26 février 2008

RUGBY HEMISPHERE SUD : LA GUERRE



Boycottons le papier d'Arménie !!!

A tous ceux qui s’inquiètent de l’impossible connexion au super Blog, Rugby Hémisphère Sud, une info toute fraîche, directement puisée à la source Brisbane, vient de tomber sur notre téléscripteur cyber modulant à fiabilité canonique et gros bouton.
Un problème d’outrageante rapine, semble-t-il occasionnée par un branquignole d’Erevan, ville d’Arménie où le papier s’enflamme comme un pétard Pékinois… Un zig peu vergogneux en somme, aurait pillé le nom du site prisé, interceptant le conduit diffuseur alimentant le flux. Conséquence funeste pour tous les fans du Blog sus abattu, couic pour l’info Super 14 !!!
Son rédacteur en chef fait de son mieux pour se reconnecter, nous rassure-t-il dans son courriel. Soutien sans faille du Pilier, au franc-tireur qui solo fait face à l'adversité retorse.
Patience et ultimatum à l’Arménie, avant l’envoi de nos packs de huit pour leur chicorer la trombine et martelage immodéré de leurs abattis. Nous vous tiendrons au courant… avant déclaration de guerre à ces canailles qui se permettent de désherber nos ovalistes pâtis, jaloux de l’hégémonie Sud Hémisphérique… Une troisième guerre mondiale semble sourdre des tuyaux transmetteurs.
On peut s’attendre au pire
!!!
Pour l’heure Boycottons le papier d’Arménie !!!
Revenons à la bougie !!!
Préparons nos troupes de choc, tamponnons ferme, tricotons les côtes, assaisonnons, préparons les canons !!!!
Le Pilier
galonné, en tenue de combat et première ligne se tiendra, sous la mitraille, pour écraser la rébellion barbotteuse, si nécessaire !!!
A suivre donc.
PS: Nous savons très bien où se fabrique le papier d'Arménie... mais tant pis !
© Le Pilier

25 février 2008

CROQUETTES DE SCOTS AU CROKE


Le Match du week-end
l’Irlande de maîtresse main désépine un chardon faible en trois quart, courageux devant… entreprenant, en somme plus ardent… 34-13. Le must du week-end au regard d’attaques bien menées, lancées navettes, passes au cordeau, anticipatrices de la part d’Irlandais très à l’aise sur leur pâtis du Croke. Un match pour les écoles de rugby. Une belle copie.
Dès l’entame le Scot impose un enthousiasme volontaire… Les sentiments grossiers de la menue gente regardeuse d’écran, par petit bout de lorgnette embrumée, croient les Verts hyper bouffés… Que nenni. Avec application ils encaissent sans panique aucune cette fougue des avants Ecossais pourtant bien décidés à labourer le trèfle. Patent était ce fait : à aucun moment n’avons senti les Scots capables de planter un essai malgré cette hyper occupation du terrain… leur jeu trop lisible derrière, la transmission lentigrade… les Verts n’ont qu’à attendre, défendre quasi pépères, envoyer de très bons coups de tatanes au-delà des cinquante mètres quand ils récupèrent le cuir pour se dégager... Ce qu’ils font de manière lisible et bien réglée.
C’était parfait. La chardonique engeance écume et son oeil étincelle, rugit, s’arc-boute, pousse, se déchire, rien n’y fait.
Première incursion des verts chez les Ecossais : un essai.
Tout est dit ! La suite à la mesure de ce moment rendra compte de la maîtrise parfaite du jeu par des Irlandais lucides, vifs et bons lecteurs. Tout uniment c’était beau. Les Scots ont balancé beaucoup d’énergie cette première demi-heure, monopolisant outrageusement le cuir, mais ne créant pas de véritable danger. Impuissance donc et premier point.
Le second, de superbes attaques impulsées bien souvent par le déchaîné Murphy, élu pour l’occase gonze du match, récupérateur audacieux des zup & unders… Au final ? Cinq essais sans bavure ni vidéo requise…sinon une à peine, pour l'arbitre souffler.

