07 avril 2009

UN GRAND GARÇON / UN LIEVREMONT

Ben voilà c’est dit... ce qu’on pensait ici est confirmé par sa prestation orale reproduite un peu partout. Lièvremont nous livre ses opinions sur les gaziers d’EDF... et nous hyper rassure en affirmant
« J’ai grandi » !!!! Ouarf !!!!
On l’attendait celle-là. Grandir ????? Terme consacré des vides cortex, très employé pour tout, n’importe quoi... a mis sa talonnette l’entraîneur... quitté maman ? Mais c’est quoi ces danseuses ? Quoi ces ados ? Colonies merci papa... on se croirait dans l’île aux z’enfants... parole... tournez petit manège du moi pompon... on s’y attendait ici, on savait... 
ya pas d’Alexandre à la tête de nos troupes.
On a besoin d’un général qui pousse sa maturité en effet, qu’est là pour se rassurer d’être bien ce qu’il est... en pleine croissance... bravo ! Hé hé, mais ya des divans Sigmund pour ça mon coco... des banquettes accoucheuses spéciales gros bobo... mamie Dolto, pommadeuse à neuneus, "préférer manger à la cantine... avec copains copines" le but... faut tenter l’abréaction dans ce cadre... entraîneuse de doute... allez allez... sinon la perspective interactionnelle avec toute la mifa autour du psy pour comprendre que papa est vilain, que maman ne l’aime pas, qu’en somme la com est bloquée à cause d’un gros pathos qui colle la semelle au nounours qu’on veut pas lâcher. Mais nous on s’en balance le conscient de visionner cette carafe qui affiche sa profondeur flottante en prétendant qu’a mis les cuissardes, cet intime qui se sent plus fort de quelques centimètres... on veut du vrai zig aux commandes nom d’une baston antique... du grand gazier foutredieu... qu’a une tête bien vissée... connectée... sevrée !!!! Qu’a d’la vision, d’l’a stratégie dans l’carafon... on veut un entraîneur qu’a fini sa croissance nous, impavide, assumeur, avec du cran de saveur, qu’a zappé Dad & Mum... bref un mec normal d’officier d'antan qui part au combat sabre au zénith, prétendant qu’un gazier qui dépasse les trente ans est un jeanfoutre ( authentique humour des galonnés Napo), pas du qui se sent bien la pantoufle de ne rien paner, qui joue les instits domineurs en passant en revue ses joueurs comme au conseil de classe quoi... file un bon point à çuilà, un piquet à l’autre... mais on en causera later... p’têt ben... ou p’têt pas. Super nos entraîneuses... super sympa !!!! Sommes rassurés !!Elles grandissent... des pieds !
© Le Pilier

02 avril 2009

UNE POUTRE / UN JAUZION


Platanitudes
Un visiteur connu, par l’odeur du café fortement attiré s’était plu de frapper à notre huis. Plus que l’arabica, on se doutait du fait, nos mouvantes compagnes en tenue d’après nuit insufflèrent raisons plus majeures qu’un fumet. Légères, ravissantes, gorges lourdes en éveil, fredonnant quelque air d’opéra bien Garnier, ravies sans doute aucun d’une nuit pleine entière passée avec leur seul Pilier, plus dispos il est vrai depuis la fin du tournoi, notre visiteur disions, fit pause en nos tapis, nous entretenant entre autres bagatelles d’un petit fait parlant. Lièvremont, nous dit-il, dans une interview donnée sur France 24 il y a trois jours à peine, exprimait son doute, ne comprenait toujours pas pourquoi telle ratatinade contre nos cousins Bifs.
Sympa  nous sommes, c'est connu, tous savez ça... pas gardeur des principes, diffuseur oblatif sans retenue aucune, distributeur gratis... on livre donc céans à la brume pensante du rachidien de gus, traîneur des bleusailles entités, ce rayon trois fois rien d’argument... parmi d’autres.
Si pliés en deux coups, c’est que les bleus étaient lisibles comme des mers Lesieur... comme des ciels sans piaf, comme un bouquin de math pour môme de trois ans... comme un éléphant vert avec deux gros patins dans un tunnel de nain... comme un poil dans la main... comme un clou, comme un pain... comme une bicyclette !!!


Tenez, matez la tof... voyez, c’est ça l’image. 

Droit devant sinon... paf !

