14 octobre 2007

LA VÉRITÉ


Happy Queen

Alors la bleusaille !!! On veut son Pilier de vérité ? On attend la parole de l’intempestif, du délicat, du vrai, sans chichi, sans fadaise, sans démago ni pipoleries assommantes… pas palabreurs, pas cocoricophile à la patte… Pas du Philistin icy, ni du pépin, on vient chercher son fruit goûteux, juteux, acide et rafraîchissant… On veut sa vitamine collation, son roboratif, sa vraie magique potion ? Son phénoménal Pilier, son avoueur qui diffuse gratos l'incomparable savoir, celui-là même qui avait déjà tout annoncé depuis lurette, en ce Blog majeur ? Le seul Blog de rugby qui dit tout, voit tout… raffiné jusque dans l’en but, fort de son esthétique, qui ne s’occupe que de ce qui est là, face à lui, de la forme, sans jamais, non jamais, se laisser choir dans le marécage insane d’un quelconque mépris débordant de l’être aveuglé par un étendard tricoloré…Icy c’est l’approche systémique qui prévaut, observatrice acerbe des modules qui se meuvent sur le pâtis et son alentour, ne regardant que la fonction et les actes qu’elle engendre.
Vous z'en voulez donc encore ? 
Vous z'en aurez !
Généreux serons, pas rapiats, pas gardeurs… sinon distributeurs d’O2 pour des poumons vivifiés, redonnant courage aux abattus, réconfort aux fourbus, simple compagnie à ceux qui parfois se sentent trop alone de ne pas pouvoir partager leur pleine intelligence…
Des petits riens bien sentis, comme toujours, pour ravir, on le veut ainsi, ces affinités électives, connues, anonymes, qui parcourent notre lieu de raison, comme les plus dubitatifs qui n’attendent qu’un dessillement pour savourer la vérité des choses… la beauté esthétique des performances… la force et simplicité du vrai.

Tout… Avions tout dit sur ce Blog… balladez-vous si preuves attendez... cette défaite vient de loin… ce n’est en rien un manque de bol à sousoupe… Tous les signes avant-coureurs nous fûmes affichés, ouvertement, il n’y avait qu’à savoir lire...
Mais pour l’heure immédiate, un match nous intéresse au plus haut point. Pumas vs Sudafs. Vous attendrez bien quelques heures nos zélégantes chroniques, qui donnent à penser les seules choses à savoir, comme oublier le reste...
Bien à tous
© Le Pilier

12 octobre 2007

LA MAGIQUE POTION


C’est donc l’heure de piquer la couronne à la Queen. Ben a beau être so Big, avons de quoi ébranler le carillon pinaculaire, piler leurs abattis. Cette 1ère demi finale de Tasse du Monde, s’annonce somme toute équilibrée, n’est-il pas ! Les deux packs peuvent rivaliser. Quasi aussi forts l’un que l’autre… un petit sus quand même pour les Bifs. Ces derniers n’ont pas de trois-quarts extraordinaires, tout comme nous… d’attaques ravageuses, tout comme nous… et misent sur la tatane, tout comme nous. Sur le papier c’est du kif kif au même bourricot.

Qu’est-ce alors qui fera la différence ?
L’entente cordiale ? Le 31ème homme ? Le culot ? La pompe habile de Wilkinson ? Celle de notre Elissalde ? Le pâtis du St Denis protecteur de nos Rois de France ? Que nenni. Notre atout maître et délicate liqueur, c’est la suprême magique potion, son ineffable vertu roborative et conciliante, qui surdomine leur bouillante eau en saveur. Le vrai carburateur… aussi loin que nous sommes concernés.
A vos marmites.
© Le Pilier

