17 mai 2011

CHABAL VS DSK D'ÉCOLE

Accusés de déception
Ben mazette ça délire bien ferme dans les gazettes... les accusations font le buzz et la journaleuse engeance s’en pourlèche la lippe. Le couperet tombe sur les têtes connues comme la frénésie stari-fiente s’empresse d’élever au pinacle en un temps record celui où celle que l’on choisit pour donner relief au tabulaire et prosaïque quotidien. De ce genre d'écran plat sort du plat... comme de la poule un œuf... fragile, gluant, dont la simplicité formelle n’a d’égale que la fragilité de l’enveloppe qui lui tient lieu de protection !!! Arf ! 
Le popu savoure la dégringolade de l’icône, figure de bouc émissaire qui concentre fascination, frustration, dans une paradoxale unité. Le premier condamné du pâtis, cas de le dire, c’est le naïf et sympathique Chabal pour avoir de sa plume un peu gourde affirmé: "les arbitres du Top sont nuls !!!".
Le coureur a dit la vérité il doit être exécuté... comme un certain Béart l’entonnait jadis d’une voix insupportable pour nos pavillons. Rien à dire concernant cette affirmation... en effet les arbitres du Top sont nuls. Cf, entre autres exemples, le précédent papelard de notre envoyé spécial Manu, qui dans sa clausule en peu de mots résume parfaitement ce qui est. Pas besoin de s’étendre donc, quand un fait est imparable c’est une perte de temps même d’en débattre.

Chabal met trop d’énergie au bouchon pour alimenter sa réflexion... solide le gazier, mais pas très futé. Mal conseillé, voire saboté par ces pignoufs de coacheurs la com, buvards l’artiche, psycho la fadaise, lie du bon sens... le voilà privé de CDM, comme de championnat, sa team postulant pour le titre Brennus. Lièvremont affirme que seule la baisse de rendement du gazier a influencé son choix, la baveuse du barbu fait de toute façon figure de crachat dans la sousoupe et a sans doute contribué à sa mise au placard. Aurait du attendre la fin de sa carrière pour nous balancer ses impressions... n’avait pas besoin de ça pour augmenter son capital. Emporté par l’hyper média popularité, a fini par se croire protégé par des lampions l'empaf, sans comprendre les règles du jeux. En politique, les vérités ont un coût parfois bien douloureux... l’histoire nous le démontre, aussi la langue de bois, figure de prudence, prévaut. Sommes pas là pour juger du fait, comme tout systémicien qui se respecte, l’impulsion moralisatrice, le dualisme radical bien pas bien, n’ont pas cours avec la posture. Chabal accusé de déception ? En tout cas privé de terrain pour n’être pas malin !!!

Un épiphénomène direz-vous en comparaison de la descente aux enfers de l’autre condamné giga médiatisé. Car condamné l’est déjà d’une certaine façon le président du FMI . DSKpout en un seul round ? Fascinant de voir les effets d’une simple parole accusatrice. Avant même tout procès, le déchainement dépasserait l’entendement si n'en connaissions pas un sacré rayon en matière d'humano-frappadingueries. Qu’il soit innocent ou coupable, les actes sont là... menottes encadrées par deux policiers, milliers de clics foto, de papier bla, d’analyses foireuses, déchainement, insultes, compassion aussi... et ronron sous les barreaux avec gamelle de rata sur une île spéciale méditation profonde bornée de barreaux bien métal... oups... mais rien sur l’accusatrice qui pour l’heure reste virtuelle. Qu’importe cette dernière, niveau com s’entend, l’os à ronger est jeté en pâture à la tourbe affamée et le bolide des sondages venus dont ne sait où, se retrouve sans jus, dans la carriole du condamné. Les minus apprécient la figure, « il est comme tout le monde, traité tel par la justice américaine ». Des clous, n’est pas traité comme tout le monde, vie privée ultra étalée, dessus, dessous du Dunlopillo passés au peigne fin, fascination débordante des pâtis féminin dénoncée, au grand jour comac, tofs sur toute la planète, le quidam de base ne subit pas un tel traitement. On devrait mesure garder, et s’occuper de ce qui nous concerne. L’intime du gazier, on s’en balance... il n'appartient qu'à lui... et ses gisquettes... le délire ambiant on s’en passerait bien ! Tsoin !
© Le Pilier