12 juillet 2008

LES BOKS GAGNENT 30-28


Un parfum métaphorique sous-jacent, soufflait ses particules incertaines derrière l’inquiétude physique nôtre, évoquée dans nos pénultièmes bagatelles, intitulées « Le Pilier au front ». La question était de savoir si nous allions tenir le rythme trépident des tri, 9 matchs au lieu de six… derrière les sollicitations dont faisons l’objet, une crainte de lassitude signifiée, en filigrane, sans affirmation du fait hier, aujourd’hui clairement exprimée : le trop, ennemi du beau… du bien !
Comme le redoutions cet ajout de rencontres n’est bon ni pour les joueurs, pour l’excitation, pour l’entretien des passions, pour le jeu, les corps… ni pour le Pilier, partant, nos mousmés. Le véritable excitant restera rareté.
Le match du jour en apporta preuve si l’on peut dire et fut de moins belle copie… car de copie s’agit au final. Deux matchs successifs entre deux mêmes zéquipes engendrent fatalement, allégé d’attention, de sérieux, de total désir… et ce, même s’il est toujours plaisant de voir les deux plus grandes zéquipes de la planète évoluer sur le green. Un match donc décousu, de nombreuses fautes nanti. Les joueurs un peu las paraissaient, du même affront en même contrée… moins attentifs, moins vouleurs de gain, moins affûtés, moins très méchants.
Les Boks gagnent… oui, sur un culot du demi de mêlée Januarie dont nous rendions compte des progrès ici. Dans les trente adverse, s’échappe derrière la mêlée, grille la priorité au flanker, tape un coup de pied par-dessus, suiveur récupère son cuir sur un rebond direct dans les mains : essai superbe. Sinon quoi ? Beaucoup de ballons perdus par le pack NZ… précipitations… manque incontestable de soudure… pas de grandes inspirations Sudaf non plus… des zanavants… du gabégique parfois, disons anarchique pour plus de rigueur sémantique. Bilan ? Des pénalités en nombre que Carter transforme, comme Montgomery au début… son pied sur le tard déjoue. Il n’empêche qu’avec la réussite possible qu’on lui connaît, pouvaient devancer les Blacks par ce biais.
Ainsi de nos sentiments à chaud. Pour l’heure allons croquer, puis zoner chez Morphée car manque de somme. La suite donc sous peu.
© Le Pilier

LE PILIER SUR PIEDS

- Hop hop !!! Garde d’aoouuuu le Pilier ! Au rapport et fissa… ya du haka… faudrait pas manquer ça !
- A vos ordres Maréchogi…
- Allez allez l’empaf, au trot général… faut remuer ta viande… ouvrir les calots et le bon !
- A vos ordres Ma’chogi !... oez$*e$em'é,à","k";",à",)d;a^&=éo; !!!!!
© Le Pilier

11 juillet 2008

TRI NATIONS / LE PILIER AU FRONT


Le Pilier harcelé…
… de toutes parts. Brunes, Suédoise… châtains parisiennes… blonde plasticienne, nous agrippent, nous sollicitent, réclament notre simple présence… tout ça pour « un logos hors commun », « un physique plutôt cool… », « mieux qu’ordinaire », « un savoir pénétrant... », « une allure pépère », « une délicatesse ferme », « un feeling soul & rock », « une paire de pompe sonore », « un profil quasi idéel », « un ne savons quoi d’inordinaire que le gazier de base ne saurait posséder" et bien d’autres sincérités. Ainsi la teneur de nos prétendues valeurs que diffusent ces nymphes à perpétuer, nous reliant au cosmos insondable, à la poésie… ces femmes que l’on découvre en cet été tempéré. Soit !

Rien de bien extra direz-vous ? Auriez parfaitement raison. Cet attirail laudatif n'est que faits, le Pilier il est vrai ne ressemble à personne... sans pareil sur la planète ovale, mais il n’y a quand même pas de quoi le placer en tête du Panthéon des surmâles qaund il s'agit uniquement de faire son devoir !!!
Non Non ! En toute bonne foi… C’est là, moindre des choses que de vouer sa vie au savoir, à l’élégance, au raffiné, aux bastons, au tempéré cortex, à la seule engeance qui rende le quotidien plus beau que la vie, non ?

Si peu fascinerait donc tant ? Sommes à ce point rêvé que dès qu’on martèle le pavé, une immédiate s’empresse de marcher l’amble pour se lier d’amitié ? Dès qu’on exprime la moindre opinion on fédère de féminines humanités ? Ces petits riens vertueux suffiraient donc à bâtir un mythe… Faudrait croire que oui !

Pourtant, sans vouloir décourager ces élans primesautiers, prétendons que seul notre signifiant maître nous assure cette réputation. La chose n’en est pas moins sérieuse, et le Pilier somme toute, se demande comment arriver au terme de ces tri nations à ce rythme par trop soutenu. Quand ses nuits d’éveil involontaire ressemblent à des jours… que ses jours ouvrables assurent une tâche monumentale… très mentale… quand nous défiler ce samedi 9 AM, raison impérative revanche Blacks-Boks, serait un manquement à la cause esthétique dont nous sommes le féal dévoué.
Aussi, afin d’obvier à toute déception subséquente à l’idée même d’un effacement, d’une fuite, rassurons par la présente notre fidèle lectorat. Serons sur le terrain demain matines, comme il se doit, et rendrons compte des cognées... malgré tout. Nos bagatelles, vitement inscrites en ce Blog majeur, n’en seront pas moins avisées, l’œil sera bien open, et le désir présent. Il ne sera jamais dit que le Pilier a failli quand ça bastonne aussi ferme sur les pâtis !.
Donc, à samedi !
© Le Pilier

