20 janvier 2010

THÉMIS TAPE ATTOUB...

... qui tout atterré titube
70 semaines de placard pour Attoub... de suspension pour les amateurs d'euphémismes... raison idem as Dupuy... une fourchette sur Stephen Ferris ! Ben mon lapin ça rigole pas chez les Britains.
Là c’est du lourd de sanction de chez condamnation pour le pilier du Stade Français...Titanide Thémis a papatte pesante sur l'Attoub très atteint... et puis c’est quoi son problème à Ferris pour que tout ce petit monde s’en prenne à ses calots ? Fait la coquine sur le green ? Des clins d’œil tendancieux ? Aguiche ces roses croupions d’en face avec de  licencieuses allusions? Mystère et boules de Bif... Sommes pas juge et puis surtout n’avons rien vu... seul le témoignage de la victime appuyé d’un cliché Canon ont surpenché la balance vers la grÔsseu sanction !

Une certaine engeance, cocardière du coin d’ici, éructe déjà et crie au scandale... que les Bifs sont vilains, qu’ils ont brûlé la Jeanne et continuent la guerre de cent ans (authentique et sic de chez vrai)... qu’ils sont les maîtres décideurs du pâtis et que les Frenchies, comme leurs voisins d’Italie sont juste invités à jouer avec eux... donc qu’ils décident de tout... et que ces   
latins de barbares indisciplinés de méditerranéens de sauvages bagarreurs doivent impérativement mieux se tenir à table, connaître la loi, us et coutumes des bastons, sans planter des fourchettes n’importe où...  sinon c’est la diète, le rata, la mise aux fers aux zoubliettes d’en bas !!!
Ça ressemble à de la justice au poids un peu là... plus d’un quintal le gazier, ça pèse sur la balance ? Mais comme ne savons pas exactement ce qu’il a fait précisément... suspension !

Plaisante justice qu’une rivière borne dirait Pascal.
Mieux vaut allumer une petite lumière que de se plaindre de l’obscurité anticipait déjà Confucius.
Que certains hommes, quand leurs propres faiblesses leur font faire des couffes, s’en prennent aux circonstances et crient à l’injustice... eut pu chanter Esope.
Il médita longtemps, se remit au taf, respecta bien les règles et revint tout gagnant... fit-il pas mieux que de se plaindre ? Déclamèrent gens des fontaines.
Le rugby c’est une débauche réglée proposa Jules Pavé.
Arrêtons d’arrêter de faire les cons imposa Bob le Cruchon.
Ouais il est temps dit Jean le Merlan
© Le Pilier

18 janvier 2010

LA TÊTE DANS LES PIEDS

Le chant des Panurge
Un homme en casquette et maillot bien tempéré serre la pince d’un autre en crampons et maillot, transpirant des aisselles... un Mandela-Pienaar des plus évidents... ça devient pour certains  
« un grand moment d’émotion » (carrément sic) ... pis tiens allonzy tant-con-niais,  
"un gros moment de page d’histoire qui va changer tout"...  
"une super vision politique 
que c’est carrément malin mon lapin !!!"
Ouisp, authentique et vrai !!!!!!!!!!
Ça dévoile aussi le niveau sous raz des pâtis de la conscience de certains, fabricants mytho, prolos du bulbe, enthousiastes youpistes* pour la moindre vétille, le moindre flan... bref cette naïve engeance dont le QI ne dépasse jamais la pointure de ses pantoufles, bourrée de sensiblerie grégaire, croyante de tout, d’espoir papillote, remueuse d’idées creuses, qui prend des vessies pour des phares d'Alexandrie, des lustres Versaillais... ce qu’il y a sur la toile pour du Jésus doigté... devant qui vous remuez l’orteil, le croupion et ce délicat amas de cellules mal dégrossi, anarchiquement organisé, y voit un pas de danse, une figure esthétique très élaborée,  une envolée kinesthésique épatante !!!! Ach !!!!

Bon, on va pas donner un cours de science po-pote là... trop de zèle, pis comme dirait l’autre, quand on a atteint ce niveau brouteur, c’est irréversible, faut juste laisser le mérinos mâchouiller les racines avec ses petits camarades et mener le troupeau où la nécessité l’impose. Ce qui du reste est fait !
© Le Pilier

*Pas d’erreur possible: un youpiste est une entité qui gobe tout ce qui remue, s’enthousiasme pour un fétu... chair à manip... pleureuse mais remplie d’espoir... sensible donc... qui sautille comme le dernier homme en ânonnant « youpi... on a inventé le bonheur !! ». Bref une personne à qui on fait tout avaler...
Quia la tête dans les pieds !

15 janvier 2010

D'LA TÊTE ET DES POINGS

L'exemple à suivre
Après le terminus, on pose le bus, on souffle, allume la tige si besoin, pour ceux des poumons camelisés... pas de gros évènements en vue, de baston sup, on considère l’autour des pâtis... une tasse Européenne ce week-end, mais rien de plus.
Une question apparaît dans l’interlude suspensif derrière 
« l’évènement » ciné Invictus et ses brocards semble-t-il unanimes chez les bons critiques.  
Comment réussir 
un film sur le rugby, ou autre sport, sans tomber dans la caricature grotesque ?
Conseillions ici même au sieur Dupuy dans la précédente bafouille, de mater le premier film de Kurosawa la légende du grand judo, suggestion intentionnelle visant à introduire le sujet du jour. A ce propos donc, en guise de réponse à la question sus présentée, un autre exemple des plus parlants, imparable, livrera à notre lectorat attentif et affûté éléments nécessaires à la compréhension de l’enjeu : réussir la gageure... car c'en est une.

