20 décembre 2008

LE DIRECT LIVE DU PILIER


...Laissant tomber châtaignes et autres bastonneries, le noblissime Pilier, de l'avent respectueux lui signifiant la trêve, en pleine bénédicité de salaisons, inspira fortement, regarda ses convives et se remémora ses heures de grande sagesse quand il méditait sur l'herbette, loin des hommes... Une pause, s'imposait.
Vint Zig qui demanda :
« Quelle est la véritable Voie ? »
Le Pilier répondit :
« La voie de tous les jours est la véritable Voie »
Zig insista :
« Puis-je l’étudier ?»
Le Pilier répondit :
« Plus vous étudiez, plus vous vous éloignez de la Voie »
Zig à nouveau :
« Si je ne l’étudie pas, comment puis-je la connaître ? »
Et le Pilier dit :
« La voie n’appartient pas aux choses vues ; ni aux choses non vues. Elle n’appartient pas aux choses connues, ni aux choses inconnues. Ne la cherchez pas, ne l’étudiez pas, et ne la nommez pas. Pour vous y retrouver, ouvrez-vous aussi largement que le ciel, respirez ferme, et plongez-vous corps et âme dans les délices de Capoue.»

C'était bô ! Aussitôt dans la salle voutée, les bobines opinèrent, les chopines tintinnabulèrent, les vocalises abusèrent d'harmonies improbables, frisant la dodécaphonie... 
"Une coupe féconde donne toujours grande faconde" s'écria un converti au seul nectar des Dieux. Chacun remâcha son gigot et se lécha les doigts, émoustillé par tant de merveilles, de zen, et de chairs saines... Les femmes pâmées, de stature gironde, rayonnantes comme des fêtes copieusement garnies, lorgnaient les panses pleines et fredonnaient des airs langoureux... c'était l'apéritif qui annonçait l'éveil. La fiévreuse appétence impose dispositions... préparation en somme. Les nuits s'annonçaient longues comme les digestions...

A suivre. © Le Pilier

17 décembre 2008

LYRISME PACHYDERMIQUE


Suite bien épaisse...
Nous ? 
Discréditer un élan créatif dépassant le quintal de fadaises ?

Nous ? Echarper une prose légère comme une enclume de Vulcain ?
Nous ? Intriguer pour éradiquer un livre neuf des rayons d’une bibliothèque de vestiaire ?
Nous ? Insolidaire d’un pilier teutonique supplantant le filet délicat de notre La Fontaine national par un osé de figures à vous noyer de rire dans un océan de romantisme camphré, enserré de Velpeau, sises en une prose quasi transcendantale des chevilles jusqu’aux pieds ?
Nous ? Pinailleur de lettres à pâtis ?
Nous ? Pas gentil ?

Ho ho !!! On nous vilipende... nous astique... nous assaisonne... nous défigure notre belle intention ? Car quoi ? Faisons de la pub pour ce livre qui eût tout à fait pu passer inaperçu si le noble Pilier ne veillait pas au grain.... Diffusons gratos, le meilleur de ces lettres profondes qui n’attendent que la germination, pourvu qu’une âme sensible bichonne leurs pâtis, et dépose ces fleurs de l’ombre au grand sun des chroniques de cet incomparable Blog, non ? Qui peut se targuer de livrer autant d’extraits croustillants ? Qui va, par son dévouement total, sans doute susciter chez les plus timides et croûtards du monde, des vocations enfouies dans cet inconscient empêcheur, structuré comme un langage, qui n’attend qu’à expirer son meilleur babillage ? Ces pachydermes en tutu, encore rétifs aux tropes, écrivains de la trompe qui n’attendaient qu’une simple ouverture pour exprimer le meilleur de leur peu ?
C’est nous !!!!! Altruiste, encourageur, partageur que nous sommes... faisons déjà des émules avec nos balivernes, poursuivons notre sacerdoce en proposant ces lectures inédites, enjoueuses de sapins, de pantoufles et de binettes fraîches, quand viendra de Noël le comblé espéré !!!! Ach !
Revenons zaux lettres authentiques du sympathique Serge Simon.
Le Deuxième chapitre s’intitule, l’impact. Prose éveillée toujours de Serge Simon !!!
A vos estomacs... ou zigomas !!!!!

"Nous sommes là dans une attente chaude. Je ne suis plus. Je ne suis plus seul, je ne suis plus perdu. Je trouvais l'autre. Je le presse contre moi pour vivre, le vivre, me vivre. Je profite de cette expérience charnue de l'altérité. Vestiges préhistoriques des fondements du rugby, la mêlée en est l'écrin où repose son diamant : le lien."
Ah, l’altérité d’un cortex au frontal débineur dans sa grotte de Tautavel... Si peu ont osé nous en dévoiler l’aspect charnu qu’on se demande bien ce que foutent les paléontologues du CNRS... Simon nous cause là d'une touchante préhistoire, à vivre, se vivre, nous vivre, se revivre ensemble, partageur solidaire qu'il est d’un grand moment d’existence que ce lien perpétue... un lien de diamant qui rayonne de partout, quand les dinosaures chantaient... un peu trop tard... hélas pour eux... les louanges de l'altérité.

"Le rugby, la mêlée, sont cette vérité pure à l'origine de l'humanité : s'approcher, s'accrocher, aux autres pour ne pas être dévoré par la nuit."
Dévoré par la nuit ça fout quand même les jetons... et par l'ennui... ça use. 

"Regardez partout ailleurs, ils ne se touchent que par accident. Le rugby est seul à mettre en scène ce vertige du lien. Regardez ces mains serrées, regardez ces doigts exsangues et affamés..."
Regardez ces doigts exsangues et transparents de vacuité... ces doigts très auriculaires avides de pavillons cireux, ces majeurs aux appétences de fondements... ces pouces à la diète, ces index accusant la disette d'ingratitude, ces annulaires morts de faim, dont tout le monde ignore le nom, unis quand même dans une seule main... vertige du lien... vestige de rien... coin coin !!! 

