10 janvier 2007

LATHAM … VAGUE À L’ÂME



Latham l’arrière du groupe sublunaire, ici titré quinze de l’année, s’est blessé aux ligaments du nouge lors d’un entraînement de routine. Les paluches du toubib ont opéré le drôle samedi. Il devrait cependant jouer la coupe du monde car on lui donne six mois pour être sur pattes.
Le pilier souhaite prompt galop et rebonds marsupiaux à son arrière.

Dans l’attente le Doc du Pilier conseille un retour aux fondamentaux: dessous confortables et repos sur le dos...

© Le Pilier

06 janvier 2007

FFFR

Retrouvez dans
Le Pilier
Tous les premiers samedis du mois
Le F de la FFR
Le vrai feuilleton de la
fédération Française de rugby
avec ses rumeurs les plus perfides, les plus inattendues, les plus rebelles, les presque plus fausses…

POURLICHES POUR DES POULAINS

LE FEUILLETON 2

Les tataniers N et P, décident au sein de la FFR qui sera le botteur du Quinze de France.

- Hé Bob, t’as mis quels sabots pour tenir au comptoir ?
- Souples et chaussettes qui grattent pas le mouton.
- Si tu mettais des P, tu serais sponsorisé !
- Non ?
- Si… le pastaga gratos !
- La suze aussi ?
- C’que tu veux baderne, mais faut porter des P. C’est comme en équipe de France. Pour être sélectionné, c’est un sacré bonus si t’es soutenu par un sponsor, qui pis est, si ya concurrence…

Cette audacieuse remarque mit quelques secondes à toucher les zones embrumeuses du néocortex de Bob. Une fois le syncrétisme accompli Bob s’élance enthousiaste.

- Tu veux dire que si je chausse des P, j’impose ma candidature par voie détournée, engraissant la papate aux…
- Quasi oui. C’est le cas pour Elissalde et Yachvili. Le premier porte des N, les second des P. Si on considère le temps passé de la pompe gros plan sur la caméra zoom, c’est pas rien pour le sponsor, ya d’l’enjeu, du créneau à prendre… y filent chacun du pourliche pour leur poulain… tu vois le trafic…
- Tu donnes un peu plus et c’est ton canasson qui trottine le gazon !!!
- Tout juste Bob… qui pénaltise en tout cas... imagine maintenant si Yachvili avec ses P met plus de pénalités entre les barres que Elissalde avec ses N, faut faire un choix pas cornélien. Avec P la pénalité est assurée ! Avec N c’est encore la migraine…
- Oui mais si avec N c’est la méga veine, qu'avec P c’est la pâtée, faut tout reconsidérer et là c’est du cornélien pur jus... être ou ne pas N... être N sans P c'est p't'êt bien, mais sans P ya pas d'zen... sans zen ya pas d'effet... on n'en sort plus.

Dédé le camphré, surpris par cette audacieuse répartie, rechausse dare cet air songeur et monastique soluble dans le bojo fruité à trois mesures de son blair.
Bob médusé par sa propre logique, reméditant ses dires s’enquit.

- T’es sûr de c’que tu racontes Dédé ?
- On est jamais sûr de rien, mais ya jamais de vérités sans imagination pour les faire germer…
- C’est trop gros, j’y crois pas...

Le Pilier non plus.

A suivre…

Tataniers : Vendeurs de pompes et partant sponsors…

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LA PORTE ET LES QUARANTE JOUEURS

LES QUINZE DE FRANCE

Pas de grandes surprises, sinon Beauxis pas dix.
Grotte sans sésame ni joyaux dans les tiroirs limbiques du staff. Des bijoux d’famille... à peine.
Pas lazurites, ni parures à Pacha, encore moins émeraudes ou rubis des jarres Ali baba.
De l’ordinaire. Pas un grand cru ce quarantuor. C’est ainsi. Ça arrive.
Floch surpris : « J'aimerais bien faire un match pendant le Tournoi déjà…». Bravo ! C’est pour ça qu’on l’appelle !
Emmanuelli pas tout jeune... mais un pilier ça dure plus que les gazelles.
Castaignède encore blessé. Boucle rétroactive, quand l’effet devient la cause. Le Pilier sait pourquoi.
Pelous on n'y croit pas. L'homme est sympa, mais le joueur inutile. Un tardigrade à ratisser l'herbette... Ya des tondeuses pour ça !
Skréla pas mal en club, mais trop lent au jeu. Cinq ans qu'on dit ça !
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Le quatuor tonitruant reste lui bien collé au parquet pour un impossible essor: La porte, Maso, Vivies, Brunel… Quatre clous pour une croix ?