Premier essai : un must de leurre. 22ème minute… quasi première incursion des verts, en Scot 22… 5 mètres de l’en but… Le troisième ligne Heaslip prend le cuir, 9 Reddan se décale comme pour une attaque côté droit, O’Gara derrière lui se lance toute vitesse dans la même direction… la défense Ecossais se déporte… Heaslip repique gauche… un trou… passe à Wallace… essai entre les poteaux… Du sur mesure. Magnifique. Reddan et O’Gara ont joué le coup parfaitement. Le rugby c’est ça… du leurre, de l’hypnose, du je-fais-croire-ci-et-je-fais-ça… Superbement bien fait. Un cas d’école.
4 minutes later, re-attaque des verts dans les 22 Scots… Reddan envoie master rapido le cuir à O’Gara qui rentre sa course occasionnant blocage et ralentissement de deux défenseurs, transmet à O’Driscoll trés en cannes qui accélère, trois gus au derche, passe sautée magnifique à l’aile Kearny… essai… parfait… frisson du Pilier. Le Croke Park jubile.
Les quasi tous essais furent minutés aussi clairvoyants… un must.
En sus les passes de Reddan (bien meilleur que Stringer)… d’enfer… obusiennes, précises, manumétrées… bonne distance, en avant d’O’Gara lancé… Idem pour tous les attaquants… du pile poil mesuré… réception du cuir pleine vitesse… wonderful… les plus belles attaques du tournoi… jubilatoire… jamais ça chez nous… ce point de vue définitivement apodictique*, nous engage, nous impose comme le seul Blog qui voit tout et ne s’adresse qu’aux saveurs*. Fi de ceux qui n’entravent rien au rugby et se contentent d’attaques où le cuir se colle au joueur, ralentissant sa course… du reste pas vraiment lancée tout berzingue. Nous y reviendrons dans le prochain article rendant compte de notre défaite.
En somme enthousiaste une belle copie des Irlandais… remarquable gestion du match, réaliste, dynamique, cannes tout feux, ailiers tout flamme, pétulants… véloces, lestes… le match le mieux géré de l’année… un plaisir savouré.
Mais qu'ont-ils fait ces derniers mois, si sont capables de ça ?

N’oublions pas l’essai des Scots trouvant la faille après grande débauche d’énergie. Volontaires devant mais rien derrière à l’image de Lamont, le frère du bon, qui ne pane rien quand son coéquipier sur l’aile l’engage à changer de trajectoire, lui signifie la chose par un mouvement de cuir pour ne pas fermer l’attaque, espérant la croisée du gus. Lamont le colle au croupion… vont en touche… grosse louche… rien dans le cortex… désespérant.
*Apodictique: chez Kant et le Pilier, proposition impossible à contredire
*Saveurs: ceux qui savent

© Le Pilier

24 février 2008

PIZZAÏOLOS, OLIVE ET NOYAUX...


Pays de Galles invaincus
Coutume ne sera… Une tof des Romulus marquant un essai contre des Gallois entreprenants et dominateurs… d’après le score sans appel 47-8. N’avons pas vu le match… comme dab… sinon les essais sur Bibici. On s’attendait à telle giflée… Les Pizzaïolos c’est plus le Quattrocento… pour l'heure avalent les noyaux... S’ils possèdent le plus beau pays planétaire, sans possible doute, architecture sans pareille où la plus modeste bâtisse Sicilienne semble palais de roi, où la nature ondulante de Toscane est d'une perfection architectonique, jusqu'à la pointe des ifs, peintres et sculpteurs les plus prestigieux, Panthéon Romain pour divinités, Capitole Michelangelo des grâces... question rugby c’est l’ennui. Le Pilier en reste au tournoi des cinq nations, même s’il reconnaît la nécessité d’intégrer Rome à notre EOE, Européen-Ovale-Empire pour les mettre à niveau… C’est bon pour eux, moins pour nous. Se confronter chaque année à des petites zéquipes ça n’impose pas dépassement, voire ramollit nos mâles mollets qui se rassurent toujours trop quand on les gagne. La première fonction du Romain ? Qu’on se croit beau quand on les tond !!! Rigoletto, du roi bouffon, en verdit d’aise… Brouter l’herbette est certes un plaisir… pas l'opérette.
Tout cas, plus fils de Pompée que rejetons de César… leurs légions traversent malgré tout le Rubicon liquide avec enthousiasme, mais dans l’indiscipline systématique, antinomique avec le XV imposant rigueur… Pas un match Italien sans un carton jaune romain… Sont solides et courageux, mais derrière pas de jeu… Aussi nuls que Scots avaricieux.
Attendre leur première victoire à chaque saison n’excite en rien notre occiput… Si l’on s’ampute ? C’est de l’ennui… ainsi ne gâchons pas notre temps aux gammes mineures… même Bellini c’est du mini… Le grand Opéra c’est du Teuton… le grand ovale c’est du Briton… aussi loin que sommes concernés… dans l’Europe contrée.
© Le Pilier

