28 août 2010

TRI NATIONS SUITE...

Et faim...
« Lorsque François Steyn jouait en Afrique du Sud, c'était le meilleur arrière du monde... ce n'est plus le cas. Je suis très inquiet au sujet de Frans parce que le niveau de jeu là-bas est très faible... Les gonzes qui jouent en Europe ne sont pas dans le rythme de ceux qui évoluent dans le Super 14 » Hé hé... Dixit et authentique Peter de Villiers coach des gazelles Sudafs.
Ben mon lapin voilà du langage sans faux col...  
franc du collier, clair, net... et manifestement correct. Sauf en un point. Steyn n‘a jamais été un excellent joueur à l’arrière... là tu pousses un peu Peter... meilleur arrière du monde entier de la planète ? Tu t'emballes les connexions mon Gaston !!!
Mais pour le reste, qu’il se gâte le cuissot et l’arpion sur nos pâles pâtis n’a rien de surprenant. Faut pas venir chez nous les gaziers... à la retraite passe encore... car on y perd son rugby à batifoler dans le Top. Tous l’ont dit. Pour les vacances pourquoi pas... une année sabbatique, artiche aux fouilles... mouais...  
mais pas plus. On prend des risques à ce niveau... plus de cannes après la baguette, le cassoulet, Bacchus pichets, clacos bien louchés... les artères sont moins fluides, les belles passes sont oubliées, les gestes techniques tronqués... faut tout reprendre à zéro... arrêter le Cinzano... se remettre à l'eau.
Savez toussa, on va pas s’étendre.

Donc Steyn (François) revient dans la sélection Sudaf pour affronter les Wallabies et tenter de remporter une première victoire dans ces Tri bastons 2010. Chose tout à fait probable après tout. A noter aussi le retour de Cooper la classe à l’ouverture Aussie, un vrai plaisir... Giteau en premier centre c'est mieux mon n'veu.
A 17 heures donc, en direct d’Afrique du sud, une belle peignée en perspective... gageons que les Boks ne ratent pas passer l'occase de croquer les marsupiaux en civet !!! Arg !!! Doivent quand même bien avoir les crocs... impérativement gagner pour fêter la centième sélection de Matfield... conserver la tête de De Villiers ?
Rude partie en prespective pour les Wallabies, même si Rocky gets ready for the Boks. Znort !!!
© Le Pilier

24 août 2010

SPRINGBOKS EN PEINE

La déveine
Ouaip... le Bok doit quand même battre sa coulpe après ces dérouillées successives. S’amochir de la sorte tout soudain pourrait poser questions bien agaçantes. Car enfin !!! Vainqueur total en 2009 de toutes les rencontres en tri nations, royaux contre les Lions Britanniques... et là, paf... ça gougnafe, s'amollit, prend du jaune à répète, se vire Botha du groupe, recopine avec les vieux démons de la violence et l’ennui... même si la dernière rencontre nous za gratifié d’une vraie bien belle baston, digne de leur second rang du moment, surtout devant... comme en défense... même si derrière toujours le même problème que ressassons icy depuis lurette. Manque de fluidité, d’intelligence, de collectif, de grandes envolées.
Quand ne possèdent pas un centre de classe sup, capable de recadrer, créer des espaces... avec en sus un ouverture Steyn, habile des agaçins mais bien agaçant question jeu de pognes, les Springboks n’offrent qu’une partition rude, mais sans génialité. Habana ne reçoit jamais le cuir dans de bonnes conditions... a dû s’ennuyer ferme durant ces joutes... De Villiers du centre est costaud mais quand même bien bourrin du ciboulot... arf... l’arrière tatane des chandelles au zénith de son inconsistance... etc...  
Du violent dans les chocs, mais pas de grâce grandiloque ! Oups !!!