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03 janvier 2007

BIG BEN BIEN SONNÉ


ROSBIFS DU LENDEMAIN,
FROGGIES ET RIPOLIN…
Les Rosbifs judicieux rappellent la vieille garde.
Du Robinson autrefois chanté, pattes courtes et vivaces capables d’exploits solos incontestables, ne semble today qu’un retraité pantoufle n’ayant du jeu collectif qu’une vision partielle. Dispensable, peu passeur de bons ballons, voire pas, coup de pompe douteux pour un arrière, relanceur dix mètres et tortue… enfin pas de quoi enchanter la Queen, sommes donc dubitatifs au regard de ses performances dans son club lors de la coupe d'Europe, plus convaincant s'il est en place d'ailier. Son dernier tournoi ? Plutôt terne ( à l'arrière) et son désir ? Religieux… Certes ce n'est pas un défaut. Pas l’air entout cas très motivé, mais les voies fiduciaires sont aisément pénétrables et savent toucher les cœurs les plus retraités, guider les pas perdus des plus quêteurs d’absolu sur les droits chemins que les roulettes du caddy se plaisent à dessiner dans le Vigor aseptique parmi les longs rayons colorés des hypers ou autres temples à conso…
Il a surement encore de la canne mais sa place est à l'aile. Il a p't'êt ben quelque ressort... à suivre.

Du Robinson donc sur le retour et du Mike Catt itou, 36 ans qui retrouve les vestiaires du quinze de la rose effeuillée. Bon joueur ce Catt du temps de sa paire avec Greenwood, mais n’est-ce pas pousser le bouchon un peu loin, quand on connaît les sacrifices nécessaires pour postuler à ce niveau de compétition, ce qu’il faut avaler de perlimpinpin pour conserver des muscles musculeux de calendrier?
Zavons pas trop à dire de plus, car chez nous ya du vioque aussi, qui pis est dans la force dite conquérante du huit d’avants. Le Pelous à tout prix ça nous inspire magouille et copinage, pas la joie. Et le Dominici ? C’est quasi !
Quand on voit la fougue des Blacks on a de quoi se fendre !
Sommes bien en France, le pays Roi du Ripolin. On vous met de la brillantine sur un façade du XV ème et on vous dit que c’est d’l'art contemporain ! Du neuf ! Du Frais ! Du nouveau !

D'aucuns diront sans réfléchir, c'est dans les vieilles gamelles que l'on fait les bons plats. Mais la déguste c’est pour l'après match quand on a mérité sa ribote, son pichet, et son rot, et pour la véritable pourlèche des babines, chatoiement du palais, roulis sonore et mesuré des estomacs, vaut mieux des produits frais du jour, pas fond du panier, placard ni frigo parcheminés à court-bouillon.

Deux quinzaines ! Deux quinzaines bien fraîches pour un tournoi tout neuf !
Pour un festin digne de nos lippes à saliver des p'tits chap'rons !
Elle sont belles mes quinzaines ! Elles sont belles !!!!!
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29 décembre 2006

LE QUINZE DU MONDE

L’Equipe sublunaire...des terriens 2006 qui affrontera la Jupiter Team le 31 décembre et dernier jour de l’année un choix utopique des meilleurs joueurs du moment pour une rencontre minimun galactique et fictive, avec équipe bien réelle si on venait à organiser un tournoi interplanétaire.

15 Latham l’australien, une évidence. Style faussement lourd, coup de pompe de mammouth, opportuniste à souhait, relanceur bouillant, le meilleur à ce poste. Libre arbitre. Notre tof.

14. Choix difficile. Personne ne nous semble hégémonique eu égard à la limite de notre connaissance des joueurs du super 14. Rico Gear nous semble de bonnes guiboles. Puissant.

