22 novembre 2009

FRANCE - SAMOA... EASY JET


Des trous sans le gruyère autour, pour des Français profitant du fait... 43-5. L'analyse structurale du processus victorieux s'identifiant à la nature même d'un désir qui sous tend la figure culinaire sus offerte à l'appréciation de regards attentifs aux points positifs, ne saurait en rien justifier l'évidence, par le jeu des rapprochements, de croire qu'il est une formulation syncrétique voire suffisante et possible de rapporter des faits sous un éclairage nouveau pour s'engouer de riens somme toute frappés d'évidence. Encouragé de ne point en rabattre dans cette démesure laudative dénaturant la simple répétition des actes déjà commis, par le jeu de la langue... refusant de causer pour ne rien dire, l'analyse des matériaux établirait de facto la vérité d'un œil absent, ayant flairé la dérouste Samoane, l'envol des troupes joyeuses, la facilité trop grande de s'en faire une gloire. Aussi, au mécanisme délirant d'une communauté emportée qu'un tel constat pourrait outrager, réactif à la froideur d'une distance prise et nécessaire, estimons qu'un tel ordre des choses n'incite pas au déballage, et que si tout n'est pas dit là, fallait y être pour en savoir plus. N'avoir cure qu'une telle bafouille atteigne le but... n'y rien paner, un manque de jambes. Ach !
© Le Pilier

21 novembre 2009

ANGLETERRE 6 / ALL BLACKS 19


Bifs plats, Blacks là, Pilier las
Six points la misère pour les enfants d'la Couine Zabeth... Dix neuf pour les Blacks plus sérieux devant... plus fort d’évidence. Aussi loin que sommes concerné, la bouillante eau n’a pas de vertus cognitives... les Bifs n’ont aucun gazier derrière capable d’impro... aucun cerveau sinon Wilko... et même lui n'a pas brillé... leur compo il est vrai était défensive, avant tout... un moment de statistique balancé sur bibici : 112 placages pour les Bifs, 60 pour les Blacks à la soixantième minute environ... ou plus tard... qu’importe. La physionomie du match en tout cas.
Au final étions quand même un peu las même si les Blacks ont proposé de beaux mouvements d’avants... gros match de la première ligne... à l'image de Woodcock, énorme le Pilier au grattage comme au placage... ont dominé les sujets d’une rose sans panache, sans grande imagination, impuissante carrément... sans viagra. Faut l'dire comac. Pas un seul instant n'ont été en mesure de passer l'en-but. C'est dire. L'essai du match... par Cowan, sur une action collective, comme souvent chez les Blacks. Voilà. © Le Pilier

20 novembre 2009

EDEN ORDINAIRE


Réveil matin

Un p’tit Lully aux mâtines ductiles... entouré de raisons toutes pures aux molles formes mouvantes et chaudes... sucré de figues du Languedoc dans l’intime d’un lieu originel... pesantes chairs repuses d’une nuit ordinaire à tutoyer les astres lointains en tripartie conniventielle... audacieuses menottes ravivant le mandrin vers l’icône solaire en plein essor... café tonique parfumé d’arabica... tel l’éveil ordinaire du grand roi sommeil, le supra king des Blogs rugby, le Pilier sémillant des mâles postures, critique, acerbe, méthodique, franc... qui a la candeur de croire que si muses s’amusent dans le nocturne Etna, le jour tiendra promesses de bel enchantement dans le diurne débat !!!! Ouich, wasp, chopines et contrevents !!!!
Bref... Ya du sun dans le blou toit terrien, la fraîcheur, le Novembre, l’air matin... Pilier fait quatre pompes et s’empare du jour.

