26 septembre 2007

LE PILIER NATIONAL


ON SE PLAINT DU PILIER
Des mécontents sans retenue, des rouspéteurs en tutu, de pointilleux tailleurs de torts reprochent ouvertement au Pilier son indigne tenue, son manque de soutien à nos cocorico boys… Des mails très condamneurs, infligent à notre boite une bien sale humeur…
Bien que noyés, il est vrai, dans la masse des inconditionnels, des laudateurs subjugués par une telle maîtrise, un sens du jeu hors des communs andoxas, à des années lumineuses de ces sombres analyses poussives et cire-pompons, lavasses, des blablas que l'on peut lire partout… touchés, certains l’avouent, par cette modestie que le savoir nous impose, par notre zèle délicat, intempestif, raffiné... ces dithyrambiques applaudis, aussi, provoquent chez nous, on l’avoue, un immense attendrissement, une affection fervente qui inonde notre cœur trop sensible et notre âme, jusqu’aux entrailles de notre entendement, de notre calebasse… bien que ces fervents soutiens disions-nous, nous encouragent donc à suivre notre voie, ces reproches n’en sont pas moins appuyés, et nous imposent une réponse adaptée. De plus, on prétend sans vergogne et sans droit, que nous éludons les questions de dopage, d’argent, d’arbitrage, d’arrangements qui ternissent par trop cette compétition majeure, ce rugby de jouteurs, affectent ses valeurs… que nous tapons toujours sur les mêmes et que ce n’est pas bien.

C'EN EST TROP et le Pilier palpite d’une telle mauvaise foi. Grand père s'est battu en quatorze, croix de guerre et blessures comme un autre en 40... dans nos familles on ne touche pas à l'héritage fondamental, au principe national, ce ne sont pas des petits malins qui vont nous faire la leçon!!! Comment ? Douter un seul instant du feu patriotique qui nous anime ? Nous, le va-t-en guerre des pâtis, le goûteur de ballons, le chantre du bel ébat ? Nous n'en resterons pas là !!!
Le Pilier outragé !
Le Pilier critiqué !

Le Pilier martyrisé !

Le Pilier ébranlé !
Mais le Pilier debout !

D'aucuns diront que sommes trop sensibles, nantis d'une hyperémotivité romantique, qu'importe, nous ne pouvons nous taire devant tant d’injustice, et claironnons notre indignation.
Touché, mais point à terre car le rein est solide, essentiel et majeur, d’une voix raisonnante au logos impulsif, nous nous écrions, malgré la charge fulgurante et sans hésitation:

NON !
Et pour preuve immédiate, que nous encourageons notre équipe, et partant muselons ces bouches mécontentes, tricolorées de fiel, de colère, et de passion mordante, nous nous rallions à la cause première et d’un souffle tonique et batailleur, proposons ce chant martial, un des seuls que nous entonnons...

ALLEZ LES BLEUS!
ALLEZ LES COUPS!
ALLEZ LES HEMATOMES!

Si l’on secoue toujours les mêmes occiputs, c’est par prévenance, par délicatesse, par amour du prochain, n’ayons pas peur des maux... Mais comme le disaient jadis nos vénérables bêtes et Shadoks d’ambition, pour qu’il y ait le moins de mécontents possible il faut toujours taper sur les mêmes. Le Pilier philosophe, comme on sait, respectueux de l’humaine sagesse, appuie mais parle juste, sachant que si ça fait du mal, c’est que ça fait du bien… dixit prof Shadoko.


Et puis, si critiquons ce jeu inconstant des bleus, ces passes molles comme des figues, c’est qu’il y a de quoi. Regardez les All Blacks, les Aussies, les Boks, les Fidjiens, Samoans, les Argentins, les Tonguiens, et beaucoup d’autres... sont better leurs ogives… même celles des Bifs sont souvent dynamiques, malgré un jeu bien terne. Il y a au moins ça. Wilkinson a beau geste, sa passe est remarquable.

