25 février 2007

DOUCHE ÉCOSSAISE

Les Ecossais délient leurs bourses… pour encaisser !
Enfin du généreux, de l’altruisme, de la charité, du don de soi chez des kilts pleins d’audace faisant circuler la balle certes à l’emporte pièce, mais quelle nouveauté !!!
Pas facile de faire les mécènes quand les arrières sont habitués à l’avaricieuse transmission. Serait-ce là appropriation d’une vertu catholique ?…
« Donnez, Dieu vous le rendra au centuple » ?
Attitude fervente au parfum délicat d’œcuménisme rafraîchissant ?
Soupoudré d’humanisme renvoyant notre cher La Fontaine et sa morale humide dans l’en but passéiste des vérités moisies ? « La raison du plus fort est toujours la meilleure… »
Geste fort envers les plus démunis comme le poétisait Victor Hugo ? « Et, toujours du côté des pauvres ruisselants, leur sacs de balles semblaient des fontaines publiques… »

Cette charnière, Cusiter-Godman, a marqué l’histoire du tournoi, ouvrant largement leurs porte-monnaie pour des encaissements plein de largesses, que l’Italie Vaticane ne soupçonnait pas chez ce peuple à la réputation économe. Ils donnent en effet trois essais en 5 mn 50 de jeu aux Italiens à l'affut...

Reprenons nos esprits !
Les troupes italiennes ont de quoi savourer l’onction bachique… Après tout une victoire dans le tournoi à l’extérieur, c’est une première en effet. Le Pilier ne voudrait en aucun cas leur ravir ce folâtre moment, ni vicier cet air de fête, mais dans sa grande justice que l’impartialité commande, se doit de remettre les choses en juste niveau, à l’écoute de certains propos justifiant la victoire.
Devant la dithyrambique vox popu, l’exaltation générale, le grossi des gagnants: « Avons fait de gros progrès », « Très bien préparé ce match… », « Sommes sur la bonne voix… » etc.
le Pilier s’inscrit en faux et ne voit dans cet évènement, pour lui mineur, moins une victoire Palatine qu’une défaite écossaise dont la douche du même nom n’est là, comme figure première de vérité, que pour au mieux rafraîchir les consciences et faire comprendre à nos cousins écossais qu’il est grand temps de développer une réelle stratégie de transmission de la balle qui fait défaut en leurs terrains verdoyants depuis lurette.
Que de maladresses, de précipitations, de cafouillis, de fautes indignes d’une telle équipe qui possède somme toute de bons éléments... ainsi qu'un hymne vraiment touchant !!!
Partie môche… exploits persos… même si l’essai des Italiens plus collectif, rassure un brin, en fin de match. Ce dernier nous rappelant que certains en Europe sont très loin de la rigueur des nations de l’hémisphère Sud, voire sous leur nez, de cette superbe Irlande de grande tenue.
Un petit rugby donc, pour de petites équipes…

Dans la catégorie poids plume, ce fut un bel exploit !
Dans la catégorie rugby, un bel ennui !
Parapluie !
© Le Pilier

23 février 2007

DERNIÈRE MINUTE

Wilkinson bien mâché ne foulera pas le pré Irlandais on Saturday ! Intox ?
A sa place une occase… Mike Catt 36 années sur terre… Pas du frais…
Ashton veut assurer les coups de pieds... Aussi loin que nous sommes concernés !
Robinson, au cou touché, pendant la lutte prendra son thé …

Intox pour Jonny... sera là pour botter !
Numérotez les abattis !