Un gazier de chez nous soutiendra la figure sans broncher, car il est solide le centre. Pas pour rien que les journalistes l’on surnommé "le platane"... c’est tout ce qu’il nous faut en effet un platane en plein centre... souple, éviteur, malin... comme une bûche contre une poutre de bois !!!
Les Bleus étaient lisibles comme un Jauzion de tronc, raide et sourd comme une enclume qui échoit... Permettez l’emprunt à notre hyper poète des vestiaires Serge Simon,(enclume/échoit) mais le trope s’il ne trompe pas dit bien l’état de not’ troupeau de têtes... pensantes, en ovalie Velpeau, mon gros Julot. Voilà où nous en sommes. C’était super easy de contrer ça. Jauzion c’est la ligne droite en avant toujours... la passe moche trop souvent, n’est pas le seul bien sûr... mais pas un brin d’fin... certes fort du bras, des cannes et tralala, mais ya besoin de plus que ça... d'un cerveau qui fonctionne ventrebleu... d'un coup de rein qui étonne sacrebleu...
En sus en défense, on voyait les espaces vides dès le début du tournoi, sans protection, que nous laissions un peu partout sur les pâtis.
Et ça c’est quoi ? De la stratégie !!! Faute à qui ?

Et le gazier platanier ? Jamais une subtilité, faute à quoi ? 

Au gros morceau de bois !!!

Des années que rien ne change passqu’il prend racine le platane... pas pour rien qu’ils l’ont surnommé comac... Ça cherche partout des raisons, ça veut pas voir son croupion, ça ment, ça pige nib, ça embrume... ça fait de l’ombre... pardi c’est fait pour ça. Il y a des années qu’on rame en trois quart et personne ne semble s’en préoccuper. Toutes les équipes dominantes ont, ou eu, des centres malins... sinon, il ne se passe rien... devant ça peut être très fort, mais derrière ça n’aboutira pas. Durant la CDM remporté par les Anglais y’avait du Catt... du Greenwood... n’ont jamais retrouvé une telle paire de centre depuis... on a vu le résultat. Et quand ils nous plient, Tindall ne touche pas le cuir. A noter !!!
Si les Sudafs sont devenus plus subtils, ont gagné la CDM, c'est en partie grâce à Jacobs, le centre noir phénoménal... en sus De Villiers s'était blessé en début de coupe... c'est le jeune tout frais Stein, beaucoup plus subtil qui l'a remplacé... à ce moment nous nous sommes écrié : belle aubaine pour les Boks, peuvent accéder au titre... bon sans le vol contre les Blacks, c'eut été p'têt tout autre... qu'importe, avant l'arrivée de ces joueurs géniaux, restaient sur le carreau les verts... le cuir n'arrivait pas au bout... c'était lourd... très bourrin mon lapin de buffle de torin...

Alors à la traîneuse Lièvremont qui fait sa douteuse, avez ce qu’on lui dit ?
Faut s’oxygéner le carafon la gazière, sortir c’quia dans les mirettes, pas d’la paillette... mais d'l'énorme de gros bouchon, le cache vision... comme un tronc... une poutre de tronc dans l'oeil qu'a besoin de foyers à lunettes de Galilée...
Les Bleus étaient super lisibles et ça sentait fortement le manque de tête aux manettes !!!! En attendant Fritz... et d’autres... un jour peut-être... la venue des subtilités... des centres bien cadrés, racés, intercalés, impérativement transmetteurs... d'un entraîneur quasi Pilier.
Pour l’heure café, laissons platanes sur bas côtés.
© Le Pilier

01 avril 2009

ON RASE GRATIS


Près du pré
Ce geste qui nous sied, souple poignet, main habile saisissante l’objet imparable comme vertu première d’un Blog de bonne tenue... cette volonté tranche-nœud, libératrice du canasson ailé voué à l’ivresse d’un azur sans limite... cette assurance, ce rien de sagacité, ce poumon doux des pinacles printaniers... cette vue pénétrante enjouée des rosées... au joug du signifiant maître s’échinent à labourer tabulaires idées, éradiquant l’ivraie palinodique au profit d’une graine féconde, nourricière, franche, sans parasite ou jarnac.
Quand le stérile baratin éparpilleur de sens ravage nos pâtis, le Pilier, tel qu’en lui-même donc, veille sur l’ovalie, comme un os protège la substance molle des crocs acérés de la bestiole, qui ne cherche que plaisir immédiat dans le son des mâchoires, sans comprendre qu’une tête bien faite supplante un estomac, perpétue le désir en mesurant la joie.
L’objet imparable le voici : Un rasoir mécanique, d’Occam, double lame critique (c’est assez), aiguisé au principe de parcimonie, de simplicité. Précepte épistémologique qui s’emploie au fouillis des pâtis à tondre court l'herbette, virer la tige moche, afin de bien saisir l’ensemble, rendre épaisse couleur à toute l’étendue... ou figurer la grâce d'une Mona Lisa. Fondement empirique où sensible fait loi.
Qui dit parcimonie ne nie pas fermeté, qui dit sensible dit bien, sans trop en rajouter. Plus qu’un Bic, de l’acier... plus qu’un Hic, du Nunc frais, qui expire sa pertinence car il ne ment jamais.