Un œil sur les équipes qui battront la luzerne de Twickenham demain, que nous livrons céans. Notons chez les Roses Bifs le retour de Worsley, 32 piges mais d’attaque ?
L’équipe des Blacks ? La plus ad hoc d’après l’entraîneur même Graham Henry... pour étriper du Bif faut des gros, des forts, Tialata n’est pas là, ça rassure... pas même sur la banquette, enfin !
Étriper disions-nous ? Non, non ne vendons pas la rose avant son effeuillage... verrons bien si la ruée de brancards du sieur Johnson aura quelque effet sur le comportement audacieux des couine guys.
Quant à nos blous cocottes, c’est bien 18h le kick off... y serons si pas las. © Le Pilier

England: Cueto; Banahan, Hipkiss, Erinle, Monye; Wilkinson, Hodgson; Payne, Hartley, Bell, Shaw, Borthwick (capt), Worsley, Moody, Haskell.
Banquette: Thompson, Wilson, Deacon, Croft, Care, Geraghty, Tait.

New Zealand: Muliaina; Guildford, C Smith, Nonu, Sivivatu; Carter, Cowan; Woodcock, Hore, Franks; Thorn, Donnelly, Thomson, McCaw (capt), Read.
Banquette: Flynn/De Malmanche, Afoa, Boric, Kaino, Ellis, Donald, Ellison.

18 novembre 2009

CHOCS EN STOCK


Bien organisée cette tournée d'automne... tous les matchs le même jour... quasi au même moment... un choix s’impose donc. Aurions bien maté les Pumas, mais ya plus gros sur le pâtis. Donc, sans hésiter, suivrons la baston des Blacks. Puis les Bleus s’ils jouent à 18h... la Bibici les annonce à 16h... faudrait savoir !

England v New Zealand, 15:30
France v Samoa, 16:00
Ireland v Fiji, 18:15
Italy v South Africa, 15:00
Scotland v Australia, 18:15
Wales v Argentina, 15:30

Pour en clore finir avec le rastacouère vocalisateur de couacs, avec sa perruque en poulpe, cette citation rapportée par un lecteur, piquée quelque part sur le net :  
« Ras Dumisani est un opportuniste, un escroc, un massacreur de gammes... une honte pour notre pays. » Authentique dixit de jeunes Sudafs mélomanes.
Un bon coup de pub en tout cas pour cet empaf. Sortie du contexte, plutôt poilante l’anecdote... surtout quand on voit la tronche à Burger... sinon celle d’Habana à deux doigt de se fendre la poire tant c’était incongru. Pour ceux zou celles qui n’ont pas encore vu la performance... c'est ici, comme ailleurs.© Le Pilier

17 novembre 2009

IRLANDE / AUSTRALIE : NUL


Match nul... mais pas nul... même si pas génial. Savez tout 20-20 bitouine Paddies & Aussies.
Parmi les bons gaziers, O’Driscoll, centième sélection, plante l’essai égalisateur, balance une super cuillère sur Rocky Elsom (la tof) qui partait entre les perches ? Défend comme dab... royal en somme le 13. Même si n'a plus les cannes d'antan, tient son rang... indispensable encore.
Début de rencontre pourtant à contretemps, O’Gara vendange une passe O’sée, sautée, ratée... pour O’Driscoll surpris qui du bout des paluches fait un en-avant... interception de Mitchell... l’ailier Irlandais poursuiveur n’a pas la classe du centre & maître es pâtis, ne tente même pas une cuillère bienvenue si l’avait O’sée.
7 zéro pour les Australiens dès l’entame. Le Croke Park O’palin ne se démonte pourtant pas, encourage ses troupes qui reviennent dans le match.
Combat équilibré durant toute la rencontre.
O'ccupation du terrain aux citrons, 50-50.
Pas de quoi pourtant impressionner un kangourou sauteur... ni un connaisseur. Giteau n’organise pas le jeu comme Larkham hier... tente un drop foireux, se fait contrer... pas génial côté arpions relanceurs... reste habile cependant pour l’entre perche... prend un trou quand même... mais pas d’essai O’final.
C’est Elsom le Rocky et ‘pitaine de la team qui plantera son cuir dans l’en-but en coin malgré le retour de trois gonzes... avec Palu sont les forts du combat d’avant. Mais aucun génie en attaque les jaunes. Cooper apprécié d’habitude n’a rien fait de génial... tatane trop partout... Idem les verts de toute façon.

fi des lattes revenons aux pattes...
à doigts !!!!
Bref, Rocky assure. Un super gonze pour sûr, très apprécié des Irlandais... et pour cause, a joué chez eux la saison dernière et remporté le tire Européen... clap hands mérité.

