02 avril 2009

UNE POUTRE / UN JAUZION


Platanitudes
Un visiteur connu, par l’odeur du café fortement attiré s’était plu de frapper à notre huis. Plus que l’arabica, on se doutait du fait, nos mouvantes compagnes en tenue d’après nuit insufflèrent raisons plus majeures qu’un fumet. Légères, ravissantes, gorges lourdes en éveil, fredonnant quelque air d’opéra bien Garnier, ravies sans doute aucun d’une nuit pleine entière passée avec leur seul Pilier, plus dispos il est vrai depuis la fin du tournoi, notre visiteur disions, fit pause en nos tapis, nous entretenant entre autres bagatelles d’un petit fait parlant. Lièvremont, nous dit-il, dans une interview donnée sur France 24 il y a trois jours à peine, exprimait son doute, ne comprenait toujours pas pourquoi telle ratatinade contre nos cousins Bifs.
Sympa  nous sommes, c'est connu, tous savez ça... pas gardeur des principes, diffuseur oblatif sans retenue aucune, distributeur gratis... on livre donc céans à la brume pensante du rachidien de gus, traîneur des bleusailles entités, ce rayon trois fois rien d’argument... parmi d’autres.
Si pliés en deux coups, c’est que les bleus étaient lisibles comme des mers Lesieur... comme des ciels sans piaf, comme un bouquin de math pour môme de trois ans... comme un éléphant vert avec deux gros patins dans un tunnel de nain... comme un poil dans la main... comme un clou, comme un pain... comme une bicyclette !!!


Tenez, matez la tof... voyez, c’est ça l’image. 

Droit devant sinon... paf !

Un gazier de chez nous soutiendra la figure sans broncher, car il est solide le centre. Pas pour rien que les journalistes l’on surnommé "le platane"... c’est tout ce qu’il nous faut en effet un platane en plein centre... souple, éviteur, malin... comme une bûche contre une poutre de bois !!!
Les Bleus étaient lisibles comme un Jauzion de tronc, raide et sourd comme une enclume qui échoit... Permettez l’emprunt à notre hyper poète des vestiaires Serge Simon,(enclume/échoit) mais le trope s’il ne trompe pas dit bien l’état de not’ troupeau de têtes... pensantes, en ovalie Velpeau, mon gros Julot. Voilà où nous en sommes. C’était super easy de contrer ça. Jauzion c’est la ligne droite en avant toujours... la passe moche trop souvent, n’est pas le seul bien sûr... mais pas un brin d’fin... certes fort du bras, des cannes et tralala, mais ya besoin de plus que ça... d'un cerveau qui fonctionne ventrebleu... d'un coup de rein qui étonne sacrebleu...
En sus en défense, on voyait les espaces vides dès le début du tournoi, sans protection, que nous laissions un peu partout sur les pâtis.
Et ça c’est quoi ? De la stratégie !!! Faute à qui ?

Et le gazier platanier ? Jamais une subtilité, faute à quoi ? 

Au gros morceau de bois !!!

Des années que rien ne change passqu’il prend racine le platane... pas pour rien qu’ils l’ont surnommé comac... Ça cherche partout des raisons, ça veut pas voir son croupion, ça ment, ça pige nib, ça embrume... ça fait de l’ombre... pardi c’est fait pour ça. Il y a des années qu’on rame en trois quart et personne ne semble s’en préoccuper. Toutes les équipes dominantes ont, ou eu, des centres malins... sinon, il ne se passe rien... devant ça peut être très fort, mais derrière ça n’aboutira pas. Durant la CDM remporté par les Anglais y’avait du Catt... du Greenwood... n’ont jamais retrouvé une telle paire de centre depuis... on a vu le résultat. Et quand ils nous plient, Tindall ne touche pas le cuir. A noter !!!
Si les Sudafs sont devenus plus subtils, ont gagné la CDM, c'est en partie grâce à Jacobs, le centre noir phénoménal... en sus De Villiers s'était blessé en début de coupe... c'est le jeune tout frais Stein, beaucoup plus subtil qui l'a remplacé... à ce moment nous nous sommes écrié : belle aubaine pour les Boks, peuvent accéder au titre... bon sans le vol contre les Blacks, c'eut été p'têt tout autre... qu'importe, avant l'arrivée de ces joueurs géniaux, restaient sur le carreau les verts... le cuir n'arrivait pas au bout... c'était lourd... très bourrin mon lapin de buffle de torin...

