15 février 2010

SERVAT & CO

De beaux avants
Seconde victoire des Blous dans le frais pâtis d’Paris... savez toussa... pas du grand art de rugby... ni d’l’épatant, faut deux super niveaux pour ça, mais des gaziers vaillants qui ont tenu leur rang, avec un pack du tonnerre de bête, qui piège les Zirlandais sur leur propre terrain... hors en touche. Bon, un D’Arcy plus cocu de chez cornes d'auroch, avec plus de bol, le match aurait sans doute pris une autre tournure. Qu’importe.
Première ligne impec menée par un Servat de tous les diables... En sus manque Barcella, qui pour le coup ne manque pas... ach... ya donc du monde au front du ruck... de bon augure... chapeau Mas et Domingo... très bon boulot.
Secondes poutres Papet-Nallet nickel... preuve que sans Milo ça roule mon Julot... à noter que Chabal ne manque absolument pas, peut continuer à vendre des peluches, d’la savonnette et du sparadrap... les autres nous semblent moins épars, plus soudés au jeu... se fondent dans le collectif plus que Chabal dont tout le monde attend le tampon, l’envol des cheveux longs, l'exploit solo quoi et basta.
Troisième ligne de super gaziers hé hé... Dusautoir au laminoir... oups, le gonze de chez cisaille... quelle bestiole... plus technique encore pourrait postuler chez les Blacks... fort de partout avec un cœur puissant. Au four, au moulin, au grain, au cuir... indispensable.
Et puis l’épatant superbe Imanol. La classe du gazier des Biarrotes... des signifiants au bandeau blanc, l’Harinordoquy possède des phonies étonnantes en adéquation parfaite avec cet instinct gracile, cette élégance toute lui, qu’avons toujours appréciée. Au-delà du jeu à proprement parler, même s’il fait partie intégrante du système, savourons ce plaisir de style pur, course, manière de mouv, d’occuper l’espace... kinesthésique pour les Nimbus, de tenir un cuir, de sauter... la mouvance quoi. Une connaissance nôtre a même baptisé, il y a huit ans, son rejeton Imanol... c’est dire. Pas du béret pourtant le nordiste, ni très rugby... de l’est en sus, côté sapin des montagnes arrondies, mais ce nom l’a fasciné immédiat (sic et total authentic).
En sus joue de mieux en mieux le basque... motive, encourage par son allant, impeccable sur les chandelles, vaillant au jeu, habile des paluches... un vrai plaisir de le mater. Un gonze de pack dans cette posture classieuse... avec un nom d’enfer... Olivier Magne en était aussi... dans un autre style... classe itou... idem le patronyme des familles. Hé hé l’identité nationale c’est aussi du phonétique évocateur qui résonne et sent bon le terroir, Basque en l'occurence... y’en a des quelques comac... Imanol a toujours épaté les ceuss, ycelles, qui aiment l'envol ! Du reste on voudrait bien en connaître la signification si ya ! C'est quoi un Harinordoquy sinon un bon joueur de rugby ? Mais faut revenir au pâtis là... ok ok...
A suivre donc.
© Le Pilier

12 février 2010

PARRA TONNERRE

Baratinage express
Deux seuls degrés sur le green du Stade de France prévus pour demain. Faudra sortir les mitaines, pas les moufles et balancer la couette sur le pâtis cette nuit... le Celsius tombera sous zéro, moins cinq précis. Pour garder d'la souplesse au gazon
Calfeutré dans une interview avec probable coussins, bibine, entourage badeur, Parra tonnerre déjà contre les Zirlandais soi-disant tricheurs (sic). Ach ! Ralentissent le cuir parait-il, se retirent en retard de l’impact après placage... imposent un faux rythme pour casser l’ambiance... mais engrangent les victoires, 12 successives... avec ces vilaines magouilles de vieux briscards !!!! Les Français font plus de fautes mais sont honnêtes et droits... l’arbitre est très vilain avec eux et ne les lâchent pas d’une semelle. Faudra jouer contre seize. Voilà en substance les propos du demi de mêlée de l’EDF, gonflé au gaz rageur... une discute sise en un site de balivernes, bien connu. No comment !!!
Le trèfle appréciera... de quoi se fendre les abattis... toujours les mêmes infatigables rengaines. Gardez la baveuse en poche les gaziers, fi du bla, du n’importe quoi qu’on vous impose... Allez allez, tête froide, concentrée sur le seul jeu... la vérité sort toujours du pâtis comme la saveur d’un fruit... mûr... et pour le déguster, faut la fermer !!!! Ach !
© Le Pilier