11 octobre 2007

TASSE DU MONDE: DEMI FINALE 1


Cousines tribus
IPIPIPOURAX !!! Nous rencontrons nos cousins Britanniques en notre Saint pâtis du Stade de France. Un vrai morceau de chance, n’est-il pas ? Hors de question cette fois de gratifier leurs gosiers délicats de notre Panoramix potion. Elle est à nous et rendra compte de notre supériorité, car après tout c’est bien nous qui organisons ce festin. Elle fera donc la différence, espère-t-on en notre beau pays. Mais prudence, ne vendons pas la couronne avant d’avoir déshabillé la Queen. Par un fait bien étrange, leur bouillante eau, qui donne il est vrai un exquis goût à tout, semble rivaliser avec les liqueurs des ovales contrées les plus favorites. L’australienne a chu, là où la sud africaine leur filait, casque, pituite, et Fanny à la clef. Baiser cette dernière n’est cependant pas ce qu’on peut appeler un enfer. La preuve on s’en remet, puisque après consommation de ce double zéro et callipyge score, la digestion salvatrice vous remet dans la course, un roboratif élan qui vous propulse en demi finale contre toute attente.

Cette Tasse du Monde, comme le traduit Google, concentre malgré tout, notre attention, car cet échange avec les Bifs est toujours excitant. Nous aimons en effet ce pays où l’on conduit comme on parle, à l’envers. N’est-il pas ! Même si nous avons quelque réticence, il est vrai, devant leur originale cuisine, faites de bouillie sauce menthe, de haricots tomate avec un œuf de poule pour contraster le tout, plus saucisse en relief, de rosbif marmelade et multiples mélanges qui perpétuent le mystère de cette gastronomie singulière, leur gazon en revanche reste tout a fait praticable et le brouter provoque un indicible plaisir dont on ne dira rien. L’herbette Anglaise a donc bon goût… de même que par chez nous.

La composition de leur équipe reste inchangée, comme la nôtre. On retrouvera
Furax, le tempétueux Moody à l’énergie vitalisante…
Danslax, l’habile Wilkinson qui reste la pièce maîtresse du groupe, son habile godasse peut changer le cours du jeu, sa passe est remarquable…
Petissax le vivace Robinson à l’arrière, capable malgré son âge de solos ravageurs, même s’ils sont moins nombreux que lors des symphonies précédant le sacre quand son équipe nous gratifiait du meilleur rugby…
Le plus tout jeune Félix le Catt et matois centre…
Un pack Jolitorax quand même, qui conserve une force considérable et sera encore, le lieu premier où les ballons se gagnent, comme la partie...
Pillax, le gros capitaine Vickery pour mener la troupe et solide pilier qui fit souffrir les Aussies…
En somme de quoi rivaliser avec notre tribu, qui conserve Chabalix en réserve, Dominicix moins en cannes que jadis mais toujours à l’affût, Rougerix l’Arverne, Poitrenix qui n’a pas toujours le souffle régulier mais de bons crochets… et reconduit, Beauxis que les Gaulois préfèrent dans l’intimité de leur belliqueux village surnommer Beaudix, eu égard à ses monumentaux coups de tatanes en place d’ouverture.

Bonne chance en tout cas… et toute cette sorte de chose.
© Le Pilier

10 octobre 2007

VICTOR MATFIELD AU ZENITH


L'intouchable sauteur
La fin de la Tasse du Monde est proche, comme le traduit notre programme interne. Indépendante, la désopilante machine et porteuse de quelque message qui sourd de l’apparente dérivation sémantique, comme une juste remise à niveau, nous plaît. Si faites donc traduire World cup par le cybertranslateur Google, il vous sert gracieusement une Tasse du Monde en un simple clic. Le contenu ? Un subtil mélange de bouillante eau, de savante ironie, de véri-thé parfumé aux aromates sélectionnés par les plus affûtés des critiques et professionnels de l’ovale gazon, herboristes patentés des pâtis majeurs, qui ne mâchent ni les mots, ni les chewings à la chloro, et ne font que vous livrer le meilleur des breuvages pour peu que vous ayez le percutal bien fait, le palais raffiné. Même la machine en est, donc, a son entendement et son humour propre… et si elle peut se tromper, elle ne sait pas mentir. Elle est de ce fait la compagne fidèle du groupe et participe de nos spéculations. Donc, la tasse prise, assimilée, confortables en nos gros clubs aux accoudoirs meurtris, le Pilier et son aristocratique tribu vous propose céans, une sélection des meilleurs joueurs de la CDM 2OO7. Ces hommes, dont nous dresserons un tableau succint, feront partie de cette équipe qui rencontrera la Jupiter Team en d’oniriques lieux, accessibles à nos seuls idéaux.