23 février 2008

OUI A LA DOPE


Une énergie vitale
Ain de pallier cette différence kilogrammique, bitwine les Rosbifs surgavés de Pudding-National-Brut et nos crêtes cocottes, dandys-blancs-duvets, tricolorées jus-sang-neuf, moins fortes de rein, plus mouvantes peut-être ? … 42 kg séparent en effet les deux packs de huit… le Pilier soucieux d’un rééquilibrage des forces, propose céans à notre octobobine d’avants, comme aux plus coureurs des arrières gardes, un breuvage incontournable, pour dynamiser l’abattis national au signifiant sonore comme une couronne de Queen tombant sur un parquet de zinc, la bouche en cul de poule: Le Perpetual-Motion-Food… élaboré avec zèle, ingéniosité dans les laboratoires du phénoménal et nonchalent Jarryste, Alfred, compagnon de votre dévoué narrateur, ayant lui-même, dit-on, participé à la suprême course des Dix Mille Milles, débordant largement avec sa quintuplette autopropulsée, les mécaniques les mieux huilées de cette futuriste époque… comme les espoirs les plus insensés qu’un homme des plus saints peut formuler quand sa femme le trompe avec un plus-dur-plus-longtemps...
Voici donc l’extase, le big, le roboratif exceptionnel pour nos volailles au petit grain, le breuvage secret des surmâlitudes, l’unique, le rare, tournigonflant les côtes, la cuisse, le croupion... ad hoc pour torses à poils... le fondamental et naturel Perpetual-Motion-Food, littéralement « nourriture du mouvement perpétuel ». Seule anicroche, faut pomper sans arrêt pour le produire... mais ça on connait. Sinon, tout indiqué pour dynamiser nos pattes gallinaces, nos dodelinants biceps, nos tendons hyper flux, nos calebassons débiteurs de baratins tous gabarits, qui prétendent vouloir attaquer de partout, même sans ballon (sic), et faire courir jusqu’aux rotules ces grÔsseux panses de Bifs, qui tiendront pas 80 minutes, passque bien trop pesants des ventricules… A voir.
En tout cas, avec le Perpetual-Motion-Food, fini la tremblote, le mâche pâtis, le raté, le lacet défait... Merci qui ? © Le Pilier

22 février 2008

SUPER 14 SANS PLOMB


Pour l'élitisme
Loin du championnat pépère d’icy, des passes maman, molles chaussettes pour transmissions imprécises… des secondes lignes pas toujours cavaleurs… le super 14 nous ravit par la vivacité de son rythme. Avons maté les Blues des Rokocoko, Woodcock et autres Mealamu connus… qui s’astiquaient les abattis contre les Chiefs de Muliaina, zélé Sivivatu… moustachu pour l’occase, Lauaki (la tof) et consorts… 32-14 au final pour les Blues… savez déjà ça si jetez un œil en ce lieu prisé, pour amateurs solides du meilleur rugby planétaire.

Du tonique, du vivace, du bel ovalisme... comme on aime. La super passe est au sud, y’a pas photo… des sorties de mêlée obusiennes, des secondes lignes qui se relèvent aussi vite que des flankers pour opposition pick and go, des combinaisons au quart de poil, comme celle qui envoya Rokocoko entre les poteaux, à vous dresser l’échine jubilatoire…
Nouvelles règles pour un rugby de mouvement permanent… A noter, un arbitrage exceptionnel, pas baveux, pas douteux, hyper précis, impartial, rigoureux, attentif comme on en voit peu en vieille Europe… Comme quoi la règle strictement appliquée en rien n’empêche le beau jeu sinon l'inspire.

Même s’il faut reconnaître de nombreuses imperfections de part et d’autre dues à la rapidité nécessaire des figures travaillées comme improvisées, au début de la compétition où des réglages sont à faire, ce rugby là a tout pour surdominer nos pâtis.
Des fautes de mains il y en eut, certes… mais quand la machine Blues s’est réglée en seconde mi-temps, ça balançait la vapeur pour des phases de jeu interminables sans rupture de tempo. C’était beau. Sont bien en avance sur nous, faut le dire tel, et ne pas se voiler la face.

Sommes du reste contre la venue de ces joueurs d’outre-hémisphère en nos terrains de jeu… hors l’artiche, ils ne gagneront rien à s’ébattre en nos pâtis. Sommes pour ce rugby d’élite. La fédération Néoz a tout à fait raison de ne pas faire jouer en son équipe nationale les joueurs qui s’expatrient. La vraie démocratie c’est aussi la fixation des limites comme la reconnaissance des élites… qu’on arrête de nous bassiner avec cette moulinette qui prétend que le mélange de tout et n’importe quoi, donne du goût au breuvage, relève le niveau, voulant subsumer tous les individus sous le même dénominateur, parfumé au vicié parfum du principe égalitaire.
Des clous ! Nous voulons notre aristocratie. La véritable égalité appartient à chacun d’entre nous. C’est la possibilité de se croire à la mesure des plus grands et de se donner les moyens d’y parvenir.
Le Super 14 est le meilleur championnat de la planète. Pour qu’il le demeure, Kiwis, Kangoos et autres Springboks doivent conserver leurs joueurs. Ce rugby est le modèle à imiter tirant le nôtre vers le haut. Quand Botha et Matfield viennent faire joujou à Toulon, ce n’est pas bon pour les Sudafs ni pour le grand rugby… et ça nous ennuie.
© Le Pilier