11 février 2010

QUE DU FEU

De la braise aux pâtis
Gel des paluches à prévoir ce week-end de Tournoi. Si les blous gaziers sont aussi peu loquaces au jeu que le sommes au Toshibastringue, ça préfigure un ennui à pioncer du calot sous la duvette couche. Peu d’attaque il est vrai, comme le remarque justement une certaine Ondine, sommes de l’hibernation rétive plus que de l’enthousiasme béat. Justine ni Sophie ne sont pas mieux. Emmitouflées dans un romantisme de saison, elles épousent si bien le sofa qu’elles se confondent avec les coussins. Pas moyen de les faire sortir, elles se planquent, grognent, ondulent, s’édulcorent dès qu’une action bénigne pourrait les obliger à mouvoir leurs arpions. On se cache le blair, on rumine, on entretient les braises en attendant l'printemps. Déjà ça !
Les buches sont fermes et crépitent au fourneau... Totoche au Medrano tient son rang... on ponce le Pilier d'la base au chapiteau ! Si ya du blanc sur les niches, ya d’la lourdeur sur les miches... mais quand d’aventure on s’expatrie du canap, la glaciale atmosphère nous saisit l’abattis et toute notre énergie se concentre sur la chaleur des reins, des bras, des agassins, si bien qu’n’avons que peu d’allant pour les pâtis figés.
Bref c’est l’frimas du bulbe, de l’intention, d’la même passion. Peu nous chaut ce tournoi semble-t-il... même si n’avons pas encore vu les Zirlandais... mais à trop compter sur un seul réchaud on risque de garder la tête au frigo. ?????. Voyez le niveau...

Palisson est au charbon, ok, porqué no...
On a quand même du mal avec l’absence de Picamoles que l’on croyait blessé mais ne l’est pas ! Nous fallait un solide face à des verts désireux d’une doublette de Slam. Mais qu’importe au final laissons les huiles pour ce qu’elles sont. Des huiles !!!!
Ya quand même l’épatant Imanol, le super Dusautoir au croupion d’un pack qui somme toute nous inspire entrain sinon espoir. Derrière il manque toujours un centre d’élégance, matois, preneur d’intervalles, openeur d’espace... rare item dans toutes les équipes du reste, sinon cette paire d’Irlande qu’on ne présente plus O’Driscoll & Darcy.
O’Gara sur la sellette avec ce jeune Sexton qui le concurrence de sa jeunesse neuve, est parait-il plus vert (pardi) comme affûté. A suivre. Un souhait de saison s'il en est pour un belle affiche ?
Ne voir que du feu !
© Le Pilier

07 février 2010

DU P'TIT PÂTIS 2

Ron ron, bzzzzz bzzzzz ! 
Faut mater les matchs au Dunlopillo maintenant, entouré de gisquettes pour ne pas avoir l’impression de perdre son temps.
Rugby donc sopo contre les "Blacks de l’hémisphère nord" (dixit Lièvremont). Victoire des Blous 9-18 sur des Kilts un peu limite. Pour le coup sommes bien coton après cette prestation de 40 minutes. Plus la peine de jouer deux mi-temps... une suffit, l’effet Invictus sans doute... rugby cinoche, sans relief... qu’en dire ? La critique nous semble vaine, l’analyse trop évidente, l’enthousiasme bien ténu. A noter quand même le coaching très judicieux de notre triplette pensante... l’entrée de Michalak (pourquoi ?) en fin de match dont on a immédiatement apprécié le style exsangue... passes molles... sur Nallet (bon match çuila) à l’épaule, grosse chandelle de ses 22 n’importe où... on en passe... et surtout cette superbe audace en fin de match qui ne joue pas le ballon gagné... tatane directement en touche... pardi c’était fini !!!!! Chouette ! 
© Le Pilier

06 février 2010

DU P'TIT PÂTIS 1

England vs Wales 30-17
Un tournoi qui débute pantoufle... rugby Européen de jardin... lambin, lentigrade et sans génie bitouine des Bifs et Gallois prélisibles comme des Anglais. Equilibré dans l’ensemble. Du kif au même de style, et d'impuissance. Closerie sans lilas. À noter un bel exploit de Hook qui ramène les Rouges à trois points des Blancs après transfo... 20-17 à 9 minutes de la fin du match. Les Gallois semblent capables de planter un autre essai... mais Armitage, un peu à contre temps, sur une passe minable de Stephen Jones (une plaie ce gonze) intercepte, passe à Flood, puis Tait qui mène bien sa course et envoie le flanker Haskell (pour la deuxième fois) à l’essai. Homme du match pour les Bifs. Matez ici l'action libératrice. Wilkinson aux arpions s’impose... un sans faute, passe tout impec... 13 points... pour ce qui est du jeu à la main à proprement parler... rien de nothing de que dalle à noter. Score final 30-17 pour les roses bien Bifs ! Armitage n'a pas brillé... Stephen Jones est à virer...
Sommes habitué aux Tri... Quand matons ce Tournoi avons l’impression de voir des matchs de championnat... un rugby sans surprises, lisible, bien lourd, peu tonique avec des rucks pesants, lents, d'antan, des attaques sénatrices... des transmissions de la mêlée aux ailes, apathiques; en somme donc du p'tit pâtis... ya pas tof. Des wagonnets de retard nous séparent de la grande loco Sudiste.

