21 août 2010

RETOUR AU GRAND PRÉ

Un Pilier blindé
De retour au grand pré...
Qui avoine sans ruminer
Qui badigeonne sans trébucher !
Ramène ta viande lecteur affuté. Après java d’entrecôtes en Afsud bitouine Boks & Blacks... au big top 5 PM des Rolex de la quinzième Tri Baston, digestion sur le méta Blog es giflées des contre filets meurtris. Bon appétit.
© Le Pilier

01 août 2010

SUPER MEN IN BLACK

Merci et bravo
Certes n’ont pas gagné sans coup férir les Men in Black... l’Aussie a malgré tout résisté, mais tellement moins affûté que son adversaire, que la première option proposée lors de la précédente bafouille fut malheureusement celle en vigueur sur le pâtis : La ratatinade, la déculottée... la fessée... la simple leçon ? Exprimez selon votre sensibilité. 7 essais à 3. 48 à 29. Si on piédestalise les Blacks outre mesure, on va plus savoir quoi faire à la fin des Tri vu comme c'est parti... gardons z’en sous l’arpion... exprimons juste qu’ils sont ultra épatants... qu’à les mater on s’affirme, on pige, on s’améliore, on s’enjoue, on devient plus ferme dans la critique, plus habile au pâtis, plus constant dans l’analyse... plus fin... bref on comprend vraiment ce qu’est  le grand rugby.

Si d’aventure, au comptoir de votre peu, nous ressassez que jadis on a gagné un petit match contre eux parce qu’ils ont la courtoisie, la délicatesse, le savoir vivre... l’obligation ?... de nous encourager dans cette auto satisfaction toute nôtre, nous faisant mousser des lustres avec nos souvenirs... nos petits zéclats... en prétendant qu’on est kan même ce kon est... des quasi même niveau... qu’on pourrait si on voulait... que bla... passez donc votre chemin, allez enfiler des perles, des tongs, vos bob Ricardo... en attendant de vous tremper le bulbe dans le petit championnat des clochers, votre tournoi des marchés... votre CDM du spectacle spécial andouillettes loisives du monde entier, qui se remuent le croupion dès qu’on leur dit où mater : la foire du trône c’est par là... telle date, telle heure,la grandeu fêteu... yaura toute la planète... c’est la supra compète... et d’un seul cœur le répètent... pire encore, le croient !  
CrÔa crÔa !

Avec les Blacks c’est toutes les fois grand rugby... la parade est quasi permanente. Le vrai respect du connaisseur, du saveur... Merci les gaziers !!! Se la donnent pour nous offrir du sempiternel frisson... de la savoureuse leçon. Reconnaissant, d’évidence, de cette noble posture proposée à nos mateuses montures, on se balance ferme ici qu’ils remportent où non la Tasse du Monde... nous offrent tant de bons moments qu’on a presque envie de leur souffler : laissez béton ce phantasme à pognon pour endormir les frappés du fanion, analphabêtas du crampon... zêtes hors catégorie... méritez mieux, on a saisi ce que vous faites, la seule chose que l’on peut espérer en sus c’est que les autres s’y mettent... Enfin !!! Pas gagné !

Ici sommes toujours en préparation de la CDM... « dans troizans... dans deuzans... danzun’an... on en cause toujours à toutes les sauces... on est imparable pour ça. On ne joue pas chaque match pour exceller, on veut des petits trophées... des pin's, des billets... On ne travaille jamais ce qu'il faut, on ne veut pas fabriquer un style duratif, répété, maîtrisé... affirmer réellement notre identité.

Un gazier de petit bulbe nous disait que le ruby moderne avait changé, hé hé... un de plus... que les Blacks se sont mieux adaptés... qu’ils savent des choses... hé hé... mais mon guignol, nous exprimâtes-nous, d’un ton parfaitement respectueux de sa réelle nature... évident qu'ils s'adaptent, mais ça fait un siècle qu’ils surdominent le pré... les fondamentaux du cuir, du jeu collectif, sont identiques... rien n’a bougé dans ce sens... le substrat est donc idem. Quand ils zarpentent le pâtis on pourrait comprendre ce qu’ils font nom d’un aze... on pourrait s’approprier les figures... c’est quand même pas sorcier... tout est là... proposé, ouvertement montré, ultra répété... rien n'est caché. Ouais qu’il me répond après un long moment de réflexion, mais zont de bons joueurs eux... oups ! Mais nous aussi mon lapin... nous aussi, mais il faut les former... du gonze doit bien y’en avoir sur les trente millions de chapons non ?... Sont à peine deux millions eux... de mâles s'entend... à peu près... ce qu’il nous manque c’est du cortex et basta !!! 
Là oui sommes dépourvus. On a des carafes on y met que du vin !!! Ouarf ouarf !!! A trop porter le béret, on a pas ventilé... on est coincé comme un derviche tourneur à écailles, dans le bocal hexagonal... Ach !!!! On veut pas changer d'eau... on veut pas d’autres connexions... on s’la mousse entre nous, on mate pas l’autour... on se ratatine, on se parchemine...  
on vaut plus un clou !!!! Ach ! Jamais n'avez vu les Blacks prendre des vestes comme celle des Blous contre les Argentins !!!! Jamais !!!