En matière de jeu, ce Blog est d’évidence réservé à l’aristocratie des sports de balles & de combat : le rugby, exclusivement. Savez tous ça. Pas rétif à la châtaigne avons apprécié cependant dans un registre tout aussi musclé, les prestations d’un modèle gagnant, grand dézingueur de tronches, jongleur de cuir greffé sur des paluches précises au bout de bras affûtés, lestement efficaces, au jeu de cannes léger, dansant, celles de l’emblématique  
Cassius Clay quand il sévissait sur les rings.
Certes avons plusieurs fois eu l’occasion de regarder des films sur la boxe, Raging Bull avec de Niro, Rocky one with Stalone... pour les plus connus.  
Pas des navets, ni des merveilles,
de quoi se divertir à peine, quelque soit le flan médiatique laudatif encore d’actu, considérant le premier en tout cas comme une grande réussite du genre. Comme le disions, en matière esthétique à  
chacun sa catégorie 
et ses menus plaisirs !
Non, le vrai film sur la boxe, frais, léger, rebondissant, pourtant subtil et bien mené, comme en guise de réponse à la question du jour, date en fin de compte des années quarante, avec un sémillant acteur et de vrais gens comme peuvent le comprendre ceuss qui savent de quoi on cause.
L’acteur c’est Errol Flynn, la toile Gentleman Jim.

Une réussite ! ya tout Cassius dedans, à nous faire penser que c’est le film culte du grand champion. Tout cas, sans doute aucun, a du le voir et l’apprécier. Similitude en sus parfaite avec le rugby, on y présente l’art de l’évitement, où le gros fort musculeux se fatigue à ne miser que sur la force et le subtil plus réfléchi sur le souffle et  
le kairos, le moment opportun si préférez, en Grec ancien, où l’on décoche le coup vainqueur qui engendre le KO. Ce dernier, comme le savent les connaisseurs n’est pas tant le fait de la puissance du crochet, bien qu’elle fasse partie intégrante de la panoplie, mais surtout celui de l’impromptu, quand l’adversaire ne s’y attend pas. Le KO c’est ça ! On n’a pas vu venir le coup !
Pour en revenir au film proprement dit, les scènes de boxes sont bien filmées... on pige toute la subtilité du gazier Corbett, le héros... son jeu de guibole, sa grâce dans l’évitement à la manière du grand Cassius... et probable du vrai Corbett.
Un film en tout cas qui répond à la question du jour... si tant est que vous en analysiez la structure, en décortiquiez les raisons... à vous le taf mais la réponse est là!
Connaître donc son sujet, la gestique, les enjeux... dégager le figures marquantes, en piger les subtilités, montrer qui excelle, pourquoi... dévoiler cet art du leurre propre à tous les combats...

Scorcese et Stalone à côté, 
c'est du bibi, du simili...
Pour le second c'est plutôt l'enclume, la simple idée du vouloir à tout prix... cœur gros comac, courage sans tronche avec. Rien sur le style, les subtilités... dialectique de l'esclave. Plus c'est gros le biceps, plus il aime ça et se fait toujours avoir. Pour les noeuds en somme !
Matez donc si ne connaissez pas, sorti durant la seconde guerre mondiale en 42, rematez si connu, c’est intelligent, parfait sur un sport étrange, certes courageux, pourtant difficilement totalement apprécié du Pilier. Le cortex est un bien précieux, on ne s’amuse pas impunément à marteler son coffre... l’habile Cassius en est un  
« vibrant » témoignage... autrement dit, la tête est faite pour penser, éviter, par pour défoncer des murs !

Clint Eastwood a raté son pari aussi pour cette raison sans doute. N'y pompe rien au XV. Bon il est c'qu'il est. Un p'tit réal dans l'histoire du ciné... c'qu'est Onfray à la philo Bonux si voulez !
Même si on cause de Mandela, ya du cuir dedans. On se doit de connaître le jeu, respecter les stylèmes, faire comprendre à ceux qui n’y panent rien quels sont les enjeux, donner des infos sur les règles... faire entrer le quidam au cœur de la mêlée, montrer les subtilités qui font de ce sport le huitième art quand le divin metteur en scène organise la joute, que le casting est parfait et que les acteurs s’entremêlent dans une danse musclée et s’enivrent de transmissions aux vibrations des trajectoires. Ach !
Pour ne parler que rugby bien sûr... quant au reste, si ça démagouline Hollywood, c'est l'étiquette qui veut ça, non ?
© Le Pilier
Gentleman Jim, film américain réalisé par Raoul Walsh en 1942 inspiré de la vie du boxeur James J. Corbett.