L’autre gazier du match, l’arbitre. Ne laisse rien passer, siffle dès faute commise... les commentateurs de la Bibici trouvent ça un peu raide... ça bousille le rythme prétendent-ils, tout sourire quand même... les fautes étaient bien là, foireuses... alors ?  
Faut respecter la règle c’est tout ! 
Pas facile l’arbitrage au rugby... ya quand même beaucoup de choses à mater, plein d’occases de siffler... 30 gaziers sur un pré... la baston près du cuir 16 gonzes à surveiller... les hors jeux loin des yeux... Faut une attention O’bstinée... même dans le canapé on voit pas tout... sans ralenti parfois on pigerait pas... heureusement sont trois zarbitres à pouvoir intervenir... bien comac. Il impose sa loi cette fois, organise... n'a pas tort... les mecs finissent quand même par se mettre au diapason et les 20 dernières minutes sont plus rigoureuses, le jeu s’en ressent. Les Aussies dominent un temps, les Zirlandais reprennent la main sur la fin, égalisent à la dernière minute.Trop tard pour un drop !
20-20... reflet parfait du match. Même si les Australiens eurent quand même pu alourdir le score... mais n’ont pas.

Trop de coups de pompes dans l’ensemble...
trop récurrent ce ping pong... de l’arrière à l’arrière... on se débarrasse du cuir, plus de relances... c’est n’importe quoi. Les Bifs ont fait idem contre les Argentins... Johnson perd patience... l’a exprimé tel quel sur Bibici. Qu’est-ce qu’il attend pour organiser autre chose ? Sont quand même bien raidos les Bifs en attaque... la bouillante eau qui parait-il donne un exquis goût à tout, question fluidité du cortex, aucun effet !!!!  
Faut d’la magique potion pour ça...
et des gallinacés ? A voir !
© Le Pilier

15 novembre 2009

FRANCE VS SPRINGBOKS : LE VRAI MASSACRE...

... En couacs majeurs
Oh l’empaf, l’infame, l’affreux, le butor... pour le coup De Villiers l’entraîneur Springbok n’a pas tort... l’égosilleur de service a carrément massacré l’hymne superbe des Sudafs... voire déconcentré la troupe ?   
Du jamais vu comac ! 
Oh la casserole, le couac, l'hippo, la citrouille, le cruchon, le mufle, l’assassin !
Pour sûr ça joue sur le moral des troupes une telle mascarade, les joueurs n’étaient du reste pas très à l’aise... écoutez ici et matez pour vous rendre compte... oreilles délicates s’abstenir. Sortait d’où le coquin ? Un comique ? Une farce ? Un fêlé des cordelettes qui pousse la chansonnette dans une salle de bain et se prend pour un Pava rôti !!!!! Innommable le rastacouère...
Non là, soutenons les Sudafs & De Villiers... pas correct... on vous le balance aux galères nous un gus si peu mélomane...  
Assurancetourix à côté c’est un vrai rossignol d’opéra...
d’autant qu'il est d'enfer cet air... un des plus beaux hymnes de la planète... nous fout le frisson à chaque fois pour bien dire. Pour le coup notre retard fut avisé... n’apprécions pas ce genre d’irrespect.... un faute impardonnable d’avoiner une grande partition. Même sur une île déserte ferait fuir les cailloux ce guignol... monter les zeaux... péter un volcan... affecterait les Dieux !

