07 février 2007

PAIX AU GORILLE


Camarde rancunière
Suppliques les plus ferventes, ex-voto lacrymaux plus Christi que Saint Jules, testamours en notariat dûment déposés, codicilles entérinés ne sont pas la garantie parfaite du respect des volontés dernières. Un chantre d’autrefois en fit le triste deuil.
Malgré sa plume habile, son harmonie placide, et presque pose orante à subjuguer cornettes et bures effarouchées, ce preste fossoyeur de la sottise franche s’est fait prendre à son tour dans le tourbillon sourd du cercle familial, de ses outrageants dols...
Peut-être n'est-ce là en fait malin, que perfide vengeance d'une camarde lasse de ses éternuements ?
Au lieu de ce lopin sur la plage sensible aux levants triomphants qu’il rêvait de meubler d'un monticule sobre, où quelque ondine pâle s’abritant sous la croix y poserait sa cuisse, sa tombe sise entre route et chemin de fer à quelques encablures, n’a que le pas mollasse des touristes à photos irritant son repos.
Voyez sur ce cliché ancien « plage de la corniche », lieu dit de la supplique à Sète et sans faute d'ortho.
Pauvre Brassens détourné contre son gré de ce bonheur posthume face à la mer aimée… toujours recommencée.
Pensées éternelles du Pilier au poète majeur.
© Le Pilier

06 février 2007

IRLANDE ESTROPIÉE ?

O’Driscoll incertain pour samedi, blessé au jarret lors du match contre les Wales, pourrait être remplacé par Horgan.
La décision sera prise au dernier moment.
De même Stringer, brisure d’un os de la dextre semble promis au transat.
Remplacement prévu par Isaac Boss.
Leamy on monday a percé son abscès... sera là on Sunday.
D’Arcy touché à l’aine, mais une veine c'est léger.
Ouf !

© Le Pilier

05 février 2007

TRÈFLE EN SÈVE MONTANTE


UN MATCH DE 0'NIVEAU
Un rien de 49 secondes de jeu pour passer la ligne d’en but en la personne de Rory Best après un contre d’O’Driscoll sur Stephen Jones et les Irlandais s’annoncent à la mesure de l’attente favorable des prévisionnaires, convaincus par une saison d’automne de très bonne tenue.
Les diables rouges réagissent dignement malgré ce coup dur dès l’entame et nous offrent un match engagé, volontaire, sans faute et courageux pour un après-midi de Rugby savoureux. Gagne des Irlandais 9-19 mais le suspens est prégnant tout le match.
Malgré un Peel remarquable un flanker Popham partout, un Wyn Jones impérial, les gallois ne trouvent pas la faille dans cette défense Irlandaise O’serrée.
O’Driscoll marque en coin prenant à contre-pied deux adversaires. O’Gara aguerri marque en coin, mimétique, d’une paluche et transforme. O’Connell en revanche dominé par son jeune vis-à-vis Jones n'atteint pas son niveau habituel. D’Arcy plein d’appétit sur des cannes solides, oriente en maître de jeu sa ligne d’attaque pressante. Seule anicroche, nous pensons que Stringer n’est pas O’niveau. Un peu O’léger.

Les Irlandais ont passé un cap important, la stratégie mise en place par leur entraîneur O’Sullivan depuis plusieurs années porte fruits vitaminés préfigurant des lendemains hostiles pour des équipes qui viendront les affronter en leur pré. La régularité de leurs succès témoigne d’une maîtrise affirmée. Oubliée cette Irlande un peu folle qui hier encore trop battue par les vents du nord s’écroulait en fin de match, nous balançait du up and under en veux-tu voilà sans organiser son jeu. Aux calendes cet enthousiasme par trop anarchique, cette frénésie désaxée, bonjour la vivacité contrôlée, la fougue policée, le trèfle enchanté.

