15 novembre 2010

GRAND CHELEM


Zêtes vénère contre le Pilier ? Voudriez lui astiquer les abattis ?
Lui refiler sa chicousta à ce couvercle qui la ramène ? 
L’empaf vous vous dites... quel cossard... pas même un petit compte rendu du Week End dans les temps... encore à reluire des castors le gazier dans quelque boudoir philosophique... peut pas compter sur lui !!! 
Zavez pas tout à fait tort là !!! 
Pas total raison non plus !!!
On va causer de toussa sous peu... on revient... on se retape, pilule addict et hop, retour aux chicanes !!!  
Scuzez les gonzes, scuzez nous !!!
Pas toujours easy d’être au four, au pâtis, au toshibastringue, au taf, au paf... même pour un Pilier de notre acabit...mais ya des chounettes qu’il faut satisfaire plus de 80 minutes... dès le kick off... ferme au ruck, souple truck... sinon ya des bagouzes qui se défilent... et paf... divorce... ach !!! Aussi, pas d'lézard... on soigne notre réputation, solide et magistral aux finitions... pas de culbute vacillante avant la trompinette finale ! Arf !
C’est la grande tournée d’automne après tout, comme les Blacks nous, on vise le grand Chelem... 
pourriez piger ça non ? Ach !
© Le Pilier

12 novembre 2010

RIBOTE & PETITS PLATS

Du boyau, des estomacs
Qu’avons-nous donc à croquer demain pour nous électriser l’échine nous ravir l'estomac ?
Pour le pro du cuir, neurophysiologiquement up, psychologiquement  neuf... celui qui veut du sus en bousculant les us... concasseur de phatique, croqueur de loustics... engloutisseur de gnôle... riboteur de gigots... solide aux pichets comme au pré... marqué de l'A... zénithal au grand dada...
ya ça ! England vs Australia, 15H:30… première chicore du samedi…  
la plus visible, percutante, suante et conseillée... à ne pas manquer.
A la même heure... hélas ?...Wales vs South Africa... on zappe donc, faut bien faire un choix... on connaît les Gallois, toujours la même chose derrière... sinon Hook en premier centre... Byrne à l’arrière... pourquoi pas ! Chez les Sudafs François Steyn en 13... c’eut été mieux avec Jacobs en 12... au lieu de De Villiers... sinon ce dernier en 13... bref. Ya Morne Steyn en 10... pas l’kif ! On oublie.
Scotland vs New Zealand, 18H:15… mouais… les Scots nous ennuient ferme… une ballade pour les Blacks… pas de quoi sauter au paf... mais du Black ça s'mate toujours pour apprendre ... on peut pas louper ça. 

Pour l’appétit minus... bobo du pré... petit mollet... fin boyau... spaghetti beurre... olive dénoyautée,  picrate étoilé... mornes plats... rassasié d’une Vico, d’une tartine, d’un bécot... d’un édredon sans gisquette, d’un pilon sans miquette... Ach... à l'heure du pastaga ya ça !!! France vs Fidji, 18H:00... mais avant... Ireland vs Samoa, 15H:30... Italy vs Argentina, 15H:00.
Faites vos choix, assumez... à quel pâtis zêtes enté ? Yeah !!!
© Le Pilier
PS: Vous creusez pas le ciboulot si savez pas... en un clic pour les loustics...sur le vert... matez la def du mot, d'la locution... et retrouvez votre aplomb ! Arf ! 