En comparaison celui des Gallois la semaine dernière avant la baston Australienne, parfaitement orchestré, a même impressionné un Bif qui matait le match avec nous. C’est dire. Touchant en effet, une vraie communion tant le Millenium était au diapason... un frisson a parcouru notre échine... idem l'autour... étions fin prêts dispos pour savourer la joute. Un hymne dans ces moments, ça fout dans le ton, ça conditionne le souffle, ça apaise un instant.

Important ces rituels qui soudent le groupe, comme la communauté environnante, préparent les âmes à la grande cérémonie des baffes... un recueillement suspensif donc avant la chicore qui unifie les cœurs, rassemble les entités sous un même idéal :    
Communion des cordes, 
connexion des liens,
concentration sur le jeu.
Une anecdote vibrante : durant la dernière CDM pendant les hymnes, les Irlandais autour de nous chantaient la Marseillaise avec un enthousiasme étonnant. Le match ? France vs Irlande bien sûr... en sus connaissaient les paroles ces gaziers... il est vrai qu’en matière de fair play leur réputation n’est plus a faire. Chapeau bas... n’en sommes pas là chez nous... ces Paddies possèdent sans doute quelque chose en sus qu’il n’est pas nécessaire de nommer.
Ils jouent du reste les Wallabies à 16H sur Bibici cet aprem... 100 ème cap pour O'Driscoll... y serons pardi, dès les hymnes cette fois... si on échappe à Justine.
© Le Pilier

14 novembre 2009

DOUCE FRANCE

Développement du râble... 
suite impérative
Si être bon Français comme nous l’exprimions en notre bafouille sur l’Identité Nationale, c’est vertement secouer l’abattis d’un Bok quand il vient fouler l’herbette du coin, là chapeau bas !!!   
Du bon y’en a !!! 
Et pas d’la chochotte à Michou, ni d’la coquine à bijoux... non non... Du bon qui sent le terroir, le terrain, la sueur généreuse... bien éduqué, obligeant dans l’offrande, paterne dans la chicore, bienveillant dans le ruck, trans-porteur des valeurs humanistes fondamentales... quia dans les tripes en somme l’intrinsèque désir d’un Cétautomatix d’exprimer largement sa tolérance, son amour du prochain en percutant ferme l’envahisseur Romain qui lui chatouille un peu trop le cuir sensible et délicat. En sus quand on fait jaillir le raisin avec tant de grâce, d’amabilité, de clémence martelée,  
de respect fraternel sur ces prognathes binettes championnes du Monde, façon beaujolpif nouveau tourne carafe en guise de bienvenue...  
on s’enjoue, on jubile, on dit oui...on démontre, s’il était nécessaire, à nos vinaigrettes dirigeantes qu’il est parfaitement inutile de nous faire la leçon, que sommes bien assez grands pour savoir qui nous sommes, car sommes de fait, où l'on est comme où l'on va, et que ce juvénile démagobaratin sur l'identité ne saurait en rien exalter d’avantage nos âmes libres de choix.

Les capiteuses emmêlées d’hier que les 30, 40 guerriers ont proposé sur le pâtis Toulousain témoignent d’une espèce de savoir vivre que seul le rugby génère, exalte et perpétue.   
Merci aux Bleus, merci aux Boks pour ce combat coloré !

Des Bleus qui ont fait bien bonne figure devant cette équipe solide, rude, hégémonique... même si Monique n’a rien à faire ici... ont pris les Boks à leur propre jeu ! Bien vu ! 