"Le talonneur hurle une inquiétude. C'est un nerveux peut-être un timide."
Savourez...

"Nous sommes 1 t de métal en équilibre sur un fil."
Des kilotonnes de délicatesse sur un fil de surplus d'émotion... c'est ça... Mais elle sort d'où la ganache ? Fait le comique troupier dans la vie le Simon ? Pas possible ? C’est koi son job ? De l’art brut ça !!! ça fricote avé les cimes ça... phénoménal le gazier... ya des lettres dans sa famille, vient pas de nulle part... c'est clair. Enfant prodige... ça vous débourre la poésie d’un Villepin ça... Aux zacadémies le grand Serge !!!! Aux zacadémies fissa !!!! Trouvez-lui un fauteuil... un tabouret... un pliable... un paillasson... encourageons cet amuseur... ce musculateur de prose... allez hop hop... un siège à la fédé !!!
C’est pas finito... ya encore du rigolo.

"Je suis le requin bleu sombre au-dessous du nageur irradié de soleil et tentant de fuir."
Re gnac gnac... et ouarf libitum !!!! Et le requin marteau enfonce le clou ! Pardon... un requin bleu sombre, ho ho, du dessous sans doute, flottant sous le pâtis... une grosse baleine qui poétise avec son champ lexical poissonneux... en adéquation parfaite avec le rugby d'icy en effet... judicieux toussa... manque pu qu'les moules, la planche, le maillot, la tong, le pipeau... et le cassis pour agencer toussa !!!

Bon, sommes vidés, pliés, ruinés, par ces assauts fendards... reviendrons sous peu avec d’autres extraits droit sortis de la cuisse même ou du croupion de Serge Simon, pour une prose sub Jupitérienne mais pleine d’envie, d’innocence... tellement qu'on se doit en effet d’encourager nos zenfants à exprimer ces petits riens qui font les grands comiques. Notre ex pilier du Stade Français en est un exemple imparable. S’il insuffle cette belle humeur, nimbée de platitudes et puérilité en notre vie soucieuse, c’est bien pour nous rassurer, tout impavide qu’il est devant le ridicule, que ce dernier n'a jamais tué personne et n'empêche visiblement pas de dormir. Quelle audace ! Quelle leçon de d'humilité !!!
© Le Pilier

14 décembre 2008

LA MÊLÉE... EMMÊLÉE


Pour bien rire dans les foyers
Un pilier qui transpire la prose comme un éléphant souffle dans sa trompe pantelante pour jouer des airs de Miles Davis, ça fait des couacs... c’est l’idem d’un cyclope en bermuda, portant son regard solitaire chaussé de Ray Ban vers l’azur infini et les cieux blindés de fleurs étincelantes, de mystères, en se grattant le derche... Ça vous zéblouit la raison d’un parfum poétique... vous chatouille l’entendement proésique... et votre tête opine à s’enivrer de l’onirique don sous la lune palote... ronde muse cyclique qui pleinement ravit le marcheur solitaire... poète infatigable espérant la beauté quand au stérile hiver l’inspiration hiberne... Gasp !
La lanterne cosmique, muse du grand rêveur, de sa molle clarté distillera l’espoir, délivrera sans doute cette âme par trop sensible du joug accablant d’un vide insondable, qu’obombre ce papier que la blancheur hélas, a du mal à défendre !!!
Dès lors, la prose est en chemin, et le temps invisible suspendra son cours perpétuel au profit d’un sentiment d’éternité. L’être alors flottant, tout joyeux, tout comblé, serrant la plume aux doigts, enfin, livrera dispendieux les merveilles multicolores des profondeurs secrètes de son moi le plus mûr... le plus intense, le plus gourd !!! Ach !
Au dessus de la mêlée, le sympathique pilier Simon, est de ceux-là. Généreusement inspiré, féalement voué à l’ovale passion, aussi fort dans le ruck que solide de rein dans le lyrisme suave, son livre est un bijou dont nous livrons céans des extraits authentiques.
L’avions promis, voilà !

Sa perle s’intitule « la mêlée », hé hé, celle des corps emmêlés qui se frottent le cuir et transpirent beaucoup. Un bouquin cadeau, que l’on devrait offrir pour tout plein superplomb dans les stations, tant sa texture physique s’y prête... ou mieux avec du pastaga, en litre, pour vraiment apprécier les impertinentes figures, les intempestives soudures !!!!

Mais fi des bafouilles, commençons la ballade tropologique. On vous le fait chapitre par chapitre pour ne pas vous priver les côtes d’un fendu enchaîné... Arf arf ! N’avons pas pu nous zaussi résister à la tentation pressante de nous plonger dans cette fièvre ardente que l’inspiration débride sans crainte aucune de l’impact Apollinien. Après tout, Simon ouvre la voie comme une première ligne impavide qu’il est... nous emboîtons le pas. N’avions jamais osé nous lancer sur le terrain magique des figures frondeuses, aléatoires, totalement perméables aux associations débridées et profondes comme des flaques d'acier sur du bitume en feu. C’est fait !

Voici donc les extraits.
Chapitre premier donc, qui s’intitule « Liaison »... mon Gaston.

"Le vestiaire s'est déjà tellement éloigné de nous.
Six minutes que l'on est sorti de sa nuit.
Cette nuit chaude où les silences épicés habitent les cris et les coups."
Ça démarre sur les chapeaux de roues. Un vestiaire qui fuite... une sombritude qui s’en va... des cris zé coups très fréquentés par de nombreux silences aux aromates divers, qui crèchent dans ces glottes brutales que la nuit brûlante condimente, quand la moutarde vous monte au nez ? C’est bien fait !