Le Pilier avait visé juste en s’attardant sur ces deux matchs en terre Britannique. Le niveau monte chez nos voisins d’Outre-Manche, comme les eaux ...
Le tournoi s’annonce plus équilibré que jamais. 
© Le Pilier

PARFUM DE ROSE



Retour au niveau sup des Bifs ? Performance de la « vieille garde », un super Wilkinson pas moins excellent Robinson en sa juste place d’ailier. Enfin un scrum half digne d’un pack solide, Ellis, opportuniste, de tous les bons coups. On n’enlèvera pas à nos chers cousins leur savoir révoquer l’impéritie avant même la CDM, en l’occurrence celle du Mr Robinson, entraîneur des tristes défaites et du jeu fermé. Ce dernier prétendait de plus que Jonny n’avait pas assez de matchs dans les pattes pour postuler dans le quinze de la rose. Réponse affichée pour clore ce chapitre défaitiste et malvenu.
Un grand joueur n’a pas besoin de petites rencontres pour montrer son talent, il y perd son temps. Un match est un match, le ballon est toujours le même à envoyer entre les poteaux…
Merci Jonny, même si l’essai accordé ne semble pas être valide, son geste technique n’en fut pas moins remarquable. Anticipant sa poussée en touche pas un écossais lancé, il plonge et pose la balle d’une seule main dans l’en but quasi avant de toucher le green. Du grand art.
Peut-être les vidéastes ont-ils voulu rattraper une erreur flagrante d’arbitrage méritant l’essai de pénalité quelques minutes avant ? Le même et toujours présent Wilkinson devait marquer si Paterson ne l’avait pas bousculé sans ballon à cinq mètre de la ligne.
Stimulant ses troupes en mal de victoires, sous l’impulsion phénoménale de son demi de mêlée Ellis, porté par des avants conquérants, il fut l’auteur d’un match sans faute.
Il aurait, de plus, fait de gros progrès à la guitare durant ses convalescences. De quoi enchanter les foules...
On attend le retour de Balshaw bien supérieur à son remplaçant.
Bon pack sinon des écossais mais sans inspiration derrière.
On savait ça.
Le score 42-20, à l’image du match.
Les Anglais sous la férule de Brian Ashton retrouvent un rugby ambitieux pour notre plus grande satisfaction. Gageons qu’ils tiennent promesse de perpétuer cette perf.
Dans l’attente des confirmations…
© Le Pilier

FRANCE 2 : LA HONTE !


MACARONISME ET ROGATONS.

Un peu macaroni cette Italie, on perd notre temps avec ce genre de match. Un niveau de sparing partner sans plus. Les Berlusconi ont envoyé le parmesan sans jamais vraiment inquiéter nos cocottes. Pour le Pilier et ses accointances aucun intérêt. Point d’ajout ! Une chose peut-être, Chabal a fait son match, égal à la teneur de nos précédents articles. Bien placé il marque deux essais, libère bien sa balle pour conserver du rythme, percussif juste ce qu’il fallait mais sans trop pour ne pas mettre les autres à la traîne où sembler s’isoler. Bonne gestion du match.
Ainsi pour la dynamique…

Pour le cathodique, une honte !!! Ils zont trouvé sur France 2 un consultant aussi lamentable que celui de notre précédent article intitulé « On se moque de vous », mais avé l’accent. Afin de ne pas vous encombrer l’occiput du nom de cette grasse incompétence nous le tairons et vous conseillons de regarder les rencontres sur la BBC modèle inégalable pour nous de didactisme, d’honnêteté, de critique, de précision d’analyses, en somme de compétence…et sans pub. Les téléspectateurs Britanniques ne sont pas volés.

Une question : qui arrive à regarder France 2 sans être outré de son insuffisance ?

© Le Pilier

04 février 2007

HERE LAND OF WALES

Confort et pâmoison

Avant le compte rendu attendu par les lecteurs critiques avisés du Pilier, ce dernier, au gîte couvert de cette fraîcheur dominicale que les cloches du même adjectif martèlent, se plaira à visionner le match du jour, Pays de Galles vs Irlande, en sirotant son café dans un pub confortable. La simple vive espérance d’une dégustation pleine de vos mirettes par la lecture de ses bagatelles ne peut être assurément la garantie totale d’une plume respectueuse de cette attente.
Au mieux tout sera dit ce soir, au pire pour en jouir, demain.

