12 août 2007

FRANCE ANGLETERRE 21-15... SANS SAVEUR


Stage commandoux !
Match sans intérêt sinon des Bifs qui déjouent… Gomarsall plombe son équipe qui domine outrageusement les avants Français... A noter des phases successives au raz de la mêlée Anglaise, de petites passes et suivi de tous… à l’instar des Blacks. En progrès… Sinon derrière... bien légers… équipe deux s’il en est… Ashton sait quoi faire… pas d’erreur possible.
Les Bleus jouent un rugby de championnat, fade, sans coup d’éclat sinon deux essais sur erreurs de défense monumentales… Certes Chabal solide tient sur ses cannes… Pelous à l’affût…
Michalak joue comme dab… renvoi de ballon dans bras des Bifs… a failli coûter un essai… comme dab… Skrela plaque comme un roi... mais ne crée rien. Une défense oui... et alors ?
En somme exsangue… du moche… pas de belles passes… pas d’audace… d’allant… aucune stratégie… la cause et l’effet Laporte… on connaît.
Un match de préparation diront certains… c’est touchant.
Manque la plage et le transat pour parfaire le bronzage...
Très loin du niveau des tri-nations en tout cas.
Les Anglais progressent… même si…
Les Français gagnent… au score.
Le Pilier s’ennuie... ferme et clos.

© Le Pilier

09 août 2007

UNE ROSE REMANIÉE


Des Bifs pas bleus
Malins ces Bifs ! Une prépa étudiée, un groupe entier sur le green, onze changements par rapport à l’équipe massive qui infligea une rouste de première aux Gallois rouges d’impuissance, Samedi en 4… onze changements donc pour affronter les Bleus ce week-end à Twickenham. Wilkinson est remplaçant, Dallaglio retrouve son poste de troisième ligne centre, en même tant qu’il fêtera un happy birthday de 35 ans d’âge mûr, ce vendredi, super Catt ( la tof ) de retour au capitanat, comme au centre et ses 36 ans le 17 Septembre… Kay, Shaw en seconde ligne… une équipe remaniée... ce qu'il fallait.
Côté Français, pas de surprise… sinon le retour des mous… Pelous au broutage… Michalak au tricot… Pas de quoi sauter au paf… on prend ce qu’on a dans les buffets…
Pas de Fritz donc, ni de Castaignède... on sait ça... Mais des Jausion, des Marty pour des passes tristes comme des enclumes…
Qu’allons nous apprendre que l’on ne sache déjà ?
Que Chabal se retrouve en seconde ligne... que Sarko n’est pas dans le groupe des 20... que Ginette change de maître nageur tous les matins.

© Le Pilier

04 août 2007

TWICKENHAM... SUPER SUN AFTER RAIN



Fondu de poireaux à la crème Anglaise
Belle rencontre sous un soleil de saison. Les Bifs rigoureux ont écrasé des poireaux de molle saison. A noter la performance de Easter le troisième ligne Anglais, qui marque quatre essais… comme celle des avants, rigoureux, soudés, ne laissant aucune chance aux rouges, très vite à bout de souffle. Score sans appel 62-5. Dallaglio remplaçant, quelque peu piqué au vif par le performance du titulaire, rentre, marque son essai, fait deux superbes passes… d’essai… Il exulte comme le montre la tof « Suis encore là… » Moui… faut voir… les rouges étaient cuits… mais quand même… Le père Easter est en pleine forme, cela va stimuler la vieille garde Lawrence…
Sinon, arrières Bifs peu en vue pendant les trois quarts du match… pas de centres classes, leur pack marque seul, tous les essais durant cette période, conservent le ballon de maître main. Une copie quasi sans faute. Perry le demi de mêlée Anglais, très en vue, plante son ballon dans l'en but…des progrès incontestables, nous qui nous insurgions de ses précédents ratés, sommes surpris.... pécisons: quand il n'y a rien en face, que le pack domine outrageusement, le demi de mêlée se ballade. C'est autre chose quand son groupe est sur le reculoir... à voir next week, si confirmation. Ensuite... Robinson la mobylette à l’aile, comme il l’affectionne, cadre, tape au pied direction l’en but, et grille tout le monde au final. De même, coup de pompe de Wilkinson à trente mètre de la ligne, au raz du gazon, pile au milieu des poteaux, pour Cueto lancé derrière lui, essai final.
Que dire des rouges sinon la rame, quasi sans ballon à négocier, un essai sur coup d’orgueil, exsangues en somme… Charvis défend comme un diable malgré tout, rouge d’épuisement.

En somme des Anglais rigoureux et forts devant. Ils semblent en pleine forme physique, ne font pas de fautes de mains… ne laissent quasi rien passer en défense. De bon augure pour le week-end prochain contre les encore Bleus…
à suivre donc.