13 Rogers le tatoué. Le Pilier aime ce joueur parti au treize et prétend que sa vraie place est en second centre même s’il peut occuper plusieurs postes, ailier ou arrière, mais il y a Latham. Ses trajectoires sont surprenantes, il prend le trou et sert en pleine course comme personne. Coup de pompe renversant. L'instinct.

12 O’Driscoll le subtil et solide Irlandais, capable de l’exploit solo de la passe vive, du crochet dans le vent. Sa place habituelle est 13, mais nous le verrions bien au côté de Rogers. Un trèfle à quatre feuilles.

11 Sivivatu la panthère. De la canne, de la feinte et du jus pur jus pour des trajectoires imparables. Il faut en choisir un…sinon Rokocoko c’est kif bien sûr, à peine moins en vue cette année que Sivivatu… Félidés.

10 Carter. No comment. Classe up. Même si on rêve d’un retour de Larkham…

9. Nous optons pour Byron Kelleher qui a sacrément progressé, même si le quinze sublunaire n’a pas encore son incontestable demi de mêlée comme Carter l’est à son poste. Place très difficile pour un Pilier connaisseur. Une bombe.

8. So'oialo, inséparable de ses deux compères et flankers Blacks. Puissant parfois trop engagé, il est incontestablement une partie fondamentale de la colonne à la fougère. La fougue.

7. Ritchie Mc Caw l’incontournable capitaine, de tous les combats, meilleur joueur du moment si le titre n’avait pas été décerné à Carter par L’IRB. De la sueur, des poumons de buffle... du cœur...ze big Mc Caw !

6. La pince monseigneur Collins, parfait en solo perforant, bien placé pour faire de bonnes passes, cisailleur infernal, le joueur préféré du Pilier. Parfois à la limite de la correction, mais toujours avec le sourire…Les plus gros biceps NZ... Arf !

5.Un Sudaf et capitaine Matfield. Grand pourvoyeur de balles en touche, a défié les blacks avec autorité, piqué moultes baballes. Chamailleur. Un grand joueur.

4. Chris Jack bien sûr, l’infatigable, vous file un coup de tatane en touche de cinquante mètre en fin de match, coureur et joueur, pratique l’évitement chose si rare en seconde poutre. On adore.

3. Carl Hayman 27 ans, le puissant quintal plus Vingt, d’une taille plutôt rare à ce poste, il nous rappelle un certain Cholley quant au gabarit, un pilier qui vous ruine les adversaires d'un coup de râble. Le millième sélectionné dans le rang des All Blacks. Un gros.

2. L’autre joueur préféré du pilier, le modeste et génial Mealamu. Il sait doser ses efforts, un maître à cette place, pas bourrin comme certains aiment en voir. Une tête pensante qui tient le choc 80 minutes sans faille et vous plante des essais dans une pochette à kleenex.

1. Pour finir le Woodcock, un pilier qui sait faire des passes c’est à noter et prendre comme exemple. Dans le meilleur pack du moment pour de solides prestations. Une première ligne de choc inamovible. Un puissant.

Pas un Tommy, pas un Frenchie... pas un Gallois ni un kilt... mais pour rencontrer les Jupitériens faut du jus, d'la fantaisie, de tout autres gabarits.
C'est dit !
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26 décembre 2006

LE PILIER DE LA SOUL



Quand tu pries, bouge les pieds
Le Roi, le King, le monumental, le fabuleux, le wonderful, le prodigieux, l’astre éternel de la soul, le groove des pinceaux, le dégenté, le brûlot, le Cassius Clay du Funk, le ravageur du Nunc, le feeling état pur, le master la friture, l’Apollo Huit extra lunaire, le conquistador interstellaire, le Luther King des ralliements, le groover des chemins ondulants, le général funker du Brown, le capiteux James Brown, le météor de Dieu, le contagieux, le prince de la gigote, le débiteur sans parlote, le beat canonique, le James Brown atomique, le champi des hallus, les pieds dans la tête, les guiboles en soquettes, le Black and I’m proud, le sex dans la machine, la dynamite à l’usine, magnum pas à la gomme, le César du libitum, le pilier supra tonique, le rythm’n blues catatonique, le poum poum tchat et le flouze, le Jupiter pas tarlouze, l’agitateur des abattis, l’intempestif, le Calif, le Jesse Owens du plancher, le Thelonius du pavé, le stay on the scene, like sex machine, l'I have a dream éternel, le Pape ondulé du gospel, le V2 des horizons de paix, le volupteur d’effets, le président de la république, le 38 tonnes d’Amérique, le Roi soleil du cold sweat, le catalyseur du big beat, le synthétiseur dynamique, le ravageur du vinyl, le pourfendeur et le grill, le chaudron du dancing floor, le t’es l’plus grand t’y va fort …