© Le Pilier

03 février 2007

LE JOUR DU PILIER


Sun sur la ville, levé tôt, au bureau le Pilier droit se plonge dans les structures mentales que la phrénologie se veut organiser. Une gâterie du samedi pour s'échauffer dispos l'épiphyse dans l’attente des bastons. Les Rosbifs vont-ils brouter la moquette de Twickenham ou dignement inaugurer la nouvelle tribune du temple que les chardoniques écossais se voudront gratigner ?
Rendez-vous dix sept heure, une pinte humidifiant l’impériale moustache, la lippe et le gosier, en kilt pour le débit et l’aisance des fuites…

© Le Pilier

31 janvier 2007

LE PILIER ÉDIFIANT...


OYEZ ! OYEZ !
Le Pilier annonce au clairon l’édification d’une surprise monumentale en vue des réceptions nécessaires et attendues de la coupe du monde.
Dans le courant du mois, vers une certaine heure, à ciel ouvert, pas rouleur, pas trompeur, sans doublure ni perron, sans pipettes et pompons, modestement annoncé mais génialement conçu, vous trouverez sis en ce lieu d’esthétique de quoi satisfaire votre goût prononcé pour le phénoménal, le bouche bée, l’ébahi, le cocasse et le pré. De quoi vous surplaire, vous surprendre, vous afficher méditant, vous proposer orant, installé tout confort que vous serez, à ravis savourer les meilleures tribunes dont le pugiliste Pilier se plaira, pour le bien et le salut privé de ses connaisseurs à parfaire l’affûtage et entretenir le flux.

Dans un souci modeste d’annonciation, Le Pilier ne s’affichera pas avec des personnages célèbres dans ces lieux cathodiquement douteux que sa prestance et ses intérêts négligent. En revanche afin de ne point passer à côté de ferveurs qui souhaitent communier et d’obvier à tout préjudice qu’une impublicité par voie de conséquence infligerait à la communauté des curieux, Le Pilier dévoilera donc sur ce Blog autonome ce qui tiendra lieu d’évènement édifiant à la date ad hoc et précise de sa meilleure humeur. A vos lectures …
© Le Pilier

30 janvier 2007

LA VIE EN ROSE...

... L'espace d'un matin. 
Wilkinson est de retour en équipe d’Angleterre après trois ans de pénitence, pour combien de temps ? Il a du modifier sa manière de botter pour cause de douleurs récurrentes. Peut-on changer une habitude à 27 ans et rester toujours aussi habile ?
Réponse en fin de semaine.
© Le Pilier

29 janvier 2007

TOURNOI 2007


DE L'ART ET DES BAFFES !!!
Enfin le tournoi des châtaignes et autres saines cognées. Des émissaires annoncent le début des hostilités pour ce week-end.
Deux matchs à suivre: Rose épine contre Chardon, Trèfle vert contre Poireau. Dégourdi de papates donc sur pâtis britanniques et faire état des troupes. Retrouvailles du flanker irlandais Neil Best (on adore), de la paire de centre O’Driscoll-D’Arcy (on jubile)… Du pack Ecossais que nous n’avons pas vu jouer cet automne (on encourage), des Bifs sans le Laportiste et plombant Robinson (on souhaite du better), et des diables rouges qu’on voudrait cornus.
Ouvert ce tournoi qui au regard de la saison d’automne 2006 laisse à prévoir une belle performance des Irlandais.

Les Italiens ? De grands peintres dont on ne se lasse pas à l’instar du superbe tableau d’Ucello sus affiché, pour Cosme de Médicis en 1456. Une bataille de San Romano comme avant goût des joutes à venir.
© Le Pilier

22 janvier 2007

COUPE D’EUROPE ( suite )


LEICESTER EN APPÉTIT 
Mange Munster sous la pluie
De bonne tenue cette rencontre malgré un vent à décorner qui l’on sait et des bourrasques de pluie à se plaire en suroît et caoutchouc botté. Leicester prend le pas sur Munster dès l’entame. Ces derniers bousculés se soumettront sans jamais inquiéter les rosbifs dominateurs pour perdre 13-6. On retiendra une passe superbe de l’excellent Moody ( la tof ) au « transfuge » et arrière de l’équipe d’Irlande Murphy qui marque rapide contre ses compatriotes. Stringer ennuyeux, O’Gara pas botteux pour cause éolienne, même le puissant O’Connel trop emballé dans la tourmente. Manque de bons trois quarts cette équipe de province Irlandaise. Leicester forte devant à l’image de son Pilier White des plus solides. Munster donc battu par le vent et des Biffs gagneurs pour une première défaite en coupe d’Europe sur son terrain … un refrain ?
© Le Pilier