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02 août 2007

BAD TRIP POUR SPIES


Sanquette amère
Pas de bol pour le Sudaf, Pierre les espions, en Français… Un problème sanguin congénital semble lui interdire la pratique du rugby. Bien dommage… Il va manquer… Un gars très prometteur, 22 ans, d’une force et accélération impressionnante pour un troisième ligne centre. Son jus est trop épais dit-on… en a craché récemment lors d’un entraînement… les docteurs sont pessimistes. Son pater est mort cardiaque à 54 ans sans doute à cause de ce problème… Son grand père « big Stone » avait déjà le même embarras. Fatalitas !!! Le muscle doit être ferme mais le sirop fluide. Souhaitons que la médecine trouve remède… De l’Aspro chaque matin pour la fluidité du raisin on fait pas mieux… La phénoménologie de l'esprit Hégélien pour le cigare, sinon Orages d'acier de Jünger, pour le temps passer sans perdre sa densité... un conseil du Pilier.
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27 juillet 2007

UNE COUPE, DES COUPS, DES CHÂTAIGNES...


Trêve de paix
In pugna veritas
Du mollet de la cuisse et de la pompe à clous vont malmener le gazon frais d’automne aux champignons d’hallus de nos terres d’icy. Y’aura du convivial à s’échauffer l’épaule, numéroter les abattis pour une mêlée de premier ordre. Septembre des marrons tiendra promesse d’assaisonner les gros buffets, un art de plaire sans la modération de croire que la baston c’est pas bien. Une planète ovale en fête, pour la joie des plus forts et le plaisir des hommes en quête de moissons. Ces dames, que les gros mâles n’effraient, auront loisir d’apprécier la valeur de conflits savamment arbitrés, la seule débauchée digne d’un signifiant trop souvent abusé par ses débordements parfois funestes. De la châtaigne oui, mais dans ces règles fondamentales que la bienséance et la mesure comme un espoir d’évolution, nourrissent de leurs nobles intentions.
La belliqueuse engeance montrera bel exemple par la valeur acquise de son titre de choix, celui d’homme de rein comme celui d’homme honnête, impavide, raisonné.
On ne se bat que sur du green, dans l’enceinte sacrée des pâtis grassouillets, on se cartonne, se chicore, se tamponne, se cogne, se déchire, libérant nos profondes natures agitées du joug irresponsable d’un trop laissé allé, par la conscience des limites, vertu de l’homme fait. C’est là gageure suprême de conjuguer violence et saine urbanité. Soumission à la règle dans la débauche musclée, engendre la maîtrise et force le respect.

Le Pilier impartial, avisé, rendra compte de l’esthétique des conflits dans la joie, l’allégresse, la jubilante humeur parfois intempestive des hyperboles policées.

Brutes épaisses de tous bords, esthètes du buffet chaud, des rififis tout va à pattes et saucissons, pas rétifs, mènes pas large mais viandus pue-la-sueur, plaqueurs fondus de pralines sur la terre bénie des saintes égratignures, rentre lard à battoirs, comptables des sutures, c’est bientôt l’heure des franches giflées. On sent déjà comme on respire une unité parfaite entre cœurs, entre esprits ralliant par effet d’enthousiasme cet élan volontaire au plaisir du bien vivre.

Trêve de paix ! Trêve de soif ! Bienvenu l’étranger ! Laissons jambons trotter, bouteilles circuler et gobelets tinter, recevons dignement ces guerriers d’outre-monde, qu’ils dégustent plein bocal les gâteries d'icy. Bataillons fermement, buvons de trop sans soif, entonnons les cantiques. Jamais l’âme d’un guerrier en lieu sec n’habite. In pugna veritas.
© Le Pilier

22 juillet 2007

PAS DE GEAR, NI DE WEEPU... CHEZ NOUS


Noir duo
Deux surprises majeures dans la sélection des ABs pour la CDM 2007. Les tatoués Rico Gear et Piri Weepu ne sont pas de la fête. Ils ont du monde en réserve pour pouvoir se passer de ces deux types… Sommes circonspects pour Gear, on lui préfère semble-t-il mobylette Howlett... moins douteurs concernant Weepu, peu brillant en effet lors de ses dernières prestations. Qu’importe ces trente-là ont de quoi en découdre et peuvent prétendre au titre.
Pas moins prétendants malgré leur défaite d’hier, les Aussies, qui gèrent bien ces coupes du Monde dont ils sont les seuls doubles vainqueurs… Suivra parmi les favoris, l’Afrique du sud puis c'est tout. Enfin c'est dans ce trio que sortira le vainqueur.
Cette prévision n’a cependant qu’un intérêt ludique, qui engendre les controverses tempétueuses, ravive l’esprit cocardier, excite les haleines avinées, remplit les poches des bookmakers, …
Le Pilier dans sa grande modération, sa loyale posture, louera avant toute chose, comme d’accoutume, le jeu subtil, l’esprit valeureux, la passe éclair, le flux, l’intelligence, le beau geste... partant ne fait que diagnostic, mais aucun pronostic… espérant cependant, selon toute justice, une souple mais grande fermeté d'arbitrage, autant qu’il est possible de marier Thémis et le pilon... Rothschild et baluchon... Castagne et l'édredon.
© Le Pilier