Derrière ces faces d’hommes au corps solide, au courage affirmé, nos joueurs sont bien jeunes, ne l’oubliez pas, et ont besoin d’un guide, qu’ils n’ont pas. Ils ont des qualités, c’est un fait, mais la fougue doit avoir une tête, la tête un sens du collectif, un collectif solide fort d’une stratégie… La course une trajectoire, la trajectoire pour un corps qui s’échappe, et ce corps une passe, au final, qui propulse et trompe l’adversaire, car le ballon fusant ira toujours plus vite qu’un homme galopant…
Le fort doit contourner l’obstacle, pilonner d’autres fois… matez encore les Blacks, ils évitent souvent et parfois ils pénètrent, Ali Williams est fort, comme Chris Jack, pivotent sur eux-mêmes et gagnent quelques mètres mais ne systématisent pas le rentre dedans, ce qu’on fait… Ibanez est bien sympa mais il ne fait que ça, d’ailleurs on le surnomme le taurillon… il baisse trop la tête au lieu de la lever… tout est dit… c’est stupide et fatigant ces charges qui amusent ceux qui n’y pompent rien… Chabal est solide mais se plait dans ses propres vingt deux à percuter de front un adversaire, c’est ridicule, la balle doit vivre. C’est le but. Quand on est prés de l’en-but adverse ok, on s’arrache, mais on doit garder tête. Souventefois quand les petites équipes sont prés de marquer l’essai, à peu de mètres de l’espace convoité, les joueurs ne voient que cette ligne qui les hypnotise... ils en oublient le reste, les coéquipiers, le jeu à proprement parler, n'intuitent plus... les Blacks ne font pas ça. Mieux que d’autres, ils existent chacun dans la totalité... par le groupe, pour le groupe, pour la totalité, ne font qu’une seule et même entité. Ils lisent le jeu . C’est pour ça et d’autres choses moult fois exprimées en ce lieu, qu’ils dominent le rugby. Ils sont forts et fluides, très collectifs, très proches, très suiveurs, très singuliers. C’est le ballon qui prime, pas celui qui le porte. Et tout cela s’apprend, se répète, s’impose.

Les Bleus n’ont pas de tête dans le staff… Laporte n’y pane rien. Rien ! Exsangue le gus, n’a semble-t-il compris que la défense, et encore, c’est un Anglais qui s’en occupe, le muscle, les tests physiques, le gros biceps. Mais ce n’est pas suffisant. On a les passes les plus moches de cette coupe du monde. Regardez Michalak, (ne parlons pas de celles de Jauzion... lamentablement affreusement moches de chez enclume), il coupe souvent la course des centres en envoyant le ballon en retrait, sur l’épaule, il la porte systématiquement avant de l’envoyer et retarde sa course, il la passe à des joueurs qui vont se faire contrer dès qu’ils la reçoivent… regardez que diable, ouvrez les yeux… Nous n’avons rien contre l’homme, ça va de soi, mais ce joueur avait des qualités, personne ne s’en est occupé, c’est un crime. Il n’est pas à l’aise à son poste, même s’il donne un bon coup de pied contre les Irlandais, ce n’est pas suffisant… Il fait plein de gaffes le reste du temps, il n’organise rien, n’influe pas sur le jeu comme Carter, Larkham, ou le jeune Barnes son talentueux remplaçant, sinon Wilkinson…

Pour les questions de dope nous n’allons certainement pas à nous affliger d’un tel état des lieux. Elle est partout, depuis un certain village Gaulois résistant encore et toujours à l’envahisseur… dans tous les sports, les grandes compétitions… le savons. Les journalistes infâmes et perfides jouent les surpris, attisent et condamnent quand ça leur chante. Les moralistes de toutes confessions, disent que ce n’est pas bien, parlent d'éthique mais regardent quand même, font la plupart du temps l'autruche. Le monde mate mais ne veut rien savoir de son propre rôle agissant sur ces états de choses. Les optimistes béats, qui ne veulent jamais considérer la dureté du monde, s’enveloppent d’un voile immaculé, d’une sainte auréole, croient que quelqu'un veille, qu'il y a des garde-fous, que les contrôles sont assurés, que bonux lave toujours plus blanc… se diront innocents, ne participant de rien…Un optimiste c'est un pessimiste qui a la pétoche... ya rien de pire.