10 juillet 2008

JANUARIE / UN BOK PAS TOC


Lui c’est Enrico Januarie… le pitbull… une teigne à la mêlée. Solide, impavide, tonique, accrocheur gnac gnac, nerveux et pas gentil du tout, parfois emporté… on ne lui laisse pas toujours le temps de finir les matchs… pour cette raison may bi… Aussi ? Moins de tête que Du Preez ? Il est vrai que ce dernier plus fin-précis possède passe la plus belle de la planète à ce poste… incontestable… fulgurante jusqu’au bout des 80 minutes, c’est dire… un must. Mais Januarie nous plaît car progresse, plus réfléchi lors du dernier baston, moins enclin à confondre vitesse et précipitation… de bon augure s’il veut supplanter le maître. En sus ya Pienaar qui talonne... doit se bouger. Pas stupide non plus çuila, capable de jouer quasi tous les postes en trois quart… une tête bien faite… mais attendra sur la banquette samedi. Tout ça pour dire qu’ont d’la bestiole en réserve ces Boks, comme les Blacks.

Une question. Savez pourquoi sont hégémoniques ces nations au rugby ? Parmi pléthore de raisons possibles, diverses et connues, une majeure quasi jamais évoquée, dévoilée en exclu par le Pilier : Là-bas l’air est moins pollué, l'autochtone plus exigeant… il n’y a pas ce ridicule sport de manchot dont on ne prononce jamais le nom… pas de grandes zéquipes… sont pas balaises au tricotage des zarpions, au pusillanime passe-pied. Imaginons qu’en NZ, jamais un ballon rond n’oserait esquisser un semblant circonspect de tentative de roulis timide à peine, sur le pâtis majeur. JAMAIS. Paraîtrait même qu’ils ne savent même pas ce que c'est. Des contrées sup vous répétons… on peut pas lutter !
© Le Pilier

09 juillet 2008

TRI NATIONS D'APOLLONS


Bis repetita placent… re-baston bitouine Blacks & Boks… ce week-end, comme fête estivale pour nous, plus frigo en hémisud. Jubilons pour ne pas dire moins. Ça nous tonifie ces rencontres, nous roborative, nous affirme, nous stimule... la volonté, les cuissots... le cognitif ébat. Nos mousmés nouvelles ne semblent pas s’en plaindre du reste, au regard de sapides attentions mêlant ribotes et digestions lentes… lénifiantes postures et roulis corporels qu’elles se plaisent à élaborer pour nous garder en l’état, modelé-ferme, désirant, batailleur délicat, vouleur d’extase… gage s’il en est d'une noble présence en servitudes amies. Honorer du pâtis comme l’été foisonne, malgré la lourdeur du climat conjoncturel.
Du rugby donc, comme on aime, intelligent, rapide, collectif… des figures nouvelles… du jus… même ce rien de chicane lors de le dernière rencontre, quand les deux packs de huit ont fait sauter les capsules, échangé quelques prunes sans au-delà des limites… pour asseoir finalement une joute très attendue, évacuer le trop plein d’énergie, et replacer tout ce beau monde dans le sens du jeu... le respect des lois. On aime ça.

Un amuseur de troisième zone qui tartine ses impressions sur le XV en un lieu connu, sur le net, repéré par un proche… un plumitif (l’amuseur bien sûr) au cortex melliflue dans zune équipe poussive au lectorat somnolent, prétendrait que les tri nations n’intéressent que les sud hémisphériques humanités. Encore un qui se grise prophète dès qu’il émet un son. Un crâne d’œuf à la mesure parfaite des attentes vermifugeuses de ceux qui n’ont du rugby que vision tricolorée de bleu-noyade, de blanc-bec-à-pastis, de rouge-bourre-pif. Bref, un genre coquin de journaleux-sport, dont nos compagnes ne croiseront jamais l’existence tant poussive-exsangue est sa nature, fifils à maman gâteau sans doute, bernuda-tong, l’air tellement insuffisant qu’au final sa grâce transparente semblerait vertu... un flotteur de vide total, lui conservant son caractère physique et mental, quelque soit l'opinion émise, sans jamais en perturber l’homéostasie. Matez si voulez ce dessinateur zélé, qui sur deux planchettes, dit le bien qu'il en pense.
Tout ça pour dire que le gus en question ne côtoie jamais cette gente suprême, celle qui convole à l’esthétique pure quand cette dernière avec éthique ne font qu’un (dixit notre grand Ludwittgenstein) et regarde les tri nations comme on savoure un tableau de maître.
Apprécions inévitable le fait d’être un module inconnu de sa caste, et saluons par l’occase ceux qui partagent cette faveur. Notre pensée dernière ira donc à bon nombre de nos lecteurs, comme à ceux qui n’ont jamais cliqués en notre terrain mais apprécient le rugby par delà le Bleu et le moche.
A ceux-là souhaitons jouissance et fermeté, ces jamais en vacance, faisant leur la figure au frontispice du temple soutenu par le vaillant Pilier : Travail… Esthétique… Rugby… et belles compagnies... ces promeneurs lentigrades, péripatétisant au delphique espace-temps, sis au cœur des affinités improbables du cyber univers.
© Le Pilier