12 mars 2008

FRANCE INTER : LA QUESTION FACILE


Où en est le Rugby Français ?
Question posée ce soir à notre triplette d’entraîneurs sur France inter à 19H20, une émission où la question la plus virale, la plus mollasse, la plus banale, la plus avachie, la plus cireuse de pompe est une excellente-question-merci-monsieur-de-l'avoir-posée !(sic)
Ici dessous, la réponse va tant de soi que vous la livrons en exclu, avant même que le phatique radiophonique n'endorme votre petit espoir d'éveil, qu'on vous soporifise avec de la ventoline à gloses démagoulinantes, avant de ne jamais écouter ces inutiles baveuses répandre leur vide écume, sortie de carafons ronrons à fonction unique: pomper l'air !

- On en est où ?
- Hé ben, pas très loin… ici... là... dans les vingt deux… à deux pas, mais ya du potentiel !
- Sans stratégie ?
- Mais de l’envie !
- Des avants flottants ?
- On a des bouées !
- Des arrières… à l’arrière ?
- Hors deux trois Toulousains, ya pas le feu c'est vrai... mais du mieux... les lacets sont plus solides... le désir torride... puis faut pas trop regarder derrière... l'avenir c'est devant.
- Des passes moches… tardigrades… pas vites ?
- Des passes !!! Des passes !!! C'est pas un XV de frangines quand même !!! Pas des langoustines nos gaillards... ya pas "fils de joie" sur les maillots... ya d'l'herbette à brouter bien sûr, mais grand pré... pas des casiers pour siroteuses nos vestiaires... faut pas pousser !!!
- Bon... mais pas de grandes zattaques ?
- Faut du temps... laisser du "faut" au temps qu'il faut... mettre en place des stratégies...
- Justement ya pas de stratégie ?
- Mais ya de l'envie... et puis notre stratégie, c'est d'en avoir aucune... en prenant appui sur les fondamentaux bien sûr... c'est fondamental.
- Ah ! Un petit rugby quand même ?
- Petit mais costaud... Qu'a mangé du gros Kiwi en CDM quand même...
- Avec un arbitrage douteux non ? Des z'en-avants ?
- Mérités... on dominait...
- Et pas une pénalité sifflée contre les Bleus en seconde mi-temps ?
- C'est notre point fort, pas de fautes inutiles...
- Et les fautes utiles ?
- Celles qui sont pas sifflées...
- Gasp !

Bref, sans les Bifs pour veiller sur nos chevilles en Europe, on rentrerait pas dans nos crampons. On se prendrait encore pour les meilleurs de la planète… ce qui somme toute n’est pas faux.
Les Bleus ? La meilleure équipe de France du Monde pardi !!!
Où on en est, donc ?
On en est là !
© Le Pilier

GALLOISERIES


Des bras dans la tête
Une des pires actions du Week-end. Une prouesse d’empaillé à souffle couper… zavez-vu ?… Ryan Jones ?… le cap’tain’ Gallois ?
Une cinq contre un dans les 22 Irlandais, quelques minutes de match à peine… la truffe Ryan s’empare de la balle pour s’engouffrer dans les centres et bloquer l’action… Pas moins de quatre coéquipiers à sa droite côté, pour quasi un essai chacun si voyez l’espace… Ben non… la moule fait la coquille, garde son cuir et brise un élan à flageoler les enthousiastes compas… Si c’est pas une fleur de nave çuila !!! Et les Gallois vous confectionnent des perles du genre à filer des colliers, comme en veux-tu-voilà… en sus des fautes de mains, de placement… des coups de tatanes pis que d'ânes... des jeux de mollets pis que navets.
Ya des connexions de ruisselets dans certains kilos synapsiques, qui n’auront jamais l’occasion de gagner l’océan cognitif.
On se demande comment possible peut se produire de telles emplâtrées ???? Rien dans le cortex là… n’ont pas pigé l’enjeu premier… la règle one… collectif avant toute chose… avant même qu’une grâce divine n’insuffle dans ces cafetières pures arabicastrées, une petite idée encourageant la prise solo d’initiative du syndicat neuronal qui leur sert de guide.
Mais le rugby de tête, vivifiant d’audace et de vista, enrhume bien souvent les bords de cerveaux de ceux qui ont trop de bras dans le cortex… les connexions en bonnet de laine ne diffusent plus que de molles initiatives, sottes comme des pantoufles… grasses comme des pieds sans cervelles directrices... sous le couvre-chef.
Et Gatland comme hic, prétend qu’un poireau ça court et pense comme un Kiwi… hi hi !!
Bon, pige un truc quand même cette dorure d’entraîneur… Hook retrouve l’ouverture et Phillips reste à la mêlée contre les Bleus à venir… c’est bien… ce qu’il y a de mieux pour eux.

