17 juillet 2010

TRI BASTONS ÉPISODE 2

Les équipes
Une demie heure avant de fouler le pré on vous file quand même les deux compos. A noter que Cowan n'est pas titulaire pour cause d'abdos douloureux... pas la même chose avec Weepu... moins performant le gazier... même si un seul nuage ne peut faire un déluge... ach.

New Zealand: Mils Muliaina; Cory Jane, Conrad Smith, Ma'a Nonu, Rene Ranger; Daniel Carter, Piri Weepu: Kieran Read, Richie McCaw, Jerome Kaino, Tom Donnelly, Brad Thorn, Owen Franks, Keven Mealamu, Tony Woodcock.
 Replacements: Corey Flynn, Ben Franks, Sam Whitelock, Liam Messam, Jimmy Cowan, Aaron Cruden, Israel Dagg.

South Africa: Zane Kirchner, Jean de Villiers, Jaque Fourie, Wynand Olivier, Bryan Habana, Morne Steyn, Ricky Januarie; Gurthro Steenkamp, John Smit, CJ van der Linde, Danie Rossouw, Victor Matfield, Schalk Burger, Francois Louw, Pierre Spies.
 Replacements: Chiliboy Ralepelle, BJ Botha, Andries Bekker, Ryan Kankowski, Ruan Pienaar, Butch James, Gio Aplon.

16 juillet 2010

THÉORIE DES CLIMATS...

... aux tri bastons
Dans l’Esprit des lois, Montesquieu soutient que le climat influence substantiellement la nature de l’homme, de sa société... de ses actes donc. On trouve une esquisse de sa théorie dans les lettres Persanes, sinon l'Esprit des lois Livre XIV... chapitre X et suivants.

Même si pas la même teneur ici, le climat joue un rôle non négligeable dans ces tri bastons !!! En effet, les Boks n’aiment pas le froid. En avions déjà causé en ce lieu. En All Blackie c’est l’hiver comme chacun sait. On prétend que les Boks ont besoin d’adaptation. N’aiment pas se cailler les cuissots... sont pas habitués au caleçon molletonné, mitaines et col roulé. Leur faut du temps pour s’adapter à ce climat qui n’est pas le leur. Contre les Français à l’automne dernier en sus de l’hymne massacré (un épiphénomène ?) le froid (relatif pour nous) a quelque peu contribué à la victoire de nos bloues cocottes (celle dont on nous bassine encore le cassis). Yavait k mater Habana sur son aile gelée, louper les chandelles, doigts gourds, mitaines jusqu’aux zongles... rétif au galop... passer totalement à côté de la partie. Sur ce coup prétendions que n’étaient pas ultra motivés, après des tri Nations remarquables, remportées haut la patte... ce premier froid d’automne les avait saisi... beaucoup de fautes de mains... peu d’envie... sinon de barboter au jakusi dans un bouillon bien chaud.
Nous rappelons d’autres tournées dans l’hémisnord où les Boks pas très à l’aise avaient perdu contre des Irlandais, notamment, sous un climat épouvantable de pluie continue et vent glacial.
Dire que c’est la cause majeure de leur difficile mise en route du week-end dernier serait peut-être exagéré ?... sans doute... pourtant un fait à ne pas négliger. Gageons que la baston prochaine sera toute autre puisque que stationnent chez les Blacks depuis quinze jours maintenant avec cache blair, laine de mérinos, pantoufles adaptées... faudra quand même ôter les moufles. Ach ! Suffisant pour battre les ultra Blacks ?