Un projo donc premier et sans raison particulière de l’être, sinon qu’il faut bien commencer par quelqu’un, ou, peut-être, comme le plus élevé des mâles du gazon. Un joueur hors des communes tailles. Un double mètre d’élégance pour un quintal dix d’aisance technique, venue des Sud-africaines terres. Sans doute le maître des airs de cette CDM si on en juge par cette capacité à chiper la balle à l’adversaire en touche, comme à s’en saisir quand le lancer est pour son équipe...

1977, donc, en pleine tournée des Sex Pistols, quand BB Phoque pleurait sur nos écrans du massacre honteux des fourrures maculées de sang, l’année même de la mort de Jacques Prévert, naissait le grand beau brun Sudaf, au soleil de Pietersburg, la ville de Petrus Jacobus Joubert, héros de la bataille de Majuba contre les Britanniques, pour une destiné ovale dans un lieu très conservateur, planté d’Afrikaners. Le petit a doublement grandi au milieu de cette chaleureuse et tendre confrérie. Charpenté pour soutenir la mêlée, il devient seconde poutre des Blue Bulls, et devrait rejoindre Toulon à la saison prochaine pour un contrat avé grOsse signature. Très bon lecteur du jeu, il a autant de tête que de bonne technique, évite, anticipe, percute et récupère des ballons avec une élégance qui n’était pas la vertu première des Sudaf jusqu’à ces derniers temps. Mais les choses ont changé. Cette équipe a de la vivacité et ses moments de grâce, comme nous le disons depuis le début de cette tasse. Permettez l’appropriation de cette traduction, mais la machine participe du jeu, et par simple respect, valeur fondamentale que le rugby défend, nous lui donnons sa part en vous rendant la vôtre.

Victor Matfield donc, remarquable dans les airs comme dans le mouvement est un seconde ligne plutôt atypique en ce sens que son jeu s’apparente à celui d’un troisième ligne centre. Habile des paluches il forme, avec Botha, l’une des meilleures secondes lignes de l’ovalisphère, sinon la best.
Ils seront là, tout deux, contre les Argentins qui ne semblent pas pouvoir rivaliser avec les Springboks, si l'on s’en réfère à leur dernière prestation contre les chardons, et jeu de trois-quarts indiscutablement inférieur.
Jake White l’entraîneur semblait plus confiant avant le match contre les Fidjiens et prétendait qu’il n’y aurait aucun problème ayant toujours maté les Pumas. Plus mesuré cette fois, même si en son fort intérieur ya pas photo.

Comme d’accoutume cependant, en ce lieu de juste mesure, les pronostics ne font pas loi et tant que le match n’est pas joué, orienté, prédéterminé, on ne peut jamais savoir qui va l’emporter…
Mais faisons confiance au soleil Africain pour nous ravir d'étincellantes combinaisons.
A vos écrans totals.
© Le Pilier