Ce qu'a fait techniquement Cory Jane... ce coup de pied magistral... parfaitement dosé de recentrage qui engendra l'essai de Muliaina, avec Rocky Elsom sur le paltot hors terrain (on vous dira pourquoi il peut faire ça... en sus de l'essai qu'il marque), aucun gazier de chez nous n'en est capable... de même que l'extension roulante de Rokocoko quand il plante son essai... etc etc. On en passe, mais on reviendra dessus.
© Le Pilier

30 juillet 2010

4ème TRI BASTON

De l'audace
Demain du Black donc sur pâtis Australien au zénithal instant. Cowan et Rokocoko sont de retour... on va pas s’étendre... connaissons l’équipe... les gaziers... leur style, la forme du moment, comment s’articulent, se lient, s’organisent, se la donnent. En face, des Aussies sans Cooper... pour la grâce faudra repasser... bien que le retour de Barnes soit une bonne chose, même si le préférons à l'ouverture... sa vraie place. Fallait laisser Giteau premier centre... doit piger ça le père Deans. Allez hop, prend ton phone mon gars... écoute les conseils du Pilier, nom d'une pipe de St Georges... sinon un p'tit clic... tu jettes une lentille... t'y vois plus clair... et te plantes pas comac. Ach !
Faut bien dire uniment le truc... pas encore trépidant ce jeu de Jaunes... tout en force, quand même... mais face aux Blacks deux options. Au pire on se fait ratatiner... mais pour gagner faut quand même sortir quelque chose de plus engageant, de moins mécanique, de plus esthétique... c’est l’avantage de les rencontrer. On ne peut simplement la jouter gros bras, rentre lard, percussions... faut du sus... de l’audace, du zèle... sortir des canons patiemment élaborés, à la frontière du système établi, improviser. Hé hé !!!
Simple à dire... obligatoire à faire.
© Le Pilier

Australie : Ashley Cooper - O'Connor, Horne, Barnes, Mitchell – (o) Giteau, (m) Genia - Brown, Pocock, Elsom (cap) - Sharpe, Mumm - Ma'afu, Moore, Robinson
Remplaçants : Faingaa, Slipper, Simmons, Hodgson, Burgess, Faingaa, Beale

Nouvelle-Zélande : Muliaina - Jane, Smith, Nonu, Rokocoko – (o) Carter, (m) Cowan - Read, McCaw, Kaino - Donnelly, Thorn - Franks, Mealamu, Woodcock
Remplaçants : Flynn, Franks, Whitelock, Vito, Weepu, Cruden, Dagg

29 juillet 2010

TACKLES ON TV


Cooper suspendu loupera les deux prochains matchs contre les Blacks... c'est grave, c'est un malheur, c'est une catastrophe... c'est même un contretemps !!! Arf !
La raison en images... idem pour Fourie... matez c'est très clair.
Pour les commentaires c'est du Canal, sorry. Coupez le son.

28 juillet 2010

PILIERS DU BOOGIE

Au saut du lit
Parait qu’on cause que rugby passqu’avons rien à dire sur autre chose. Des petits mollets anonymes prétendraient même en cachette, que hors la baston point de vision, d’intérêt pour la science... sinon même les zarts... les notes, la gouache, les tableaux... le septième art des pellicules... !!! Ach !!! Qu’on scribouille comme une savate dans un style par trop emphatique, voire boursouflé, marlou,   
pour masquer du rien dessous !!!!
Arg !!! En un mot sommes une rustre de bestiole qui ne pense qu’aux gisquettes, aux pruneaux... aux châtaignes... un brouteur de pâtis qui rumine dans sa prairie en regardant passer la locomotive All Black... et ses petits wagons suiveurs... un tintinnabuleur de pichets qui digère son gigot, poule au pot, tartines en sauce... cholestéro...  
un peu limite du ciboulot !!!!