Gros post-scriptum
Le climat serait identique en Sud Afrique & Nouvelle Zélande durant l’hiver prétendraient certaine Ondine... et plusieurs gaziers... en somme le Pilier se planterait avec sa théorie des climats et les Boks ne seraient donc pas gênés par le Celsius !!!
Nous faut des spécialistes là... savons que le climat en sus de l’altitude, la latitude est aussi une question de courants marins... zeph en l’azur et tout et tout. Pour le coup en effet avons laissé de côté les régions les plus hautes du plateau intérieur... d'Afsud. On causait en effet "de la côte chaude et humide du KwaZulu-Natal, ainsi que le Lowveld (régions les plus basses) des provinces de Mpumalanga et Limpopo qui présente un magnifique temps hivernal avec des journées ensoleillées et chaudes en hiver avec quasiment ni vent ni précipitation.
La province de Western Cape reçoit des précipitations principalement en hiver, avec un certain nombre de journées au climat nuageux et pluvieux. Cependant, elles sont souvent entrecoupées
de merveilleuses journées rivalisant avec l'été anglais".
Question latitude la Nouvelle Zélande se situe quand même en dessous de L’Afrique du sud... en sommes resté là... on avoue ! Avons-nous vraiment tort ? Ach !
On attend les saveurs pour réfuter nos propos si nécessaire !
© Le Pilier

LES BLACKS SONT FORTS...

parce que les Blacks sont fluides !
Un autre style de placage qu’exécutent parfaitement Carter et son pote Conrad Smith. Beau la classe, qu’une danse on dirait... remarquablement efficace sur les minus, les grands, les gros, les zépais... bref tout le cheptel des pâtis... placage de poursuivant dirons nous... seul à seul.
En pleine course, fondre sur le gonze en accélérant au dernier moment... disons, se jeter dessus par ultime impulsion... coup de rein si voulez... faut du jus... puis ceinturer les hanches, embrasser les cuissots, glisser fissa aux chevilles relâcher dans l’instant... se relever immédiat pour disputer le cuir au sol en étant sur ses appuis presqu’avant l’arrêt du plaqué. Sont épatants ces deux, tellement élégants, fluides et rapides dans l’exécution qu’on dirait un seul et même mouvement  
sans rupture aucune. Très techniques là encore les gaziers. Smith qui dit en passant est le plus technique des centres d'hémisud. Jamais on ne voit telle figure aussi parfaitement exécutée en nos contrées. La tof hélas ne correspond pas... n'avons pas trouvé.
Pour ne pas perdre un dixième de seconde à se relever, c’est la vitesse d'exécution qui compte autant que la souplesse... le lâcher du gonze avant qu’il ne s’arrête... l’inertie fait le reste. Une force épouse l’autre, les deux modules glissent sans rupture notable... un placage qui ne fait de mal ni au plaqueur ni au plaqué... mais vous tombe un gazier d’un quintal vêtu, à tous les coups ! Arf !
Aux extrémités la force est la plus faible... savez tous ça... aux chevilles donc, comme aux poignets quand les bras sont tendus, pouvez faire tomber un auroch même avec un lacet !! Hé hé ! 
Plus évident de vous expliquer toussa avec l’appui des images.
P’têt' l’objet de conférences Pilier dans des amphis appropriés ?
© Le Pilier

14 juillet 2010

NOUVELLE REGLE

Aux cannes millediou !!!
Une tof pour imager notre propos d’hier... le cisaillage de Burger par Mealamu au raz du pré... boule au buffet... placement impec des cannes... patte d’appui cramponnée... centre de gravité supra bas... inamovible le défenseur. Pas de cet agrippage aux zépaules qui sous prétexte de jouer le cuir laisse souvent passer l’attaquant... pas le style du gazier ça... un vrai placage de chez direct quoi.
A ce propos, interdirions radicalement ces prises au dessus de la poitrine nous... ça éviterait les ambiguïtés... ces cravates ou nœuds pap qui n’en sont pas vraiment mais qui s’en rapprochent... sont de plus en plus légions ces figures... trop dangereuses... Burger en est d'ailleurs un vrai spécialiste... se fait souvent réprimander pour ça. On va quand même pas attendre l’accident pour le piger nom d’un pipe de St Georges. La nouvelle règle du Pilier :  
Jamais aux épaules...
milieu poitrine limite et basta !!!