Soudés, forts au contact, durs, très présents, vaillants, impavides, ces coqs de haute cour en ont sous l’agassin. De grands gaziers potentiels sont là... Dusautoir n’est plus seul... Millo-Chluski... superbe Barcella (Houlala quel match aussi le gonze... a bousculé sinon crevé les gros d’en face de façon magistrale)... Harinordoquy l’instigateur opportuniste de l’essai, le bel Imanol... solide Servat... teigneux Piccamoles... on devrait tous les citer... ce pack a vraiment de l’avenir encore faut-il que les têtes entraîneuses suivent. Car avons toujours les mêmes défauts, beaucoup de maladresses, sommes bordéliques en attaque... le travail est considérable... et puis ce n’est qu’un match gagné après tout... pas de stratégies subtiles, pas encore d’ouverture... pas assez techniques nos Bleus... faut changer encore quelques postes... etc. Et puis n'oublions pas ce n'est qu'un match contre des Boks toujours frileux en cette saison... à bons entendeurs !
Mais cette fois-ci les modules sont là pour bâtir une équipe de grande tenue. Plus encore qu’hier, il incombera aux entraîneurs de faire sortir le meilleur jus des ces vaillants gaziers. Pas gagné. Des forts, sinon de futurs grands, en possédons donc devant comme derrière, cela engage totalement la responsabilité des coachs de construire un système de jeu avec nos propres stylèmes qui mettent véritablement nos gonzes en valeur. Dans les clubs comme en EDF.
Ne loupons pas le coche !
Un développement du râble s’impose donc... dans l’air du temps la figure, sachant que l’art est long, l’occasion fugitive, l’avenir incertain, la constance plus difficile que tout.
A suivre, au plus près des crampons... de l'arbitrage... d'un Hymne saboté ? Et d'autres bagatelles.
© Le Pilier

12 novembre 2009

DÉVELOPPEMENT DURABLE


Stabilité mouvante
Sympa les tricouleurs... les trompinettes qui sonnent aux monuments, galons astiqués sous l’arc triomphant, pompes au Baranne triple couche... mais le pré verdoyant c’est plus universel, plus présent... plus Eros... plus coulant... et puis ce « travail » de mémoire ultrabaratiné, dans la plupart des feuilles ne trouve aucun écho. L’histoire itère* les mêmes scénars, l’idem est une constante quia pas fini de rejouer sa partoche, avec ses couacs, ses gros sabots, son tintouin, suffit juste d’une occase, d’un mouvement, d'un souffle, d'un rien, d’une décision prise par quelques zempafs pour eraser d’un clin les meilleurs sentiments. Sapiens n’est qu’un mot, mesure une abstraction, des milliers de générations n’y suffiront pour en saisir les vertus, s’en faire une posture.
Savons toussa, n’y ajoutons pas.

Pour l’heure donc présente, retour au grand pâtis où les bestioles vont s’affronter sans laisser d’abattis sous la luzerne. La meilleure des bastons c’est le rugby. Tous les conflits devraient se régler comac, en crampons, Velpeau, camphre aux cuissots... Ce serait plus poilant, subtil, osé, plus beau... plus intelligent... en somme la grande évolution.

Ce soir, tout près de l'AZF jardin, on retrouve nos cocottes pour affronter des Boks dont on connaît le rang. Kankowski remplace big Spies, blessé au doigt... pas un manchot ce gazier, pour sûr ont de la réserve les Sudafs en troisième ligne, même si une équipe performante c’est une mécanique bien huilée avant toute chose.  
Le tout est plus que la somme des parties. L’entente parfaite, la cohésion, la connivence, l’automatisme sont les atouts majeurs pour développer un jeu vraiment collectif, fondement premier des équipes dominantes. Certes les grands gaziers sont indispensables pour l’ossature, mais plus encore le lien qui les unit.
Le must gagnant ? Se trouver sur un pré, se comprendre par un geste, saisir l’intention d’un coéquipier par l’esquisse d’un moove... sinon même anticiper sa course juste en matant sa position... avant même mise en route.  
Le grand art ! Pour ça faut se connaître, jouer souventefois ensemble, répéter longuement les figures pour espérer improviser et réussir son coup.