Certes il n’est pas bon que des hommes s’augmentent, se détériorent avec des substances chimiques… Ils paieront le prix fort, ils le savent. Nous aussi. Vivrons pas vieux les gaziers, vous verrez. Ne sommes pas des solutions utopiques, mais constatons le fait. Voilà tout. Ecce homo ! Si on ne veut pas de ça, plutôt que de crier haro sur le dopé, proposons un vrai suivi médical à ces joueurs, à ces athlètes... ou ne participons pas de ces pratiques, détournons-nous du spectacle. Ne regardons plus les matchs, jamais… Dans nos démagocraties, c’est le nombre qui prime, pas l’éthique… c’est ainsi. Ne voulez pas, il n’y aura rien à vendre de tel. C’est l’achat qui fait loi, pas la proposition.
© Le Pilier

24 septembre 2007

BLACKS ARGENTÉS PLIENT LE KILT


Scott embrasse Fanny...
pour le meilleur

Comment reconnaître deux équipes qui ont même maillots, ou quasi ?
Pas compliqué. Quand ya d’l’essai, c’est du Néo-Zélandais.
Voilà en substance comment on pouvait s’en sortir lors du match All Blacks vs Ecosse. Une riche idée que ces tenues jumelles, à confondre Dupont et Dupond, Justine et infortune, potiche et carafon, rapine et grippetune, frisée et joli con… Enfin.
Les Blacks pas tout noirs, infligent la Fanny au kilts, même si d’aucuns diront qu’ils n’ont pas bien joué.
Faisons la part des choses que diable, jouter contre des seconds couteaux c’est pas la panacée… Les plus grands musiciens nous jouent des fausses notes, font des couacs…
On peut rater sa sieste même dans son hamac…et le beau Célestin aura beau gigoter, Sophie, c’est pas systématique, ne va pas s’envoler… Tout n’est pas réussite, tout n’est pas jouissance si t’es déconcentré.
C’est vrai Carter a le pinceau qui déjoue, il ne passe plus tout… le grand Ali Williams a perdu des ballons, mais il plante un essai magistral, façon Chabal, sur l’aile dans une accélération surprenante... Sivivatu fait quelques fautes... comme d'autres. Bon d’accord ce n’est pas la copie parfaite mais ils offrent une défaite généreuse aux Scottish… en embrassant Fanny ces derniers n’ont pas tout perdu… la peinture en témoigne, il y a pire débandade, plus rude humiliation.

On apprécie les Blacks, même quand ils se promènent. Ils savent nous gratifier de moments intenses, et ne manquent pas d’humour, au regard amusé de Carter, quand Mc Caw le capitaine, lui demande de taper une pénalité dans les 22. Il sourit, se préparant aux sifflets mécontents du public… ce qu’il fit. Donc 40 à O, on ne pourra pas dire que là ça sonne faux…

Et toujours l'anglaise et perfide version, pour ceux qui taquinent Shakespeare, en tirant sur sa langue...
© Le Pilier

LA PASSE SUD-AFRICAINE

Le grand sud qualifié
Week-end gagnant pour les nations du Sud. Certes ils jouent de petites zéquipes, mais jouent bien… il y a toujours à prendre… un entraînement grandeur mature, pour des gestes techniques savoureux. Les passes sud-africaines sont rapides et précises, les tonguiens ont de l’audace et des cannes, les samoans se sont bien tenus face à des Bifs, rassurés par la présence de Wilkinson… Bon joueur cet ouverture quand même, du niveau des zéquipes du sud. Sa passe est belle et son pied, même si pas total top, imprime sur le jeu des trajectoires savantes.
Les aussies ont séduit, les blacks nous ont ravi pour les raisons que l’on connaît.

Les sudafs dégrafent donc les tonguiens, malgré leur fougue et la nécessité pour Jake White, l’entraîneur Bok, de se refaire des couleurs en envoyant la grosse garde. Dès qu’elle rentre, l’espoir change de camp, le combat change d’âme…au final ils gagnent 30-25.
Mais quelle énergie, quelle maîtrise… des balles à fond les ballons caressant tout l’espace, les springboks lancés vous montraient, s’il était nécessaire, qu’ils marquent quand ils veulent.
Ho les belles ogives !!! Nous réconciliant avec cette vertu première de la transmission. Car ceux qui jouent le savent, une passe énergique vous propulse, vous accélère, vous vitalise…
Pas de ces ballots, ces bagages, ces colis qu’on décharge, ces paquets, ces sacoches, ces grosses poches... françaises trop pépères, sans jus ni saveur qui ralentissent un élan, non non, du vivace ballon à vous donner frissons.