"Six minutes de lumière, de foule, et toujours rien.
Un ciel incertain avec des oiseaux que je ne connais pas."
Piafs anonymes... Ô solitude...

"Des arbres qui plient leur fragilité en une vibration lumineuse."
Plier la niaiserie pour esquisser un gros OUARF !!!!

"Une tribune qui dort comme un vieux chien. " 
Un gradin en béton qui remue la queue, c'est presque mieux...

« Je cours après le ballon pour l'attraper et le jeter loin, là-bas de l'autre côté de la rivière paresseuse qui encercle ce stade. La jeter en avant. Tabou absolu du joueur de rugby que je transgresserai dans une raideur gauche et fière. »
Une raideur gauche et fière assumée !!! Bel effet !!!

"J'attends la mêlée comme une vieille élégante attend son giton. Lucide et humide. Mais le ballon roule quelques pas et l'arbitre siffle enfin. J'ouvre mes branchies, mes yeux. Mes pores aspirent l'océan"
Humide la grabataire... ya pas d'âge pour ouvrir ses branchies aux andouilles !!!

"Les autres sont déjà là, poussés par des gestes lents et capiteux. Le reste des joueurs, ceux qui ne connaîtront jamais l'éclair lumineux du dessous, ceux-là tournent en rond dans une poussière de mots aigus"
Gnac gnac ouarf ouarf et naf naf !!!! Mots aigus = cassis obtus !!!! 

"Je me faufile entre ceux qui n'ont rien à voir, ceux qui, semblables à l'attroupement voyeur d'un accident, sont rejetés à la marge des pulsations de la vie"
Ga !!!

"Je suis une pierre souple."
OOOUUUAAAAARRRRRFFFFF !!!!!! Du beau... en bloc de béton dur, léger comme un duvet d’oie d'acier... élégant comme un mammouth sur des patins en os de lapin, figurant des arabesques au sol immaculé de l’ère glacière... poétique excentrique, comme un moustique dans le bayou s’éprend d’un bombe anti-poux en y plantant son dard. Simon les poète pierrafeu de l'âge caillou !!!

"Le pilier droit est la tête de pont, la tête de con, de la mêlée, celle qui part loin et seule. Il est celui qui va répandre la maladie et la mort. Une fois là-bas, au milieu des autres, il est seul comme un rocher au milieu du ruisseau."
L'enclume au milieu des naseaux... une aspirine vite !!!

"La mêlée est ce combat magmatique et spirituel. Cette partie d'échecs utérine, où l'une de ces créatures inquiétantes doit empaler l'autre pour vaincre."
Une partie d'échecs utérine ? Aux forceps la prose qui vagit de l'utérin terrain !!! 

"L'arrière du monstre, la deuxième ligne, va se mettre en place à notre cul comme deux puissantes pattes." Des pâtes au cul bolognaises...

"Je deviendrais l'une de ces portes lourdes et vieilles derrière lesquels s'abritent les enfants."
Porte ouverte n'abrite bête !!!

"Il jette un regard transparent sur l'horizon."
... un œil aqueux sur les croupions !

"Je hurle quelque chose. Il glisse un peu."
Je dis rien... il laboure le terrain...

"De loin on pourrait croire qu’il est en train de prendre de grandes aspirations avant l'apnée le glissant dans la noirceur étincelante de la Terre."
Une clarté sombre quoi, anoxique ! On traduit !!!

Voilà pour le premier impact, au sol grassouillet de l’inspiration oseuse, sans parachute, de Serge Simon. Les autres chapitres suivront, plus magistraux encore, plus pelle à tarte, plus soliveaux, pour tous les ruminants timides qui rêvent eux zaussi, dans le silence invisible et transpirant de leur vie tabulaire, d’ouvrir leurs vannes créatrices à dilater la rate des lecteurs assoiffés !!!  ça promet !!! © Le Pilier

11 décembre 2008

PROSE & CROUPION


Une sensibibilité à fleur de cuir
Hé Hé !!! On veut sa poésie bien ovale, on jubile à l’idée d’un Pilier découvreur de grands talents ? On veut son surplus d’émotion, son rafraîchissant gazon ? La surdose qui vous palpite plus que jamais ce petit cœur réceptif à la beauté quié partout mais hélas pas chez vous ? Son écrivain Hugo déniché sous un ruck qui vous surprend de ses facéties ? Un de ces grands poètes proclamés des pâtis, chercheur d’azur, body bien buildé du lampion, qui se décarcasse la calebasse, pour vous démontrer définitivement 
qu’un pousseur a du cœur, qu’un mastiff a du kiff... pour les lettres... une sensibilité à fleur de cuir ?

Ben ouais !!! Cet Hugo du pâtis, en effet, l’avons déniché... par hasard, pour vous, quand une connaissance vague dans une librairie soignée, très enthousiaste à l’idée d’un rapprochement de nos natures pourtant inconciliables, un genre d’admirateur désirant copiner, nous proposa la lecture immédiate de ce bijou d’émotion, ce livre incomparable qui une fois la surprise digérée, vous plonge dans un sommeil méditatif que seuls de simiesques initiés peuvent appréhender, apprécier, un livre qui répond sans l’ombre ténue d’un doute à la question qui taraude chaque rugbyman à deux pinceaux de la retraite... 
Oui ! Ya bien une vie, un avenir après le joug, la châtaigne et les coups !!!!