Si la team Boks est performante, c’est aussi que les gonzes se pratiquent comme les doigts d’une paluche, pour certains d’entre eux. La paire Botha-Matfield par exemple, a joué plus de 40 fois ensemble... exceptionnel en secondes lignes une telle longévité. Les vainqueurs de la CDM sont encore là. C’est une chance pour eux, ils ont d’ailleurs progressé depuis. Les nouveaux venus, comme l’intempestif et génial flanker Brussow, se sont parfaitement intégrés au système proposé par Jack White, bien relayé par De Villiers. Continuité des stratégies... un must.

Chez les Bleus, pour des raisons diverses, l’équipe change très souvent. Nos charnières, nos avants, nos centres, étions même subjugué lors d’une interview printanière d’un 13 qui prudemment satisfait rapportait en substance ce fait avant une rencontre internationale : « Avons taffés tous les deux (centres)... une heure et demie environ... tout va ». Quand on sait ce qu’est le poste de centre, on imagine la problématique adaptation, l’improbable rendement. Chez nous les EDF gaziers ne se voient pas assez avant les grandes baffes, on sait. Les clubs rechignent à laisser leurs poulains batifoler sur le green de Marcoussis puisque ce sont eux qui balancent l’avoine et sont privés des sélectionnés durant le Top. En sus un calendrier dont on critique la lourdeur, mais comme dab on mettra des kiloplombes d’années à changer ça. Pas des neurones qu’on a dans le cassis mais des clochers. Dix ans qu'on cherche une équipe type et complète. Dix ans qu’ça bouge dans tous les sens, sans continuité, assise d’un style éprouvé.

Pas d’méprise, si on prétend comme Lièvremont qu’une internationale team c’est aujourd’hui 30 gaziers, que tous sont en intérim (sic & stupide)15 seulement restent sur le pâtis. L’équipe modèle, ad hoc, se connaissant bien, pratiquant un jeu cohérent, stable, duratif, stratégique, constant mais adaptable par le fait des singularités nouvelles qui interviennent, c’est le substrat impératif pour prétendre rivaliser avec les plus forts. Non pas gagner un match de temps en temps comme on a toujours su le faire, mais engranger les victoires successives.  
Faire sa propédeudique en Europe, 
sa Polytechnique en hémisud.
Une sorte de développement durable si voulez, puisque ces démago-pléonasmiques phonèmes sont fashion.
En sommes encore à des années lumières...
*itère : de itérer, répéter quasi libitum... néologisme © le Pilier
© Le Pilier

11 novembre 2009

ORAGES D'ACIER




















           

Hommage à nos poilus, nos grands pères, soldats disparus sous la luzerne, femmes éplorées...
Enseveli au p'tit matin par un nobus de 420, le nôtre, miracle, s’en est tiré, avec la tête bien échauffée !
Pensées du Pilier. Paix éternelle aux braves... au grand poète frappadingue de sa Lou.
Si je mourais là-bas...
Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l'armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur
Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier...
...Souvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants...
La nuit descend 
On y pressent
Un long destin de sang

Guillaume APOLLINAIRE, extraits... Poèmes à Lou (1915)