Lièvremont aurait dit que les Scots sont les Blacks du nord !!!! Ouarf ouarf !!!! Hollywood là... nous zépatent ces empafs... trouvent toujours du poilant à balancer sur les zondes... Lièvremont, le chantre du Disney rugby, le fumeur de pâtis...  
sur vos zécrans TV cet après midi... en trois D... Ding, Dingue et Dong ! Ouisp !
© Le Pilier

05 février 2010

FRENCH FLAIR...

Plein l'blair !!!
Vont nous bassiner le blair avec le french flair... nous tartiner la truffe jusqu’aux cosinus... se caresser la couenne, faire reluire la toison, se mater la glace et dire que c’est pas encore assez trop d’avantages d’être aussi bien nanti !
A l’occasion du centenaire des Blous dans le tournoi ça cause du FF qui n’a plus cours sur nos pâtis depuis lurette... c'est même pour ça qu'on en cause. Non mais, vous prennent pour des pines d’azes ces plumitifs... du French flair avé des passes au marteau ?
Niveau zépaules ? Trois quarts jamais lancés ? Un trou pris = une attaque avortée ? Des avants qui suivent intermittents ? Et des coups de satons mazette,  
des coups de pompes à vous envoyer l’ogive dans l’œil de cette lune attristée, tellement ya rien à mater !

On va nous ressortir de la naphtaline les anciens... comme dab... les Bonifaces, ‘Baladéjo... Maso ... bon y’a eu pléthore de gaziers talentueux depuis le temps... Codorniou, (spécial pour nous)... Sella (spécial supra) vont se faire mousser la savonnette... comme dab aussi... mais personne ne voudra causer réellement des dégâts... de ce qu’on ne voit pas... plus... jamais... nevermore... Hé hé, on n’osera pas d’évidence inviter le Pilier sur un plateau fromage télé, pour balancer du franc parler mesuré, limpide, massif, corsé, senti, souple, marquant comme une grosse baffe à vous décoller du cortex ces lieux communs lavasses comme des croyances aux fondements lointains.
Non non, on préfère endormir la galerie des gobeurs de mouches, avec des langouses kilométriques de caméléons qui ramassent tout ce qui traîne de plus mensonge, de plus rata, de plus poussière, de plus plat.

Le French Flair c’était hier... expression Anglaise dit en passant. Aujourd’hui le French Flair c’est ça : Épuiser nos gonzes dans un championnat trop long... leur filer des directives exsangues... ne plus savoir passer le cuir... des changements permanents... laisser filer des grands gaziers à l’étranger (cf. Armitage et la bafouille d’hier)... ne pas avoir d’ouverture depuis 10 ans... d’arrière non plus... des coachs à la ramasse... du copinage... et du bla, holala, du bla de bleu neuneu la pantoufle à rabacher du pareil au même niveau zéro la carafe, dont voici un succinct florilège entendu ça et là cette année. Pouvez le conserver pour les 50 ans à venir c’est toujours ces vieilles fiches qu’ils nous sortent.
De l’authentique pourtant sic de chez pouic de verbatim entièrement véritablement vrai !

« Vers un tournoi indécis »... que fait l’astrologie ?
« Ne plus être frileux »... travailler du bonnet les chochotes ?
« Être mieux »... que mieux pour être bien d’être bien de se sentir mieux ...
« Savoir se remettre en question »... oh oh çuila il est partout, à toutes les sauces ya des remises, des chèques sans pro visions....
« Une ambition assumée »... ça fleure la volonté d’impuissance derrière le pléonasmique paravent...
« Faire mieux »... que rien ? Abordable !
« Enchaîner les victoires » ... et déchaîner les passions... ok !
« Se mettre au travail »... s’y mettre c’est bien, y rester c’est mieux.
« Prendre conscience que chaque ballon est à jouer »... Ho ho, on savait pas que nos attaques étaient chirurgicalement étudiées... ya donc des ballons qu’on joue, d’autres qu’on regarde passer, d’autres dont on se débarrasse avé les pieds... d’autres sans intérêt qu’il vaut mieux ignorer... Arg !
« Produire plus de jeu » pour gagner plus ?
Etc etc etc...
Le french Flair c’est aussi et surtout le coup de fourchette... arf... baffrer dans les banquets à s’en faire péter l’abdominable... et des occases sommes capables d'en inventer sans jamais sécher... car faut toujours piccoler pour les soifs à venir... allez hop, santé et gobelets !!!!
© Le Pilier