Alors à la traîneuse Lièvremont qui fait sa douteuse, avez ce qu’on lui dit ?
Faut s’oxygéner le carafon la gazière, sortir c’quia dans les mirettes, pas d’la paillette... mais d'l'énorme de gros bouchon, le cache vision... comme un tronc... une poutre de tronc dans l'oeil qu'a besoin de foyers à lunettes de Galilée...
Les Bleus étaient super lisibles et ça sentait fortement le manque de tête aux manettes !!!! En attendant Fritz... et d’autres... un jour peut-être... la venue des subtilités... des centres bien cadrés, racés, intercalés, impérativement transmetteurs... d'un entraîneur quasi Pilier.
Pour l’heure café, laissons platanes sur bas côtés.
© Le Pilier

01 avril 2009

ON RASE GRATIS


Près du pré
Ce geste qui nous sied, souple poignet, main habile saisissante l’objet imparable comme vertu première d’un Blog de bonne tenue... cette volonté tranche-nœud, libératrice du canasson ailé voué à l’ivresse d’un azur sans limite... cette assurance, ce rien de sagacité, ce poumon doux des pinacles printaniers... cette vue pénétrante enjouée des rosées... au joug du signifiant maître s’échinent à labourer tabulaires idées, éradiquant l’ivraie palinodique au profit d’une graine féconde, nourricière, franche, sans parasite ou jarnac.
Quand le stérile baratin éparpilleur de sens ravage nos pâtis, le Pilier, tel qu’en lui-même donc, veille sur l’ovalie, comme un os protège la substance molle des crocs acérés de la bestiole, qui ne cherche que plaisir immédiat dans le son des mâchoires, sans comprendre qu’une tête bien faite supplante un estomac, perpétue le désir en mesurant la joie.
L’objet imparable le voici : Un rasoir mécanique, d’Occam, double lame critique (c’est assez), aiguisé au principe de parcimonie, de simplicité. Précepte épistémologique qui s’emploie au fouillis des pâtis à tondre court l'herbette, virer la tige moche, afin de bien saisir l’ensemble, rendre épaisse couleur à toute l’étendue... ou figurer la grâce d'une Mona Lisa. Fondement empirique où sensible fait loi.
Qui dit parcimonie ne nie pas fermeté, qui dit sensible dit bien, sans trop en rajouter. Plus qu’un Bic, de l’acier... plus qu’un Hic, du Nunc frais, qui expire sa pertinence car il ne ment jamais.

On se plait à prétendre que si un groupe est fait de plusieurs entités constituantes d’un mouvement commun, que le tout est bien plus que somme des parties, un module mauvais à lui seul peut sacrifier l’ensemble. D’aucuns se plaisent à refuser d’accabler un joueur par solidarité, disent que l'équipe a failli, qu’on doit serrer les coudes... pourtant il est dans la colonne du XV des places fondamentales qui faiblement pourvues fragilisent l’ossature générale, anéantissent la force des muscles vaillants, défavorisent les subtils agencements qui engendrent trajectoires inattendues, ouverture d’espace, perpétuelle mouvance. Ne pas avoir en tête la transmission du cuir avant toute chose ne devrait pas être accepté au rugby. Ceux qui ignorent ce principe premier... sur le champ sacrifiés !!! Hop et zou, sans plier ! Nous parlions de Tindall, nous causerons des autres, plus proches de nos clochers.
© Le Pilier

28 mars 2009

LE ZAP DU PILIER


Du vu, noté, exprimé tel... qui en dit long... du plan fixe, travelling... activé... énergique, bref... sans cirage, démagoulinades, sans mapa... du pas fier à bras,

du simplement voilà !!!
A la loupe... pas d'la soupe, de l'épais.