On se plait à prétendre que si un groupe est fait de plusieurs entités constituantes d’un mouvement commun, que le tout est bien plus que somme des parties, un module mauvais à lui seul peut sacrifier l’ensemble. D’aucuns se plaisent à refuser d’accabler un joueur par solidarité, disent que l'équipe a failli, qu’on doit serrer les coudes... pourtant il est dans la colonne du XV des places fondamentales qui faiblement pourvues fragilisent l’ossature générale, anéantissent la force des muscles vaillants, défavorisent les subtils agencements qui engendrent trajectoires inattendues, ouverture d’espace, perpétuelle mouvance. Ne pas avoir en tête la transmission du cuir avant toute chose ne devrait pas être accepté au rugby. Ceux qui ignorent ce principe premier... sur le champ sacrifiés !!! Hop et zou, sans plier ! Nous parlions de Tindall, nous causerons des autres, plus proches de nos clochers.
© Le Pilier

28 mars 2009

LE ZAP DU PILIER


Du vu, noté, exprimé tel... qui en dit long... du plan fixe, travelling... activé... énergique, bref... sans cirage, démagoulinades, sans mapa... du pas fier à bras,

du simplement voilà !!!
A la loupe... pas d'la soupe, de l'épais.

Le tournoi 2009 en cliché... le vrai... pour ceux qui pigent avec peu... pas d’analyse mais du fait... imparable... réparable ?
C’est le Zap du Pilier, qui en taît plus qu’il ne sait.

42 ème minute 20 secondes... score 34-Zéro. Match terminé. Les Bifs pilonnent les Bleus de façon magistrale. Cinq essais durant lesquels Tindall ne touche pas le cuir. Une fois seulement, à peine en tout début de trois ou quatrième essai... sinon ne participe jamais aux actions gagnantes. Pas foto. Quand il n’est pas là, c’est plus fluide. Les platanes solides ? Super pour bords de routes, pas pour milieu de green. Tindall ? Une masse de brute épaisse, anti collective, bodycaparaçonnée de bi, tri, quadriceps à la perlimpinpin... courageuse et solide mais sans lumière intérieure... du bourrin mon lapin... du caillou mon genou... profil assimilable à Noon... genre de centre qui vous plombe une ligne de trois quart façon grosse enclume dans un petit clavecin. Faut le virer... point net.
© Le Pilier