20 janvier 2007

COUPE D’EUROPE

Le Pilier se doit de faire un choix parmi les matchs proposés en ce week-end de l’ère décadente d’un siècle qui nous promet de la surprise à nous bidonsker fermement les tripes sur d’improbables marrades boulversifiantes et funestes, que seul l’homo logus peut réserver à sa propre espèce ... et à ce qui l’entoure.
Préoccupé par ses recherches en Neuropsychologie, le Pilier n’aura pas le loisir de s’ennuyer ferme à regarder les Français piétiner le pâtis hexagonal, voire y brouter. Son dévolu sera donc jeté sur le match Munster-Leicester à 18h30, dont vous aurez compte rendu si la plume est alerte.

© Le Pilier

19 janvier 2007

MANIFESTE

Le Pilier Français est International
Le Pilier
démocratique est Grec

« IMMOBILISATION GÉNÉRALE DES MOUS »

Le Pilier ne rigole jamais pour
rien

aspire à beaucoup
attends peu

Le Pilier
N’est pas sentimental
ne bénit pas la foule

Le Pilier
Forty two

Conflit est père et roi de tout !

© Le Pilier

INTERNATIONAL RUGBY

D’aucuns demandent au Pilier pourquoi si peu d’articles sur le rugby du moment. Le Pilier rappelle à ses lecteurs qu’il est international et s’intéresse en premier lieu commençant aux rencontres de cet ordre.

17 janvier 2007

LA DOPE AD HOC DU LANGUEDOC


DU ROUGE POUR OUBLIER LES BLEUS
Une exclu du Pilier sur les moyens draconiens mis en œuvre pour revigorer les bleus à la mi-temps des matchs difficiles.
Notre reporter zélé a pu croquer l’arrière tribune et les surprendre au ravitaillement par trop surprenant? Nos soiffards des après coups, pris donc en flagrant délit d’écluse au repos attendu d’une mémorable rouste contre les Blacks. Hydrophobes avoués, au totémique et dionysiaque contenant dévoués, nos buveurs s’empressent dès le sifflet libérateur de se noyer la glotte au nectar des oublis.
La dive contenance est servie par un spécialiste des nutritions naturelles, celui qui porte le béret.
Du terroir au versoir, du tonneau au gosier et du pur jus Français, ça c’est juré !
Mais ne blâmons pas trop nos coqs en demande de consolation. C’est du naturel, sans addiction douteuse, distillé par Noé, Silène et compagnie qui redonne du cœur au pire des minus quand on est fatigus et démoralisus... Arf !
C’est la potion magique de chez nous morpionibus, celle des Panoramix à cruchons, du casse-pipes quatorze dix huit en bataillons, celle des « oublions tout » pourvu qu’il y ait l’ivresse, celle des horizontales et des grandes paresses, celle que grand père distillait au bibi...
Plus besoin d'EPO, le rouge à Julot c'est du plus costaud !
Oblitérons les p'tits malheurs avec la bibine à bonheur !
Mais la défaite n'en fût pas moins cuisante et la cabèche sous la casquette… affectée.
Ils portent chance nos A.O.C, aux oubliettes controlées ...
La photo est décramponnée de l'excellent site érudit "Rugby-Pionneers".
© Le Pilier

16 janvier 2007

ARCHITECTURE


Un Teuton à Manhattan
Le Pilier présente le Seagram Building construit à New York en 1958 par l’architecte Teutonico-Ricain Ludwig Mies Van Der Rohe. Pote à Gropius dit Walter et fondateur du Bauhaus, il en devient directeur en 1930, file aux States en 38 pour fuir des nazis pas jouasses et pondre deux formules célèbres : « Less is more », « God is in the details ». On valide.