Le tournoi 2009 en cliché... le vrai... pour ceux qui pigent avec peu... pas d’analyse mais du fait... imparable... réparable ?
C’est le Zap du Pilier, qui en taît plus qu’il ne sait.

42 ème minute 20 secondes... score 34-Zéro. Match terminé. Les Bifs pilonnent les Bleus de façon magistrale. Cinq essais durant lesquels Tindall ne touche pas le cuir. Une fois seulement, à peine en tout début de trois ou quatrième essai... sinon ne participe jamais aux actions gagnantes. Pas foto. Quand il n’est pas là, c’est plus fluide. Les platanes solides ? Super pour bords de routes, pas pour milieu de green. Tindall ? Une masse de brute épaisse, anti collective, bodycaparaçonnée de bi, tri, quadriceps à la perlimpinpin... courageuse et solide mais sans lumière intérieure... du bourrin mon lapin... du caillou mon genou... profil assimilable à Noon... genre de centre qui vous plombe une ligne de trois quart façon grosse enclume dans un petit clavecin. Faut le virer... point net.
© Le Pilier

22 mars 2009

O'CHELEM 2009


Victoire d'O
Un souffle, un rien, une vétille... mations le JDD d’un zing ce matin... un article énorme sur le rugby tourisme des Bleus en Italie... 5 petites lignes sur le Grand Slam des Verts. Ok ! C’est un canard Français... du coin coin en somme... l’Irlande c’est un peu loin... Au vol du colvert dans l’azur infini, on préfère la cocotte en week-end holiday au sun d’Italie... objectif Canon, album photos, revalorisateur de la troupe en pleine moisson d’essais, face à personne... ça fait d’l’effet sur l’amateur...
Qu’importe, les Irlandais empochent le deuxième grand Slam de leur histoire des pâtis. Une aubaine pour cette équipe vieillissante mais qui possède le pack le plus soudé du tournoi. Quel joueur ce gazier d’O’Connell... impeccable en touche, vaillant dans le ruck, plaqueur du tonnerre... n’avait de cesse de faire mousser son pack de huit... maître soudeur du troupeau le rouquin... chippeur de cuir le malin... la voulait vraiment sa victoire... c'était visible... c’est fait, gagné, mérité... congratulations.
Il y a bien deux capitaines en Irlande. Le sigle estampillé sur les maillots, tiendra lieu de symbole... O'Connell pour les avants... O’Driscoll pour les lignes arrières...
les z'O² imparables... très bien comac, ça marche, ça gagne avec pourtant un ouverture pas loin d'l' O’Garage... D’aucuns diront avec justice qu’il passe le drop de la victoire, balance le cuir remarquablement de l’arpion sur l’aile pour son ailier qui va planter le second try... qu’il y est sans doute pour beaucoup dans cette dernière victoire... n’auront pas tort... pourtant, l'a failli plus d’une fois l’O’Gara... en attaque en première mi-temps il s’enferme bourrin et empêche de conclure la grosse domination de son équipe... très mauvais sur le coup le gazier... on aurait dit du Tindall...
O’Driscoll bien pris en défense conclura l’action par un en-avant... Puis en défense aussi, se fait balancer comme un bleu... pardon mais c’est l’expression consacrée... le disions depuis un moment... semble ailleurs, pas vraiment motivé... en sus l’avait du pied autrefois... il rate des pénalités now pas difficiles pour un buteur de son niveau... Alors ? Il plante le drop final. Ok. Mais ça fleure sacrément la fin de règne.
O'Driscoll vient soutenir son pack et planter comme lors de la rencontre avec les Scots le premier essai du match... sur la ligne... un peu limite... mais un autre évident n'ayant pas été accordé... ça équilibre. Ils lui doivent beaucoup dans ce tournoi au centre Irlandais. Comme disions, n'a plus ses cannes d'antan, mais garde sa vista, défend comme un diable, et marque à quasi tous les matchs son essai. Une Perle.
De leur côté les Gallois s’entêtent avec Stephen Jones... sans génie... bon d’la godasse, pas d’la méninge... marque certes tous les points mais au final aucun essai pour les rouges... deux pour les verts... Gatland insiste avec son lookeur Henson, lent comme une gomina dans la boîte, pas le coup de rein du centre... on comprend pas ce qu’il fout sur un pâtis l’empaf... sinon l’image... encore l’image... ça pêche trop à l’ouverture comme au centre chez Wales... Shane Williams le Peter Pan du green n’a pas eu un seul cuir digne de son niveau... a failli quand même nous gratifier d’un bel exploit.
C’est bien devant que les irlandais ont plié les autres nations... un pack de huit dont on se souviendra... vont picoler ferme maintenant... fêter ce O’Chelem pas volé...
les Bifs sont seconds parait-il au classement final... Nous causerons later de leur victoire contre l’épine de Scot.
En substance, le niveau rugby d’Europe est quand même encore loin, très loin de celui de l’Hémisphère sud. Les Anglais, malgré quelques difficultés nous semblent les mieux placés pour dominer le coin. On a vu de belles choses, pas encore de la grande prose... sinon p’t’êt contre les Bleus... Maintenant faut taffer les gaziers pour entrer dans la grande poésie des sublunaires pâtis... car sous le long nuage blanc, la classe et le vivace insuffle au bel aujourd’hui un rugby d’Outre Monde, bien plus solide qu'icy.
© Le Pilier

