08 avril 2010

LA CROISADE DES CASTAGNES

Jadis Simon de Montfort venu du nord, croisa le fer avec les Toulousains... y perdit la vie. Les rose-croupions de la capitale viennent à nouveau jouter ce Dimanche en la terre sainte Occitane en quart de finale de la tasse d’Europe... se faire tanner le cuir ? Pas les mêmes enjeux, mais pour sûr l’idem éternelle et nécessaire baston afin de se sentir bien à son aise dans sa peau de guerrier en piétinant l’hérétique, tel considéré autrefois. Croisés Panamiens d’un nouvel âge nourris à la chansonnette Dalida, calandar doffeurs, cocotte de maille couleur pécul, royal emblème revisité Dandy Warhol... mais tout aussi déterminés parait-il à conquérir le titre, soumettre la rose et Toulousaine cité sur son propre pâtis. Ach !

Dernière rencontre entre les deux armées ?  
Fanny pour les Parisiennes !
Un match assez lamentable comme le précisait le commandant des troupes Guazzini. Bon, c’était du ptit Top 14... là s’agit de prendre un trophée Européen qui sauverait comme le dit ce dernier, la saison... de cette équipe improbable, aux résultats flottants, 9éme à peine en championnat, étonnant pour qui possède somme toute de bien forts gaziers dans ses rangs.
On voit mal les Toulousains courber l’échine en son bastion, même si ces derniers ne sont pas toujours au niveau de ce que l’on pourrait espérer avec autant d’internationaux dans son groupe... la team d'OC n’en reste pas moins la favorite toutes compétitions confondues.

Allez donc les parfaits de la violette... secouez ferme ce Fluctuat de blason Parisien... qu’il mergitur profond comme un rafiot dans la gran’ mare du Stadium. Ici, si tu cognes tu gagnes... ici même les mamies aiment la castagne... comme le chantait l’artiste Toulousain... faites donc jaillir le raisin parisien, honorez le floral emblème, car après tout le violet est bien couleur d’ecchymoses non ? Distribuez sans compter ces trophées que l’on se doit de servir bien chauds aux invités dignes de votre rang... broutez la fleur de lys, faites leur mâcher l’herbette... montrez que la grande histoire ne se répète pas ? Hum !!!! Car si Montfort perdit la vie, il gagna la guerre ! Souhaitons de toute façon un beau combat, et la victoire du meilleur rugby.
© Le Pilier

02 avril 2010

THX 1138 : 4EB

Robert le héros... Duval parce que descendant lointain d’un Français du coin... son petit nom copain : THX 1138... plus sympa, pas d’homonymie possible, un gazier singulier quoi... éponyme du film de Georges Lucas en effet, comme bon nombre ont trouvé. La petite amie de THX, unique elle aussi, s’active au nom de LUH 3417, c’est joli ça sonne comme Lucette...

Pour ceux qui ne connaissent pas le film, un bon conseil. Matez la version de 1971... en VO bien sûr. Dans la plus récente Lucas a rajouté et modifié des brins de scènes par ci par là... totalement inutiles... à croire qu’il n’a pas pigé ce qu’il a fait jadis... en sus nous rebalance de la bestiole en clausule... les nabots qu’il affectionne ne suffisaient pas... il nous bricole des petits monstres improbables... une faute de goût ces bidules de gaziers qui vivent en périphérie de la ville souterraine du reste... le côté infantile de Lucas dont on retrouvera le stylème dans la guerre des zétoiles. Hors cette anicroche le film est impec, n’a pas pris une ride, reste le plus intéressant du genre et l'incontestable meilleur travail du réalisateur. Ça nous a toujours épaté en fait cette réussite qu’il n’a jamais reproduite. La réponse ci-jointe... en partie ?
La genèse du film.
Camarades de promotion à l'Université de New York, Matthew Robbins (futur scénariste de Sugarland express) et Walter Murch signent en 1966 le premier jet de ce qui doit être leur film de fin d'étude, THX 1138: 4EB; "EB" signifiant "Earth Born". Le jugeant trop obscure, ils abandonnent leur projet à George Lucas, qui reprend le script et réalise en 1967 THX 1138: 4EB (Electronic Labyrinth). Il obtient le Premier prix au festival du film de fin d'année. Impressionné par son travail sur le son, sa vision novatrice et sa capacité à raconter en 15 min une histoire dépourvue de dialogue, Francis Ford Coppola propose alors à George Lucas d'en faire un long métrage. Réécrit à l'aide de Walter Murch, le scénario est achevé en 1970. © Allo Ciné
Merci Walter ?
© Le Pilier

31 mars 2010

CINÉ PILIER 2

Du plus
Buck Rogers est un homme ordinaire qui s’aventure un peu partout dans tous les coins du siècle. En appuyant sur un bouton banal, il parcourt le temps et l’espace qui va avec. C’est un homme tout à fait comme vous zé nous, la carafe simplement posée sur deux épaules mouvantes mais solides.
Le film du Quizz dont on va vous tracer les grosses lignes jusqu’à l’en-but de la découverte du titre semble ne rien avoir avec... fait pourtant mine d’intro... fortuit ?
Indices
Ça bouffe des pils à longueur de temps... pour tenir au taf... probable, supporter tout prix cette vie bien Bonux. Tous idem dans la même tenue, c’est plus humain. Pas de galons, de pins, d’autorité visible hors les caméras... tous idem dans la même tenue... Blancs tondus ! Tous ? Pas tout à fait. Des cyber-gaziers graciles en cuir de peau noire limitent avec "mesure" et calme les déviances, font respecter la loi. Robert le héros sous l’influence de son Eve coloc, qui brin manip le TV dinner, retrouve son instinct premier et s’embrase avec la belle dans cet acte semble-t-il interdit. Dès lors, son désir retrouvé, la liberté l’aguiche... il n’aura de cesse de chercher le grand sun, respirer plein poumon vers une vie nouvelle, lui qui ne connaît que les néons des plafonds.
En substance concise, voilà l’histoire du film. Reconnaissons que les soft repros ne balancent pas d'évidentes infos, pour les néophytes... qu'il faut donc se creuser un brin le ciboulot avec les indices sus proposés, qui mélangent réalité et fiction.  
Alors, quel titre ? Et le réal qui découle ?
Le héros est un indice qu'il faut savoir interpréter.
Réponse totale au prochain épisode.
© Le Pilier