Un beau demain sans doute, littéraire, pour celui-là. On sait désormais qu’un poète sensible, un acteur délicat, un créateur en herbe de bovin, peut très bien se cacher derrière n’importe quelle nature humaine spéculant sous le joug, pourvu qu’on lui prête une oreille, qu’on l’émerge, la montre, la bouge, la remue, l’encourage, la secoue devant un objectif, derrière un fond de teint suffisamment épais, qui, figure d’engrais et masque de rien, fera germer ce profond talent ne demandant qu’à être vu, encouragé, reconnu, sinon aimé !
Serge Simon en témoigne. L’avons maté sur l’écran durant une coupe du monde Australienne il y a quelques zannées. Le connaissons pas plus que Jules, mais savons qu’il était pilier chez Guazzini, p’têt en calendrier, sinon à la mêlée, comme il nous invite à l’approcher dans son ouvrage d’une sensibilité sincère et sans filet. Cette merveille à plusieurs pages, s’intitule frontalement, «la mêlée» pour bien savoir où on en est, dès le kick off !
Sensible Serge, nous dévoile ouvertement l’intimité suave de ces corps transpireurs qui se côtoient si prochement qu’on pouvait pas laisser ça sous silence, tellement que c’est beau de le partager, comme on partage une souffrance muette dans un regard complice... comme une gamelle s'amourache d'une louche pour enchanter un bol !!! 
Ya du touchant dans tout ça, de l’élégance idiosyncrasique qui cherchait la sortie, l’a trouvée, sympathique, franche, peut-être prophétique !!! Un genre de pilier gracile de 125 kilos qui d’une envolée tonique vous fait des entre-chats avec l'air serein d'une enclume en tutu !
Un livre donc comme le disions, totalement saturé d’émotions, vivement recommandé pour les fêtes sapins, entre la dinde et l’ennui, le croupion et la panoplie de grands sentiments qui submergent nos soirées décembre, tel un tsunami de bien être vous emporte dans un courant de félicité, que-du-bonheur-dans-les-souliers. Un livre que l’on peut aussi lire tout seul dans son vestiaire, avant que la Velpeau n’enserre votre onirisme créatif au profit pragmatique d'un conditionnement spécial affrontement, peu enclin aux tendres alexandrins, que le camphre ne supplante la rose qui a vécu l'espace d'un seul matin, mais sourd entre vos lèvres son restant poétique tel un soleil couchant avant le sombre combat... Ach !

Bref un livre plein d'évidences, 
comme la neige est blanche et le gruyère à trous ! 
Bientôt donc ici des extraits... des vrais... à vous ratartiner de franches poilades jusqu'à l’étouffement ! A suivre impératif.© Le Pilier

08 décembre 2008

LE CADEAU DU PILIER


Promesses donc faites, 
promesses tiendrons...


Le Pilier poète de l'avent, vous présentera sous peu une icône de la littérature de première ligne, découverte par ce fameux hasard qui fait si bien les choses, dans un lieu de lettres inattendu... 
Un livre improbable, nouveau même p’t'êt bien !
vu à la télé, mais dont on ne parle pas assez...

Un livre de pelotes emmêlées, un livre touchant, frais-naïf, plus que fion, un livre bourré, jusqu'à presque saturé d’émotion !
Un livre en attente des académiques palmes, 
en vraie plume de palmipède érudit...
Un livre très rugby, initiatique, pour travailleurs d’abdos en période de fêtes... et zygomatiques gaillards !
Une poésie musclée qui cause du vécu comme on se livre à un ami sourdingue... de la confidence en passant par la transcendance des Alpages à cheptel brouteur de pâtis, un livre longuement ruminé, écrit par un auteur massif, tendre, bien connu, qui nous dévoile sa touchante expérience du joug... une vraie personnalité pleine de valeurs sûres et certaines, dans un recueil imparable. Un impavide gaillard délicat, qui se lance dans les lettres comme il encaissera les gifles. Un livre bien sincère, plein d'émoi, qui va donner la pêche au prochain tournoi !


Alors, pour vos cadeaux de dernières minutes, suivez donc 
les conseils de maître Sapin !

Une guirlande de poésie à déposer sous les aiguilles si voulez vous venger de quelqu’un !!!
Comme la sardine est à l’huile, le ronflement au plumard... le crâne d’un grand poète s'active très bavard... Celui-là se dévoile toute honte bien bue, tête nue, frondeuse, livreuse de vers moulus, à la baveuse courante... une imagination à grands moulinets, très appréciée des liseurs d'alphabet !!!!
Enfin, notre rugby Français possède son auteur attitré, comme le vilebrequin son foret, la guimauve sa fermeté ! Ach !
Sous peu ici !
A bientôt !
© Le Pilier

04 décembre 2008

BARBARIAN RIEUR


Pas tous les jours qu’ils joueront l’un contre l’autre en match international ces deux là.
C’était hier, lors de la rencontre, Barbarians vs Australie... victoire des Aussies 18-11. De nos jours une telle équipe de Baa-baas n’a plus grande chance de vaincre une équipe nationale bien organisée. Hors le fait de voir un Tuqiri plaquer Gregan, un Habana échanger avec Rokocoko de belles connivences, un Collins copain comme lardon avec un Burger déchaîné, ce genre de rencontre ne suscite pas un enthousiasme débordant.
Très engagée cependant la joute, anarchique quand même, mais avec de bons moments... du côté des Baa-baas par exemple, qui n’ont pu aboutir, faute évidente de cohésion. Sinon Steyn à l’ouverture ? Pas la classe... déjoue même, aucune organisation du jeu, peu passeur, tente des drops de 60 mètres... tendre le gazier, 2008 n’est pas une grande saison pour lui, doit se reprendre s’il veut jouer aux côtés de Jacobs chez les Boks... mais il est jeune, a de quoi briller et griller De Villiers ? Donc l’essai tarde à venir chez les blancs et noirs... L’éveil arrive avec une belle accélération de Shane Williams, qui entre en seconde période, transmet à Collins très suiveur qui plante son try mérité... gros match le flanker. Il doit s’ennuyer à Toulon, devrait retourner dans son bled, partant participer à la prochaine CDM... pas bien de traîner en France pour l’artiche... on n’y apprend rien, s’y gâtifie, s’amollit... alors qu’il a du jus le mastard... on savait ça bien sûr, mais n’a rien à faire chez nous. France rugby c’est du Toulon pompon, copineur avec ses voisines très disco, Nice rugby, saturday night sans fever, transat et parasol, démagoulis, pas de gros fer dans les connexions, les neuronales à charbon, du mou de partout, de la pantoufle et du pouf... du très vite contenté... de l’écran plat comme leurs analyses... du jus d’air, très Montgolfière... sont d’ailleurs au top gaziers des Blogs de mous... et comme des mous y’en a partout... sont premiers des Blogs de mous de partout... bref !
Revenons au rugby. De l’autre côté, défense monumentale des Aussies comme des bastilles, des tranchées... avec une équipe bien jeune (Deans ayant procédé à 10 changements) mais très joueuse, ça cartonnait franco et promet un avenir plutôt sun pour la relève. Deux essais marqués par les kangourous finaliseront ces atouts. La tof est à l’image du match... un Burger volontaire comme on sait, total frappadingue et défonceur... une défense intraitable des Australiens, liés. Bel effort poupon !!! Mais manque de bol va y laisser son tendon d'Achille... un peu plus tard et sortir sur une banquette de civière... en fin de tournée, c pas k do... Bonne retape pillar.
© Le Pilier