21 mars 2009

BBC : LA TV RUGBY


Jamais vu ça !!!
L’épine de rose contre l’épine du Chardon... premier match de l’aprèm... Kick off 16h30... en direct sur Bibici.
Une anecdote à propos de la télé Anglaise. Avons maté le dernier match des Bleus Michou dans une brasserie Irlandaise... écrans plats partout... du monde en veux-tu... surtout des froggies chantant la marseillaise avec enthousiasme durant les hymnes. Les commentaires pour une fois étaient en Français because étions en nombre. Fait inattendu, jamais vu, les mateurs comme nous, ont demandé de balancer le match sur Bibici... le boss du rade Irlandais avec étonnement accéda à notre demande. Quand les commentaires Anglais résonnèrent tout le monde applaudit. Véridique... Authentique et vrai. Le Pilier mate toujours le tournoi sur les chaînes Britanniques pour les raisons que nous exposions ici et ... mais n’avions jamais vu des Français plébisciter cette TV avec autant d’exaltation. Raz le bol semble-t-il des commentaires affligeants sur nos chaînes nationales...
A l’image de notre rugby, l’autour qui en cause, « analyse », informe, déblate, radote, sirote, est plus encore en dessous de tout. Minableries de sous-pâtis... cire démagogie... impéritie... commentateurs simili... mensonges... gonfleries... Pas de mystère donc si en sommes là ! Ya pas qu’une équipe qui foire...ya aussi les tribunes around...
Surprenante figure donc que ce moment singulier, qui en dit long sur l’état des lieux de nos pâtis, fait écho aux vérités exposées en ce lieu majeur.
© Le Pilier

20 mars 2009

GABY... C'EST FINI


Aujourd’hui c’est Vendredi et j’voudrais bien qu’on m’aime,
J’sens qu’j’vais encore finir chez Wanda et ses sirènes et ses sirènes...

FIN DE TOURNOI 2009


La coupe au green
Tournoi des cinq nations fini pour les Bleus. Faut savoir dire stop. Stop ! L’Italie ? Elle sert à redorer le blason des équipes en perdition... à faire avaler des zolives à noyaux... bon pour le bizz et le baratin... pas génial pour le terrain. Mais Rome c’est très beau... ça vaut la ballade... la photo... les pins du Flaminio ont fière allure... l’autour de belles architectures... c’est l’Italie, l’harmonie, le plus beau pays de l’empire Européen... mon cousin... même si l’esprit Florentin du XV ème a pris du plomb dans l’aile... les Palladio du Cinquecento c’est de l’histoire ancienne et question ovalie, c’est encore ravioli. Sommes plus gigot ici que nouilles... antipastis... Bref... Si on gagne on dira « ça fait du bien » « on a retrouvé un capital confiance »... très mode le capital en ce moment... « Il faut bâtir là-dessus » « On s’est racheté » « Les zanglais ? Un passage à vide » « On est prêt pour les tournées » « Un bon point pour l’année prochaine » « on vise la CDM » « le groupe est plus solide qu’avant » « on a vu plein de belles choses... » patati... tata... mamie... et super blabla. Si on perd ? On trouvera de quoi rassurez-vous... à l’instar du Lièvremont nous gratifiant d’une analyse imparable après la rouste de Dimanche « ... à savoir que si l'ensemble de l'équipe avait joué au niveau de certains, il y aurait peut-être eu 34 à 10 mais en faveur de la France. » Du sic mon loustic... Du dixit authentique... Du Verbatim ma copine... affirmé, sans sourciller... bien gallinacé de chez pinacle clocher... ya pas d’erreur, c’est du bien Français !