Mais enfin, ce rugby de tournoi moyen… ageux… pompeux… plus table ronde à pichets et tintinnabulants gobelets que conquêtes d’empire des romaines bannières aux balsamiques lauriers, légions disciplinées, rompues au partage, collectif, un pour tous… tous en jeu… faudrait lui faire comprendre que depuis Copernic c’est fini le nombrilisme géocentrique pansu et repu d’autosatisfecit… Ya du rayon majeur qui domine notre petit tout… faut s’éveiller au grand cosmos les gus… c’est pas nos satellites ronronnants géostationnaires qui vont nous faire atteindre les incommensurables ovales galaxies des hémisphères Sud, majeures, l'empyrée du grand rugby quoi !!!
Non, non… sommes pas au niveau… voilà tout.
Regardions le Super 14 hier soir… les Bulls contre des Lions, plus faibles mais non sans crinières… Avons vu des zattaques des deux côtés, impensables mêmes en équipes nationales Européennes… D’une vivacité… précision de passes… centres lancés plein carbu, au jus de jag… récupèrent le cuir en pleine vitesse... Tout est plus vif… plus collectif… Peu de fautes... arbitrage réglo... On dirait une autre planète… Genre Micromégas matant le Nord Hémis en se grattant la panse désopilante…
A quand donc l’éveil, l'open rugby, la parousie, la fin du simili en ovalie d’icy ?
© Le Pilier

11 mars 2008

SCOT & CHOC


Il a pluie
Le vrai, seul choc du week-end, sur la tof. Balshaw plein tube balance son genou sur l’impavide trombine de Rory Lamont, gros bobo… K.Omaco… hosto… Fin de tournoi pour le Scot. Pas très réglo la gamelle en fait… Balshaw se lance cannes en avant, comme un manchot, quasi tacleur mal intentionné… fait le blessé ensuite… son petit ciné… mais n’a rien au final… ça marche, personne ne bronche… le Pilier souffle dubitatif… à chacun son avis… comme sa Julie.
Sinon le match : Droit pinceau Paterson 15… Gauche panard Wilkinson 9.
Match très excitant des arpions… pas lourd… délicat… tactisme… sous grosse pluie caressante… on s’est régalé… du ping pong de cuir savaté… des fautes à satiété… des pénalités cadrées… pas un seul essai… pas une attaque avisée… du si lourd de Tommie qu’on eût cru du Teuton…
On pouvait pas mieux espérer pour savamment s’ennuyer d’un parfum de tristesse que même sans regret, et sans déboire laisse, la cueillaison d’un cuir au cœur qui l’a cueilli… quand maladroit, vite échappé des doigts gourds, lourds, embardés, et que le pied supplante ce que les mains ignorent… Ach & bref !!!
Nous errions donc l’œil rivé sur le pâtis vieilli des surdoses de pluie, une pinte à la main, quand avec du soleil au cœur dans la rue et dans le soir, elle nous est en riant apparue, cette mousmé gironde comme une Bordelaise… pudibonde mais pas com' Antibaise... Romaine comme un forum antique… chaloupée comme un gros Atlantique… si fortement cuissue, superbe, mélodique… qu’il a pluie, qu’il a pluie encore toute la nuit… avons récupéré du jour le charme évanoui.
Enfin… sommes bien verts si l’on compare avec le rugby sud hémis… à quoi joue-t-on en vieille Europe… pas très sérieux ces rencontres… ya du taf si on veut se mettre au niveau… petit rugby tout ça… lent… anarchique… à papa… à pantoufle… à socquette… emmitoufle…