Elégant, raffiné, l’édifice en verre ci-montré est décalé vers l’intérieur. Inédit ! A la base, des piliers. Une manière de péristyle en somme. Etonnant ! Van Der Rohe vous fait en sus une placette à fontaine pour tremper vos pinceaux surchauffés par un bitume très Manhattan. On s’y délasse au ronron farouche de la Park Avenue qui circule devant.
Mies c'est du simplifié, de l'"international style", unaire, pépère, équilibré ! Van Der Rohe c'est l'épurisme, comme une philosophie... le pavillon Teuton de l’expo Espagna 1929 à Barcelone en est un élégant témoignage. Simple, délicat, en cailloux doré d’onyx, ya aussi du marbre vert de Tinos, gratos... des colonnes cruciformelles chromées, à mâter... et des glaces dépolies, sans plis. Cherchez-le sur le Web, en trois clics, c’est la grâce. Olé !
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PROVERBIALISMES



VI VERI VENIVERSUM VIVUS VICI

Par le pouvoir de la vérité j'ai de mon vivant conquis l'univers...

10 janvier 2007

LATHAM … VAGUE À L’ÂME



Latham l’arrière du groupe sublunaire, ici titré quinze de l’année, s’est blessé aux ligaments du nouge lors d’un entraînement de routine. Les paluches du toubib ont opéré le drôle samedi. Il devrait cependant jouer la coupe du monde car on lui donne six mois pour être sur pattes.
Le pilier souhaite prompt galop et rebonds marsupiaux à son arrière.

Dans l’attente le Doc du Pilier conseille un retour aux fondamentaux: dessous confortables et repos sur le dos...

© Le Pilier

06 janvier 2007

FFFR

Retrouvez dans
Le Pilier
Tous les premiers samedis du mois
Le F de la FFR
Le vrai feuilleton de la
fédération Française de rugby
avec ses rumeurs les plus perfides, les plus inattendues, les plus rebelles, les presque plus fausses…

POURLICHES POUR DES POULAINS

LE FEUILLETON 2

Les tataniers N et P, décident au sein de la FFR qui sera le botteur du Quinze de France.

- Hé Bob, t’as mis quels sabots pour tenir au comptoir ?
- Souples et chaussettes qui grattent pas le mouton.
- Si tu mettais des P, tu serais sponsorisé !
- Non ?
- Si… le pastaga gratos !
- La suze aussi ?
- C’que tu veux baderne, mais faut porter des P. C’est comme en équipe de France. Pour être sélectionné, c’est un sacré bonus si t’es soutenu par un sponsor, qui pis est, si ya concurrence…

Cette audacieuse remarque mit quelques secondes à toucher les zones embrumeuses du néocortex de Bob. Une fois le syncrétisme accompli Bob s’élance enthousiaste.

- Tu veux dire que si je chausse des P, j’impose ma candidature par voie détournée, engraissant la papate aux…
- Quasi oui. C’est le cas pour Elissalde et Yachvili. Le premier porte des N, les second des P. Si on considère le temps passé de la pompe gros plan sur la caméra zoom, c’est pas rien pour le sponsor, ya d’l’enjeu, du créneau à prendre… y filent chacun du pourliche pour leur poulain… tu vois le trafic…
- Tu donnes un peu plus et c’est ton canasson qui trottine le gazon !!!
- Tout juste Bob… qui pénaltise en tout cas... imagine maintenant si Yachvili avec ses P met plus de pénalités entre les barres que Elissalde avec ses N, faut faire un choix pas cornélien. Avec P la pénalité est assurée ! Avec N c’est encore la migraine…
- Oui mais si avec N c’est la méga veine, qu'avec P c’est la pâtée, faut tout reconsidérer et là c’est du cornélien pur jus... être ou ne pas N... être N sans P c'est p't'êt bien, mais sans P ya pas d'zen... sans zen ya pas d'effet... on n'en sort plus.

Dédé le camphré, surpris par cette audacieuse répartie, rechausse dare cet air songeur et monastique soluble dans le bojo fruité à trois mesures de son blair.
Bob médusé par sa propre logique, reméditant ses dires s’enquit.

- T’es sûr de c’que tu racontes Dédé ?
- On est jamais sûr de rien, mais ya jamais de vérités sans imagination pour les faire germer…
- C’est trop gros, j’y crois pas...

Le Pilier non plus.