14 janvier 2010

INVICTUS TERMINUS


« Question rugby c’est nunuche, archi zéro, tarte au vide, beignes sans mousse, sous tampon, mâche ronron... question le reste c’est démago-bijou comme tu l’avais annoncé Ô clairvoyant Pilier... »

En substance yavait ça dans la boite à mail. Un ricain qui veut filmer du rugby hé hé... autant demander au Pilier de filer au rouet avec des moufles...  de tailler des lapis-lazulis avec une masse de forgeron. On savait ça, comme dab, pas d’erreur possible en matière esthétique, Clint c'est du vent de cinocherie !!! Pas moins. Bon ya une flopée d'analphabêtes ramollos qui commencent déjà à encenser la perf des zacteurs... ouarf ouarf... Damon avec sa muscu fiotte à gays, bien à l"huile ( beaucoup plus de gueule l'authentique Pienaar kan même, ya pas foto), Freeman avé sa couleur toute indiquée... bref du tralala popu pour ceuss qui mâchouillent du Hollywood en croyant se muscler les mâchoires et s’imaginent prognathes solides et respectés des pâtis, dès le paquet fini. Arf !
A chacun sa catégorie, 
ya d’la place pour tous en Démocratie.

Non, les news du moment c’est tout dab la suspension revisitée de Dupuy. Génial ! Dans son p’tit fluctuat il est généreusement gratifié d’une remise de peine... écope son rafiot de 23 semaines de croisière au lieu de 24... Hé hé ya d’l’humour chez la mère Thémis... bien la peine de faire appel. N’a qu’à archi bosser son pied après tout, ses passes, et revenir tout frais hyper neuf à la rentrée prochaine le gazier. Pis tiens, conseil culturel gratos du Pilier, peut mater la légende du grand Judo du maître Kurosawa... et les hommes qui marchent sur la queue du tigre... du même, en attendant, peut pas lui faire de mal ça... plutôt que pleurnicher sur son vilain sort... pourra lire aussi les Essais de Montaigne... eu égard au signifiant bien sûr... et ce qu’il y a dedans !!!!!

Autre mauvaise nouvelle et pas des moindres, Barcella is out pour le tournoi !!!! Touché aux bretelles croisées du genou semble-t-il... ça rigole pas là... y’en a pour des semaines... quand est-ce qu’on leur greffe des ligaments en fib’ de titane à nos gaziers ? On peut gonfler du cuissot, du mollet, du tri, du bi, du ceps... mais les raccords ligamenteux restent toujours les mêmes... ya problème... comme une antinomie retorse dont on cause jamais.
Pas de visa lui non plus pour le tournoi donc. Certes serons au cœur de la mêlée durant les joutes nous, mais l’histoire nous apprend qu’un seul Pilier n'est pas suffisant pour tout supporter. On croyait avoir trouvé un compagnon de joug, pousseur plus loin des bouchons tradi, voilà pas qu’il se dézingue et nous laisse pour le coup un rien solo. Bon, avons l’habitude... on assume toussa... comme dab... souhaitons lui juste bonne retape et retour sur l’herbette avec des intentions bien farouches.
© Le Pilier

12 janvier 2010

PLUS SUS QU'INVICTUS

Le vrai film de Mercredi
D’la guimauve d’Eastwood sur les zécrans des salles obscures pour demain donc... des soldes aussi... époque spéciale tout au rabais, carottes, chaussettes à pieds, tourniquette, repasse limace, draps qui chauffent, pistolet à gaufre, chasse-filous... navets, canon à poux, brosse à menton, ordi à pistons, du rabais du rabais... jusqu’au ciné. N’avons pas vu le cartoon... d’évidence. Et puis pas trop nous ça la politique Bambi servie au démago-bibi... ni du reste le rugby simili. Bref.
Demain toucas, le gros sus d'Invictus, c’est surtout la commission d’appel du gazier Dupuy qui va tenter d’alléger sa peine afin de reglisser sa viande au plus vite dans la capotine de tunique croupion, rose bonbon du Paris des copines. Pas gagné... ni perdu. Parait qu’il en a gros sur la patate d’un si long placard... on peut comprendre... saison cuite, plus d’herbette, de crampons, de châtaignes, d’EDF, de télévision... une réelle punition. Et puis les Royalistes n'ont plus de demi de mêlée diplômé en réserve... la fin de saison s'annonce problématique.
Question sérieuse actu on voit que ça, alors on s’étendra pas. Asp !
© Le Pilier

05 janvier 2010

INVICTUS : SOL LUCET OMNIBUS*


Hollywood Rugby
Un movie tout frais sur le quinze, filmé par un amerlock, honnête, bon samaritain dans un monde de brutes et de truands, tel ses films le présentent... acteur, réalisateur, légion d’honneur, président de jury, papa, la panoplie holly... un p’tit film donc de Clint Bois du levant, le gazier du réveil matin zénithal, véridique Eastwood, va sortir sur nos écrans ce 13 Janvier 2010.
Une première cette toile sur le XV, plus sur Mandela d'évidence, mais avec de l’Afrikaner François Pienaar jouant de vrais faux morceaux de rugby semble-t-il, en la personne de Matt Damon qui sur l'affiche pour le coup ressemble comme une goutte à l’emblématique pitaine Boks, vainqueur de la Coupe du Monde 1995, comme savez sans doute. Matez la bande annonce ya même un brin de Jonah Lomu, en plus minet, qui mime une percu... à la deuxième minute zéro une, exactement.