02 décembre 2008

DÉSOLÉ POUR LA ROUSTE !


Fin de partie... Les Blacks ont tout remporté sans encaisser un seul try... idem les Boks... L’Aussie achoppe sur le Taffy... c’était le moins bien fourni de l’hémisud... Le dernier match des All Blacks fut cocasse. Des cartons jaunes en veux-tu-voilà, les Bifs se sont retrouvés plusieurs fois à 14, sinon 13... Les Blacks ont attendu que l’équipe soit au complet pour planter des essais... Bravo !!!
Classe et vraiment sport !

Un scénario remarqué plusieurs fois par le Pilier. A partir de la 60ème minute Carter trouve une touche monumentale dans les 22 adverses, à partir de ce moment les essais pleuvent comme des perles enfilées. Cette fois, idem, ne trouve pas la touche mais le Tommy pressé renvoie comme il peut le cuir en toute petite touche... les essais suivront. Score attendu, 6-32.
Il est évident que les Blacks n’appuient plus comme des fous, tout le match durant... avec l’hémisphère nord c’est du rugbyzness, mise en scène, timing, organisation, on prend son temps... à sa guise pépère... pour que les spectateurs ne quittent pas le stade trop vite, que les écrans ne s’éteignent pas dans les chaumières... que les pubs aient le temps d’être matées... préserver si on veut durer. Sinon des Blacks qui plient et ridiculisent le nord à chaque match dès la première période c’est pas du favorable au boursicotage... à l'audimat.
L’hémisphère sud surdomine le nord comme jamais. Malgré la bonne et dernière prestation des Gallois devant l'Aussie pas top, l’Europe nous semble de plus en plus à la traîne. L’argent lui permet d’acheter les joueurs du grand sud... elle va en perdre son rugby en substituant ces gros joueurs à ceux du coin...

Le Pilier annonçait la décadence de notre rugby un peu avant les débuts Laporte. Ce dernier par sa totale incompétence accéléra la descente... la nouvelle triplette nous semble dans les mêmes dispositions... vieux rugby, pas de stratégie notoire, de vision moderne, pas futée, structure vermoulue, copinage, entrejambons, saucisson, artiche, mais pas de génie... la France habituelle des perruques Louis sun, qui mire ses fanfreluches dans la grande galerie de l’involution, se pâmant au ressouvenir d’exploits passés. Le french flair est bien mouché... façon blair coulant des naseaux souffreteux... mise en avant de joueurs sans épaisseur au look fashion pour gisquettes et neuneus... péri pathétisme, des tribunes aux pâtis en passant par les ondes, commentaires et analyses édifiantes de stupidité... noyades permanentes de vacuité... journaleuses sottises insistant lourdement sur notre dernière victoire entendue, archi volée contre les Blacks... Suprême loi du mensonge parant les entendements ténus d’illusions diverses, pour quel gain ? Bref, le quotidien d'ici ! On finira comme les manchots Britanniques, gros clubs européens, mais inexistence aux zinternationales compètes. France Disneylandes, parades Mickey-Chabal... blabla de tof... rata du moche... rugby de poche ou p’têt ben grand tocsin ?

On s’en moque. Avec les équipes du grand sud le rugby conserve sa rareté, toute sa beauté. On jubile de les voir... bien assez pour nous. Jamais n’avons maté telle évolution, profitons du fait pour saluer le génial Graham Henry pour son adaptation permanente, renouvellement, qui place son équipe au premier rang mondial du grand XV... Jake White itou, a su, chose remarquable, détourner la violence bourrineuse des Boks au profit d’un jeu de mouvement, plus réfléchi, incisif, rapide et inventif. Son remplaçant Peter de Villiers est tout à sa mesure. Les Aussies sont plus mineurs, mais attendons la suite.
Tout est bien qui clôt comme prévu cette tournée d’automne. L’Europe est ratatinée, hors les Gallois qui pointent un bi de bout de blair, bien loin encore du grand azur pour prétendre atteindre les cimes. Le Pilier à l’instar des Blacks reste monumental, sans égal, très entouré des muses, conditionné tout savoir, esthétique, élégance, prestance, notoriété... comme affidé, au sens noble, à la vérité du pré.
© Le Pilier

