12 mai 2010

BERBIZIER : L'ULTRA VILAIN

Le diktat du respect
Tout un pataquès pour un mot, un énorme juron pour une gente rétive à la fermeté, qui préfère sans doute la très prisée langouse de bois au parler  primesautier fleuri même s’il outrepasse quelquefois les règles de la bienséance. Le coupable signifiant est en effet  
ultra vilain, ne respecte rien, comme l’accusé qui l’a prononcé en dénonçant un arbitrage qui ne lui plaisait pas sinon, en l’occurrence, le salut « douteux » d’un vague président de LNR dont nous ne connaissons pas la binette, ni le costard. Bref, Berbizier aurait balancé quelque chose du genre pas descriptible au regard dénonciateur de même notre héros d’hier, artiste la ferraille à ses nouvelles heures créatives, qui sort de sa réserve-atelier pour dénoncer le fait. Jean Pierre Rives pour ne pas le nommer, s’en prend à Berbizier en prétendant que ses propos sont très graves et que c’est pas sympa de causer comac, que c’est pas ça le rugby, qu’on doit être tous copains, utiliser le même cirage et la brosse qui va avec... on en rajoute à peine.

Grandieu la belle affaire !!! 
Bon c’est vrai qu’il y va fort le Berbize des petites mêlées, tellement qu’on n’ose même pas foutredieu vous dévoiler dans sa totalité cette figure coupable, en ce blog très à cheval sur les politesses, le champ lexical châtié, la belle parole. Arf !
Il aurait dit en ciblant le président de la LNR, que c’était un
« Faux-C... » derche si voulez, ou croupion, brioches... joufflu... à chacun son lexique. On connaît pas plus la raison d’un tel outrage, on veut pas savoir, on s’en balance ferme pour tout dire... sinon que ce petit incident image assez bien cette époque la fiotte où chaque propos qui ne reluit pas les portugaises de l’écouteur, déborde d’un zest la convention, est une vilénie irrespectueuse, outrageuze, un manque de respect, de savoir plaire, pardon vivre... une faute, voire une grÔsseu violence qui même si que verbale, peut blesser profond !!!! Ach !!!

Car du respect on vous en bassine les esgourdes au rugby comme partout... figure diminutive par excellence... castration des minus qui veulent ramener l’univers à leur petit rang... ok ok... restez minus, bien mérinos, et pas de vague. Quand Guy Noves pousse un «on s’en tape le carafon de l’USAP» (quasi sic), pour signifier que son attention va d’abord à la Coupe d’Europe, sinon jouer du média yoyo, ya des frileuses qui s’insurgent en prétendant que le coach Toulousain ne respecte pas son adversaire ! ARF ARF ! Les tarlouzes, les minettes !!! Elles veulent quoi les coquines, des mamours, encore plus de vaseline,  
du SVP partout... du scuzez-nous-de-vous-demander-pardon-de-penser-ça mais l’USAP voyez-vous ne correspond pas à nos objectifs les plus zimpératifs du moment, que sont très sympa mais que scusez-nous on a beaucoup à faire dans d’autres compètes, mais qu’on le dit respectueusement, on ne va pas au Dunlopillo en pensant toutes les nuits à leurs maillots... très beau du reste ce sang et or... mais que pardon de le penser, on a d’autres magrets sur le pâtis, pardon mais quand même pardon qu’on les respecte vraiment beaucoup pour tout ce qu’ils font, et qu’ils habitent un beau pays de Catalogne et que c’est nos voisins et qu’on les zaime bien !!!! Ach !!!

Révolu le temps sémillant d’antan où ça chicorait ferme en belles insultes, pugilat verbal, percutante éristique, sinon duels au poing, fleuret, tromblon gros sel... sans mielleuseries sournoises, coups tordus par derrière, mais avec toute la franchise qu’un homme se doit parfois d’imposer par pur respect du prochain pour lui fixer la limite quand il déborde... pour lui clore la baveuse quand il suinte !
Au temps où les faux-culs 
sont la majorité, 
gloire à celui qui dit 
toute la vérité !!!!
Avec les formes bien sûr, il va de soi... mais bien appuyées sur le cassis !!! Respect oblige !!! Ach !
© Le Pilier