09 octobre 2007

NOBLES ALL BLACKS

La forme et le sacré
Au-delà du plaisir de voir ces joueurs des îles pacifiques, les tri nations majeures du rugby, et quelques savoureuses phases de jeux, cette compétition CDM n’a jamais suscité chez nous un enthousiasme débordant. Dès qu'enjeu trop prime jeu, sommes fuiteux. Car malgré un savoir protecteur des tenants, aboutissants, éco, noyaux, pèze au kilo, un certain malaise sourd de toute façon des profondeurs de notre simple nature.
Pour tout avouer, c’est la première fois que nous suivons intensément les phases finales de ce tournoi mondial. A raison. Car même si la seule esthétique prévaut en nos colonnes, on ne peut totalement se départir des effets décolorants que certaines facéties conditionnent. Ne sommes pas Talleyrand, n’avons pas la stature des hommes diplomates qui savent froidement garder tête en tous cas, quand cela touche nos pâtis favoris.
Certes savons beaucoup, et, si peu nous renverse, sinon la beauté suprême d’un tableau, le souffle de quelques vers, la divine proportion d’une architecture, la maîtrise d’une prose, d’un mouvement de corps, la volupté sonore d’un musical moment, la poésie d’un Kurosawa, la pensée bien menée, d'un philosophe, d'un mathématicien, d'un artisan, d'un quelconque bonhomme… chercheur au juste ton réenchanteur des mondes, la grâce d’une femme, sa douce et pleine intelligence, la clarté d’une aurore que la sottise trop hélas obombre… le croissant fin et clair parmi les fleurs de l’ombre… et quelques multiples encore, diaphanes simplicités que nos vies peuvent atteindre…
… si peu donc nous renverse, beaucoup en revanche nous atteignent de ces horreurs sans nom que l’histoire dans son humaine folie, perpétue ça et là, pour le malheur d'un grand nombre.
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Mais aujourd’hui c’est la fête en notre hexagonale ovalie. Youpi !!! Ne brisons pas le rêve. Ce rêve n’est pas le nôtre, car plus que tout, en ces terrains majeurs, aimons la probité comme la vérité, la rigueur fantaisiste, la règle respectée, l’arbitrage sévère, souple mais pas aléatoire.
Or en ce dernier lieu il y a matière à dubitation, et de quoi se répandre. Le rugby dans son fond, et digne signifiant, si huitième art pour nous, ne peut en aucun cas se permettre d’osciller pour garantir des victoires douteuses, soufflant à ses vertus un bien mauvais parfum. On connaît la musique, on n’aime pas les couacs. La partition n’a pas la saveur des grandes symphonies, même si elle semble plaire au plus grand nombre, aux aveugles, aux sourds, comme aux étourdis.
Ok ya du plaisir pour tous, à chacun de le prendre où il peut.

Les Blacks que l’on pratique depuis plusieurs années, visionnant tous les matchs des tri nations, la plus belle épreuve à nos yeux, n’ont jamais, jamais, appliqué une telle stratégie. Qu’est-ce à dire ? Après une entame de match parfaitement maîtrisée, ils lèvent le pied de façon surprenante. Se débarrassent de la balle, et concluent un match pick & go, traversant tout le terrain, en étant mené au score jusque dans les dernières minutes, pas même tentant un petit drop. Jamais n’avons vu ça, jamais pareille faute qui ne peut que nous conforter de penser ce que l’on doit penser, d’affirmer ce que l’on sait. Pas d’erreur possible.
Nous ne reviendrons pas sur l’en-avant patent qui provoque l’essai de Jauzion, dont personne ne parle sinon quelques rares. Un consensus général semble occulter la chose. Ok ne regardons pas ces erreurs bénignes, arbitrons à la légère, orientons sous entente, fi de la règle d’or. Tout devient donc possible, on savait ça.

Que nous reste-t-il pour participer encore de ce rugby qui nous tient ? Un seul lieu, impénétrable, compagnon éternel des solitudes reines, divin, secret, ineffable, où comme l’écrivait le noble philosophe et Wittgenstein de nom, l’éthique et l’esthétique sont un. L’éthique est transcendantale, il est clair qu’elle ne peut s’exprimer. Elle se constate au mieux comme l’esthétique parle et montre ses prouesses quand un individu, un groupe, organisent, façonnent de manière subtile des formes inattendues.