Profitons du sujet pour vous livrer céans, ce brin d'interview du meilleur centre français, qui bien sûr ne participe pas à la compétition. Chipée ouvertement sur un site voisin, un journaliste confirmé, posait cette question au superbe Florian Fritz: "Quel est votre geste technique préféré ?" La réponse du centre se passe de commentaire.
" Le top, c'est une bonne passe lancée qui fait marquer mon coéquipier. L'art de la passe est superbement compliqué. La passe parfaite - elle est rare -, c'est celle qui fixe les défenseurs et libère l'espace pour le coéquipier, dans le bon tempo, sans lui faire perdre de temps. C'est, à mon avis, le geste technique le plus difficile à réaliser. Je n'ai pas un don particulier pour la passe, mais en travaillant, ça vient... "
Recte dicis l'ami, au plaisir de te retrouver quand la porte investira son petit bureau, puisqu'il sera demi-secrétaire d'Etat, comme nous le disions .

Revenons zaux Boks. Les échecs de Prétorius, le préposé butteur, ont permi aux tonguiens de coller donc au score. A ce niveau de compétition on ne peut se passer de savate.
Pourquoi devrait-on croire à la faiblesse des gros, quand ils ne mettent pas tout le turbo, qu’ils ne plient pas le match dès la première mi-temps ? Les tonguiens ont joué 80 minutes, et bien ! Nous reviendrons du reste, dans un article prochain, sur l’oscillant arbitrage qui influe réellement sur la couleur des rencontres en ne sifflant pas de nombreuses fautes, et permet ce genre de score audacieux.
En tout cas la victoire est acquise, et partant la sortie princière de la poule. On s’y attendait, comme les deux autres compères, du même sud hémisphère.
© Le Pilier

ESSAI MAL TRANSFORMÉ

Verres et prose
C’est le terrain, c’est la plaine, c’est le champ, la moisson chère à tous… C’est le lieu sacré des pignes, des marrons, c’est la soif, c’est la vigne et son cep biscornu, sa densité charnue, quand les corps se mélangent, s’entremêlent et se nouent dans la brûlante ardeur de l’ivresse et des coups. C’est l’espace vitalisant, le bonheur du ballon, la carpette à rebonds, pour ceux qui la foulent en courant, ceux qui la vivent en chantant, ceux qui l’entretiennent, la tondent, l’agrémentent, la sondent, la tourmentent... c’est la noble toison, c’est le gazon soyeux qu’on honore et savoure, c’est un coin de pâtis plus chaud qu’un petit four…

Une terre d’orgueil ouverte, symétrique, une emblavure verte entourée de gradins, un lieu géométrique, une couche, un coussin, c'est la houppe à Tintin, avec en chaque en-but pour marquer la limite, comme un front hiératique surlignant l’Horizon…
Deux H monumentaux, sémaphores des pâtis... un portail… des poteaux…un blason… des pruneaux... un tabernacle vide… c’est un but, une cible, un désir indicible… c’est le maxi bonheur, pour un drop, une fleur... une pénalité lointaine, une veine de cocu, un trophée de cornu… Un score pour lattes habiles, c’est le maître compteur, l’édifice gracile, c'est l'aspirant majeur.
C’est le rêve accompli quand y choit le ballon…
C’est la fierté dévote, quand aplatit Gaston…

Deux H gigantesques donc, première et signifiante lettre d’Hôpital, quand on y va trop frontal, c’est celui d’Hématome et du bleu qui fait mal… C’est le H affirmé de Sébastien Chabal, le héros, c'est le Graal du noble Perceval… Arg !!!!!!!
C’est l’Herbette enrosée par la sueur des corps, c’est un lieu pour les forts… Convoitise suprême, moelleuse et confortable… C’est un lieu protégé, ouvert mais redoutable… On s’y perd on s’y noie, c’est la piété suprême... C’est la joie, c’est la peine… sous les jupons d’Hélène…
C’est le H inspiré du Pilier qui délire et dit n’importe quoi…

Dessaoule le Pilier, c'est pas beau ta bafouille, cause plutôt du week-end et laisse tomber la prose…
Ok ! A suivre donc.
© Le Pilier

23 septembre 2007

BOULEVARD CLERC


Ben alors ?
Un rugby de tournoi ? Oui !
Un rugby sans éclat ? Oui !
Un rugby dont on a tout dit ? Ici ? Oui !
Un rugby mi-figue, mi-java ! Quoi ?
Un rugby moyen bras ? Pourquoi pas !
Un rugby sans essais ? Non !
Un boulevard, une autoroute, une dérouste proposée par Trimble, le jeune ailier irlandais qui cherche à contrer l’ouverture Michalak sur le grand côté et délaisse totalement son couloir ? Du quasi jamais vu ! Étrange ou stupide ? Où est Dempsey ? Il n'a rien fait !
Après longtemps donc…Clerc marque…lancé… c’est bien … enfin… mieux que dab… deux fois. Les zirlandais sont essoufflés, D’Arcy disparaît, O’Driscoll s’y colle mais vient s’encastrer, les verts perdent 25 à 3. Voilà.