Les films d’Eastwood sont toujours un peu mous... jamais navets, mais pas trempés... mignons sans Apollon... trop démago-bijoux pour nous... divertissants quand ya plus de bœuf à croquer, qu’avez prêté vos Kurosawa à la voisine en vue d’affinités... qu’il reste quelques Vico sur l’étagère, peanuts et choco... fond de Krö... que Martine fait son tricot chez sa mère, que le clebs est sorti, le chat nourri... la mouscaille endormie... bref que le Dimanche est bien fini avec d’authentiques moments d’ennui.
Bon, là sommes curieux de voir comment il nous filme le rugby avec ce casting de danseuses le ricain... une première quand même... Mimer du ruck et des tampons devant une caméra d’Hollywood, avec de vrais gaziers des pâtis ? Savons pas, mais sans doute... à part la starlette Damon bien entendu... à voir l’effet.
Le film : Invictus... (Invaincu, dont on ne triomphe pas, invincible...) titre éponyme d’un poème de William Ernest Henley, écrit suite à l’amputation d’un de ses arpions.
Ci-joint les vers authentiques et leur trad littérale.
* Sol lucet omnibus... le Soleil luit pour tous...  
Tous égaux devant Dieu
Prenez du bon temps
Bronzez sans entraves
Jouissez   
© Le Pilier

INVICTUS
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.

La trad

Hors de la nuit qui me recouvre,
Noire comme un puits d'un pôle à l'autre,
Je remercie les dieux, quoi qu'ils puissent être
Pour mon âme indomptable.

Tombé dans l'étreinte des circonstances
Je n'ai pas gémi ni pleuré à voix haute.
Sous les coups de la fortune
Ma tête est ensanglantée, mais redressée.

Au-delà de ce monde de colère et de pleurs
Ne plane que l'Horreur de l'ombre.
Et pourtant la menace du temps
Me trouve et me trouvera, sans peur.

Peu importe l'étroitesse de la porte,
Le nombre des punitions sur le parchemin,
Je suis le maître de mon destin:
Je suis le capitaine de mon âme

31 décembre 2009

SANS PAREIL

L’insondable Pilier
Grand machouilleur 
de filets mignons 
Cannibale de l’obscurité
Prestigitateur magistral de l’endoxal ronron
engloutisseur 
de pichets chromatiques
chantre des premières 
pressions à froid 
Cœur à barbe des constellations ovales  
grand patineur sur pâtis, 
corridor microcardiaque des attentifs, 
simples, jongleurs, 
funambules, gaz, délicats... 
le Pilier donc, 
qui ne marche jamais sur un arpion en présentant ses excuses 
saura-t-il passer sans encombre le cap du dernier soir et perpétuer ses bafouilles en  
l’an tout neuf 2010 ?
Futur encore non souillé 
de bla anaplasique
de flottaisons spécieuses
du sot palinodique
du mou, du flou...

Le seul blog rugby 
qui s'amuse vraiment 
à réfléchir  

où le monde ne tourne 
fort opportunément pas rond... 
et que seuls les analphabêtes ignorent...

Poursuivra-t-il l'ovale aventure 
en cette année nouvelle ? 
Réponse en 2010 ?
A suivre ?
© Le Pilier

30 décembre 2009

RETOUR EN GRÂCE

Les filles n’ont cure des fiottes et veulent une autre tof en première page du Pilier. Dixit une flopée de mails plus critico-revendicateurs les uns que les autres... quasi houspilleurs, mauvais, presque détesteurs, en fin de compte, pas contents. Un truc au choix nous ont-elles exprimé, plus sensible, plus esthétique, plus ferme, plus élaboré, moins raz la semelle, le sous terrain, le sous nain, plus style, plus tour de patte, plus don, plus disposé, plus émaillé, voire plus sacré... en somme plus Pilier !!!!
Fi des onduleux on reveut du sérieux !!! Ouich ! On vous passe le florilège d'expressions toutes plus virulentes et coléreuses que mesurées.
Mazette, yavait urgence, pouvions pas abandonner nos lectrices en l'état, un peu seulettes en ces temps débaucheurs de gras, affectées de ne plus avoir de nouvelles de leur incomparable et primogéniteur Pilier... ennuyées, écrivent-elles, de côtoyer des minus sans éclats, saturés de doutes, de sentimentalisme niais, perpétueurs de lieux communs, de fadaises, des petits bras sans esprit (sic), pis qu'à pendre, et qui cerise amère n'y entravent rien au rugby !!!
Ouach !!! Fichtre !!! Quel manque d'esthétique, de doigté, de délicatesse, de rein, de cortex en effet, de simplicité !!!
Ok les filles, à l’heure où la tourbe est devant l’écran plat avec la tetou mifa, au calme post vespéral de la salle nord du grand édifice historique, matons régulier cette merveille de Van Eyck, avec parfois compagne(s), s'il faut l'avouer, quand la débauche s’essouffle, que retournons vers les grâces figées et la renaissance perdue. Vous livrons donc cette repro avec un de ces quatre, p'têt ben, savons pas, mais pourquoi non... on n'sait pas l'avenir, sa couleur, son odeur, son charme, son jus... rendez-vous avec le monumental Pilier devant l'original.
© Le Pilier