Le premier essai des Blacks était superbe. Une perfection collective que seuls les Boks en ce moment peuvent atteindre. Quel souffle, quelle audace, quel plaisir de voir jouer ces hommes, suiveurs, pénétrants, se passer la balle avec une telle aisance, un tel esprit de groupe. L’adresse d’Ali Williams, la vigueur de Mc Alister, la force des avants et d’autres phases encore nous garantissent de toute manière un plaisir, un frisson, que seul le vrai rugby dévoile.
Ces joueurs ne trichent pas, même s’ils font des fautes, ils n’écroulent pas les mêlées comme lors du match des Bifs contre les Australiens, ils sont réglos, n'ont pas cherché un seul instant l'excuse de l'en-avant pour expliquer leur défaite, sont honnêtes, et pratiquent le plus beau rugby de la planète… Tous leurs matchs sont excitants, s'ils en perdent un petit, ils n'en restent pas moins les plus grands... talonnés on peut dire par des Sud-africains qui étant moins bourrins, ce que l’on attendait depuis des lustres, ont grandement amélioré leur jeu qui s’impose à nous plaire.
Pour nous donc le beau jeu, le reste n’est que molle, pâlote garniture... pour qu’on soit satisfait il nous faut donc un plat, solide pour l’estomac.

En attendant la suite, sans passion dévorante, car la tête voit mieux quand l’œil a de l’empan.
© Le Pilier

08 octobre 2007

PUMA, RONRON ET MOU CHARDON


Trois-quarts = Deux tiers
Dimanche soir pantoufle. Sophie en robe de bain, bichon sur les coussins… le matou ronronnant ses croquettes sur canap Mickéa, rêvant à quelque ratibus des fables de jadis… et bien sûr l’écran plat, bien plat, pour diffusion d’un mortel ennui prévisible.
Yavait le choix entre DVD spécial mifa, le gendarme à St Trop… grand moment de culture 7ème art… et s’installer pépère en soporifique posture, à mater le dernier quart de finale, Argentine vs Ecosse, pour un sommeil des plus profonds en attendant la reprise du Lundi tristoune. On s’attendait au pire, et le pire survint.
St Tropez est plus ensoleillé, le Pilier s’est quasi fourvoyé, l’avoue, en s'endormant bien tôt. Dès 21h30, la paupière pesante, avons souffert de garder contact avec le pâtis, tant le Chardon sans épine, le puma cacochyme ramollissaient notre désir d’éveil pour conserver au week-end ce prolongement connu, prisé des écoliers.
Quand le 8ème art atteint ce niveau d’audace et de vivacité, les chandelles font office de marchands de sable, et les avants nounours, de mouvements paternes, attendrissent nos tempéraments jouteurs, ébranlant notre résistance d’un bonne-nuit-les-petits-la-semaine-est-finie, affligeant. Le kilt c’est bien pour les valseuses, ou berceuses, pas pour les chaleureux bastons.

Que dire donc de ce match sinon rien !!!
Campese, l’emblématique ailier Australien, autrefois cavaleur et planteur d’essais hors des normes saisonnières, dans un réquisitoire percutant présentait cette rencontre comme du non rugby, présageant qu’il fallait s’attendre au pire. Certes les signes avant-coureurs avalisaient la prescience de l’Aussie, comme la nôtre, quand nous en rendions compte en ce petit moment d’affliction. C’était nul, voilà tout. Les trois quarts écossais, comme les argentins sont plus prés des deux tiers... Fi du kilt avaricieux, puma en descente de lit serait mieux.
Le score endormi : 19-treize ma sœur Thérèse… pour les Argentins, sans teint.

Pardonnez notre tabulaire bafouille, mais l'ennui gagne encore.
© Le Pilier