilier

22 mai 2011

LE PILIER INCENDIÉ

- Bon Pilar, t’es pas total manchot au toshibastringue mais tes histoires de greluches tu peux te les garder pour du week-end pluviôse. On veut du ruck sur du ferme pâtis nous, du cuir qui voltige, de la castagne, pas ton baratin Gœthéen pour minettes romantiques, ni tes sauts plumard, y’en a marre, on veut du rugby ! Fi du twitt, refile du beat...

Balancé franco par un gazier vénère, qui ne mâche pas ses mots. Après tout c’est un blog consacré au terrain, même si ne quittons jamais vraiment les lieux. Arf ! Nous za incendié le gus... la décence nous impose le retrait du pire, on vous sert le tout venant... vous passe le tord boyaux, les réprimandes les plus salaces !

- On s’faisait juste un twitt and shout pour dire que sommes là...
- Mouille ton maillot un peu, y’avait la coupe d’Europe... les phases finales du Top...
- Ouais ouais, parait même du sacré suspens pour l’Europe... les Irlandais ont fini par remporter la chopine... un fighting spirit du tonnerre...
- C’est tout ce que t’as à raconter ?
- Question cuir, quasi... on pourrait causer des Crusaders avec du Carter très habile des arpions... ont battu les Waikato Chiefs (25-19) avec pas moins de 20 points du p’tit Dan...
- Ben mazette tu te foules pas le cassis... tu redégaines du twitt là.
- Tu nous inspires toi... on attend les grandes marées nous, Tri, CDM... surtout les Tri du reste, alors pousse pas dans les cordes... tout le monde s’en balance de la Chopine Heineken, du Top n’en parlons pas... ya un paquet de gus saturés de rugby Français... on assure, témoignages et tout... aveux dégoûtés...  et puis c'est un Blog de saveurs ici, on peut pas trop leur causer du coin... non non, révolution du pâtis !
- Tu prends pas tes désirs pour des réalités ?
- Sans doute, mais on croise pas mal de gonzes qui n’ont cure de cette fin de Top. Commencent à comprendre ce qu’est le vrai rugby tu vois ? Rugby bobo d’icy c’est plus leur kiff... on rapporte juste ce qu’on entend c’est tout. Alors on veut les distraire un peu avec une dosette de prose... manière de patienter...de s'entretenir les paluches... On va p'têt mater les Barbarians...

- Alors tu vas pas causer des phases finales du Top ?
- Cool ma poule... ya des primeurs... des truc plus fun...
- Alors rien ?
- Don't know... faut voir... l'humeur, le feeling... la météo... la côte au Dunlopillo...
- Tu pousses un peu là Pilier
- Normal, roi du ruck...
- Tu t’en tires par une pirouette...
- Ça rime avec gisquette ! Arf !
© Le Pilier

19 mai 2011

TWITT EN PROSE

Une mousmé de fière allure inondait de sa présence un trottoir déjà sun. Un Pilier dionysiaque cogitait quelque équation, lentigrade, sémillant... soudainement saisi par cette apparition. D’un abord primesautier le chantre du ruck pénétrant s’engagea dans une conversation qui amusa l’élégante tant et si bien qu’à la fin ils échangèrent des liens... afin de se revoir en des lieux moins passants. De croquer ensemble une recette galante le gazier proposa, un repas fort honnête, dont il assura relief par une dialectique ondulante, abordant contrées neuves, esthétiques, bagatelles, tous sujets, qu’un gentleman de bonne éducation se doit de développer en improvisant... sans filets ! Ach !
Surprise dans l’abord, pour le dire uniment, la curiosité semblait prendre le pas sur l’étonnement, le temps s’éternisa, et la belle d’un esprit motivant organisa un jeu dont les règles épatantes firent si grand effet que le drôle envoûté en accepta les bornes.
Le grand aphrodisiaque est l’échange du bla, celui souple, lent, précis sans être enté de banales évidences, rythmé sans marteler tout l’espace sonore d’une seule parole... la valeur, c’est la dose, l’échange, et les couleurs secrètes engendrées par des vues différentes qui s’accordent au final d’en accepter l’effet quand elles donnent à penser, amusent, bousculent le commun. Arf ! L’ivresse s’invita, les langues divaguèrent, une ballade nocturne conclura la soirée. La lunaire rondeur brillait de tous ses feux, on fit le tour de l’astre, et la face cachée se dévoila mouvante au regard subjugué du gonze sulfureux. Oups!!! Les pâtis que l’on foule de fièvre volontaire ont le goût éternel des insondables liens, la tête envoûtée telle une bouche pleine aux ruisselants transports s’abreuve sans mesure... on résiste, on voudrait s’en défaire, conserver un brin d'aire ? On est cuit. Ach !!!