11 novembre 2010

CASSE PIPE

Hommage du Pilier aux anciens
  
"Et prends bien garde aux Zeppelins
Aux Zeppelins de toute sorte
Ceux des Boches sont pas malins
Ceux des Français sont bien plus pleins
Et prends bien garde aux Zeppelins
Chaque officier Français en porte"

Guillaume Apollinaire "Poèmes à Lou "
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La tof vous la connaissez sans doute...  
la grÔsseu catastrophe du Hindenburg, dirigeable prévu pour assurer les vols transatlantiques entre les deux guerres, se grillant les valseuses en mai 1937 lors de son arrivée aux USA. En 34 secondes la saucisse était cuite. Ach !
Figure emblématique assurant la propagande du parti national-socialiste Allemand... bien plus tard devient le logo du Led Zep de "Whole lotta love"... 5.33mn cette fois de jubilation pour savourer la plus belle chanson d’amoooouuur jamais écrite par un groupe de rock... sans contredit possible ! Yeah ! Cliquez sur la luzerne... savourez... un obus sonore plus sensuel et moins destructeur que ceux du champ lunaire des percutants casse-pipes... quand même... quoique...! Ach !
© Le Pilier

10 novembre 2010

VÉRITE DU PUITS...

Sort du lit !
Vérité n’est pas gisquette pâmée qui saute au cou de qui ne la désire pas... plutôt une fière beauté à qui pouvez tout sacrifier, sans être pour autant assuré en retour de la moindre faveur, chantait le philosophe. 
Seul un désir supérieur s’active à sa conquête... faut y mettre le prix, celui notamment d’abandonner, pour un temps du moins, cette part identitaire, flottante, onirique sans doute... valorisante même, qui anime votre représentation du monde sous un éclairage acceptable sinon exaltant. Hips !!!
Singulière dans sa force, sa grâce n’apparaît pour autant qu’après longtemps d’aveux, longtemps de fiançailles... ach... de modulations, voire de sauts bienveillants, connivenciels, altruistes, résolument intimes au confins du Dunlopillo... yep ! Ce n’est pas aux premiers échanges que serez pleinement gratifié, par cette volonté sincère d’en assumer les effets, de tendres retours fortifiant votre égoventrisme... Oups ! Faut encaisser les transports empreints de perturbations systématiques, et se dire que cette vertueuse bergère ne se contentera pas d’un seul coup d’éclat. Ach !

La poulette est exigeante mais  
si vous la voulez, 
elle ne vous lâche pas.
Fidèle bestiole tel un poisson pilote, elle saura sur le temps orienter votre errance vers des eaux favorables où le gain infini n’aura d’égal que le savoir divin qui lui tient lieu d’état ! Arf !
Au final, tout bénef ! Car si vérité fâche, 
elle ne vous tache pas !!! Ouarf !
Ferez sans peine la part des choses sans amoindrir pour autant cette distance vitale prise pour vivifier votre éden, mise à l’écart des prosaïques lois, sauvegarde d’un lieu impénétrable, bien open, tout à vous... light, enchanté... et vos élucubrations désormais orientées, justifiées, maîtrisées auront teneur de choix, posture fondamentale pour se sentir à soi ! Ouah ouah !

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Côtés pâtis, c’est le spectacle... on colle à l’évènement... on dissèque, on affirme, on revendique, on soutient, on surdose parfois car le jeu nous amuse. Côté vestiaires d’autres causes tempèrent nos analyses, bafouilles, peuvent même en amoindrir la plaisante teneur. Pensions aux Blacks. Vainqueurs de tous les combats cette année, pratiquant lors des Tri un rugby zénithal, jamais atteint sous certains aspects, on se demande quand même ce qui peut encore les motiver pour se livrer total dans des joutes moins denses que celles de chez eux.
Impossible de conserver en permanence la même volonté tenace sur tous les pâtis du monde... sentons bien ça. Pour dire qu’en cette tournée Européenne ont doit considérer cet aspect des choses. Les Blacks manquent de motivation. On peut enfiler des victoires comme des perles mais l’appétit s’altère quand rien au dessus de vous n’active ce désir profond d’atteindre les grandes cimes. Et pour cause y êtes déjà... dans les neiges éternelles... pas une seule spatule à côté pour en ternir la virginité. Hé hé !
A part une quête sans fin de records, ridicule option de  
nos capitalismes naïfs que les mateurs de sport affectionnent, seul le beau jeu au final peut agrémenter l’envie, mère supérieure de tout dépassement ! Des partitions sans fautes les Blacks en composent bien souvent, ont tout fait, tout prouvé, tout montré... d’évidence il y a toujours quelques lieux où l’on peut se parfaire... mais le rugby est un combat et pour y être à cent pour cent il faut des enjeux motivants.
La tournée n’en a pas. Plutôt une ballade touristique en notre vieille Europe... devraient le prendre comac du reste. Pas de quoi jubiler dans la baston. Les Australiens sont en progrès, se cherchent encore, s’améliorent de jour en jour... leur motivation est tout autre, mais les Blacks sont déjà au top... devraient même lever le pied. Ce qu’ils font sans doute. En tout cas ne sont pas vraiment motivés comme l’affirme Graham Henry sans s’inquiéter du fait.