C’est ARCHI FAUX !!!!

A moins qu'on nous bassine pour avoir du sus ? C’est ça ?  
Du Pilier Twitter qui balance ses passions, p’tits goûts identitaires, histoire d’affirmer son existence... connaître plus le gazier pour se rassurer de bien cliquer où il faut... être au plus près du modèle koi... on veut d’la sucrette story... d’l’intime pipolerie... on veut savoir ce qu’on fait en se grattant le croupion au réveil de l’été entre la couche et la douche à savon ?

Ok ok... sommes bon zig !!!!
Nous zaussi pouvons dévoiler du live immédiat, raconter l'anodin ki nous plait, dire c’qu’on est... taire c’qu’on vivra jamais ! Yap !!! Tenez, c’matin, juste après de savantes compos élaborées aux mouvances du Dunlopillo, puis zest de réflexion sur l’équanimité modulaire occasionnant son zazen cognitif en joute aux fractionnement des critères neurophysiologiques sous-tendus par
une perception subsymbolique déroutante... avons écouté cette petite merveille de song, une des très rares chansons Pop Blues, sinon la seule... composée jadis par le plus master des groupes de Boogie blanc...  
Canned Heat.
Son titre : Time was ! Sise sur l'album Allelujah... 1969... avec une des plus belles paires basse-batterie de l'histoire du Boogie Blues... Larry Taylor, qui jouera later avec John Mayall...Tom Waits... et le génial Fito de la Parra aux drums légères. Le chanteur Alan Wilson dont John Lee Hooker prétendait à raison qu'il était "le plus grand harmoniciste de tous les temps" est mort peu après d'une overdose de cachou... Arg ! Big Bob Hite, l'autre chanteur casse sa pipe dans les années 80 (la tof avec les longues douilles)... n'oublions pas la rape solo du cinglant Henry Vestine qui fit ses gammes chez les Mothers of Invention du déjanté Zappa. On vous la livre pour partager ce mÔment d’existentialitude afin que soyassez tous plus proches de nos zaffinités !!! Yeeeeeah !
Ce que les Blacks sont au rugby, 
Canned Heat l'est au Boogie !!!
A écouter sur des enceintes, où casque selon l'aisance voulue, pour bien entendre l'articulation de la basse... le seul son d'ordi n'y suffit. Merci qui ? Le Pilier du boogie pardi ! © Le Pilier
... ça bouge pas mais ça balance... une blouze pop unique.
Un p'tit conseil Pilier, attendez la fin d'la surprenante vidéo et pourrez mater "going up the country" la song du générique de Woodstock... entre autres... avec Alan Wilson bien en tronche télé et Bob Hite qui singe le flutiste... sinon zavez du live à la fin de "Going up..."... bref une série Boogie sans quitter nos pâtis... Ach !

27 juillet 2010

DU VRAC

Sans frac
Les Aussies ont donc gagné les Boks... bien pour eux, pour les Tri, le rugby hémisudiste... pour nous... bref, il est important que chacun s’améliore pour hausser le niveau, équilibrer un peu plus les forces en présence. Du grand Black c’est kiffant, du gros Bok, du meilleur Aussie c’est quand même plus excitant. Cooper nous a gratifié de superbes figures, entachées bien hélas par un placage trop relevé, même si moins marqué que celui de De Villiers, qui lui vaut suspension pour les prochaines joutes. Dommage. Va manquer. Mais ce geste est interdit, on ne peut lésiner avec ces débordements, trop dangereux au rugby... donc nécessaire de sanctionner sans même discuter. 

Le pack Australien s’est mieux comporté que lors des précédentes rencontres face aux Bifs... même si l’on déplore chez eux ces percussions solo, poutre dans le mur, épuisantes, lourdingues, pas très aguichantes, maçonniques, ennuyeuses, loin des fluidités engageantes... qui au final engendrent des attaques quand même stéréotypées. Même si peuvent enchaîner de longues séquences sans paumer le cuir.
Pas mieux chez les Boks cette fois où les pauvres ailiers ne reçoivent jamais de ballon dans de bonnes conditions... décalés... lancés tout berzingue... doivent sacrément ronger leur frein les bougres. Faut dire que les centres Sudafs n’engagent pas aux variations intempestives... sont solides, pas très finauds... Jacobs manque, on se répète, on insiste... s’ils n’ont pas un malin au centre, retrouvent immédiatement leur jeu bourrin d’antan... en sus le père Morne Steyn, savateur hors pair, n’a ce coup ci rien organisé avec les pieds... pas de petits coups judicieux au dessus de la défense montante, très serrée adverse, pas de grands renversements open champ... un drop poussif... à la main n’en parlons pas. Un vrai problème ces zarpionneurs hyper habiles pas géniaux dans le jeu... de tout temps. Comment se passer d’eux quand on n’en possède pas d’autres ? S’ils ne sont pas déterminants dans l’organisation, ils finissent à la longue par vraiment plomber l’équipe... mais on ne peut les virer facilement. Nous y reviendrons.