Marmouzet on se faisait tanner le cuir par les entraîneurs, sinon le pater... incendier même quand on plaquait trop haut... par pétoche ou flemme... on voulait pas se baisser quoi. Au buffet on rate pas le gazier... aux jambes quoi... enfin en principe... c'est plus courageux certes, mais pour ne pas se blesser faut y aller ferme... une règle au rugby ça... jamais rétif... impavide et déterminé...
pour "canner le gonze"... du moins l'époustoufler !!!! Ach !

Avons déjà causé de ces tentatives de saisie de l’attaquant, trop hautes, ces accrochages de maillots la fiotte... pusillanimes... veules... foireux. En sus, on vous balance une main sur la poitrine, comme souventefois Carter l’a démontré... ou d’autres... et zêtes dans le vent... Clerc en a fait les frais plus d’une fois... pas que lui bien sûr... un exemple c’est tout.
Non non... le rugby c’est aux cannes et basta... tronche plein buffet... sinon chevilles... D’ailleurs n’y revenez pas quand on vous pilonne comac... on passe le cuir fissa... surtout quand on est trois quart... because on va plus vite... aussi, moins entraîné au contact permanent comme les avants... les joueurs savent ça, les classiques éviteurs du moins, les « délicats »... ça rendrait le jeu plus ouvert en sus... et moins dangereux niveau glotte. Qu’attendent les huiles pour piger ça ? La vilaine friture ?
© Le Pilier

13 juillet 2010

QUAND DIRE C'EST FAIRE

Pour tout dire on flemmarde un brin... pas notre habitude ça pourtant. Avions promis de causer de la dernière baston... à peine en avons évoqué la teneur... causé d’un mauvais geste, mais le compte rendu à proprement parler est passé à l’as !
- Pas pro ça Pilier... même si t’es maître sans partage en ton château, tu te dois d’alimenter le donjon diffuseur de tes remarques afin de distraire la communauté des connectés fidèles, sinon curieux de ton pianotage... tes élucubrations...

Sommes ok ! On dit pas non... et même si le taf nous impose un rythme trépident nous détournant quelque peu du pâtis, et puis Justine, Sophie... ce ne sont pas là excuses suffisantes pour se débiner. Sommes pas des justifications nous, on assume la critique... comme on l’affirme.

A poireauter pour causer d’un match en laissant passer quelques jours, on se rend compte il est vrai que la dynamique s’étiole, sinon l’envie. Traiter des bastons se fait dans l’instant, voire le lendemain, sinon hors la patate, le désir, on oublie de certaines séquences leurs résultantes précises. La réussite, les ratés, les couffes supposées de certains actes comme la pertinence du jugement qu’ils suscitent peut s’en trouver altéré.
Chose remarquable pourtant,
en laissant infuser quelques temps on constate que  
l’essence reste inflammable... Arf arf !!! Les gestes majeurs, la couleur profonde, la vérité du pré conservent vitalité dès récordation* enclenchée. Autrement dit ça flamme toujours dans la mémoire étanche... Oups !!! Genre fission nucléaire des atomes mémoriels... Ouarf ouarf !

Des gestes nous ont vraiment marqué. Notamment deux crochets successifs de Nonu rarement vus... aussi parfaitement exécutés... comme certaines postures de Mealamu le hooker NZ... sur la tof à côté de l'autre.. hors les lancés en touche, bien qu'il ait progressé, ce gazier est à nos yeux le plus technique à son poste sur les pâtis présents... utilise parfaitement son gabarit pour en tirer parti maximum sans débauche inutile, perte d'énergie... avec grande efficacité... des placages raz les cannes, buffet, repousses de l'adversaire trois mètres en arrière...aux pénétrations basses... un must le gonze. Carter aussi nous a gratifié, hors de savants coups de pompes et vista qu'on lui connait, d'une tentative élégante et subtile de placage, bras gauche aux cannes du Bok, main droite qui cherche à lui piquer le cuir... c'était simplement beau tant c'était souple et gracieux... magnifique... faudrait en causer...
- Encore des promesses Pilier, t’es incorrigible... tu devrais faire de la politique...
- Qui sait promettre, s’engage...
- Qui bonimente recevra des coups !
- Ouille !
* Récordation... de se récorder : se remettre en esprit...
© Le Pilier