Souvenez-vous notre soulagement quand Jean de Villiers abandonna la CDM 2007 pour cause de chicane au biceps. « Maintenant ont de quoi les planter quasi tous !!! » nous étions écrié dans un élan d’intuition propre aux saveurs de haut vol, qu'un simple détail éveille, dont l’escadrille à réaction ne copine jamais avec les biplans du commun. Ne nous fourvoyons pas du reste sur le score tranquille de cette finale bien terne... lors des séries éliminatoires les Boks avaient planté quand même 30 pions à zéro de nothing à nos Bifs d’Outre Manche.
Si on ne nous avait pas spolié la vérité du pré pour causes artificielles, c’était contre les Blacks que les Boks achoppaient, comme ils l’avaient fait le mois précédent en tri dans toutes les rencontres. Mais des Blacks qui gagnent en 2007 avant de recevoir en leurs pâtis la planète ovale en 2011, c’est too much pour entretenir un suspens et laisser du grain d’illusion à moudre aux autres équipes moindres, qui faut l’avouer uniment sont quand même à des années lumières de leur niveau de jeu.

Non les Boks ne sont pas raides morts... un bon nombre de gaziers de haute stature manque dans la team majeure pour cause de vilénies, violence endémique occasionnant du jaune carton, blessures diverses... ce qui engendre toujours une désorganisation dans cette mécanique au demeurant bien huilée. Car nous ont quand même gratifié de superbes moments juste avant ce début de tri... hélas contrit ! Hips. N’ont pas tout perdu en deux mois les gaziers, faut pas pousser, aussi gageons que les deux prochaines rencontres contre les Aussies sauront, malgré un effectif diminué, les remettre sur la voie du succès... car il faut espérer selon toute attente qu’il retrouvent leur niveau pour quand même rivaliser avec les maîtres es pâtis, les divins All Blacks du long nuage blanc. Troupe qui possède un pack remarquablement soudé... distributeur permanent de cuir en veux-tu à ses trois quarts affûtés, emmené par un Capitaine Mc Caw au souffle épatant, un hooker Mealamu fascinant... sans jamais zomettre que causer d’un ou deux joueur NZ, c’est parler de tous, tant possèdent un sens du collectif, une solidarité volontaire, hors des communes espérances. Le tout nouveau Dagg est plus que prometteur... Nonu et Smith font la paire... les ailes, sans Sivivatu, planent légères sur le pré... même si Rokocoko n’a plus ses cannes de vingt ans... Muliaina assure les arrières... Carter tranquille rassure son groupe, même si moins d’exploits solos... Thorn un donjon... Woodcock un pilon... bref plus encore qu’hier peut-être, et ce malgré la perte de grandes figures telles Hayman, Williams, Jack, Collins... c’est le collectif qui a primé... une évidence pour eux, pour nous, puisque là, est première vertu du rugby. On ne peut mieux faire... mieux jouer, mieux dire. Le tout, une nouvelle fois, plus que la somme des parties.
A bons entendeurs !
© Le Pilier

23 août 2010

MERCI LES BRAVES

Les All Blacks ont lieu, 
on n’y ajoutera pas !
En remportant pour la dixième fois les Tri Nations sur quinze Tri Bastons, les Néoz sont incontestablement les rois du cuir ovale toutes catégories. On peut pas rêver mieux comme trophée... et c’n’est pas la petite tasse du monde dont on nous tartine les écoutilles qui donnera du sus à leur jeu, sinon du palmarès à neuneus.
Que de ratiocinages n’entendons-nous pas à propos de leur unique victoire CDM. On dit pas que la coupette mondiale n’a pas d’intérêt. Voir d’autres teams en une même compète, autant de rencontres sur les mêmes pâtis suscite chez nous quelque curiosité, sympa le spectacle... mais tellement hystéro question parlote, artiche, enjeux spéculatus... circus délirius maximus que les dès jetés frôlent trop souvent le pipé pour nous esbaudir de ça.  
Du panem populus en somme, avec la palme des foutaises : faire croire à la planète que les Blacks peuvent se planter sur des joutes dites couperet !!! Hé hé... eux qui n’ont pas gagné la coupe depuis 25 ans... hi han !!! Voilà le tarabustinage récurrent qui s'articule des baveuses philistines. Oups !