LES MAILS DU PILIER


De notre envoyé spécial Manu... en quasi direct from Australia... impressions enthousiastes, à chaud, datées du Dimanche 30 Novembre.
Un courriel qui montre bien ce que l’on doit panser !!! Ach !!!
"Bon, je pense qu'on a vu le même match! Même avec pléthore d'actions laissées en route (au moins 3 essais tout faits gâchés!), les Blacks leur ont mis 32 pions, n'encaissant que deux pénalités. Et Carter, affreux au pied, aurait pu corser bien plus l'addition! 4 cartons jaunes pour les Bifs, tous plus mérités les uns que les autres... Complètement dépassés en défense, les petits jaunes leur sauvent 1 ou 2 essais! La grosse satisfaction: Nonu-Smith en centre ! Quelle paire ils forment ! Nonu qui te tape un sprint de folie sur son dernier essai (70ème). Servi par...Mealamu le talonneur, qui avec 70min dans les pattes aussi fait encore un cadrage-débordement accélération raffut! Pfiouuu... Et pour le dernier match d'une saison bien remplie, s'il vous plait! Carter, malgré ses pompes à l'envers, a été splendide en attaque et défense, dangereux à chaque prise de balle. Et quelle passe sur le 2ème essai de Muliana! C'est beau... 4 matches, 4 victoires, 115 points marqués, 24 encaissés, 12 essais pour, 0 contre! (Sans compter le match contre l'Australie le 1er novembre!) Tout est dit je crois... Heureusement que le PdG sauve l'honneur de l'hémisphère nord contre des Australiens hors de forme en cette fin de tournée. Sur ce, 2.40am, je vais me coucher l'ami ! Mais pour un match comme celui la, n'est-on pas prêt aux plus grandes folies ? "
Manu

30 novembre 2008

DANCE AVEC LES BLACKS



Tournée close, victoire des Blacks sur les Bifs... nous y reviendrons... nos compagnes s'impatientent... juste cette photo glissée en cachette, avant compte rendu plus cuissu...

27 novembre 2008

TARTINE DE CHOSES


Chose une :
Coup d’envoi : les Wallabies vont jouer le pire match de la saison...
Malgré de nombreuses fautes, ils gagnent, 18 à 13... Sœur Thérèse !
Les Bleus veulent un coupable... on prendra Skrela... lui-même se condamne... s’il avait mis les pénalités on gagnait, s’écrient les borgnes au grand mépris des règles d’interactivité... Tout est bon pour faire oublier les vraies raisons de la défaite... Faire penser ce qui n’est pas, pour occulter le reste... Air connu... Ya donc un coupable... faut
le délivreur, l’espoir de demain !

On sort donc Mickey de sa boite... Chabal... la couche ripolin... satiné frais qui tient ses 80 mn en gardant tous ses tifs... Paraîtrait même, selon de plumitives inspirations, que l’hypertrophié pilaire aurait changé en un seul match de dimension !!!
Pas moins ! Pas plus, non plus... mais c’est déjà ça ! Beau comme la modernité scintillante, supracomique comme le n’importe nawak contemporain... la bêtise n’est pas plus de Cambrai que l’andouillette de Troyes... tout est démocratiquement réparti...... tout se partage personne n'est démuni...
tous égaux devant le flanby
!!!!
C’est pas du rugby, c’est tout autre chose, mais ça stimule la mumule à foin qui broute son pipole quotidien en rêvassant d'azur... Bon, ya matière à se poiler, on va pas le leur reprocher !!!

Chose deux :
Oui !!!! Pour beaucoup les zarpions de Skrela plombent la rencontre, mais pas ceux des pénalités !!! Justement !!!!! On s’en tamponne des ratés d’entre-perches... Non non !!!!
La minabilité du gazier se situe au niveau de la gestion du match... des chandelles sans éclat... à ultra répétition... du pinceau, de la savate, du crampon... que ça, que ça, à vous bousiller un esprit somme toute conquérant.
En effet la figure que l’on retiendra en témoigne... le volontarisme, la détermination farouche d’Harinordoquy allant chercher le cuir pour la mêlée gagnante... il en veut le troisième ligne, ça se voit sur son visage, se sent, il encourage sa troupe, ça respire la volonté de plier l’Aussie... un beau moment... ça tenait le kangourou dans sa poche... Ach !!!
Mais la mule de dix ne comprend pas l’enjeu... embastillé dans son rugby d’avant... peut-être par les directives des staffylos dirigeants ??? Aussi ? Encore des drops quand on domine, au lieu de tenter l’essai... une plaie de joueur... de stratégie... de fiotte à mini rugby...
Hé Hé... mais veut se dédouaner le Skrela, amnistier ses vraies erreurs comme on enlève sa pompe, en nous proposant la fixette sur les pénalités !!! Des clous !!!! C’est l’autre jeu au pied qui déjoue... c’est la faute monumentale et supra anti tout, c’est le rugby à neuneu, c'est une tête à gros noeud !!!
Le Pilier adore la comédie... mais quand personne ne lui impose à quel endroit rigoler.

Chose trois :
Avec Chabal, on nous refait le coup de Merle... ou quasi... Chabal est un peu plus rugby kan même... mais du mythe idem... pour beauf... de la tof... mais question rugby, s’esclaffe comme un rentre dedans pathétique... s’épuise sottement, dernier quart d’heure sur les rotules... il percute une dernière fois pour du nib... plaf !!! Chaussette !!! à bout portant total plaf... au moment où faudrait justement en mettre un gros coup ! Un module isolé... pas de continuité avec le groupe... passe son temps à se remettre les douilles en arrière... rien d'autre à faire de mieux ?
Souvenez-vous de ce fashion article... mais surtout ne tient jamais un match... JAMAIS !

Matez Mattfield... ne percute pas toujours, contourne, choisit ses moments, sinon distribue le cuir... se place dans un tout... gère, en fin de match fait plus mal encore dans les impacts... avons vu ça lors de la dernière rencontre... évite ou fait un rien de travers, percute frontal juste quand nécessaire... ou le super Botha qui empêche un essai Bif presque fait, après une superbe course de troisième ligne... galope comme un trotteur... c'était du super tonnerre de Vulcain ce match Boks vs Bifs.