21 décembre 2009

LA FOURCHETTE COUPABLE


On ne va pas s’étendre des plombes non plus sur la bavure de Dupuy but matez la vidéo si voulez... on se demande quand même ce qu’il trafique... un peu à la masse sur ce coup... Ferris le pousse un brin, accroche son maillot, Julien prend la mouche sans grande violence mais avec insistance... n’importe quoi... une sottise de couillonnade de chez tartignole... sans doute l’effet pervers 
panoplie des latrines, on voit que ça... pas un meurtre non plus. Vient de faire appel le gazier espérant alléger sa peine... et renfiler au plus vite sa combinaison croupion ?
Ils nous épatent ces gaziers !!!!
© Le Pilier

18 décembre 2009

SIX MOIS POUR DUPUY...

Mais fini le rose cul

Ben voilà, six mois pour deux doigts !!!! Allez zou, hors du pâtis, sans cuir ni tivi... la sanction est tombée, la saison terminée. Juste ou pas, c’qu’elle est ne se discute même pas. Ça va lui apprendre le métier à notre gazier... puisque visiblement ne connaissait pas encore les règles. Les Bifs nous l’avaient bâti, construit, mis en confiance, augmenté, densifié, affûté pro, tranquillisé, rendu beau... de retour au pays il nous la joue raz du pâtis, fourchette et gros ennuis.

Bravo l’artiste !!! Quel empaf quand même. La seule chose qui pourra le consoler ? Ne portera plus ces accoutrements ridicules tous les week ends (cf les tofs, sans retouches ni trucages... les maillots sont authentiques)... avec ce que leur inflige Guazzini si t'es pas idiot tu finis par péter un câble...  ceci explique peut-être cela ? On ne se promène pas sur les terrains de France et d'Europe impunément  en guignol et peau-cul sans y laisser une part de soi très affectée. Si on t'habille comme une poupée la fiotte, faut pas s'étonner si tu deviens la risée du monde entier... et dans les rucks ça doit pas lésiner sur l'astiquage des roses pécul...  pas des rucks que vous faites les gars mais des rouleaux !!!!!! 
Ho ho !!! Ouarf & ho !!!!! Plus lourd à porter qu'un joug ça. Le ridicule ne tue p'têt' pas, mais il doit laisser des traces... et ça vénère d'évidence les gaziers obligés d'enfiler
la panoplie des latrines. Non non, ça ne rigole pas là, faut un soutien psycho pour tous ces athlètes rose bobo ! Doivent tous endurer là même si personne n'en fait k. Être ridiculo, c'est jamais rigolo.
Demandez à notre pouête national Serge Simon si la digestion de sa croûte "La mêlée" ne lui pose pas quelques problèmes d'assomption... de ronron. Passer pour un pékin vous gratouille toujours le gadin, travaille le caillou dans son coin le plus sensible, le plus lointain, fait d'insidieux ricochets et du dégât plus qu'il n'en parait. Doit en connaître un rayon çuilà question ça-craint-du-boudin dans la bourriche... faire la cougourde littérreuse même avec l'air innocent, ça doit bien égratigner les fondements.
Aussi finalement s’en sort plutôt bien Julien de ne plus s'exhiber en peau d'croupion... même si nos pâtis s'en ressentiront ! La tunique des bleus n’était pas moche après tout... pour un fois qui yavait du vrai neuf derrière le pack... va manquer à la mêlée sacrebleu, comme au pré. Tant pis, mais   fini le rose cul... au moins ça de gagné !!!
© Le Pilier

17 décembre 2009

TRIBUNAL POUR DUPUY

La fourchette du condamné
Alors comac le gazier risque de 12 mois à 3 ans de suspension pour un coup de fourchette ? Bravo Dupuy... comment à ce niveau peut-on confondre les arts de la table et ceux du pâtis ? Une beigne de franc marron passe encore, figure acceptable même si prohibée durant la joute, on respecte quand même ce genre d’indélicatesse... piétinage des abattis par une horde mise en furie par l’astiquage de l’entendement sur des questions Kantiennes durant les rucks... passe encore... démantibulation des membres à coup de massues sans cause pertinente pour le simple plaisir d’occire on peut comprendre... généreusement ouvrir la boite à gifles pour partager un moment de tendresse, même si limite, ferions part d’indulgence... mais balancer l’index et le majeur dans les calots d'un adversaire pour lui troubler la vue ? Impardonnable, ridicule, sot, indigne d’un pro comme du premier des amateurs. Virez-le fissa. C'est comme donner un coup de pompe ça, ou de boule... faut éradiquer la mule qui s'adonne à ce genre de stupidité. Le rugby doit être hyper sévère avec ce genre de débordements. Ya suffisamment de quoi s'expliquer dans les règles et les yeux pour ne pas se permettre le moindre dépassement.
Pas de quartier donc... justice et con damnation !!!