09 novembre 2009

IDENTITÉ NATIONALE


Bon Français
L’identité Nationale n’est pas du bla. Inutile de répandre sa baveuse en circonlocutions démagos... postures moralisantes, culpabilisation assénée, rabat joie politico théâtral, flanby, mou, tocardises point com, arguties, casuistique en toc... La panoplie du jugement des sans têtes minus qui prétendent proposer un nouvel ordre de choses quand il est déjà là. Pour apprendre la Marseillaise à nos lardons suffit d’un bon match de Rugby avec du gros méchant bien en face. Ce n’est pas à l’école qu’on pousse un chant patriotique, ridicule idée s’il en est, tendancieuse... c’est même déposséder l’hymne de sa substance mère. L'hymne à la joie du grand Beethoven serait mieux indiqué.
Que l’éducation nationale impose en ses tablettes un programme baston, bien tempéré, avec châtaignes et rentre lard, qu’on apprenne à nos moutards les joies d’en découdre en respectant les règles, que le rugby soit la première matière esthético-corporelle et la nation retrouve son éclat, sa fougue, son esprit d’aventure, son courage rassembleur, partant cet altruiste désir de souhaiter la bienvenue aux étrangers les plus lointains en leur secouant vertement l’abattis dans une danse fraternelle.Ouich !!!
La mesure des forces à l'aune des pâtis impose de fait le respect à ceux qui s'y engagent. 
Vous vous sentez supérieur ? Pleine bourre ? Meilleur que tous ? Fort du cuissot ? Sur le terrain toujours un gazier vous remettra en place, fixant la limite à votre enthousiasme, débordement.
Vertu du grand rugby, sagesse empirique, posture fondamentale, pour espérer comprendre il faut le pratiquer. Le rugby d'essence est fraternel, libre d'engagement, égalitaire dans l'affront.

C’est comac qu’on apprend l’hymne du gallinacé à crête rubiconde à nos merdaillons, le chantonner braillard pour encourager la troupe avant de grosses baffes en apéro. Les Bleus sont toujours bleus comme la planète mère, le blanc des yeux idem pour tous quand le face à face est franc du collier, comme le raisin maculant la tronche d’un guerrier bouffi de rucks et de percus bien fermes est rouge sanquette, quelque soit le bled, la couleur, la nation des gaziers.
Le tricolore emblème c’est l’universelle proposition mise au rang d’idéal tant les trois signifiants qui le caractérisent raisonnent comme un espoir.
Liberté, égalité, fraternité... très bô la figure, touchante à entendre, savoureuse à répandre même si la teneur profonde qui porte tout son sens n'est parfois pas saisie par ces tronches à clochers, pastagueurs de zinc, agiteurs de fanions et autres nombrilophiles... nés bien sûr quelque part mais incurieux d'autour.

Non, pour bastonner ferme il faut être deux... sans les étrangers il n’y aurait que caresses type top 14, pipolisme croupion, auto ravissement, dégradation du jus... du "qu’on est beau dans la glace", les meilleurs dans la nasse, mais pas d’évolution possible, pas de progrès, pas de juste mesure de nos forces belliqueuses, pas de mise à l’épreuve de notre identité.

L’allons z’enfants ne se fredonne jamais dans la conquête d’une élégante, quand la douceur printanière manipule les sens pour des pique-niques sur l’herbette enrosée, quand la paix savoureuse annule tout débordement, quand tout va pour le mieux, quand l’ennui rase gratis une raison tranquille... 
Non !!!!

Ce petit air martial n’est pas une mélopée, un romantique fredon... encore moins chant de fiottes mais un souffle rassembleur, spécialement conçu pour souder les énergies vaillantes lorsqu’une opposition s’impose, un combat, une conquête, lorsque le front bouillant se doit de faire valoir son rang, que la patrie s’enjoue d’imposer sa culture ovale aux gaillards d’autre-monde, quand hommage est rendu aux méritants anciens, nouveaux, à venir... sinon aux visiteurs.
Tout est là pour susciter le grand rassemblement des cœurs, le mélange des corps exsudés, le partage des coups sans baratin inutile ni démagoulineurs propos.
Au pied du mur on voit le maçon !
Dans la chicore la grande Nation !!!
Être bon Français c’est donc envoyer de vrais gaziers au champ d’honneur... c’est honorer l’ennemi de figures savantes, d’essais sans tricher, de généreuses pralines, de fraternels tampons.
Samedi prochain, les Africains du Sud viendront en nos pâtis mesurer nos pelouses, souhaitons leur bienvenue, comme il se doit, en étant digne de leur niveau, de leurs différences, de leur premier rang... faisons superbe accueil.
Allons allons petits z’enfants !   
Qu’un sang bien pur, abreuve les microsillons... 
de nos pâtis !!!
© Le Pilier