La sélection des All Blacks moins un... à découvrir later

Arrières: Mils Muliaina, Leon MacDonald, Doug Howlett, Joe Rokocoko, Sitiveni Sivivatu, Isaia Toeava, Conrad Smith, Luke McAlister, Aaron Mauger, Daniel Carter, Nick Evans, Byron Kelleher, Brendon Leonard, Andrew Ellis.
Avants: Rodney So'oialo, Chris Masoe, Richie McCaw (capt), Jerry Collins, Sione Lauaki, Reuben Thorne, Ali Williams, Chris Jack, Keith Robinson, Carl Hayman, Neemia Tialata, Tony Woodcock, Anton Oliver, Keven Mealamu, Andrew Hore.

21 juillet 2007

LES BLACKS... ÉVIDEMMENT


Sous une pluie d'hiver
Well ! Les Blacks gagnent avec une savonnette sur un terrain détrempé, 26-12. Pas un seul moment les Aussies n’ont créé un réel danger. Il est certes remarquable de bien défendre, mais le rugby ne se limite pas à ça. Enorme travail de sape de la première ligne Blacks, comme du pack. Un essai du solide Woodcock, bien mené par des avants toniques. L’arbitre aurait pu siffler moult pénalités contre les piliers Australiens qui subissaient visiblement la pression, s’écroulaient ou poussaient de travers. Un seul essai diront les attristés, néanmoins les Blacks annulent le jeu adverse et finissent en trombe. Ils dominent les kangourous sur leur terrain d'avants, bon signe... On salue le retour de l'imparable Latham à l’arrière, remarquable au pied, placements judicieux... l’opportunisme de Smith le flanker australien, l’habileté de Carter au pied, un sans faute ou quasi puisqu'il ne manque que la transformation d'essai, la volonté de Chris Jack... etc… l’hégémonie des All Blacks qui gagnent les Tri-nations pour la troisième année consécutive sans maxima forcer, ni blessures.
Rendez vous au Mondial qu'ils n'ont pas gagné depuis 20 ans.
© Le Pilier

20 juillet 2007

TRI - NATIONS 2007 ET FIN


L’avoine et le goupillon
Salve les braves honnissant la tong, la crème parasol, l’oisiveté grillante, le bikini…
Salve grands amateurs de clouté cuir, esthètes des beignes sans bouée de secours…
Salve blâmeurs des pédales grimpettes, des saisons festivales aux nauséeux bruitages...
Salve gentlemen attentifs aux évènements majeurs, les quasi seuls résolument qui ravivent nos cœurs ennuyés, dégourdissent nos esprits saturés de températures viles, logorrhées, palabres, que nous n’apprécions pas…
Salut les vrais gaillards qui samedi aux matines sonnantes, pleins de courage et d’ardeur estivale abandonneront femmes, enfants, amitiés inutiles, dentifrice et tracas, pour se vouer devant l’écran et bénir ce monde ondulatoire qui transmettra urbi & orbi depuis ces terres lointaines que le rêve affectionne, la grand messe des ovales espérances, bénédiction pas pâle de la trinité divine et finale majeure du plus honorable des affronts : les Tri-nations accouplées au titre de Bledisloe Cup. Chers lecteurs de nos pages intimistes, chers lectrices de nos menues invectives, le Pilier se plaît à croire que nombreux serez, chopine humidifiant la lippe comme un calice à l'ivresse prophétique ou café simple éveilleur des consciences endormies, à déguster cette rencontre Australe entre les divins All Blacks et les farouches marsupiaux géants d’Australie dont regorgent l’Outback et les côtes salées du levant. Oui samedi demain, aux premières heures saintes du jour, de cet an de disgrâce maculé de sottises, une lueur divine inondera nos esprits, nous redonnant courage et dynamisantes vertus.
Bélénos dit Dieu resplendissant, éclatant de ses feux, sans obombrer nos têtes molles, apposera sur l’Eden Park bien nommé et nos matinales psychés, sa manne céleste, fera péter les spots, attisera la belliqueuse engeance que le meilleur Rugby de la planète possède.
Blacks vs Australiens comme avant goût de finale CDM pour un plaisir massif. A vos postes on Sky or BBC, kick off 9.30 AM... et bonnes prières.
© Le Pilier

New Zealand: Muliaina, Howlett, Toeava, McAlister, Rokocoko, Carter, Kelleher; Woodcock, Oliver, Hayman, Robinson, Jack, Collins, McCaw (capt), So'oialo.
Replacements: Mealamu, Tialata, Thorne, Masoe, Leonard, Mauger, Evans.