Devait rester en Angleterre Dupuis d’ailleurs, c'est quand même là-bas qu'il s'est vraiment remué le croupion... comme le disions dans nos bafouilles passées... se laisse un peu aller ici... pas bon toussa... redevient trop Français le gazier... une bonne couche de discipline d’Outre-manche ne peut jamais nuire à la tricouleur de nos dimanche, à notre jeu... l’engagement c’est du sérieux... le travail un flux permanent, la maîtrise, le respect des lois, fondamental !!!!!
Moins bon joueur du reste sur nos terrains le Julien... a retrouvé bobonne sans doute aussi, s’est ramolli... tout nous ça... on va un brin de temps dans le monastère Zen, on boit sa tasse de thé, on vide son bol de riz, on avale rapido un p'tit Kôan de Nansen et l’on prétend avoir tout compris de la cuisson des vapeurs cognitives qui infusent dans nos carafes, de la voie salvatrice qui résout le grand mystère... bref on se croit arrivé à destination, accompli, fini !
Ben tiens mon p'tit coq au vin !
L'œuf sort de la poule, 
pas encore du poussin !!!
On avait un bon gazier en 9, disons prometteur... risque de faire banquette durant le tournoi pour un geste imbécile... faudra faire pénitence là Julien... pas de mousmés durant les fêtes, allez hop, abstinence...  retour au travail des arpions, entre perches... passes... privé de sauciflard, de Bayonne, de pichets... pain sec, navets, rata... fourchette du condamné... puis lecture des fondements de la morale de Shopen, déclamation du Zarathoustra avant l’extinction des feux en cellule à 21h, sans chauffage... footing aux mâtines, torse nu dans la neige, avec sac à dos rempli saturé des œuvres complètes et totalement inutiles de Bergson, de Sartre, Deleuze, Derrida... etc etc bien tempéré... bref la brochette de marioles du cogito pour petits neurones à bobos, qui, à défaut de fluidifier le cortex peuvent quand même servir à muscler les biceps... c’est ça aussi le recyclage !!!!
Peut-être retrouverons-nous après ce régime draconien, un Dupuy plus mature, plus rugby, plus serein. On voudrait bien.
Jugement du gazier, cet aprem en Irlande.
© Le Pilier

15 décembre 2009

LE LIÈVRE & LES TORTUES


Ballade sans but
Pendant que le rugby papa déroulait ses chandelles sur les pâtis d’Europe, le week end dernier, de chaud vêtu parcourions la lande avec Pyrrhus l’artésien basset aux feuilles supra volantes et Max le pointer au flair d’enfer. Un lièvre en son gîte songeant, car que faire en un gîte à moins que l’on ne songe, surpris détala devant nous, pattes lancées à la bordure d’un champ endormi par le silence et le froid restricteur. Max à sa poursuite perdit vite sa trace tant la bête est rapide comme un trois quart All Black, vivace, comme un sauvage bio. Belle bestiole quand même que ce bouquin cavaleur, épatant de voir encore ce genre d’animal survivre malgré les Tartarin kakis, urba croque terrains, la pollu, les zabus... bref la diminution des territoires valides.
Maraudions donc sans but dans la nature lente avec des jumelles pour bien mater volatiles, mammifères, nuages, lointain, en somme voir partout en étant juste là... les clebs jubilant de flairer plein pif la moindre particule à plume, poil farouche... queues tournoyantes, pattes démultipliées dessinant circonlocutions anarchiques sur l'herbette figée, éparse, around us...
Justine et Julie attendaient devant la cheminée rougeoyante, ramonée pour la saison des neiges, sirotant liqueurs, potassant quelques ouvrages du Palladio majeur, Monteverdi en harmonies vocales flottantes, mesurées... volutes sonores de colonnes grimpeuses jusqu’aux nues pour chatouiller les arpions de même l’azur. Ouarf ouarf... Bref l’hiver pointe, on se calfeutre avec les grâces en attendant le retour du promeneur, normal toussa !

Normal aussi les défaites des clubs Français Samedi en tasse d’Europe. On connaît la musique. Le lendemain Biarritz et Clermont ont, parait-il, sauvé l’honneur...
Selon certains Toulouse a été lamentable !!! Qu’est-ce qu’ils fabriquent avec tous ces joueurs les occitans ? Sont quand même pas démunis... encore l’ouverture qui achoppe ? Sans doute... Comment un club de ce tonneau là ne se paye pas un dix digne de son rang ? Là ça nous fige ! Et ça dure depuis des lustres... incompréhensible. Justement ce qui manque, un meneur, un véritable dix à ce groupe, une tête qui pense en somme avec de vrais agacins des familles. Pige pas ça Noves ? Fatigant à la fin cette lenteur pathologique en cortex de tortues, cognition tardigrade, avec des carapaces lourdes comme des enclumes de coutumes inamovibles. Bon, on reviendra au grand rugby du sud avant la nuit du grand sapin. Hips !
© Le Pilier

