24 juin 2010

LE COURRIER DES LECTEURS

Yaka piger
Quelques contrariés, sortis sans doute de la patte d’un vague Chantecler, se sont plaints de l’avant dernière bafouille du Pilier, prétextant que le signifiant introducteur néguentropie ne correspondait pas à la teneur des divagueries... qu’on se laisse couler... qu’on se foule vraiment pas l’index... ni la carafe... que nos intellectualités abscondes n’amusent que nous... qu’on ferait mieux de revenir à des choses plus tartines, plus pâtis, moins élucubrantes... qu’on se donne des airs pour rien ! Envoyé c’est pesé !!!
Ben mon lapin faut qu’on surveille nos propos !!!! Quel abus en effet, quelle audacieuse psyché s’amuse à balader un entendement somme toute responsable en lui jouant des tours de manivelles pour lui faire perdre pied ? Hé hé ! Pourtant il ne s’agissait là que d’un brin de vacance dans l’insondable prolifération des variables introspectives que le moindre citron se doit d’alimenter en balançant son jus... comme un gazier du pré fait ses tours de terrain pour son maintien poumon ! Comme dirait l’autre il faut cultiver son propre pâtis, conserver la dynamique des variations subsymboliques par projection du discontinu sur le continu, première condition de l’intelligibilité du monde... comme chacun sait... aussi vital que poser son pied dans une mer de songes en faisant son lacet pour éviter la chute ! Ouarf ouarf !
Quelle saine occupation en effet d’engager librement sa parole dans le champ ondulatoire des entités sémantiquement interprétables pour le plaisir de s'y trouver... en se perdant de vue ? Arf ! La sémiotique sous jacente mise à jour par l’effet de la rencontre sujet, objet-monde, révèle l’être à sa propre conception dès lors qu’il en assume la limite, happy d’en favoriser l’essor (de la dite assomption) pour autant qu’il en kiffe et se veut bien à lui.
Fais ce que doit, ce que veux, assume le décalage et prolifère jusqu’à l’étreinte objective valorisant ton effort. Tout ça n’est bla que pour autant l’on se défile, mais si l’on s’engage dans le ruck énonciateur avec la volonté d’y paraître à son avantage, alors chiper le module encatalyseur devient le miroir de sa propre maîtrise au sens où partout règne un symbole à saisir pour peu qu'on aime ce jeu. Autrement dit même dans le ruck le plus bordélique il y a toujours un cuir à convoiter ! Hé hé !

Mais revenons za notre néguentropique mouton d’avant-hier. Afin de montrer que tous ne sont pas rétifs à nos propositions, qu'il y avait bien un lien marqué entre le titre et la première phrase, découvrons ce commentaire, comme exemple parmi d'autres, de la bafouille incriminée par une Ondine des grandes écoles, qui nous livra ceci : Néguentropie au sein de l'équipe de Rugby New Zeland (NZ : le meilleur des Mondes !) Dextérité dans le jeu, efforts des joueurs, persévérance d'une équipe bien construite laisse entrevoir et sous-entendre un "modelage" structuré, réfléchi, étudié de ladite équipe sportive de rugby NZ par un coach et entourage averti que l'hémisphère sud doit "préserver". Equipe avec laquelle il se doit de communiquer, d'encourager ceci afin de permettre le maintien de l'évolution et de l'épanouissement de l'équipe !
Et de rajouter : Facts do not cease to exist because they are ignored ! (Aldous Leonard Huxley )
Voilà pour Ondine et bienvenu dans la team de ceux qui relèvent la tête pour saisir le module et le transmettent à leur tour ! La passe assurée, l’essai est à portée... une formalité de le transformer non ?
© Le Pilier

23 juin 2010

LE LAST DU LEAST

Fin des tournées manège
Australia v Ireland, 12:05
New Zealand v Wales, 9:35
Voilà ce qu’on trouvera samedi qui vient de plus intéressant pour clore la saison Européenne des petits... en attendant le coup d'envoi de la saison rugby des grands... tri nations series qui débutent le 10 juillet bitouine All Blacks et Sudafs. 
Fini le flanby... regoût au pâtis...
pour les saveurs. Ronron pâté de sable, bronze couenne, copaing pastaga, parasol, claque tong, repos pour l’amateur de Brennus, soutien cocottes, neuneu du fanion... jouisseur des petits brins de XV du coing, essoufflé d’avoir balancé tout son peu dans les tuyaux de sa trompinette olé... et qui mérite partant du repos tout bord d’eau avec bobonne, niards et canin ! L’été c’est fait pour ça et c’est parfait comac... ça laisse de grands espaces vivifiants, car ça concentre le vacant, le néant, la banane, la nouille, le Jacques, la godille, le crâne, la fleur de nave dans un même lieu... approprié. A nous les grands prés, les fleurs de l’Empyrée, les bastons éclairées des grands gaziers du sud, quintaugrammes d’hommes étalons qui vous transforment Sèvres en grÔsseu Babylone d'une simple poussée ! Hé hé !
© Le Pilier