Mini mini mini mini…
Tout est mini dans not’ rugby…
Mini-passe et mini-moque
Miniature de quoi j'me moque
Mini mini mini mini…
Tout est mini dans not’ rugby…

On oubliait l'autre fait marquant du match. Dans les dernières minutes de jeu Wilkinson est remplacé par l'imparable Hodgson... toujours lunaire et l'air de ne rien y paner, le zig nous gratifie de sa vista, hic évoquée... Il reste une minute de jeu à peine, les Bifs à tout prix doivent marquer un essai pour la gagne. Relance des vingt deux, Hodgson reçoit la balle et donne un grand coup de tatane dans les bras d'un Scot. Plus nul on peut pas... plus idiot, plus branquignol, plus crétin, plus débile... ya pas dans la galaxie de l'univers infini le plus reculé du cosmos le plus lointain... Ventrebleu... c'est quoi cette mascarade... c'était payé ou quoi ? On est en droit d'y croire.
© Le Pilier

10 mars 2008

WEEK-END LA PIONCE


Well, ok, bon, d'ac... moui, panoplie, gros lit !
Premier Acte : Les Gallois gagnent, les Irlandais ronronnent…
Le Pilier pique du blair…
Deuxième Acte : Les Ecossais gagnent, les Anglais prennent l’eau…
Le Pilier flotte & roupille ferme.
Troisième Acte : Point de vue
Les Irlandais retrouvent leur rugby CDM sans inspiration… expiration keuf keuf… Pourtant la semaine dernière étaient tout feu… bien en cannes… gagneurs… pétaradants… Alors ?
On laisse le Gallois trottiner vers un grand Chelem… de même que les Bifs proposent aux Ecossais une victoire leur évitant quasi la cuillère de bois… option il va de soi, et selon toute raison, la plus judicieuse sur le plan bizz, politico-diplomatique. Ça vous revigore un brin ce chardon bien en peine avec ses licenciés et défaites accumulées… c’est mieux pour le rugby d’Europe, ça illusionne des forces plus équilibrées… ça crée du suspens… Ach !!! ça remplie des Ho ! Ho ! Ha ! Ha ! Des colonnes spéculeuses… ça bookmakerise sur une finale très zengagée… Si si !!! Tout cas, fait figure de vraie finale… et ça c’est tout bon pour l’excitation… la trampoline passion... le battant... la patate... le porte aspine des autres... ceux de l'IRB... de la télé... de partout où c'est greffé !!!
Sinon quatre équipes se retrouvant ex aequo où quasi, départagées par le seul nombre d’essais… deux autres pour en découdre pour arracher leur seule victoire. Pas génial, pas bizz, pas flouze… sommes ok. De leur côté les Bleus ne pouvaient pas perdre contre les Romulus… mais possible contre les Gallois pour faire un seul vrai gagnant et renflouer le suspens. Répartition des avoirs ?… Cordiale entente ? Rien que du normal en somme si ça. Y’a pas mal d’artiche en notre ovale hémisphère… on peut s’entendre pour écrire les scénarios les plus rapporteurs…
A moins que le Pilier ne déjante de la tourneuse roue... pas réveillé des ronflettes... la baigneuse sous voiles Morphée... continue de piquer sa romance dans d'oniriques contrées... aussi malade du pouce qu'un stoppeur au milieu du désert de sable sans platane et sans zeau... mou du cortex en somme... élucubrateur comme trop souvent...
Auquel cas n’en croyez rien, ne venez plus icy, fuyez–nous !!!! Conservez vos biens patiemment acquis… restez entre bons copains… agitez vos fanions… arrosez le terrain… jouez de l’harmonium… jetez les confettis... abusez des youpis !
Sans nous.
© Le Pilier