Choses quatre & cinq
Ok Ok !!! Change en effet de dimension avec Chabal... plus pipole encore, plus flan, aux œufs frais, plus symphonie des pipeaux... plus foto... Tous en veut... sa tof... la totof à Chabal, la totof à titifs en plein vent des châtaignes, comme celle qu’on vous refile céans, pour bien vous faire voir si pigez pas encore... Chabal le rugby des avents, en boule à neige dedans... Du Chabal en chocolat, santon, noël, sapinette, avatar, big Jim à poupée... à gisquette, à tévé... pour les journaux c'est inespéré, comme ya pas grand chose qui fait rêver dans le rugby de clocher.
Et pour le bilan repassé ? Bilan mitigé.... comme l’assure un paquet de crémeux du cortex qui sévit un peu partout.
La tournée manège d’automne
?
On a gagné contre deux petites zéquipes montrant notre évidente domination... on a perdu un seul match, montrant nos belles prédispositions !!!! Faut attendre le tournoi... Hé Hé on l’oubliait encore celle-là... Faut toujours attendre quelque chose ici bas... qui est pourtant déjà là.
© Le Pilier

25 novembre 2008

TARTINES, MENSONGES & GÉLATINE

La symphonie des pipeaux,
Des pipelines !!!!

Delirium en cirage majeur
de l’après France Australie...


Une comédie qui attend sa claque !!!

Avec tirage de bilan...
Grattage de croupions...
Baratin,
repassage des faux plis...


Un match animé par le Pilier...

Avec en cadeau,
plus tard dans la semaine,
une trouvaille littéraire
rugby & poésie
à vous tortiller les branchies.

Sous peu !
A savourer sur ce Blog...

© Le Pilier

BLACK ÉTOUFFE TAFFY


Une tof pour pas trop causer de la classe des Blacks... Kaino balle en main... nous fait sans problème oublier Collins.
L’hyper quick résumé du 9/29 ?
Première mi-temps les Blacks laissent venir les Gallois. Comme dab bien vaillants ces reds, mais pas très inspirés. Encore trop de tatanes... trop de cuir rendu... ridiculus... Pas de donc gros danger pour les visiteurs. Dès la reprise, le NZ étouffe le Taffy... keuf keuf... totalement écrasé par ces accélérations connues et imparables, le poireau se dissout dans la marmite du Millenium.
Score sans appel... sans outrageant vouloir dominateur des Blacks... sans essais pour les locaux. Encore du Bif pour le NZ ce week-end en quête de grand Chelem, puis retour au pays du long nuage blanc. Merci pour la visite.
© Le Pilier

23 novembre 2008

SPRINGBOKS AU TOP


Boks on the green... ça turbine. Plient du Bif… coupent du tif... razibus... 42 points à 6 virgules... autant dire à couper le souffle... à presque nothing... un peu cabane du chien tombée sur le cochon dans le maïs transgénique et la bauge émétique... bref une belle déculottée... avec la manière... et de beaux essais.
Que dire ?
Depuis le début de la tournée d’automne, l’hémisphère sud n’encaisse pas d’essai du petit nord... c’est un fait qui en dit long... comme d’autres, si bien que pour ne pas se répéter, pourrions tout à fait reprendre nos articles précédents d’hier, d’avant, de Mathusalem... et vous sortir les mêmes commentaires... ce sont en effet les mêmes figures qui reviennent, les mêmes erreurs commises, les mêmes schémas gagnants. Pas de grands mystères, sinon l’insondable flottement au sein des cortex rugbymen d’icy, entraîneurs et toutti quanti... des vides parfaits qui ne semblent pas faire la différence entre une pantoufle et un crampon sans arpion, entre une moufle et un violon... entre la dénégation innéiste des misocartésiens et l'harmonie préétablie d'un transat on the beach qui veut son parasol...

Tea time with a gentleman...

De notre côté, discutions saturday avec un Bif authentique, de très bonne tenue, distingué comme un Anglais melon, dans une brasserie rugby... venions juste d’enquiller les Boks et les Blacks sans broncher... sans remplaçants, sans coaching, un petite heure de battement à peine pour récupérer entre les deux bastons. Le cousin d’outre-manche, un brin défait par le ratatinage de ses troupes, nous convia à échanger nos points de vue devant une chopine de belle mousse, nous décrétant très vite hyper fin connaisseur en matière de castagne et d’ovales figures, nous demandant même d’où sortait une telle vista... un tel aplomb sagace, qu’il n’avait jamais vu ça... qu’étions sans doute de quelque académie M.I.T et patata et patati... so on and confettis.
Il ne savait pas en effet, ce fils de la Queen au grand God, que derrière cette innocence feinte, ce ton distant et mesuré, cette élégance amusée se cachait le monumental Pilier qui sévissait sur la toile en maître absolu, sans adversaire potentiel que cette ennuitude sournoise, tout à fait elle capable de lui faire courber l’échine, voire de clouer grand bec à son logos impérial.
Bon... prenions en effet de court la doxa pantoufleuse, celle des regardeurs sans acuité, des avaleurs de tout sans broncher, mais pas plus que dab... juste de quoi tester ce locuteur à la mesure faut bien dire acceptable, du temps que nous lui accordions.
Un grand amateur de XV cet Anglais, que la passion n’avait fait que fortifier, sans porter atteinte à son jugement, sens critique, vérités sans ambages exprimées quant à l'état de la rose team, entendement complet... ton régulier... de quoi alimenter une raison de bel équilibre qui lui donnait prestance et simplicité... avec en filigrane cet humour tout British, tant apprécié du Pilier... un homme de mesure, pour dire uniment le fait, pensant juste et bien, chose si rarissime qu’elle doit être soulignée... c’est fait.
« Mais pourquoi donc en Europe commet-on toujours les mêmes erreurs ? Qu’est-ce qu’on attend pour s’inspirer de ces grandes équipes ? Pourquoi sommes-nous aussi faibles de rein quand on les joue ? Pourquoi depuis si longtemps que ça dure ? It’s total amazing... de la green gelly... du vilain pudding !!! Tell mi, what do you think, you qui seem vraiment en connaître plus qu’un morceau de vérité ? ».
La question appelant son because, posée par notre compagnon éphémère, nous agit, et notre lippe immédiatement amusée esquissa un sourire... un sourire insondable, impénétrable, saveur* imparable... la prudence qui suivit trouva son réceptacle... accordé. « We don’t know !!! » nous exprimâmes-nous.
L’Anglais apprécia, fit tinter nos verres dans une ivresse franche de connivence légère... il s'enjoua, nous sourit car la question n'en était pas... et de réponse n'attendait. Santé !!!!
A suivre...
*Saveur: qui sait... comme on sait !
© Le Pilier