A suivre…

Tataniers : Vendeurs de pompes et partant sponsors…

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LA PORTE ET LES QUARANTE JOUEURS

LES QUINZE DE FRANCE

Pas de grandes surprises, sinon Beauxis pas dix.
Grotte sans sésame ni joyaux dans les tiroirs limbiques du staff. Des bijoux d’famille... à peine.
Pas lazurites, ni parures à Pacha, encore moins émeraudes ou rubis des jarres Ali baba.
De l’ordinaire. Pas un grand cru ce quarantuor. C’est ainsi. Ça arrive.
Floch surpris : « J'aimerais bien faire un match pendant le Tournoi déjà…». Bravo ! C’est pour ça qu’on l’appelle !
Emmanuelli pas tout jeune... mais un pilier ça dure plus que les gazelles.
Castaignède encore blessé. Boucle rétroactive, quand l’effet devient la cause. Le Pilier sait pourquoi.
Pelous on n'y croit pas. L'homme est sympa, mais le joueur inutile. Un tardigrade à ratisser l'herbette... Ya des tondeuses pour ça !
Skréla pas mal en club, mais trop lent au jeu. Cinq ans qu'on dit ça !
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Le quatuor tonitruant reste lui bien collé au parquet pour un impossible essor: La porte, Maso, Vivies, Brunel… Quatre clous pour une croix ?

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03 janvier 2007

BIG BEN BIEN SONNÉ


ROSBIFS DU LENDEMAIN,
FROGGIES ET RIPOLIN…
Les Rosbifs judicieux rappellent la vieille garde.
Du Robinson autrefois chanté, pattes courtes et vivaces capables d’exploits solos incontestables, ne semble today qu’un retraité pantoufle n’ayant du jeu collectif qu’une vision partielle. Dispensable, peu passeur de bons ballons, voire pas, coup de pompe douteux pour un arrière, relanceur dix mètres et tortue… enfin pas de quoi enchanter la Queen, sommes donc dubitatifs au regard de ses performances dans son club lors de la coupe d'Europe, plus convaincant s'il est en place d'ailier. Son dernier tournoi ? Plutôt terne ( à l'arrière) et son désir ? Religieux… Certes ce n'est pas un défaut. Pas l’air entout cas très motivé, mais les voies fiduciaires sont aisément pénétrables et savent toucher les cœurs les plus retraités, guider les pas perdus des plus quêteurs d’absolu sur les droits chemins que les roulettes du caddy se plaisent à dessiner dans le Vigor aseptique parmi les longs rayons colorés des hypers ou autres temples à conso…
Il a surement encore de la canne mais sa place est à l'aile. Il a p't'êt ben quelque ressort... à suivre.

Du Robinson donc sur le retour et du Mike Catt itou, 36 ans qui retrouve les vestiaires du quinze de la rose effeuillée. Bon joueur ce Catt du temps de sa paire avec Greenwood, mais n’est-ce pas pousser le bouchon un peu loin, quand on connaît les sacrifices nécessaires pour postuler à ce niveau de compétition, ce qu’il faut avaler de perlimpinpin pour conserver des muscles musculeux de calendrier?
Zavons pas trop à dire de plus, car chez nous ya du vioque aussi, qui pis est dans la force dite conquérante du huit d’avants. Le Pelous à tout prix ça nous inspire magouille et copinage, pas la joie. Et le Dominici ? C’est quasi !
Quand on voit la fougue des Blacks on a de quoi se fendre !
Sommes bien en France, le pays Roi du Ripolin. On vous met de la brillantine sur un façade du XV ème et on vous dit que c’est d’l'art contemporain ! Du neuf ! Du Frais ! Du nouveau !

D'aucuns diront sans réfléchir, c'est dans les vieilles gamelles que l'on fait les bons plats. Mais la déguste c’est pour l'après match quand on a mérité sa ribote, son pichet, et son rot, et pour la véritable pourlèche des babines, chatoiement du palais, roulis sonore et mesuré des estomacs, vaut mieux des produits frais du jour, pas fond du panier, placard ni frigo parcheminés à court-bouillon.

Deux quinzaines ! Deux quinzaines bien fraîches pour un tournoi tout neuf !
Pour un festin digne de nos lippes à saliver des p'tits chap'rons !
Elle sont belles mes quinzaines ! Elles sont belles !!!!!
© Le Pilier