Si on veux pas de ça, si c'est du rabat-joie, si le Pilier on aime pas, si des laudations ya de quoi... cliquez partout ya de tout !
Pour les bons côtés, les tricolorés, les zenjoués, les zagités...
Partout lisez la super défense, le retrouvé, la présence, l’appétit ouvert, le vrai mieux, le moral d'enfer, le beau jeu... de l'audace, du boulot, du vivace, le turbo…
Ya de quoi, partout… du blabla… ya de tout... pour papa…peu ou prou... Pour papy, du pas mal... pour Sophie, ya Chabal.
Sinon ici choisissez votre postulat… et pensez ce qu'il vous plaira.

A suivre, les belles passes de Tonga vs Sud-Africa...
Bifs and the vital win over Samoa...
© Le Pilier

21 septembre 2007

AUX ARMES CONCITOYENS !

Les verres gagnants !
Postulat premier. L’artiche est totale maîtresse. Les zirlandais perdront. C’est déjà convenu…Beaucoup trop de flouze en jeu… C’est la cata si on nous bat…Un économiste dans un journal connu du jour parlait de l’abbé Rézina… si on perdait. Que vient faire l’abbé dans cette histoire, sinon une messe pour les défunts ? Une homélie pour nos lardons ? Un Pater, un ave, un bénédicité, quelques grâces pour aider le digestif du repas d’après match ? Notre président Sarkozy vient de recevoir le premier ministre Irlandais… Pour quelle générosité ? Les bleus gagnent 
Postulat second. Les Zirlandais peuvent perdre ce match et sortir quand même de la poupoule, avec un œuf de qualification. On peut s’entendre… Les bleus gagnent. 
 Postulat troisième. La copine d’O’Gara, qui parait-il a des problèmes de cœur, s’accroche et lui fait un signe dans les tribunes, genre coucou suis là ! Vénère le vert, car il veut plus la voir en peinture, perd pieds et pénalités… Ses copains les verts, sont verts… car solidaires, et déjouent. Les Bleus gagnent. 
Postulat quatrième. La copine d’O’Gara, qui a parait-il a des problèmes de cœur, se trouve un plus costaud, un plus beau, lui fait coucou suis là, des tribunes. Vénère le vert, car il peut justement pas blairer le bellâtre, perd pieds et pénalités… Ses copains les verts sont toujours verts, car solidaires, et déjouent… Les bleus gagnent. 
Postulat cinquième. Les bleus jouent bien. Tient ! Gagnent. Bien!
Postulat sixième. L’artiche n’est pas maîtresse de tout, on se le joue vraiment au bras de fer, avec équivalentes potions… Le Pilier recroit au grand Elvis. Bleus ou verts sortent vainqueurs, on entre dans une nouvelle ère... 
Postulat septième. Les zirlandais retrouvent leur rugby et nous plient. Les bleus sont verts. Les verres sont gris et les verts rient…. 
 Postulat huitième. Sarko, qui a déjà scindé le secrétariat de la jeunesse et des sports en deux, préfère vraiment les femmes et fait lire aux Bleus un sermon de Boileau !!! Les Bleus n'en peuvent plus... la porte s'ébranle. Les verts gagnent. 
Postulat neuvième. Les girondes admiratrices du Pilier détournent son attention pour de savantes analyses, ingénues fluxions, enjambages, sans ambages… allumé de chandelle, abreuvage des sillons, comme dit la chanson. Dés lors, de passion dévorante épris, dans un élan majeur, un cri, le Pilier citoyen s’exclame : « Allons zenfants… » Le Pilier perd la tête, les Bleus aussi.... 
 Postulat dixième et conclusif. En somme substantielle, et vertu des libertés qui nous sont octroyées, quelque soit la façon, les chansons, les jupons, les gobelets tinteurs, la prétentions altières des grands pronostiqueurs… Les verres gagneront... et le trèfle perdra, c'est comme ça !!! © Le Pilier