James Brown n’est pas mort, James Brown balance encore...
James Brown en orbite, James Brown sur le Beat...
Ecoutez ça, priez et réchauffez vous les arpions. Ici.

... Au paradis on s’ennuyait ferme, trop de tout mais pas de soul. Depuis hier c’est la déjante totale, le grand barbu n’en revient pas, les plus apathiques s’époumonent et dansent frénétiques dans les concerts permanents du Big Brown. Nul doute que tout le monde voudra en être. Pour le ticket d’entrée, voyez ici-bas la tenue correcte exigée.
© Le Pilier

24 décembre 2006

GASTOU DANS LES CHOUX


Victoire toulousaine
pour estomacs solides
Gastou l'empaf, plus dom Balaguère des messes basses Daudet qu’arbitre des avents, devait penser déjà au réveillon lorsqu’il refusa un essai incontestable à Toulouse. Avants de chapons, trois quart ailes en coqs de bruyère, plumes volantes, ballon d’œuf d’oie et cous farcis, dindes aux truffes du Périgord, le match de rugby à dû lui sembler une table bien garnie qu’il en oublia les règles du jeu, à couper le siffler et échauffer les cafetières du staff toulousain. Heureusement ces derniers sortent vainqueur de ce troublant délire sinon l’arbitre Gastou allait finir en purgatoire arbitrant 300 parties avant sont rachat et acceptation du rubicond sur les terrains verdoyants du paradis ovale.

Quelles promesses riboteuses ont pu induire ainsi le ventripotent sifflet Gastou en grande tentation et lui faire commettre un épouvantable péché de gourmandise, sucrant les Toulousains de cinq point minimum ? Transfuge des terres Languedociennes, invité sans doute à quelque table Basque il s’embrouilla la jugeote, et la probité première étant sujette aux mouvements démoniaques de l’estomac, il eut fait scandale si Toulouse n'était pas parvenu à vaincre les Basques.

Heureusement tout rentra dans l’ordre et la victoire pas volée des Toulousains viendra rassurer les amateurs qui ont enterré facilement cette équipe, éliminée contre toute attente de la coupe d’Europe.

Victoire de bon ton clouant le bec aux pessimistes, préparant les estomacs d'Oc aux saveurs des gamelles plus faciles à digérer.
© Le Pilier

22 décembre 2006

LES NOMADES


Rugby en Canadie
Un site Rugby à découvrir de nos chers cousins Canadiens… Un club au nom singulier (comme celui du Président Martin-Louis Paquette) ... non sans humour et bien fourni sur le plan historique. Le Pilier vous recommande la visite à déguster lentement avec sirop d'érable, car il y a de quoi satisfaire les lecteurs curieux. http://rugby-nomades.qc.ca/

Patere ut viceres est la devise du club des Nomades, en Canadien Français, souffrir pour vaincre… Vaincre pour le plaisir des braves, pour la gloire des puissants et des actifs dirait Nietzsche.

Cette photo vient de leur site, prise le 27 février 1954 lors de la victoire des Français sur les All Blacks. Ces derniers ont déjà des protections, d’un autre âge, mais tout autant efficaces pour la protection des points sensibles. 
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20 décembre 2006

DEVISES


"En essayant continuellement on finit par réussir. Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche." ARF !!!

Une parole d’encouragement de nos vénérables petites bêtes pour les huiles de Marcoussis. Bernie de la porte étroite y trouvera sans doute matière à réflexion et le soutien malgré tout du Pilier en cette période votive, dans un ton amène et dévot. Car pomper même pour rien c’est déjà faire quelque chose. Alléluia.
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