En somme les Blacks sont venus pour faire le spectacle... sans outre forcer... chose à considérer quand on analyse leurs
faits d’armes sur nos pâtis d’icy. L’Europe tire plus d’avantages à jouter les Sudistes que le contraire. Un genre de cadeau que les trois gros nous font pour nous jauger nous même, si tant est que l’on cherche à convoiter cette vérité franche... blanche... qui fait tant d'effet quand on la reçoit plein fouet... mais qui dépose en votre âme soucieuse quelque chose d’unique, comme un écho fortifiant diffuseur de principes moteurs, pour aborder le futur volontaire. Oups...zwip... et va t'en guerre !
Tendre vers un but 
quand on sait d’où l’on vient...
et savoir où se rendre 
est aubaine Germaine.
Un destin plus en main c’est un poker malin... serions bien avisé de profiter du fait... d'en tirer volupté en caressant la belle au sortir de son lit ! Ouich !
© Le Pilier

09 novembre 2010

QUE D'O... D'EAU

Les faits
Ça mouillait. Tout était glissant sur la moquette... une ultime fois l’Irish baissait la tête. Arf ! Cantonnés en défense sous les assauts des Boks, les attaquants locaux, aléatoires, pagailleux, peu inspirés, semblaient totalement anémiés, impuissants... le super flanker Smith en profite, intercepte au quart d’heure de jeu une passe improbable, 70 mètres de cannes après il aplatit malgré le retour de Kearney... transformé par Steyn... 10 à nothing.

Aux citrons score minus 3-13. On s’ennuyait ferme. La tof plus bas en témoigne... les pinteurs de mousse ont quitté les tribunes pour s’arsouiller la glotte... se griser un rien la carafe visiblement en mal d’ivresse. Au coup de sifflet de la seconde période du reste n’étaient toujours pas revenus... amusant... pas pressés de retrouver ce pâtis détrempé par les fautes de paluches, manque de tête, coordination, d’astuces... ça tamponnait bourrin... pas malin ! Ach ! Il a fallu attendre quelques minutes après le coup d’envoi de la seconde période pour que timidement les croupions retrouvent les strapontins d’un stade imparfait, moche, chaotique, farci de tubulaires enchevêtrements... de féraille partout... une élucubration de designer embrumé... on peut pas appeler ça de l’architecture. En tout cas pas un stade digne de ce nom... de l'ancien (nous y reviendrons)
A la bourre au kick off, ne savions pas où se jouait la rencontre... dans quel Stade quoi... bien surpris quand nous apprîmes que cette structure catastrophique était le tout new Aviva Stadium... un nom foireux de sponsor pardi... remplaçant du mythique Lansdowne Road. Sis au même endroit que l’ancien, cette manière de beignet tortueux n’a de réussi que la pelouse... dense gros tapis, aussi verte que les maillots Irlandais. Ces derniers du reste, trop ouverts au col nous ont paru incongrus... facile à agripper. Bien avisés en seconde période, les Paddies ont changé de tunique, fermée au gosier... plus ad hoc. Bref !