30 mars 2010

CINÉ PILIER 1

Un premier Quizz du Pilier en guise de distraction pour tous, pour Dupuy qui se ronge la carafe en attendant le retour au pâtis. Malgré ses recours la sanction reste ferme, pas de rugby jusqu’en Mai pour le demi de mêlée du Stade Français... pu qu’à digérer les 23 semaines de suspension après le coup de fourchette un peu trop lourd pour un pro du pré. La prochaine fois prendra pas le pâtis pour un banquet !!! Arf !

Donc une repro... saisie dans un des films cultes du Pilier, voire le number one dans sa catégorie, écrit, réalisé par un gazier connu, qui n’a jamais plus atteint ce tel niveau dans les productions suivantes... mineures pour nous, ultra majeures pour un grand nombre de mateurs de péloche... de ciné flan !
Pas évident pour le néophyte, plus facile pour les croqueurs de toiles... produit par Francis Ford Coppola, un film bourré de sédatifs, minimal, bande son impec avec de vrais morceaux d’humains et quelques cyber gonzes tranquilles comme de fermes autorités. Pas un gros succès à sa sortie, n’en est pas moins top... niveau 2001. Tourné avec peu de moyens mais en totale liberté... bien que la Warner qui n’aimait pas le film imposa des coupures que le réal n'a jamais digéré... encore un !
Tout est là qui préfigure ce qui viendra, ce qui est déjà, dans nos sociétés kleenex.
Un vrai bon film de SF, jadis interdit aux mineurs.Trouvez son titre vous serez récompensés en le matant pour ceuss qui ne l'ont pas vu, amusé pour ceux qui affectionnent ce genre de cinocherie !
© Le Pilier

28 mars 2010

NOUVELLE HEURE...

Nouvel heur ?
« Pilier tu charries ! Tu causes only rugby, et quand ya pas d’internationales bastons tu ronronnes, disparais, t’éclipses, comme la ronde nocturne en fin de cycle maraude on ne sait zou dans l’insondable cosmos... tu pourrais faire un geste pour nous montrer un peu que t’as pas que du cuir à tanner, que t’as autre chose dans le cassis que l’ivresse des châtaignes, le bien être des gisquettes, bref que tu t’actives un peu culturel et nous en faire part ! »

Ben Ripolin c’est envoyé !!!!
Un parmi les mails reçus de ces insatisfaits à qui faut toujours du sus pour prendre son kif. On en veut pour son fric quoi, on paye sa connexion chaque mois, on exige après son taf, sinon pendant, du souffle nouveau, brin d’azur sans carbone, baveuse sans bois, happy joie... le pâtis ne suffit donc plus on veut brouter d’autres luzernes, savourer les élucubrations de l’insondable gazier du coin... on veut sa vigorette plein poumon, son jardinet de belle saison, en somme si on est là on n’a k se la donner d’avantage et causer parfois d’autres choses pour distraire un lectorat visiblement critique, fidèle à nos bafouilles, vouleur insatiable du toujours plus, d'un zeph plus qu'azur, d'emportées, de voilure !Ach !
On pige la revendiquette !
Même si pensions que le pré suffisait, on remarque qu’à trop tondre la pelouse il n’en reste pas assez pour brouter permanent, ruminer son saoul, s’enjouer quotidien... on comprend le volitif espoir, et respectons le fait.
Aussi, afin d’obvier à toute plainte nouvelle, en guise d’hobby glisserons parfois en ce Blog impérial des figures diverses dans d’autres domaines que l’ovale passion nous impose. Fidèle au jeu, vous proposerons en premier lieu un florilège des ces culturels objets qui alimentent notre leurre dès la sortie des vestiaires. Oui le Pilier fait autre chose dans la vie que mater du cuir, honorer ses mousmés, dormir ou croquer du gigot d’agneau Zélandais, sur TAO léviter... mordre, rouspéter... sniffer l'air du temps !
Exemple donc, point seul, matons des mouvies et vous soumettrons sans doute, erratique, épars, inattendu, entre les gouttes de sueur des mastards du XV, ce qu’il y a de mieux en 7ème Art, de même qu'une lecture épatante des navets. On causera donc cinoche, entre autres, dans "Le crampon et la plume". Arf !!! Roi de l’échappe, de l’esquive, dissoudeur d'andoxas zavariés, Le Pilier se targuera d’éviter jusqu’à la faute de goût, impardonnable pour un homme fait. Bientôt, ici même
Ciné Pilier conservera l'ambiance, l’esprit du lieu, son rythme, la souplesse du feu et montrera au cybermonde qu'il y a une vie au delà du ruck ! Hips ! Nouvelle heure donc, nouvel air wick pour nos plus grands liseurs.
© Le Pilier