26 mars 2010

VÉRITÉ

Une stat piochée par un gonze à nous qui en dit beaucoup. Les Bleus tatanes ont choisi 45 fois le jeu au pied ! Aveu d’impuissance ? ... A elle seule, la charnière Parra-Trinh-Duc l’employa 31 fois (18 pour Trinh-Duc !) contre 14 fois pour la charnière anglaise, dont 4 seulement pour Flood, l’ouvreur. Chouette Paulette ! Là on pige bien l’amertume des anciens, des plus jeunes aussi, de beaucoup, d’un paquet de gaziers déçus que « les Bleus se mettent à jouer comme des Anglais » sic... de quasi tous.
Vrai que durant le match ça sifflait parfois le Blou... pouvons pas le nier maintenant... Trinh Duc nous exaspérait tous... Parra derrière sa mêlée renvoyant moult fois le cuir dans les bras d’un Bif, idem. Pas du rugby panache de grands futés ça... aussi l’happy joie n’était pas de mise au final.
Pas nouveau ! Ne savons plus jouer derrière depuis des années... on s’ennuie ferme à mourir Francis. Les passes de Blous ? Parmi les plus moches de rugby moderne... non il nous manque du centre racé... des attaquants hyper lancés... on ne sait plus faire... quasi jamais de belles surprises... un Jauzion qui platane bien raide le premier rideau, on peut voir... puis basta... parfois passe un bras... résiste un brin, bloqué, tombe et c’est tout. Aussi pour répondre à la question sus proposée  
« aveu d’impuissance ? ».
Sans contredit oui !
Mais bonne stratégie... de l’avoir compris, assumé, d’avoir joué en fonction pour gagner. Certainement pas N’Tamack qui va leur fluidifier les tuyaux derrière... pas un grand classique çuila sur les pâtis jadis... une lumière étoilée non plus, faut quand même l’avouer... sympa le gonze Milou, pas de problémo... mais pour l’apéro... avé les potos... pas pour la direction des légions véloces... là faut du crâne, avec des softwares inside, du jus pour alimenter toussa... non, non... faudrait un entraîneur avisé, tout frais, avec une vraie tête qui s'active... qui les fasse bosser, toniques, propres, figurés... un connecté quoi... ça doit bien exister non en hexagonie ? Sinon un étranger... sont bien en défense les Bleus, c’est le Bif Ellis qui s’en occupe non ? Cool... faisons idem en attaque... prenons un Bok sinon un Black... ce sera toujours mieux que ça ! Pasque là, yavait rien de nothing de vide néant... pas une seule fois n'avons créé du danger près de la ligne adverse... pas une de demie quart de fois... un comble pour un grand Slam... jamais vu ça... un record sans doute... d'où la joie sans doute mesurée des Français !
© Le Pilier

25 mars 2010

TRIO DE CHOC


Mur de briques

La chair est forte Mas, solide comme un bouquin...tsoin !
Cuissot beau Domingo, pas minot...
Entre les...
Un Servat qui pourfend, tonique, percutant...
Ces trois gonzes ressemblent au Caucase grondant
Des Atlas où jamais une roche ne tremble
On les voit rugissant au pâtis triomphant
Sous l’ombre palpitante d’un cœur qui nous rassemble. Ach !
Ils se dressent, jetant l’ombre immense aux campagnes
Ces hommes viennent à nous de la part des montagnes...
Hips !
© Le pouêt pouêt Pilier

24 mars 2010

NEW FRENCH FLAIR ?