11 décembre 2009

ENCORE DES VÉRITÉS

Pour n'en jamais finir
Pourquoi donc les Blacks n’étaient pas géniaux avec Lomu ?????
On a réfléchi au p’tit Quizz . On parle pour les briques bien sûr... les gourdins, ceux qui pensent du croupion, les sans cortex... les autres savent...
Ben voilà : tout simplement l’équipe attendait l’exploit d’un seul, le cuir filait à l’aile gauche et c’était tout... d’ailleurs Lomu ne participait pas vraiment du collectif, pas très adroit, pas vraiment malin, ne s’intercalait pas juste pour transmettre, pas génial non plus en défense... non, c’était une entité d’une force exeptionnelle, jamais vu cuissots tels à l’aile sur un pâtis... jamais... bon y a laissé un rein le gazier avec toutes les pilules nécessaires pour remuer toussa... mais super rapide en sus... aussi jouait là-dessus... un peu solo en fait... ultra dominant dans son secteur, son aire, y’en avait que pour lui et le collectif s’en ressentait.
Pas ça les Blacks ! Pas leur jeu ça... Pas le grand rugby ça !!!!! Quand ya pas d’hyper collectif ya rien... ya sousoupe comme ici. Certains même NZ se plaignaient... avaient raison. Facile à voir, constater, mirer. Un grand joueur doit se fondre dans la masse du groupe... on joue avec lui, pas que pour lui... c’est comac que les Blacks sont forts quand ils sont forts. D’ailleurs à la fin de la rencontre on parle des Blacks pas de l’exploit d’un seul. Carter, comme Mc Caw jouent au service parfait de ce collectif... sont grands joueurs certes mais avant tout adaptés, construits, avec, pour, dans, par le groupe... les essais viennent de tous, pas d'un.
On peut avoir le sentiment comme lors de la dérouste des Bleus que rien ne dépasse, que chacun est au même niveau... un orchestre philarmonique si voulez... chacun son instrument mais on joue la même partition, pour mettre en relief la même symphonie... la juste liaison des entités... on tripote pas des notes pour faire un solo, mais pour habiller le thème, ensemble... suivre la trame... avec cet hyper suivi... ho ho le suivi... la perle des perles... les joueurs semblent ne faire qu’un... tous au service du porteur, le porteur portant pour les autres... la vie du ballon... parfait diapason... le cuir de main en main... ça c’est épatant, pour nous, même époustouflant... pourtant simple la figure non ? Rien de plus. Mais ne voyons jamais ça chez nous... des p’tits moments parfois alors que ça devrait être systématique.
Quand étions bambin sur le green, ça nous affligeait déjà... et rien n’a vraiment changé, ce n’était pas travaillé en priorité pour dire vrai, voire pas du tout... un jour faudra causer de l’ennui profond de jouer avec des gaziers qui ne comprennent jamais ce qu’est la transmission... le suivi, à s’oublier, se perdre jusqu’à devenir le cuir même, se livrer à cette idée, se sacrifier pour perpétuer sa course.
Le rugby est aussi une longue patience quand possédez une vista imparable et que l’autour n’est pas au niveau. Ouaip faudra causer de cet ennui, de l’impossible essor du groupe, de vos inutiles efforts pour élever le débat... de ces trajectoires que vous anticipez mais que personne ne comprend... because dans l’équipe ya un gros paquet de mules. On cause jamais de ça au rugby hein !!! Le paquet de mules... et ça ya pléthore au balcon, au goudron, sur le pâtis, dans le bus, les vestiaires, partout...

Un lecteur nôtre nous demandait s’il fallait envoyer nos bambins en NZ pour qu’ils pigent vraiment l’essence de ce jeu. Pourquoi pas, ça ne peut nuire en rien, d’évidence... mais il y a déjà beaucoup à faire ici en simplement matant les figures on TV. Pour les techniques d’assises, de poussées, de détournement des forces il faut certes avoir un bagage technique, un vrai savoir faire... prendre aux saveurs pour transmettre... mais faudra des siècles pour piger, intégrer.. comme du reste le dernier XXème était entièrement hémisudiste... ont dominé largement le pré... faut le dire comac sinon on embrouille son petit monde... pas ici en toucas, pas chez le Pilier. Pour ça que sommes ce que nous sommes. Le module imparable que viennent piller les Mickeys... et les autres se marrer... voire apprendre... apprécier ! Pas de politique, de baveuse en bois récup ici, mais du savoir, du vrai, du simple, sans fard, franc du collier comme saveur est savoir, bourrin est crétin... historiette, incessante redite !!!
© Le Pilier