22 mars 2009

O'CHELEM 2009


Victoire d'O
Un souffle, un rien, une vétille... mations le JDD d’un zing ce matin... un article énorme sur le rugby tourisme des Bleus en Italie... 5 petites lignes sur le Grand Slam des Verts. Ok ! C’est un canard Français... du coin coin en somme... l’Irlande c’est un peu loin... Au vol du colvert dans l’azur infini, on préfère la cocotte en week-end holiday au sun d’Italie... objectif Canon, album photos, revalorisateur de la troupe en pleine moisson d’essais, face à personne... ça fait d’l’effet sur l’amateur...
Qu’importe, les Irlandais empochent le deuxième grand Slam de leur histoire des pâtis. Une aubaine pour cette équipe vieillissante mais qui possède le pack le plus soudé du tournoi. Quel joueur ce gazier d’O’Connell... impeccable en touche, vaillant dans le ruck, plaqueur du tonnerre... n’avait de cesse de faire mousser son pack de huit... maître soudeur du troupeau le rouquin... chippeur de cuir le malin... la voulait vraiment sa victoire... c'était visible... c’est fait, gagné, mérité... congratulations.
Il y a bien deux capitaines en Irlande. Le sigle estampillé sur les maillots, tiendra lieu de symbole... O'Connell pour les avants... O’Driscoll pour les lignes arrières...
les z'O² imparables... très bien comac, ça marche, ça gagne avec pourtant un ouverture pas loin d'l' O’Garage... D’aucuns diront avec justice qu’il passe le drop de la victoire, balance le cuir remarquablement de l’arpion sur l’aile pour son ailier qui va planter le second try... qu’il y est sans doute pour beaucoup dans cette dernière victoire... n’auront pas tort... pourtant, l'a failli plus d’une fois l’O’Gara... en attaque en première mi-temps il s’enferme bourrin et empêche de conclure la grosse domination de son équipe... très mauvais sur le coup le gazier... on aurait dit du Tindall...
O’Driscoll bien pris en défense conclura l’action par un en-avant... Puis en défense aussi, se fait balancer comme un bleu... pardon mais c’est l’expression consacrée... le disions depuis un moment... semble ailleurs, pas vraiment motivé... en sus l’avait du pied autrefois... il rate des pénalités now pas difficiles pour un buteur de son niveau... Alors ? Il plante le drop final. Ok. Mais ça fleure sacrément la fin de règne.
O'Driscoll vient soutenir son pack et planter comme lors de la rencontre avec les Scots le premier essai du match... sur la ligne... un peu limite... mais un autre évident n'ayant pas été accordé... ça équilibre. Ils lui doivent beaucoup dans ce tournoi au centre Irlandais. Comme disions, n'a plus ses cannes d'antan, mais garde sa vista, défend comme un diable, et marque à quasi tous les matchs son essai. Une Perle.
De leur côté les Gallois s’entêtent avec Stephen Jones... sans génie... bon d’la godasse, pas d’la méninge... marque certes tous les points mais au final aucun essai pour les rouges... deux pour les verts... Gatland insiste avec son lookeur Henson, lent comme une gomina dans la boîte, pas le coup de rein du centre... on comprend pas ce qu’il fout sur un pâtis l’empaf... sinon l’image... encore l’image... ça pêche trop à l’ouverture comme au centre chez Wales... Shane Williams le Peter Pan du green n’a pas eu un seul cuir digne de son niveau... a failli quand même nous gratifier d’un bel exploit.
C’est bien devant que les irlandais ont plié les autres nations... un pack de huit dont on se souviendra... vont picoler ferme maintenant... fêter ce O’Chelem pas volé...
les Bifs sont seconds parait-il au classement final... Nous causerons later de leur victoire contre l’épine de Scot.
En substance, le niveau rugby d’Europe est quand même encore loin, très loin de celui de l’Hémisphère sud. Les Anglais, malgré quelques difficultés nous semblent les mieux placés pour dominer le coin. On a vu de belles choses, pas encore de la grande prose... sinon p’t’êt contre les Bleus... Maintenant faut taffer les gaziers pour entrer dans la grande poésie des sublunaires pâtis... car sous le long nuage blanc, la classe et le vivace insuffle au bel aujourd’hui un rugby d’Outre Monde, bien plus solide qu'icy.
© Le Pilier

21 mars 2009

BBC : LA TV RUGBY


Jamais vu ça !!!
L’épine de rose contre l’épine du Chardon... premier match de l’aprèm... Kick off 16h30... en direct sur Bibici.
Une anecdote à propos de la télé Anglaise. Avons maté le dernier match des Bleus Michou dans une brasserie Irlandaise... écrans plats partout... du monde en veux-tu... surtout des froggies chantant la marseillaise avec enthousiasme durant les hymnes. Les commentaires pour une fois étaient en Français because étions en nombre. Fait inattendu, jamais vu, les mateurs comme nous, ont demandé de balancer le match sur Bibici... le boss du rade Irlandais avec étonnement accéda à notre demande. Quand les commentaires Anglais résonnèrent tout le monde applaudit. Véridique... Authentique et vrai. Le Pilier mate toujours le tournoi sur les chaînes Britanniques pour les raisons que nous exposions ici et ... mais n’avions jamais vu des Français plébisciter cette TV avec autant d’exaltation. Raz le bol semble-t-il des commentaires affligeants sur nos chaînes nationales...
A l’image de notre rugby, l’autour qui en cause, « analyse », informe, déblate, radote, sirote, est plus encore en dessous de tout. Minableries de sous-pâtis... cire démagogie... impéritie... commentateurs simili... mensonges... gonfleries... Pas de mystère donc si en sommes là ! Ya pas qu’une équipe qui foire...ya aussi les tribunes around...
Surprenante figure donc que ce moment singulier, qui en dit long sur l’état des lieux de nos pâtis, fait écho aux vérités exposées en ce lieu majeur.
© Le Pilier