Un pack de quinze
Avec cette édition nouvelle de Slam, née de la puissance d’un pack, gaziers de beaux râbles, tronchards de premier front, jus tonique, bel épais tel le vôtre, humble forçat du Toshibaston, Pilier gentilhomme supra maître es pâtis, incompa-râble dans le ruck, pillo-dunlo, stupéfiant dans le cadrage des formes mouvantes... la France pourrait se croire sur la voie des grandes conquêtes, comme elle se plait, trop déjà chez certains à anticiper la sublunaire hégémonie... Ach !
Trop vite en besogne que de rêver cette permanence zénithale, ya du taf bien avant, des mises au point qui s’imposent. Un cheptel de bestioles même s’il est fondamental pour espérer vaincre partout n’en demande pas moins une coordination fluide, conniventielle, rigoureuse dans le lien, généreuse dans la transmission, complète partout, fédérée hé hé tous pour un, le seul cuir ! Imposant ce grand Tou majeur bien plus grand, plus pressant, plus stratège, plus cibleur, plus mature, plus Monsieur que la somme aléatoire de ses parties s'évaporant aux azimuts. Oups !
Comme l’anneau des annulaires entérine l’union, celui du solidaire canalise les passions, les forces, l’énergie vitale, oriente les atomes, affirme la soudure... et si la bagouse victorieuse s’arbore comme preuve du lien elle impose plus que tout le respect du féal parti d’en perpétuer les vertus, d’en assumer la séculaire mixture:  
pour le pire et surtout le meilleur !

Les Bleus gaziers ont donc remporté le titre suprême du coin. Comme le disions, un brin par défaut mais qui n’enlève rien à la qualité des mâles. Pas très compliqué de plier les Scotts (quoiqu'on y reviendra), les Gallois, les Buitonis n’en parlons pas... plus majeur à peine d’effeuiller jusqu’à la tige le trèfle des vertes pâtures, d’émousser l’épine de la royale Couine.
Divers avis avons entendu après cette dernière victoire, des anciens notamment, déçus des seuls impacts, rétifs à ce  
rugby plombant comme ils le nomment, tout en force, ultra violent, sans grande fluidité, où les trois quarts ne servent qu’à défendre, ne sachant même plus mettre le feu dans les remparts adverses, tatanant plus que de raison laissant à l’adversaire l’initiative, le soin de proposer des figures audacieuses, ce qu’ont du reste accompli les Bifs.
Le jeune ailier Ashton, (la tof), aurait même pu figurer parmi les héros du jour s’il n’avait pas commis cette erreur qu’évoquions en clausule de notre dernier papel !
En effet, il s’échappe sur l’aile, n’ayant comme dernier rempart que Poitrenaud, pour cette fois bien en place. Notre arrière est à plus de dix mètres, Ashton au lieu de se rapprocher de lui, de balancer son coup de pompe au dernier moment, trop excité le donne certes dans l’axe parfait, mais trop loin du défenseur. Si bien que Poitrenaud a le temps de se retourner, démarrer en trombe, chose toujours délicate quand on connaît ce poste,  
de lui griller la politesse au final... 
de sauver la patrie !
Lancé comme il était, il suffisait au Bif d’attendre un brin, de retarder la course de Clément en s’approchant de lui et ce dernier n’aurait pu rivaliser avec l’ailier, qui rappelons-le aux néophytes, possède une course suffisamment longue pour conclure une telle action, hyper lancé qu’il était. Dommage pour les Anglais.  
Cool for us. Bonne défense de Poitrenaud. Un Blanco, un Carter, un Larkham n’aurait pas raté ça... Ashton est encore jeune... à bons entendeurs les avisés pratiquants.
Pour ce qui est de la dépassion ressentie par les anciens sus évoqués, même si comprenons parfaitement leur propos, ne partageons pas cette fois leur amertume.
Moult fois dans l’histoire les Bifs nous ont gagné de cette manière.  
PFP... Pack, fautes, Pied...
Quasi jamais n’avons vaincu de la sorte, sans faire d'erreurs, de faute, la provoquant chez l’adversaire sous pression... faisant bien gaffe toute la partie de ne pas faire botter Flood ou Wilkinson... preuve que le pack est très fort... n’a pas même paniqué devant les coups revitalisés des Bifs en seconde période... maîtrisant parfaitement son sujet. Cette victoire de deux points, sans attaques, sinon flotteuses comme souventefois dans le tournoi, nous rassure en un point : serions-nous enfin capable de prendre les Bifs à leur propre jeu, les frustrer sur le fil par quatre coups de pieds, en contenant parfaitement leur fougue qui pour le coup nous plu ? Sachant que, même dans les dernières minutes sentions bien que les Bleus en avait sous la pédale les Bifs n’ayant même plus la possibilité de s’implanter pour un drop dans nos lignes. Pour tout dire n’étions pas vraiment inquiet.
Dieu sait bien qu’apprécions comme beaucoup l’envol, l’audace, la perforation des défenses par des centres véloces, la fougue, la finesse des trois quarts, les figures inattendues que savions jadis accomplir sous matricule de French Flair, les passes au cordeau, vives, au plexus, les gaziers lancés quand ils reçoivent le cuir... mais cette fois il est bon de reconnaître qu’avons fait preuve de sagesse... c’était une option, pas la seule, mais elle a assuré la victoire d’autant plus plaisante qu’elle renvoyait aux Anglais une copie trop souventefois avalée par nos précédentes équipes.  
Une autre manière de French Flair ?
Et pourquoi pas ! Même s’il n'y suffira... mais l’alternance a ses vertus que seuls les grands stratèges dosent... comme des magiciens.Tsoin !
A suivre les manques... et pas des moindres.
© Le Pilier