Le lendemain fut vide, plein de manque... et d’espoir sans limite... la nymphe s’envola vers un pays lointain où l’attendait son taf. Le roi du ruck depuis mate les volatiles d'acier sillonnant le plafond azuré en traçant des vapeurs inodores, la nuque est un peu lourde, le trottoir plus terne, il y manque un souffle... à peine les platanes s’agitent du bout des branches... BZZZZZZZZZ un message soudain vrombit dans le portable ! Yeah ! A suivre ?
© Le Pilier

18 mai 2011

CARTER AU PAYS

Après Mealamu, Mc Caw... v’la Carter qui décide de rester en NZ après la CDM. Pas d’année sabbatique donc en nos zeuropéens pâtis pour le génial ouverture All Black. La classe du gazier, n’abandonne pas sa patrie pour du grisbi... ne vient pas se gâter les arpions dans nos championnats minus. Non non, pour conserver ses cannes et parfaire encore son style, vaut mieux rester là-bas. Bon choix Carter... et les autres, qui ravit le Pilier.
© Le Pilier 

17 mai 2011

CHABAL VS DSK D'ÉCOLE

Accusés de déception
Ben mazette ça délire bien ferme dans les gazettes... les accusations font le buzz et la journaleuse engeance s’en pourlèche la lippe. Le couperet tombe sur les têtes connues comme la frénésie stari-fiente s’empresse d’élever au pinacle en un temps record celui où celle que l’on choisit pour donner relief au tabulaire et prosaïque quotidien. De ce genre d'écran plat sort du plat... comme de la poule un œuf... fragile, gluant, dont la simplicité formelle n’a d’égale que la fragilité de l’enveloppe qui lui tient lieu de protection !!! Arf ! 
Le popu savoure la dégringolade de l’icône, figure de bouc émissaire qui concentre fascination, frustration, dans une paradoxale unité. Le premier condamné du pâtis, cas de le dire, c’est le naïf et sympathique Chabal pour avoir de sa plume un peu gourde affirmé: "les arbitres du Top sont nuls !!!".
Le coureur a dit la vérité il doit être exécuté... comme un certain Béart l’entonnait jadis d’une voix insupportable pour nos pavillons. Rien à dire concernant cette affirmation... en effet les arbitres du Top sont nuls. Cf, entre autres exemples, le précédent papelard de notre envoyé spécial Manu, qui dans sa clausule en peu de mots résume parfaitement ce qui est. Pas besoin de s’étendre donc, quand un fait est imparable c’est une perte de temps même d’en débattre.

Chabal met trop d’énergie au bouchon pour alimenter sa réflexion... solide le gazier, mais pas très futé. Mal conseillé, voire saboté par ces pignoufs de coacheurs la com, buvards l’artiche, psycho la fadaise, lie du bon sens... le voilà privé de CDM, comme de championnat, sa team postulant pour le titre Brennus. Lièvremont affirme que seule la baisse de rendement du gazier a influencé son choix, la baveuse du barbu fait de toute façon figure de crachat dans la sousoupe et a sans doute contribué à sa mise au placard. Aurait du attendre la fin de sa carrière pour nous balancer ses impressions... n’avait pas besoin de ça pour augmenter son capital. Emporté par l’hyper média popularité, a fini par se croire protégé par des lampions l'empaf, sans comprendre les règles du jeux. En politique, les vérités ont un coût parfois bien douloureux... l’histoire nous le démontre, aussi la langue de bois, figure de prudence, prévaut. Sommes pas là pour juger du fait, comme tout systémicien qui se respecte, l’impulsion moralisatrice, le dualisme radical bien pas bien, n’ont pas cours avec la posture. Chabal accusé de déception ? En tout cas privé de terrain pour n’être pas malin !!!