22 juin 2010

NÉGUENTROPIE

Divagueries
Question organisation collective le rugby NZ est le fleuron des pâtis. Le match de Samedi dernier contre Galles en fit preuve, si tant est, bien encore, que la forme en relève aux dormeurs la vivance et qu’au refoulement vaincu, l’être s’énonce en son désir d’en valider l’effet. Contempler, apprendre, voir, tenir pour acquis dès lors qu’on s’active, l’évidente matière inspirante, celle qui tonifie l’esprit d’une clarté digne de l’espoir orienté en son point directif, celui de n’être pas dépossédé de sa guise quelles que soient les mouvances probables qui désarçonnent un entendement voué ferme au maintien. Ach ! Le signifiant Black s’injecte en la veine nourricière et le flux s’accommode des ruptures, reconnaissant dès lors, impavide, l’Héraclite fondement, qu’hier s’énonça tel : tout bouge ! Hips ! Liés pour un cuir, condition unifiante que le symbole impose, les tous en un font une belle toile que le mateur réforme à chaque prestation... l’art diffuse un nombre incalculable de rapports, dévoilant sa vertu : tout se tient dans l’agitation, tout s’organise quand on croit ! Paradigme du monde clos, structuration des carafes enfiévrées, ici, tel qu’ailleurs, le prétexte s’empare des palpitations, captive les temps multiples en un lieu d’unique gestation ! Plon ! Si opportunément déclarons comme prélude au triomphe d’un fait, l’apparence avouée d’en servir de tenant, rien, ni l’amer, ni la crise, ni la prétendue vanité du dire aux baveuses des sots n’entameront l’impartiale intention d’attester sa volontaire griffe comme preuve tangible qu’un gazier bien mené trace une voie royale pour peu qu’il s’y découvre ! Ach !  Tenir c’est orienter sa perte en mesurant l’effet. Du format sacré sourd la pleine retenue de se croire éternel en étant qu’une paille qui aspire au final à consacrer sa joie de n’être en sa limite que l’infini prétexte ! Chouette ! On reviendra dessus.
© Le Pilier

20 juin 2010

LA TEIGNE THOMPSON

Les Roses Bifs sauvent l’Europe d’une Fanny en Hémisud.... d’un poil de pied 20-21 contre des Australiens sacrément dominés en première ligne. Cette peste de Thompson (la tof dans son garden avec son bichon Kiki !) a foutu la gabegie dans la mêlée et galvanisé sa troupe d’avants... un sacré gazier, lui qu’on croyait perdu pour le rugby après des problèmes aux cervicales... Merci la médecine... toujours d’attaque le Hooker Bif... du métier pour astiquer et travailler son adversaire au ruck. Une valeur sûre. On adore...
Les Anglais confirment leur domination devant en laminant donc la première ligne adverse... plantent deux essais dont un du demi de mêlée Youngs aux belles cannes auteur d’une trajectoire imparable, comme celle du reste de son ailier Chris Ashton qui grille tout le monde, ballade l’arrière Aussie et inscrit son try. Giteau pour sa rentrée aplatit deux fois mais achoppe un brin des arpions... loupe quasiment la gagne dans les dernières minutes en ratant une pénalité face aux perches. Qu’importe les Bifs méritaient cette victoire et retrouvent un peu le sourire après un tournoi décevant. Les Skippy ont du soucis à se faire avec les Tri Séries qui arrivent, devant les Blacks et Boks vont leur faire brouter la luzerne si ne changent pas d'optique et ne trouvent pas de gaziers plus solides de rein... mon lapin... sauteur ! Ach !
© Le Pilier

19 juin 2010

ALL BLACKS EN EMPYRÉE


Les Dieux du rugby sont d’évidence en hémisud. Après un Haka bien tempéré, les All Blacks poussés par quelque inspiration divine déroulent un rugby fluide, élégant, collectif, souple et renvoient les poireaux Gallois dans leur jardinet. 42-9. Une percussion Mealamu pour un essai sous les perches... une course Cory Janes de 80 mètres... un show Carter (2 essais),  un retour du superbe Kahui qui plante son try... de vrais bons morceaux de rugby  pour le Pilier qui retrouve foi en la baston bien menée. Yeah ! © Le Pilier