Bon, ya d’la baudruche à nourrir c'est vrai, du bizz à entretenir, d'la baderne à faire brouter... bref tous ces sociétaires du spectacle qu’on encourage à entretenir ce peu cognitif qui leur sert de jugeote avec des tas de balivernes afin de leur vendre de l’écran plat, du strapontin, du fanion, d’la crème à zébron... mon croupion... mais qui au fond ne s'intéressent pas au jeu... soutiennent juste une couleur, qui coûte que coûte doit grimper sur un podium... qu'importe la manière et les moyens.
Rien à dire à ça, c’est la vie trépidante du monde  
des cortex à deux pattes.

Ce qui reste intact de toute façon c’est le jeu à proprement parler... la vérité du pré ! Ça, on ne peut y toucher sur le long terme. Les Blacks le savent et démontrent chaque année que rien ne peut quasiment les atteindre. Du vrai spectacle ils nous en servent à vous dresser l’échine depuis un si gros paquet d’années lors des nombreuses bastons, que rien ne saurait mieux les récompenser que notre sincère reconnaissance, supra tartinée d’admiration.
Ethique et esthétique ne sont qu’un, disait le philosophe Ludwig. Une figure symphonique qui leur sied comme un crampon sur mesure dévalant un pré saturé de bovins sans même se faire accrocher le lacet, effarant ces ruminants alourdis, incapables de ne jamais comprendre les raisons d’une telle fluidité, maîtrise, générosité, exigence... Qui peut lutter contre ce peuple de gaziers Zélandais qui pour sûr perpétue le sens du sacré, au collectif incomparable ?
Hors du Bok ou d'l'Aussie parfois... personne à l'horizon mon colon... les pâtis sont vides, le grisbi et le flanby trop partout... en tout cas chez nous ! Ach !

Merci les braves !
© Le Pilier

21 août 2010

RETOUR AU GRAND PRÉ

Un Pilier blindé
De retour au grand pré...
Qui avoine sans ruminer
Qui badigeonne sans trébucher !
Ramène ta viande lecteur affuté. Après java d’entrecôtes en Afsud bitouine Boks & Blacks... au big top 5 PM des Rolex de la quinzième Tri Baston, digestion sur le méta Blog es giflées des contre filets meurtris. Bon appétit.
© Le Pilier

01 août 2010

SUPER MEN IN BLACK

Merci et bravo
Certes n’ont pas gagné sans coup férir les Men in Black... l’Aussie a malgré tout résisté, mais tellement moins affûté que son adversaire, que la première option proposée lors de la précédente bafouille fut malheureusement celle en vigueur sur le pâtis : La ratatinade, la déculottée... la fessée... la simple leçon ? Exprimez selon votre sensibilité. 7 essais à 3. 48 à 29. Si on piédestalise les Blacks outre mesure, on va plus savoir quoi faire à la fin des Tri vu comme c'est parti... gardons z’en sous l’arpion... exprimons juste qu’ils sont ultra épatants... qu’à les mater on s’affirme, on pige, on s’améliore, on s’enjoue, on devient plus ferme dans la critique, plus habile au pâtis, plus constant dans l’analyse... plus fin... bref on comprend vraiment ce qu’est  le grand rugby.