Un épiphénomène direz-vous en comparaison de la descente aux enfers de l’autre condamné giga médiatisé. Car condamné l’est déjà d’une certaine façon le président du FMI . DSKpout en un seul round ? Fascinant de voir les effets d’une simple parole accusatrice. Avant même tout procès, le déchainement dépasserait l’entendement si n'en connaissions pas un sacré rayon en matière d'humano-frappadingueries. Qu’il soit innocent ou coupable, les actes sont là... menottes encadrées par deux policiers, milliers de clics foto, de papier bla, d’analyses foireuses, déchainement, insultes, compassion aussi... et ronron sous les barreaux avec gamelle de rata sur une île spéciale méditation profonde bornée de barreaux bien métal... oups... mais rien sur l’accusatrice qui pour l’heure reste virtuelle. Qu’importe cette dernière, niveau com s’entend, l’os à ronger est jeté en pâture à la tourbe affamée et le bolide des sondages venus dont ne sait où, se retrouve sans jus, dans la carriole du condamné. Les minus apprécient la figure, « il est comme tout le monde, traité tel par la justice américaine ». Des clous, n’est pas traité comme tout le monde, vie privée ultra étalée, dessus, dessous du Dunlopillo passés au peigne fin, fascination débordante des pâtis féminin dénoncée, au grand jour comac, tofs sur toute la planète, le quidam de base ne subit pas un tel traitement. On devrait mesure garder, et s’occuper de ce qui nous concerne. L’intime du gazier, on s’en balance... il n'appartient qu'à lui... et ses gisquettes... le délire ambiant on s’en passerait bien ! Tsoin !
© Le Pilier

16 mai 2011

SBW : LA PERLE DES PÂTIS

News en direct d’Australie de notre envoyé spécial Manu. On vous livre tel quel son enthousiasme. 

SBW est-il trop bon pour le rugby d'aujourd'hui?
La question mérite d'être posée...
Tant d'adresse, de vision, de puissance dans un seul joueur, du jamais vu... Avec tout le respect pour les légendaires Greenwood, Carling, O'Driscoll, Horan ou Sella !
Prises de balles en mouvement, feintes, sautées, défense agressive, libérations à une main entre 2 plaqueurs qui pleuvent... il écoeure toutes les défenses depuis 2 mois dans le SuperXV. 1, 2, 3 défenseurs... aucun entraineur n'a encore réussi à résoudre l'équation!
A tel point que Pieter De villiers, sélectionneur de ces chers bourrins Suf Afs a déclaré cette semaine:
"I hope he will mature his game. He's doing everything wrong what rugby principles require of you in the game. Backhand passes shouldn't be the norm ... it has become the norm, now everyone wants to do that kind of nonsense A youngster watching Williams would get the wrong impression of the core skills needed to play the game. He'll spend hours and hours on the things that are not important and never master the most important things of rugby."
Bref. SBW est-il en avance sur son temps? Est-il simplement trop bon?
Selon PdV, la norme doit rester Bastareaud, De Villiers, Olivier ou Fritz? Des beaux bourrins nourris au grain local et au Powerade fonçant allègrement la tête la première dans le tas, pensant que le différentiel de puissance fasse le reste. CERTAINEMENT PAS!!!! Mais où va-t-on, où habite-t-on ?
Le rugby a besoin de ces héros pour reprendre les termes de Blackadder, son entraineur chez les Saders. De ces génies amenant le sport à un autre niveau, redéfinissant les standards, comme Lomu l'a fait en son temps !
Le nouveau centre des années 2010: SBW! La vision d'un O'Driscoll, la puissance d'un De Villiers, les skills d'un ... SBW himself.
C'est clair, non ?
Petit retour la semaine dernière, match au sommet du SuperXV entre les 'Saders de SBW et les Stormers du "Skalk" Burger (en english dans le texte), leaders SudAfs du tableau. Sans McCaw et Carter, et perdant 4 de leurs arrières dans les 30 premières minutes, les NZ en visite sur les prés SudAfs mènent 20-14 à la sirène après un match héroïque des 2 équipes. Dernières possession Stormers qui jouent le va tout. Et sur cette action, l'arbitre leur accorde le hors-jeu. Difficile de lui donner tort, tant SBW est un bon mètre 50 devant tout le monde.
Mais revenons un quart de seconde en arrière:
No comment. Le ballon est dans les mains de Januarie, tout chaud sorti du ruck, et les 'Saders sont TOUS bien derrière leur ligne. Il anticipe, c'est tout. Joue le coup, coupe les extérieurs, comme on veut. Mais dans les règles.
Est-il aussi trop rapide pour les arbitres qui devront à leur tour se mettre au niveau ? Heureusement justice sera faite et la pénalité ne donnera rien. 
Si l'on veut des vrais hors-jeu, fallait simplement regarder Clermont vs Biarritz hier soir...
Les speakers d'ESPN devenaient FOUS !!! Du hors jeu partout jamais sifflé. "Ohhhhhh dear, he was a MILE offside!" Indeed... Sur les ruck, JAMAIS derrière les pieds du dernier joueur consommé. Comment voulez vous que du beau jeu se développe, que ça fuse à l'aile? Ajouter à ça des entraineurs de l'âge de pierre et la boucle est bouclée. Et puis on joue les vierges effarouchées et on se plaint quand en match international l'arbitre nous siffle autant. Navrant...
© Manu