Après une série de pénalités, un jeu aussi mortel qu’un dimanche en famille, il a fallu attendre la 64ème minute et la sortie de Morne Steyn pour qu’Aplon plante son try en repiquant de l’aile... belle figure... facile. Lambie le jeune ouverture transforme 9-23 à douze minutes de la fin.  
On s’est dit c’est du cuit !!! vu le peu d’inspiration des locaux... c’était sans compter sur Tommy Bowe, opportuniste qui récupère un coup de saton bien dosé... relance les verts en plantant un try imparable. O’Gara transforme. 16-23. Les Irlandais se réveillent enfin, bien tardifs... il reste 10 minutes à jouer. Le fameux fighting spirit irlandais... pas une légende... ressoude la troupe qui repart à l’assaut déchaînée... bilan un dernier essai de Kearney et le loupé de la transformation comme l’évoquait notre précédente bafouille.

Bon, comme disait O’Driscoll, le cuir glissait comme une savonnette, c’était le premier match de la saison... ok pour ça. Néanmoins cette équipe d’Irlande nous semble quand même moins percutante... sinon vieillissante.  
Brian n’a plus les cannes d’antan,
fini les exploits pénétrants, les grandes percées... D’Arcy pas très inspiré... on ne sent pas le danger en attaque... plus la paire imparable ces deux. Le jeune ouverture Sexton n’organise pas grand-chose... peu habile des agacins... du reste c’est au retour d’O’Gara et de Stringer que les verts ont retrouvé cohésion, audace. Bien pour cette fois, mais ce n’est pas l’avenir.En sus faut l'noter... couffe d'O'Gara sur une ultime attaque des verts, se débarrasse du ballon au pied dans les dernières secondes de la rencontre... quel empaf... indigne d'un gazier de ce rang !

En face que dire ? Un peu frileux les Boks... n’aiment pas ce temps. Hougaard transmet le cuir plus vite que Pienaar... plus efficace aux relances... plus joueur au pack... ferme en défense... bon jeu au pied. Faut le remettre à la mêlée. A bien joué lors des Tri... pourquoi son absence ? Pas même sur le banc des remplaçants ? Qu’est-ce qu’il déraille De Villiers ? Qu’est-ce qu’il cherche ?

Et puis ya le problème Morne Steyn. Supra habile aux agacins d’entre perches... une seule pénalité loupée en neuf rencontre... c’est dire... mais totalement inutile au jeu... transparent même... c’est ça qui plombe les Boks derrière... avec un De Villiers en sus toujours percutant, sans génie... on est loin de la paire Jacobs-Steyn au centre... James à l’ouverture... trio gagnant de la dernière CDM. Morne plaine... arf !... un vrai problème. Ont tort de miser sur sa pompe les Boks. Faut virer ce gazier... sans ouverture de talent ça rame au rugby. Tenez matez les Blacks avec Carter... savez tous ça... sinon le renouveau Wallabies avec et grâce (aussi) à Cooper... bien meilleur que Giteau à ce poste... un vrai dix quoi.  
Pas de grandes équipes 
sans super 10 !!! 
Prenez la France... dix ans d’essais sans dix de grande classe... on voit le résultat... en sus nous rebalance du Traille... non mais... bon c'n'est pas le pire... ni le meilleur... Ach ! Idem les Gallois avec Stephen Jones... toujours impuissants derrière les rouges... dans l’attente de l’exploit d’un seul... mais pas de grand meneur à l’ouverture... ne font jamais de progrès. A ce propos, au vu de la composition de l’équipe avions anticipé la partition contre les Wallabies. Aux dires d’un pote qui a vu le match... une fois de plus les faits nous donnent raison. Les Gallois bien que solides devant n’ont pas su concrétiser certaines dominations face aux poteaux adverses. Pardi... du Shanklin, du Jones... du Bishop... ça achoppe et voilà tout ! Hips !!! Sont lisibles et très mauvais derrières les Gallois ! Hors Shane s'entend. Ach !
© Le Pilier