Si d’aventure, au comptoir de votre peu, nous ressassez que jadis on a gagné un petit match contre eux parce qu’ils ont la courtoisie, la délicatesse, le savoir vivre... l’obligation ?... de nous encourager dans cette auto satisfaction toute nôtre, nous faisant mousser des lustres avec nos souvenirs... nos petits zéclats... en prétendant qu’on est kan même ce kon est... des quasi même niveau... qu’on pourrait si on voulait... que bla... passez donc votre chemin, allez enfiler des perles, des tongs, vos bob Ricardo... en attendant de vous tremper le bulbe dans le petit championnat des clochers, votre tournoi des marchés... votre CDM du spectacle spécial andouillettes loisives du monde entier, qui se remuent le croupion dès qu’on leur dit où mater : la foire du trône c’est par là... telle date, telle heure,la grandeu fêteu... yaura toute la planète... c’est la supra compète... et d’un seul cœur le répètent... pire encore, le croient !  
CrÔa crÔa !

Avec les Blacks c’est toutes les fois grand rugby... la parade est quasi permanente. Le vrai respect du connaisseur, du saveur... Merci les gaziers !!! Se la donnent pour nous offrir du sempiternel frisson... de la savoureuse leçon. Reconnaissant, d’évidence, de cette noble posture proposée à nos mateuses montures, on se balance ferme ici qu’ils remportent où non la Tasse du Monde... nous offrent tant de bons moments qu’on a presque envie de leur souffler : laissez béton ce phantasme à pognon pour endormir les frappés du fanion, analphabêtas du crampon... zêtes hors catégorie... méritez mieux, on a saisi ce que vous faites, la seule chose que l’on peut espérer en sus c’est que les autres s’y mettent... Enfin !!! Pas gagné !

Ici sommes toujours en préparation de la CDM... « dans troizans... dans deuzans... danzun’an... on en cause toujours à toutes les sauces... on est imparable pour ça. On ne joue pas chaque match pour exceller, on veut des petits trophées... des pin's, des billets... On ne travaille jamais ce qu'il faut, on ne veut pas fabriquer un style duratif, répété, maîtrisé... affirmer réellement notre identité.

Un gazier de petit bulbe nous disait que le ruby moderne avait changé, hé hé... un de plus... que les Blacks se sont mieux adaptés... qu’ils savent des choses... hé hé... mais mon guignol, nous exprimâtes-nous, d’un ton parfaitement respectueux de sa réelle nature... évident qu'ils s'adaptent, mais ça fait un siècle qu’ils surdominent le pré... les fondamentaux du cuir, du jeu collectif, sont identiques... rien n’a bougé dans ce sens... le substrat est donc idem. Quand ils zarpentent le pâtis on pourrait comprendre ce qu’ils font nom d’un aze... on pourrait s’approprier les figures... c’est quand même pas sorcier... tout est là... proposé, ouvertement montré, ultra répété... rien n'est caché. Ouais qu’il me répond après un long moment de réflexion, mais zont de bons joueurs eux... oups ! Mais nous aussi mon lapin... nous aussi, mais il faut les former... du gonze doit bien y’en avoir sur les trente millions de chapons non ?... Sont à peine deux millions eux... de mâles s'entend... à peu près... ce qu’il nous manque c’est du cortex et basta !!! 
Là oui sommes dépourvus. On a des carafes on y met que du vin !!! Ouarf ouarf !!! A trop porter le béret, on a pas ventilé... on est coincé comme un derviche tourneur à écailles, dans le bocal hexagonal... Ach !!!! On veut pas changer d'eau... on veut pas d’autres connexions... on s’la mousse entre nous, on mate pas l’autour... on se ratatine, on se parchemine...  
on vaut plus un clou !!!! Ach ! Jamais n'avez vu les Blacks prendre des vestes comme celle des Blous contre les Argentins !!!! Jamais !!!

Ce qu'a fait techniquement Cory Jane... ce coup de pied magistral... parfaitement dosé de recentrage qui engendra l'essai de Muliaina, avec Rocky Elsom sur le paltot hors terrain (on vous dira pourquoi il peut faire ça... en sus de l'essai qu'il marque), aucun gazier de chez nous n'en est capable... de même que l'extension roulante de Rokocoko quand il plante son essai... etc etc. On en passe, mais on reviendra dessus.
© Le Pilier