21 mars 2010

GRAND CHELEM, PETIT PLAT...

... Mais costaud
Les donc zenfants de la patrie ont bien battu les gros Tommies...en jouant comme eux. Pas si bête Paulette... pas mal vu Lulu. 12-10... un score certes brin d’hélas de finale du coin, mais le travail est accompli, les Blous remportent le 9ème grand Chelem de l’histoire avec un scrum de bonne tenue, base fondatrice de toute grande équipe chatouillée par l’ambition.  
No scrum no fun comme dit par suggestion...
No scrum no win quand on shakespearise comme la couine... Oups !
Pas mécontent que sommes de voir notre signifiant majeur tenir son rang dans le ruck, la close mêlée, le gratte cuir, la belle peignée... nous sentons moins seul pour le coup. Un supra dominant Pilier, hégémonique en la blogosphère des chicores, sans concurrent à l’horizon dégrafant même ceinture, c’était ben prose... une première ligne d’enfer sur la pelouse c’est quand même plus aguichant pour affronter les mastards des sublunaires terrains.  
La plume c’est bien poilant... 
la vraie baston, enivrant !
Ya du beau grognard en hexagonie... et pas qu’un... c’est là le bol du moment... vraiment de quoi faire... rare un tel cheptel de bestioles capables... soudées en sus, sans lumière particulière sur une tronche à mag lèche croupion. Vu le nombre de blessés qui ont leur place dans ce groupe d’avants on peut se détendre à penser qu’un Chabal ne sera bientôt plus du voyage, supplanté sans problème par les Nallet, Papé, Milo, Pierre, Paul... ou Jacques. Une aubaine pour tous, enfin pour les amateurs patentés du vrai cuir sans dentelles et délires.   
D’abord le groupe, toujours le groupe. Fi des starlettes à douilles flottantes pour les gueux et les enfants, retrouvons un pack uni où chacun se fond dans la masse percutante, joue son rôle en coordination parfaite avec ses partenaires. Le rugby c’est comac... à l’instar des Blacks, même si certains sortent un rien du lot par la fourbe starisation des trisos du torche fion, sinon leurs qualités en effet sup, on pense, investit, avalise, reconnaît, voit une équipe avant tout, un groupe cohérent, dont la valeur suprême est  le collectif, la soudure ! Le cas pour ce club de Bleus, qui même s’il ne séduit pas (encore ?) question jeu de mains, n’est pas pour autant vilain. Comme le disions à l’automne, malgré la leçon infligée par les Blacks, prétendons que les gaziers sont là, même derrière, où d’autres nombreux blessés à l’instar de Mermoz pourront sans problème rejoindre la Bloue Team, prendre la place enfin de certains platanes, proposer du feu dans ces lignes d’arrières encore bien ternes et maladroites. Il ne tiendra qu’aux entraîneurs de coordonner le tout, de faire jaillir le meilleur de ces jeunes en mal de performance. Chez les valides ya du super Médard dont on prédit en poste d'arrière un bel avenir... si on arrête de lui gonfler le mou... du Heymans... du Dupuy, s'il se concentre un peu plus sur le jeu et ne se repose pas sur des lauriers trop frais... comme d'autres belles cannes.