21 novembre 2008

ORBITE ET DECOLLAGE


En écho d’une répétition naïve, souventefois fois trop liée à l’impossible abstinence critique qui vivifie les connexions, obvions cette crainte première d’ennui mortel à ronger la pantoufle, affadir le palais, couche coucher morose, en affirmant un choix évident qui ne saurait en rien nuire à l’enthousiasmante volonté, dont l’âme prédisposée au sublime, s’enorgueillit d’en perpétuer la densité, dès qu’une figure se montre, apparaît, par le fait d’intelligences diverses, qui telles des holons, s’impliquent, se distinguent, élaborent, improvisent, tout en conservant le souci majeur d’un lien infrangible instigateur d’unité, de bien être, de frais, de maîtrise collective, de maturité...
Aussi, donc, ne serons pas de pâtis on samedi nuit 21h, mais bien de savante partie avec un groupe de nouvelles en demande d’orbitales fantaisies...
L’après-midi nous sera largement suffisant pour affermir une valence indéniable aux chicores que seules les grandes nations du XV savent entretenir en notre âme sensible. Y’aura des vitamines, y’aura de bonnes mines... y’aura du jus, ce dès 15h30 quand les Bifs joueront les Boks pour le plaisir de tous les connaisseurs. 18h15 on continue la tournée avec Wales vs All Blacks...
Un programme somme toute à la mesure sereine de notre positive affirmation, une propédeutique toute dynamisante dont la simple acceptation orientera le Pilier vers l’ascension des sphères qui n’attendent qu'un rien pour quitter l’orbital ennui d’un samedi parfois commun. Broutage, tangage, voluptage aux portes insondables d’un horizon dénouant sa ceinture pour des causes azurées, démesurées, élégantes, raffinées... éviterons ainsi l’insidieuse marée d’un pâtis qui guette l’océanique manque d’inspiration d’une nation trop vouée aux fictions... chanterons des louanges à celles qui seules représentent un espoir d’éveil et valident nos choix. © Le Pilier

19 novembre 2008

FRANCE BLEUS


Etat des lieux
Rien à croquer sous la molaire, peu de viande, d’avantage d’os, quasi pas même de moelle et beaucoup de bouillon maigre comme dirait l’autre... Rien à mater sur l’horizon plat tévé hexagonal... Après deux petits tours de poulailler... deux matchs sans éclat...
Du balais du balais !!!!
Avons quand même trouvé un témoin qui ne s’était pas endormi durant la rencontre Bleus vs îles Pacifiques... Pâlot le gus, désabusé, boutonneux même, flagada quoi, le blou lui sortait par les trous... les calots... le blouze affectait son restant même de vie... se l’était bien cherché !!! Avions conseillé une cure d’esthétique, de vraie baston... de visionner du Bok ou du Black... des figures capables de lui insuffler quelque engouement... en tout cas d'éviter ça, le rugby papa terreux du terroir, l'anémie... rien n’y a fait... voilà le résultat... dans ces cas précis sommes pas compassionnel pour un cierge... tout était annoncé... fallait pas se gâter le goût à mater le quinze de France... personne ne vous zoblige, là c’est du masochisme.
A s'enrugbylarder,
on y laisse la santé !

Bref comme ya pu rien en not' XV clocher, on cause du peu qu’on a sous l’coude dans les papiers, télés, un peu partout... Chabal !!! Multi bis repetita, même scénario qu’autrefois... on ne sait plus comment réveiller les escalopes popus, on sort de la caverne son poilu... lui commence à s’impatienter... doit en avoir assez... mais c’est le prix à payer pour empocher son grisbi après la pub navet... ya pire comme taf... ya mieux aussi.
Le quinze, c’est pas du tennis... c’est du collectif, même cette façon de faire dissocie, agace, décrédibilise... ça causasse donc de son look... ça décortiquasse son style facteur Chabal... des pâtis... un peu bourrin mais sympa du bras... avec sa barbapapa de grosse voix... bref tout ce qui ne nous intéresse pas.

En championnat du nouveau aussi... le retour de Michalak... on l’avait oublié çuila... une victoire de Toulouse difficile contre le quasi dernier du championnat... comme en causions déjà, s’ils veulent se ramasser les Toulousains qu’ils continuent à jouer avec ce gus... personne ne veut comprendre... ils ne gagnaient pas le Brennus quand il était là... a passé son temps à faire déjouer son équipe... qu’ils se le mangent.

C’était en direct des bas-fonds, en plein climat ronron des p’tits chapons... Retournerons sous peu à la surface, près du grand sun !
S’enrugbylarder* : Adherer au rugby dans tout ce qu’il a de pire.
© Le Pilier