Non, la noce du week-end évidemment c’est Galles vs Irlande. Ces derniers comme chacun sait, visent le Chelem... si gagné, c’est le second de leur histoire... autant dire qu’ils sont motivés les gaziers... Les Gallois eux peuvent encore finir premiers du tournoi. A moins d’une entente... devrait être très disputé, sans doute équilibré. Les verts devront quand même nous sortir une autre prestation que contre les Scots. Même si pack solide, ya pas grand génie en attaque... ni pléthore d’essais avec ces trois quarts... O’Gara semble peu motivé... pas gégé... mais sont invaincus... aussi ? Wait and see.

Début d'aprèm demain, les Bifs reçoivent les Scots at home. La rose et le chardon s’ébattront sur le Twickenham gazon.
Faudra pas laisser tomber comac l’épine,
s’ils veulent encore que la rose Queen !!!!
Ouarf !
© Le Pilier

19 mars 2009

CHABAL FLOU


A Chaballons perdus...
De mémoire de rugbyman n’avions jamais vu ça !
Un gazier qui passe sa menotte dans ses tifs avant d’envoyer le cuir derrière la mêlée ouverte à son équipier !!! JAMAIS !!! Nouille de la douille et du carafon !!! Pourquoi ? Pour y voir pardi, because penché en avant on fait la bête de somme... on a la vue bouchée... on porte œillères mais pas calots !!!! Du flou du flou... mais le rugby c’est pas du Floyd nom d’une face de dark side, d'une lune bien planquée !!!! Faut du clair autour pour que la transmission soit Interstellar Overdrive... tout au cuir, comme aux camarades... ça frise l’hermétisme, l’hérétisme, le clapier... Non mais c’est quoi cette histoire ? Vous parait dérisoire ? Épiphénoménal ? Banal ? N’y panez rien de nothing... ça prend une place ce genre de geste dans la carafe, ça bouchonne une connexion, ça occupe un zest de seconde, ça floute l’acuité... c’est pathétique, catastrophique... c’est même, pas malin !!!
Un symbole frappant, d'évidence. D’autant que la bestiole quand elle s’entraîne attache sa tignasse pour pouvoir bosser... on l’a vu à Marcoussis... mais quand ya la télé, elle fait sa coquette et nous joue sa psychédé babos... tamponne gros bœuf ... passe repasse ses doigts gourdins dans sa chevelure filasse... durant tout le match... puis poum, repoum, re poum poum et c’est marre... plus personne à la charrue... aussi, en sus de ça, nous fatigue la vue à jouer Chaballons perdus ! Car du cuir tombé y’en a eu, de ceuss qui causent des essais... replacent les Bifs dans le sens de l’attaque... comme on l’a vu dimanche, on y reviendra pas, savez tous ça ! Peut mettre sa bande velpeau, son bandeau néon quand même, faire sa petite queue de poney pour voir clair l’autour sans se peigner !!!! Plus ça pousse la douille, plus ça devient nouille son rugby à Chabal... facteur Chabal des tristounes conquêtes, des frêles notoriétés... anti subtil, nanti défaite de l'entendement, du beau cerveau pensant... bien trop flou pour le grand blou !