10 décembre 2009

FRILEUX BOKS



Les Boks alors ?
 N’aiment pas l’automne... pas leur kif ... et puis ont fait une saison d’enfer, dominé les tri, vaincu les Lions... la tournée sentait la fin de partie, les vacances, plus que l’envie de pâtis.
Tenez, une chose récurrente que notons chaque année : Habana se les caille toujours au mois de Novembre, pas copain du freezer le gazier... ne fait du reste jamais d’exploit avec les verts en hémisnord durant le plein automne... matez la tof... mitaines aux paluches, peu gaillard, pas jojo, sinon pâlot... yavait du brouillard pour faciliter encore les choses... maladroit même à la réception des chandelles... lui plutôt dab habile... en sus ne plante quasi pas d’essai sinon aucun. Non non, les Boks avaient hâte de rentrer chez eux, ça sentait le peu... la petite laine, le frileux...
Certes les Irlandais ont gagné, 15-9 lors du dernier match, mais sans marquer d’essai, ni esquisser la possibilité même de créer vraiment du danger. Burger lui a planté son cuir derrière l'en-but comme un centre... bien rageur le gonze...
Non non, les Sudafs ne transpiraient pas la grande motivation. On relativisera notre exploit.
© Le Pilier

09 décembre 2009

ENCORE ET ENCORE

Bis répétitartignoles
Ça plait plus là, houlala, t’es quoi Pilier toi pour balancer c’que t’as dit hier ?
T’es d’abord qui toi ? T’as joué au rugby au moins pour causer péremptoire comme tu fais ?
Quoi c’est toi ? Palmarès ? Pointure ? Chaussons mon Gaston ? Médaillon ?
Du calme l’ami, c’n’est pas parce qu’on possède une bonne vue qu’on doit chausser d’la lunette sécu pour ressembler à tout le monde et ne voir que du flou... pis tiens mate bien la tof d’hier, elle ne te parle pas ? La tof c’est quand même pas nous ça ?
Jauzion bien droit de chez platane veut alpaguer Conrad Smith au petit cou... hé hé, très rugby ça, et pourquoi pas lui caresser le maillot ? C’est vrai qu’on a vraiment besoin de ça  
des platanes sur un pâtis... ce nom ? Pas nous qui l’avons trouvé non plus... mais il dit bien c’qu’il dit ! Au centre donc avec Marty comme l’évoquions avant le match, rien de bien bon... et quand Jauzion par quelque hasard se retrouve dans un espace ouvert, ça finit en eau de boudin systématique... ne conclue jamais rien ce gazier... et ça dure dure depuis des années... bon, il doit plaire à quelqu’uns... ça les regarde... mais ça nous cloue !
En face une autre paire de manches les filous... Smith et Nonu sont d’un tout autre calibre qui ne se laissent pas avoir au raffut... et puis des passes, belles, vives, obusiennes... des feintes de corps, de la lecture de jeu...
Même le père Cowan pourtant couffeur parfois durant les tri et la tournée a fait un match du tonnerre de Zeus... des passes impecs... du sérieux...
Non dans tous les secteurs on s’est fait bousculer ce qui suffit à démontrer que sommes au niveau très inférieur et qu’il serait temps de s’en rendre compte, qu’on prenne la mesure de la tragédie... comme celle du climat en somme. Pas demain la veille mon Gustin !!!! Faut déguster dab, jusqu’à l’étouffée ?

Prétendons pourtant qu’avons quelques bons gaziers, mais qui jouent encore un rugby plan plan... pas bien dirigés par ces grasses entraîneuses du carafon mou... sommes bien moins techniques que les Sudistes... pas foto,  
à tous les niveaux ... dès qu’ils plaquent ces derniers se relèvent tout berzingue pour disputer le cuir, chez eux c’est automatique, ont plein de gestes subtils... chez nous ça prend toujours un petit temps de réflexion... puis sont plus toniques,  
hyper plus toniques et ça aussi c’est la culture, l’entraînement.
On se souvient encore de ces sempiternels tours de terrains qui ne servaient à rien en début d’entraînement, au lieu de travailler la tonicité, la récup dans un brin de temps compacté... on tournait manège mous, essoufflés, cuits de n’avoir rien donné sinon courir au p’tit trot mon Polo pendant des plombes...  
mais le rugby c’n’est pas du menu trôtin mon lapin... c’est du tonique, dynamique, du recevoir, du contournement, de la récup, de l’impulsion, du vivace, de la feinte, du grand  LEURRE nom d’un boudin... de la technique d’annulation et de détournement des forces... de  
l’ÉVITEMENT aussi ... pas que du paf dans un mur de béton et de la galopade de jogger dans les bois.

Tenez... prenons un fait !!!! 
Quel pathétique moment de stupide de chez bestial de crétin de bourrin de mule de croûte en pâte que ce Chabal récupérant le cuir et tout seul, enthousiaste béat, tête creuse d’être vide entière, baissée d’échine niveau zéro, s’empale dans plusieurs Blacks à toutes jambes pour au final perdre le cuir !!!! Rien de plus cruchon, de plus triste, de plus cavillon, de plus saucisse, de plus panouille,  
de plus tarte... une image qui dit tout une bonne et dernière fois !!!! Du rugby ça ? Plus bûche fêlée ya pas !!!! Plus raz du gras !!!!! En sus des gaziers bonnets tricolorés applaudirent cette figure de cloche !!!! Yeah Chabal !!!! C’est ça le rugby du coin on vous dit... on peut pas lutter on vous dit, sommes arriérés ici, bien fieffés !!!! Et ça cherche encore des excuses quand tout est là... pas de coach, de tête, de compréhension,  
on pige pas ce jeu pour faire du ça aussi gros que ça !!!!!
© Le Pilier