A l’instar d’un courant lancé dans un conducteur qui déclenche un champ de forces magnétiques proportionnel à l’intensité hé hé... un gazier en maillot cramponné, bien engagé sur un pâtis recevant le cuir tout berzingue engendre une perturbation certaine chez l’adversaire, réduisant sa capacité réactive au minimum défensif, fout la pagaille figeante... arf arf... partant s’ouvre un espace jusque là endormi, pour s’en approprier sa fonction... celle qui mène à l’en-but, puisque tous les lieux du terrain sont tendus vers ce but, dès lors qu’on les active, qu'on s’en soucie... qu'on possède la vista !!! Ouarf !!!! Ce que fit Habana lors des Four Nations de l’été. Ci-joint sur l’herbe la prestation du gazier, qui lui vaut cet Award du plus bel essai de l’année !!! Savent plus quoi inventer... ya d’la bambinerie partout... du collégialisme viral, le bel acte ne suffit plus, faut l'estampille "try of ze year" !!!!
Qu’importe, l’essai est bien là, parmi tant d’autres aussi beaux, un retour sur image ne nuira pas.
Des Boks qui battent des Bifs bien mal inspirés et continuent leur parcours sans défaite en Europe. Match ennuyeux au possible. On s’est calté avant la fin de la rencontre tant les Bifs étaient nœuds, c’est dire. Ça nous zarrive quasi jamais ce genre de débine avant la trompette. Sans flair, ni cassis... raides comme des sabots, c’est pourtant avec les arpions qu’ils ont marqué leur 15 pions. Arf !!! Score final 15-16. A l’image de leur demi de mêlée Youngs qui se débarrasse du cuir au pied n’importe comment alors qu’une attaque en surnombre se dessine relançant de fait les Boks, le musculeux Ashtonzebourrin qui ne sait pas faire une passe décente en pleine course à son homologue de l’aile gauche tant ses bras sont gonflés d'on ne sait quoi, alors qu’un essai était en point de mire... des fautes de paluches, du poussif cognitif, du collectif végétatif... les anglais n’arrivent pas à perforer la défense Bok pour inscrire le moindre essai. Devront sacrément se remuer la couenne contre les Blacks le week-end prochain, auteurs de leur côté d’une prestation remarquable contre les Gallois, menant 33 à Zéro de nothing de rien, pour lever le pied ensuite et permettre aux XV du poireau d’inscrire deux essais en fin de match. 10-33.
Zavez donc deviné, n’avons pas maté nos cocottes nationales... comme peut-être pas mal de Français qui d’après les dires affectés de certains joueurs avaient zappé la rencontre, du moins dans les tribunes. 37 000 spectateurs pas plus d’après certains. Un stade de France en effet bien loin d’être blindé, comme un signe de lassitude ? Désintérêt ? Ne serions-nous donc pas le seul à attendre que nos Bleus fassent véritablement leurs preuves dans la durée ? Que ces opposants certes sympathiques ne sont pas à la hauteur des Boks ou des Blacks ? Qu’on a rencontré trois fois l’Argentine cette année, qu’il y en a assez des répétitions ? Qu’on ferait mieux de se jauger avec du gros calibre en face ? Ou bien ont préféré la chicore Fillon VS Copé ? Du sûr plus musclé ? En direct à la télé... avec en soutien Juppé ? Ou même encore... du pire que tout !!! Qu'on n'ose même pas le dire tant c'est relou, ni le penser tant c'est jeté... tenez on l'oublie, on s'abstient, on se musèle, on s'annule le bla, même on taira que les Français préfèrent le Top 14 ?AAARRRRRGGGG !!!!! Non, l'avons pas dit... car le Pilier refuse fermement de se fourvoyer dans des spéculations conjecturelles qui font dire n’importe quoi à n’importe qui. Arf arf !!! Yavait pas de monde au stade de France pour un match international de nos gallinaces contre le Tonga et voilà tout. Donc, rien vu, pas même le moindre extrait, peu entendu... savons juste que les Bleus ont gagné ! Ok ! Mais nous, c'était clairement because y'avait du Black on the green et là... pas foto !!!.