De mémoire de rugbyman n’avions jamais vu ça ! Un gazier des publicités juste attendu pour péter sa tronche droit devant, sans jamais, vraiment jamais chercher l’évitation, le crochet, l’intercale, la subtile transmission... aussi pardi s’épuise plus que quiconque...
Degré zéro
du XV quand, malgré les contacts nécessaires, l’évitement reste la clef maîtresse de ce jeu. Matez Ali Williams sacrénom... il contourne le gazier, il rentre lard aussi, mais alterne... Chabal ne fait qu’une seule chose, une seule cuir en main : fonce la tronche dans le mur... perd son cuir ou l'enterre... isolé dans son pathétique et inutile effort. S’épuise... très marqué du faciès si voyez ce qu’on signifie...
Qu’il gagne son oseille plus que de raison, c’est une aubaine pour un fraiseur tourneur... ok.... c’est d’époque... une mâchoire cassée c’est le poster assuré !!! Rien vu de plus cruchon sur le green... et les papiers gras qui en rajoutent des couches ripolin...
Quel impact !!! Quelle force !!! Quel entretien !!! Très bien pour lui toussa, pas pour le jeu. C'est le cuir qui doit vivre pas la starlette à lampions... Mauvais exemple, mauvais pâtis... pour les jeunes... pour Sophie... pour la nation !
Surtout pas d’erreur !!! Le Pilier ne cause que du joueur, pas du bonhomme qui fait ses courses avec bobonne au supermarché... qu’il fasse du ciné, du cosmétique, de l’auto, du papier derche on s’en balance le croupion, mais le pâtis c’est pas fait pour la comédie... le bourrin mon lapin ça vous coupe l’appétit, faut virer ça du terrain... très mauvais exemple pour les gamins... ça bousille, afflige,
ça sert à rien.


Un p'tit rappel ici sur les douilles de la défaite...

Le rugby, comme tous les jeux co c’est la soudure, la connexion... l’échange, la transmission, éviter pour grande lévitation. C'est pas du Chaballon perdu dans l'insondable pipolisme aux figures de roitelets sans couronne, sans état, sans jardin fleuri... Vilain modèle du genre humain, qui encense le faux, vous détourne du beau, fait croire au grand logos quand ya qu'un p'tit nonos... quand il n'y a qu'un rot.
© Le Pilier

17 mars 2009

LE PILIER SUPER BLOU


On veut du plus,
du sus, du bel humus ?
On plébiscite le Pilier, on l’augmente, l’amplifie...
On nous redonde, nous dilate, nous mastodonte...
On veut copiner avec le Maître es pâtis... des mails plein la boîte, des grands merci, des « zaviez tout dit »...
Des grands Mamamouchis !!!
On nous échafaude, nous trophise, nous propose des écrans plats, des tables, du gras d’oie... des zincs à plein gobelets, d’improbables zamitiés... on nous voit galonné pins diriger les troupes en perdition... on veut le grand systémicien... le cybernéticien au gouvernail du Fluctuat... on flippe du Mergitur... on implore sa voilure... on veut du zef, tout neuf, saturé d’O²... on veut son addictif nouveau... sa dopamine bio... son parler ferme, vision hyper logique... on implore son quota cognitif, sa raison, son big if, ultra kif... Pilier Doc Manhattan... Ultra Blou d’espérance, d’azur et de fermeté... on savoure sa belle vérité... On nous veut l’impact playeur, le parfait saveur, hyperconnaisseur... Supra tout, anti mou !
C’est donc ça ?
Mais le Pilier n'est pas Chabal... parfait pour les parfums, les zautos, les barbies à gogos... pour vous faire avaler du rentre lard à saturer vos artères... dialectique de l’esclave... tant va le cruchon dans le mur qu’à la fin se brise le croupion !!!! Vous voulez de la star, du spot, du lampion ?
Sommes pas d'la supérette à champion nous... pas du fanion cadeau qui cache le vilain pot... pas des pilosités éphémères nous, sommes de l’éternel pâtis...
un saveur ça cherche pas les zhonneurs, passque ça possède déjà toussa... dans son quantasoi !!!
Pas du gum chloro vite mâché, puis illico caniveau, pavé collant la semelle et vous empêche la pointe de vitesse zailée... pas l’affiche qu’on décolle au premier rayon du désabus, de l’ennui, du pas perdu... Sommes le duratif tacticien de fond qui observe, mesure, organise, impulse, valorise... pas le pipeau que vous berce les calots en vous faisant prendre des vessies pour des feux Prométhéens...