Australia: Ashley-Cooper, Mitchell, Mortlock (capt), Giteau, Gerrard, Larkham, Gregan; Dunning, Moore, Shepherdson, Sharpe, Vickerman, Elsom, Smith, Hoiles.
Replacements: Freier, Baxter, McMeniman, Chisholm, Waugh, Staniforth, Latham.

14 juillet 2007

14 JUILLET AU FRAIS ZÉLANDAIS


Blacks mangent l'antilope
Graham Henry pour sûr lit le Pilier. Validant nos conseils lors d’un précédent article où nous encouragions les Blacks à lever le pied c’est ce qu’ils ont fait contre les Boks. Certes ces derniers n’ont pas l’équipe première, n’ont jamais vraiment inquiété les Blacks, mais n’en ont pas moins bien résisté pendant plus d’une mi-temps s’écroulant à la fin sous les assauts répétés de leurs adversaires. D’aucuns peu avisés gloseront, critiquant le fait qu’ils ont mis du temps pour marquer et n’inscrire le premier essai qu’à la 69ème minute, dite érotique, par Brendon Leonard, sur une échappée puis magnifique passe trompeuse de Rokocoko. Voilà le geste que nous retiendrons de cette rencontre, où les Blacks par trop détendus par le manque d’enjeu ont en effet mal conclu certaines actions, occasionnant de nombreuses fautes. Normal ils ne savent pas encore jouer plus à la cool, mais ça viendra. Pas toujours suiveurs dans l’échappée, nous avouons… faisant beaucoup de fautes de mains, nous souscrivons… ils nous ont cependant gratifié de superbes séquences de jeu, déroulement des avants, avec maîtrise et fluidité qui plaisent à notre entendement. Ils gagnent comme on doit gagner ce genre de rencontre, au final, sans se perdre à écraser l’adversaire, assurant un score tout à fait honorable 33-6. Une bonne gestion du match en somme. On retiendra la vista du demi de mêlée Boks, Pienaar. Habile, bien placé, bon coup de pied même si parfois à l’instar de ses compères et trois quart sans tête, il renvoie la balle dans les bras adverses, relançant les Blacks, désignant par le fait leur impuissance. Mc Alister a de la cuisse et du jus, on le savait, perce, accélère très vivace, mais n’assure pas toujours sa dernière passe. Carter trouve de bons coups de savates et marque un essai sans trop forcer. Il grille dans une course au cordeau le centre Boks, envoie la balle à 10cm de l’en but, en touche, d’un judicieux coup de pied pour la seule action vraiment dangereuse des Boks.

La chaleur aidant, les filles balançant, déhanchées, la soirée qui s’annonce nous poussent à conclure sans nous étendre plus… sinon en d’autres lieux, plus chatoyants ou simplement moins rudes.
© Le Pilier

09 juillet 2007

COOL AUSSIE GAGNE CHEZ LUI


Australie vs Sud Afrique
25-17

Dés l’entame Boks frais avantistes marquent deux essais en 7 minutes… après un quart d’heure de jeu ils mènent 17-0. Aussies loin de s’inquiéter remontent et gagnent sans trop forcer, 25-17. Score et sa métrique temporelle résument le match.
D’aucuns, peu enclins aux sagaces appréciations, ont prétendu que cette intro fut catastrophique pour les Aussies. Des sots… Il n’en est rien. Ils débutent le match très cool c’est tout. Ensuite savamment déroulent un rugby non sans finesses, sous l’impulsion de Larkham, Smith, Gregan... Les Boks, même si équipe 2, ne marquent plus un point de toute la rencontre, c’est tout dire.

Match singulier, on peut jouer vraiment en fonction de l’adversaire, accélérer sans panique ni précipitation. Aussies en leur patrie en sont un témoignage.
Moins violente que d’autres, le Pilier apprécie ce type de confrontation où l’on ne cherche pas dès l’entame à broyer les abattis de l’adversaire, partant le jeu se déroule plus ouvert et crescendo impose son rythme soutenu jusqu’à la trompette finale. Les Australiens, parfont un jeu de meilleure qualité à la veille de la CDM automnale. De bon augure. Faudra compter sur eux.
Qui eut pu dire le contraire eut psyché parcellaire !
© Le Pilier