07 décembre 2012

DAVE BRUBECK OUT

N’allez pas croire que le Pilier ne se gave que de chicores... de rudes pâtis... de rucks, de cadrages débordements, de châtaignes ciblées... avons, nous zaussi, de délicats moments. Hips ! Voudrions pour valider cet intime aveu, rendre hommage au sympathique compositeur et pianiste de jazz Dave Brubeck, mort ya peu... le 5 précisément. Contrairement à ce que certains pensent encore, l’emblématique «Take five», écrit en 1959 qui fit le succès de son quartet, n’est pas une composition de son fait. L’auteur du tube planétaire en 5/4, considéré comme le standard de Jazz le plus joué en sublunaire contrée, est une trouvaille authentique et fraîche du saxophoniste Paul Desmond. Ce dernier pensait avoir écrit un morceau "à jeter aux poubelles". Sic !!! On trouve de belles choses dans ces dernières... c’est bien connu... et pas que du recyclable !!! Arf !!! Ya aussi, du clean, bien fait... savoureusement durable ! Hips !
Nous vous proposons ici une autre réussite musicale, écrite par feu Brubeck en personne cette fois, issue de l’album dont un tableau de Miro inspira les métriques de toutes les compositions (cf les nombres qui figurent sur la toile). Le tableau c’est la tof, la song c’est la vidéo. Son nom, « Unsquare Dance », écrite, en 7/4 , sans parachute ni armes de destruction, selon la légende, pour juste décourager le public qui durant les concerts se plait à marquer le rythme en frappant dans ses gourdes paluches, et qui, trop souventefois hélas se retrouve à contre temps. Voyez, genre les mêmes, qui dès que vous jouez un morceau de bon beat, un rock basique par exemple, simple, en 4/4... vous clappent des mains sur le temps fort (pour les néophytes, le premier temps, d’ordinaire celui de la grosse caisse) au lieu de frapper à la cool ma poule, le temps faible, le second donc, celui habituellement relevé par  la caisse claire, passque justement il est un peu faible... Arf !
Un enfer en live pour les musiciens ces élans intrinsèquement maladroits, ça vous plombe la pulse et vous donne envie de réduire le public au silence... de monter le son pour ne pas l’entendre... de lui balancer le Marshall dans la poire... de l'annuler, de le faire disparaitre, voire même de l'oublier ! Pas moins  !!! © Le Pilier