A la mêlée, Pienaar n’a pas brillé. Un poste vraiment spécifique il est vrai... faut pratiquer longuement pour en connaître tous les rouages... accélération... tempérance... précision, vivacité des sorties... orientation des avants... distributions inattendues... alternées... visionnaires... coups de pompes hyper réglées derrière le paquet. Qu’il soit polyvalent est un fait, possible d’ouverture à l’aile... sinon arrière, comme son cas. A la mêlée faut longuement pratiquer, ne faire que ça en somme. Faut le laisser jusqu’au rétablissement de Du Preez... a de la tête, doit juste pratiquer.

Genia, son homologue Australien a sacrément failli dans la distribution à proprement parler. Les ratés qu’évoquait le coach Robbie Dean dans une conférence de presse, sont aussi de son fait... manque un peu de tête le gazier, de vision, voire de vitesse dans la transmission. Même s’il plante son try. Lors d’une attaque bien menée précipitant les Boks dans leur 22, il choisit le côté le plus fourni en hommes à droite, alors qu’à sa gauche il y avait un boulevard d’essai tout fait. Lourdingue ça quand on connaît ce jeu... qu’on l’a pratiqué... très râlant de se retrouver avec un espace ouvert en deux contre un, et voir le demi de mêlée prendre l’option sans issue... la plus bouchée, saturée de gonzes... avec toute la défense adverse comme un mur infranchissable faisant front. En sus, sa posture transmitive est trop lisible. Ach ! On anticipe aisément de quel côté il va balancer l’ogive. Très très rares les hyper grands demi de mêlées qui étonnent par leurs choix. Le plus parfait, jamais encore dépassé sans l’ombre d’un doute est Gareth Edwards. Pas pour rien, même si ce genre de considération possède ses grandes limites eu égard à la diversité des postes, qu’il détienne le titre honorifique de plus grand joueur de tous les temps... pour une quasi unanimité ! A ce poste en tout cas, c’est sûr... pour le reste on s’en balance.


Donc un pack Australien qui se tient mieux, en première ligne notamment... un Sharp qui reprend du service... puissant... un Rocky Elsom joueur comme on sait... un Giteau en premier centre capable de créer du décalage, un Cooper top classe dans les petits espaces qui transmet le cuir comme personne, feinte, passe les bras... mais pas de grands ailiers pur sang... surtout niveau placement. Mitchell ne sait pas se positionner... toujours trop près du porteur du ballon... n’anticipe pas les croisées. Cooper à moment lui a signifié le placement... l’empaf n’a pas su réagir... parfois trop fin l’ouverture... ces coéquipiers n’anticipent pas son geste... doivent apprendre à se connaître.

Même s’il (Mitchell) peut prendre par ses crochets des trajectoires surprenantes, ce n’est pas un ailier à proprement parler.
Mais on sent quand même de la bonne graine dans ces lignes arrières, faudra suivre ça de près.Doivent sans doute se trouver... jouer ensemble...
Par contre, tous affûtés question défense... là rien à dire... savent plaquer... fermer l’espace. C’est là aussi qu’ils ont remporté le match.Mitchell plante quand même son try après une belle action orchestrée par Will Genia et malin Giteau... à notre goût quand même un peu à l’arrache (l’essai bien sûr).
Que l’Australie se porte mieux, c’est un fait... mais ont largement profité de l’indiscipline des Boks, de leur flottement... même en touche, c’est dire.... de leur baisse évidente de rendement. Si ces derniers retrouvent leur jeu, ce qui ne saurait tarder... car il leur manque quand même quelques pièces importantes, prétendons que les Aussies sont encore loin de leur niveau... faut pas pousser mémé !!! La mécanique Bok est déréglée... mais ce n’est qu’un moment... comme il en arrive parfois après de superbes périodes époustouflantes... rien d’inquiétant à nos yeux. On matera toussa en Afsud lors des matchs retour.
© Le Pilier