Donc la baston d’évidence à ne pas manquer, au même moment c’était donc Wales VS All Blacks. Du beau, encore et encore qu’il n’est plus besoin d’en faire une analyse... All Black style ! Ya tout chez eux, tout ce qu’il faut savoir et que personne ne pige vraiment... normal c’est simple comme une belle passe... simple dans son exécution, mais très long dans son apprentissage... époustouflant. Quand un gazier porte le cuir il est tranquille, n’angoisse pas, il sait qu’il fait partie du tout, n’aka jouer son rôle qu’il connaît parfaitement, possédé par cette volonté unique, cet incomparable soucis de ne pas enterrer le ballon, de le transmettre coûte que coûte. Le cuir syncrétise l’esprit collectif... le tenir, le refiler, c’est être plus proche des autres... c'est n'être plus qu'un dans ce grand Tou !!!! Arf !!!.
Deux victoires bien menées, ça ne se boude pas !!! 80 minutes engagées ça se note. Voir la suite comme disions... le futur... duratif ou pas ?... néanmoins pouvons constater du progrès, de jeunes tronches prometteuses et partant l’espoir diffus mais non feint, de retrouver un rugby de beau calibre. Pour sûr avons constaté des automatismes encourageants, de vraies attaques cuir en pogne, avec suivi des gaziers, du collectif volontaire... soutien véritable... le B.A.B.A direz-vous... effectif cette fois en tout cas... jusqu’au plaisir semble-t-il de jouer, l’envie de ne rien lâcher qui ne peut que nous satisfaire et réveiller notre instinctnational... Arf !!! Que notre bleusaille de gonzes à baston broute à nouveau sur des pâtis d’altitude honorable n’est certes pas pour nous déplaire. A l’instar d’un Picamoles pétulant, menant la troupe au combat, montrant l’exemple par une détermination sans faille, quelque chose même de décomplexé (très en vogue ce dernier signifiant hé hé !!!) pourrait, si étions dépossédé de la prudence des sages, de toute jugeote, d'assise au scrum... nous enthousiasmer plus que de mesure en nous faisant croire que le renouveau est à portée de canon !!! Oups !!!
Pas total nougatine ces Argentins, mais pas non plus du Newton en bouillotin... calebasse si voulez... plafond si préférez... tronche quoi... ni du cactus aux zépines d’acier... de l’escarpe monumentale... douve... chausse-trappe infranchissable... dans leur défense yavait du trou... même de l’aisance... des erreurs un brin naïves que nos gaziers de France ont su exploiter en première mi-temps... sinon provoquer. Au final donc, 39-22, trois essais dans la première période pour les Bleus, puis de la pompe dans la seconde. Ok... victoire !!! Dommage qu’on n’ait pas rencontré du plus lourd juste après les Wallabies... du Bok par exemple ou mieux du Black. Mais non, on veut pas se faire ratatiner avant le sapin de noël... aussi faudra attendre l’année prochaine pour bien se calibrer, pouvoir véritablement s’étalonner le râble.
Clair quia du gazier neuf qui promet, du sang frais vaillant... avons même vu de vrais morceaux d’attaques... moments de transmission bien collectifs... du zèle, du feu, du suivi... on peut penser qu’un cheptel est là pour faire un bon troupeau. Mais attendons, comme le disions la dernière fois, que cette vaillance toute flamme passe au tamis du système hyper stratégique que nos zuiles pensantes se plairont sans doute à élaborer. On attend donc PSA Peugeot et ses petits camarades de gazoline au virage 2013, tournoi, tournée chez les gros. Car de quoi faire avec ces jeunes gaziers ya... comment saura-t-il les bonifier ? Ou les perdre, les raidir, comme ses prédécesseurs s'y sont employés ! Un plaisir quand même dit en passant de retrouver Fritz, un des meilleurs centres que possédons, dont on n'a jamais pigé la mise à l’écart. Ingérable évoquaient certains ? Des fautes de comportement hors du pré soufflaient d’autres ? Bref, savons pas ! Si quelqu'un peut nous toucher un mot sur le cas, sommes preneur.
De l’autre côté de la Manche, nos roses et bien Bifs cousins, en couleur d’évêque, ont subi un échec sur l’autel de Twickenham. 14-20. Bon, avec des maillots comac pour le moins surprenants, zavaient handicap ! Arf ! Mais surtout n’ont pas beaucoup de tronche... malgré de bons moments vaillants d’un pack de bonne tenue (bien que malhabile des paluches), n’ont pas montré derrière de quoi espérer du renouveau. Non, sont vraiment tache à bourrin... jusqu’à une nouvelle fois refiler le cuir aux Aussies à coup de pompe, les relancer dans la course pour contre-attaque et bel essai d’un ailier droit de feu, aux cheveux idem, Cummins. Arf !