07 mars 2008

CIPRIANI DU BALAIS


Pour un petit disco en boîte de nuit, Cipriani rentre chez lui… viré de la sélection Anglaise… ne vous déplaise… Si si, le crampon et les lampions c’est pas l’ad hoc union… Le vieil Ashton pense que son garçon n’est pas assez grand pour faire son Brando avec les mousmés, sans la permission du papé… il a vingt ans, joue chez les Wasps... trés bien dit-on !!!
Il devait honorer sa première sélection à l'arrière, c'est Balshaw qui va s'y coller... c'est le mot... pas trés inspiré en ce moment le gus.
What a pity !!!! Figues et coulis !!! On joue pas les Travolta au pays de Maggie la ferreuse, juste avant de rencontrer les Scots aux petits chardons… Allez allez Cipriani... au lit avant minuit !!!
Bon les Zanglicans c’est pas ce qu’il y a de plus samba, on sait ça… pas des parangons de rigodons… des frappadas de nos javas... Non non... mais de là à virer le jeune prodige pour simple sortie... à peine aprés minuit, sans un degré de ouiski dans le gosier !!!!
Hé Hé, discipline discipline et froutrepine dans le quinze de sa majesté !!! Faut d’abord honorer la couine… ensuite les Joséphine... s’il reste un peu de jus. Mais avant les ébats... abstinence... couic... zouic et pas touche panier !!!
Pas jouasse donc le papy Ashton, et surtout bien borné… En effet, outre la sanction qui est bien appuyée, devinez qui intègre le groupe du fait de son départ ? Le fabuleux, l’incroyable, le revigorant d’ennui, l’humaine tragédie, le spleen encastré comme un ongle incarné… le dénommé, le phénoménal, l’impénétrable, le pavé intégral, le grand jouisseur de ces dames impatientes, le raideux bien Hodgson, qui plomba le quinze de la rose du temps du grand Robinson, l’entraîneur viré après moult Austerlitz… du temps qu’il enfilait ces perles de plomb comme des colliers de défaites successives avec un air de ne même pas savoir ce qui se tramait autour de lui.
Là !!! Chapeau melon les Bifs !!!! Z’étiez jaloux de Laporte c’est ça… vous rivalisez dans l’impéritie… le vieux confetti… le cervelet rassis… le fourbis. Il ne boit pourtant que de la bouillante eau cet Ashton… vous savez, celle qui donne un exquis goût à tout… vous affine tellement le palais que la moindre peau de vieux citron perdue au fond du frigo, plongée dans l’émoustillant breuvage, le transforme en liqueur.
Allez allez les pétillants gaudrioleurs, un p’tit disco pour les jambonneaux ?
© Le Pilier

MURPHY OUT


L’Irlande sans Dempsey à l'arrière… mais surtout sans Murphy, l’homme élu vraiment zélé, du précédent match contre les Ecossais, le gus en forme du moment Irlandais. Mal au tendon de Murphy… pourquoi du reste un tendon qui lui appartient s’appellerait tendon d’Achille… Achille, savez, celui qui commence le bouquin des bouquins par une grosse dispute avé l’Atride pas commode... comme lui… l’Aga même nom que le roi des guerriers fils d’Atrée, aux pouvoirs trop étendus… comme toujours… et finit l'histoire occis par Paris, la capitale visée, qui va droit au but quand on le lui demande gentiment.
Bref, Achille aux pieds rapides est mort de toute façon il y a un paquet de lustres… alors… à chacun son anatomie… à chacun sa Julie... le tendon qui lui appartient.
Nos arpions sont à nous... les rayons à la roue... la sardine est au beurre... la praline aux cogneurs... Ninon à l'escadron... et tout le monde a du plomb !!! Ach !!!

Donc, claudique l’Irlandais… pour sûr il va manquer. Un capteur de balle du tonnerre comme le disions icy… super passe... réussit ses clichés malgré la pression... visez la tof... somme toute chorégraphique… la classe… une valeur sûre d’arrière, comme son placement impec… mais n’est pas là, aussi laissons ça. Robert Kearney le remplace... pas du gâteau contre les Poireaux...
Même si en leurs pâtis les Irlandais sont transcendés… on connaît… bien à l’aise à trottiner… leur chez eux, c’est un jardin surventé, à vous décorner votre enthousiasme bovin qui se fait piquer sa petite fleur roulée comme une peau de vache… bravache... bien difficile à ratisser en tout cas, à organiser son jeu et Gatland, l'entraîneur Gallois, a beau prendre les Reds pour des Blacks, tout se jouera sur le green, avec calamine... à pêter !
© Le Pilier