Pour être Hyper Blou, faut d'la connexion, du zazen, du phénoménal piston... faut travailler son cogito pour plier les pâtis, la matière à sa volonté... la violenter... la soumettre... bouger la grise pour faire émerger la blou ! S'ouvrir aussi largement que le ciel, sortir du monde connu, ne pas chercher là, se perdre ici... être de ne pas être... ne pas nommer, souple, sans je, sombre, profond... voir... prévoir... immersion... puis oser la définition...
du Grand Blou l'assomption !
On voit bien l’autour, ya du gus qui maraude sur notre terrain, fait son petit marché du matin... qui cause après comme nous, croit révéler tout quand tout était chez nous... 
Un petit clic sur le Pil c’est bien chic... mais ça suffit pas pour la stratosphère... faut creuser sa méninge les cocottes, son limbique endormi... ya du taf les gaziers !!! Encore et encore vous z‘en oubliez... vous zoccultez des faits qui révèlent bien les plaies... passage obligé si on veut cautériser...
Compter les bleus tout dab, balancer au tambour, programme long, enzymes très gloutons, secousses... au battoir... et quand ça mousse, bien tourneboulé, alors on sort les grand’zeaux... on vidange... on recommence... puis on balance du souplex si pas rétifs du cortex... sinon on vous laisse la vedette, on débranche... méritez pas not' confiance... ouarf ouarf !!!!
Mais sommes bon zig allez... encore, bien trop p’têt bien bon. Alors ?
On en reveut ? On aime son Pilier qui fait comme ci, mais dit tant comme ça ? On espère, on souhaite, on attend !!!
Oké Oké... On va vous en causer de la pas dernière gifle !
Montrez l’autre joue, on redira tout !
© Le Pilier

15 mars 2009

ANGLETERRE / FRANCE DIMANCHE


Ratatinade épatante !
Lièvremont : « On tombe de haut ».
Des clous mon gros loup !!! Zêtes bien en dessous depuis des lustres... pas de chute... non non... mais du plat de dab... raz de limande... sans têtes et sans les pieds... Avec un en face pro, impeccable, mesuré et bien tempéré, ça donnera toujours ça !!!!
Ce match est d’une lisibilité d’école, une aubaine qui devrait nous secouer le croupion. Merci les Bifs !!!!
Les stylèmes perdants devraient éveiller les bulbes endormis. Plutôt que de gloser comme des sourds sur le soi-disant dernier exploit des Bleus face aux Gallois, arrêtez les bobards, matez en boucle ce match... appelez le Pilier, balancez le grisbi... p’têt ben qui vous ouvrira les calots, vous rendra visible le minimum nécessaire si voulez comprendre la gabegie dans laquelle patauge notre XV depuis une trop grosse paye !
Avons tout dit depuis Mathusalem... re dirons quelques trucs... avec légèreté, pondération, zèle et vivacité... comme dab quoi.
Tout est faux dans l’entourage de nos bleus pâtis... même quand on se ratatine on n’a pas l’air de comprendre pourquoi... on voit pas, ça bobardise de partout, ça badernise, ça voit flou...
Personne à la barre,
au cerveau !!!
Ni le staff, ni ces vieilles zhuiles frelatées... ni les neuneus supporters crêtes à gallinace... ni les journaleux ( bon, eux c'est normal!)... ni Johnny (c'est normal aussi)... ni Justine (elle s'en balance)... ni Julie (elle aime la France du Pilier et les All Blacks... pas folle la guêpe !)...
Enfin bref ! Des zannées qu’on répète les mêmes choses, bande de rachidiens formolés... des prodromes gros comme des zéléphants dans un vestiaire de cocottes sur des boites de six... et pas un seul grand gazier pour mettre bon ordre dans le panier ! Sauf le Pilier.
On en dira more, sous peu.
© Le Pilier