Bilan ?
Il y a certes beaucoup de choses à dire sur la partition 2010 du Tournoi... pas du Ravel Boléro ni de la symphonie Ludwig... sommes en Europe après tout... aujourd’hui on gagne un grand Slam par défaut, du fait de la faiblesse des autres... sommes pas au Tri Nations là... avec matchs allez retours équilibrés... bref.
Nous reviendrons sous peu à celui d’hier à proprement parler, près du pré... où les Français n'ont quand même jamais effleuré la ligne d'en-but adverse... mais savourons tout dab la victoire.
Boudons pas ça ! Repos des braves !   
Un temps pour chopiner, 
un temps pour percuter !!!! 
Pour clausule immédiate cependant, saluons ces Bifs qui sans les gros puissants d'avants Vickery et consorts, ont quand même pratiqué un rugby d’attaque, à la « Française »... parfois plaisant... avec un très bel essai... des passes vives... un jeune arrière prometteur... un fluide Flood... qui sans une grosse erreur de jeunesse de leur ailier véloce Chris Ashton, eurent pu nous priver du grand Slam... mais n'ont pas !
A suivre donc.
© Le Pilier

20 mars 2010

CARTE BLEUE

Aux zarmes citoyens!!!!
C’est l’heure des baffes, de la chicore et du raisin. On laisse un brin le désabus... on oublie le bla, le flanby, les zimpers, les cumulos qui obombrent notre dionysiaque allant... on chausse le gourdin, on affûte les crampons, remotive la troupe... on part à la baston le cœur plein de bons sentiments. Boutons les Roses Beefs hors de France !!!! Perforons leur défense, pilonnons leurs abattis, accueillons dignement nos cousins d’en face...  
faisons danser la couine sur un air de java !!!!!
Allez les gaziers, que pas un preux ne chôme... pourfendons à la régulière... sans interruption... à grands coups de tampons... 
On veut des tueurs sur le green... 
dans le bon sens du terme !!! Arf !!!
A la régulière, pas de tatanes, de coups bas, de mignardises... on balance une partition symphonique, avec de l’agogique pénétrant, du phonétique extravagant... du mélodique chatoyant... bouchons tempérés, double croches dans les mandibules, clef de sol en tartine à leur faire bouffer du foin par le tony blair... noir dans le ruck... 
on arrose les blanches de rouquin... hé hé... donnons des couleurs à cette engeance trop palôte, impardonnable de ne pas être au top... allez allez, une tournée de jetons, quelques chopines de claques, une fricassée de ratatouille, un zest de viandox, écharpons le tweed et 
retour à Buckingham en pleur chez mamie couine à l’heure du Lipton avec les biscuits en miettes !!!!...
Souvenez vous d’la petite Jeanne partie au ciel trop tôt, sans avoir connu le septième... ça mérite une correction là... c’est la goutte d'eau qui met le feu aux poudres là... plumons la rosette et balançons les pétales aux quatre coins du pâtis... faut se vidanger les tripes là, pasque si on gagne pas... on a perdu ! Arf... et s’ils nous prennent pour des jambons, on va être bien sec, on va pas se faire fumer et ils prendront l'air du pays dans les naseaux !  
Allez allez les gaziers, vous avez carte Bleue !!!!
© Le Pilier