© Le Pilier

22 février 2007

LE KILT ET LE PILUM



Le Royaume des Scots reçoit la louve Palatine…

De quoi ravir les jupes en aisances... sur gazon verdoyant aux cornemuses pas toujours inspirées en lignes arrières, les fils de Pompée auront la lourde tâche d’évacuer leur doute en prenant, au moins, un frugal plaisir, car les victoires jubilatoires semblent bien difficiles pour ces bleus de l’empire Palatin, au max un orbital agrément.
C’est dans de plus vieilles gamelles qu’on renoue avec le goût du sang frais, de la bataille disciplinée, de la castagne organisée afin de reconquérir lauriers des calendes impériales, ne parfumant plus de nos jours que la cuisine à Mama. Si la caligae plus légère, la cuisse ferme, le gladium perforant, la phalange rigoureuse et la tortue soudée, gageons que la première légion, troisième cohorte, second manipule, première centurie…bouscule le solide pack écossais pour une conquête au parfum d’antan, par delà le mur d'Hadrien, évitant de conséquence l’anti trophée qui s'annonce: une quatrième cuillère de bois à touiller le rizotto.
Par Jupiter !!! Rigueur dans les rangs !!! Ce n’est pas du Petibonum qu’il faudra aligner, rompu aux roustes infligées par d' irréductibles gaulois gavés de sangliers, de potion douteuse, du petit village connu d'Armorique (résistant du reste encore et toujours à l’envahisseur…) ni même ceux du camp retranché d’Aquarium pour éviter la douche écossaise, pas d'Olibrius zélé, de Savancosinus fervent des guerres psychologiques, mais plutôt une garde prétorienne tout ce qu'il y a de plus disciplinée, ferme et farouche, protectrice inébranlable des magistrats républicains…
« Sonnez buccins et trompettiques cornes à bovins. De la discipline ! Massacrez suivant le règlement ! Pas le genre fantaisie charmante, c’est la légion romaine ici ! »
A vos pilums !!!

Alea jacta est, comme on dit vulgairement.

© Le Pilier

21 février 2007

PEAUX ROUGES DANS LE 93


France Galles: poupée de plomb !

Reds VS Blous au Stade de France à St Denis... Un fiévreux samedi soir sans Travolta… Du changement dans les deux équipes… Première ligne Galloise toute neuve… Bonne idée... Retour du zélé Williams à l’aile… Shanklin au centre…Mouais… Fallait virer Stephen Jones et glisser Hook à la place (la tof)… Il plombe ce Jones… Tardent à comprendre ces Gallois… C’est un botteur, pas un moteur…
Ressouvenir quand ils zavaient Jenkins en dix très habile des pieds... mais ne produisait aucun jeu… Jamais n’ont été si pâlots… N’ont rien construit durant cette période… Visiblement perpétuent l’erreur…
Les Français ? Font tourner… C’est une bonne chose de garder les meilleurs pour contrer les Anglais… Les Bifs réussissent à Yachvili... Elissalde n’est pas moins sûr de lui… Ils seront sur le pré pour la Queen assomer ?
Dans l’attente des chants Gallois…un coq charme ses poules.

© Le Pilier

LE KOAN DU PILIER

LE PILIER EST PLUS GRAND QUE LE PILIER LUI MÊME.

© Le Pilier

20 février 2007

CROKE PARK ... SUITE ET FAIM !


Happy cognées !

Gageons que les Irlandais hardiment vengeurs effeuillent pétales enrosés de la Queen à peine éclos… Certes plus colorée cette rose, mais sommes en attente d’assurance au regard dubitatif du match contre les Romains… Les verts auront grand cœur à confirmer, malgré la défaite assommoir contre des blous, leur montée en puissance, rassurés sans doute par le retour de leur capitaine O’Driscoll et scrum half Stringer dont la main endommagée semble à nouveau gigoter.
La pression en sera moindre, même si présente en ce Croke Park dont on nous bassine une herbette symboliquement plus verte encore que les chaussettes, que les maillots…

Le Pilier avisé conseille aux shamrocks de ne pas s’encombrer d’histoire, de représentations figeantes et la confiance soulageant l’occiput fortifiera les membres, comme la volonté de pratiquer un rugby ambitieux, plein d'audace, d'opportunisme qui fit leur succès à la saison d’automne.
Fi des symboles poussiéreux, du gonflé de mou, fi des hyperboles vengeresses, fi des remous, sus aux contraintes imaginaires, aux folliculaires niaiseux excitant la veine avinée du ressentiment populaire, fi de la grasse querelle des petites croix.
Un pré est un pré.
L’histoire doit s’éteindre au profit engageant d’une présence affirmée, consciente de sa force, désireuse d’honorer par sa correction musclée un ennemi de gazon certes convalescent mais pas moins ambitieux, sur un simple pâtis voué au labour, à l’envol, aux trajectoires souples, au jeu des confrontations mâles, subtil et sans victimes.
Un match est un match.
Quinze de la rose n’est pas la Queen mais tribu à tribunes. Le même Dieu des chopines comble les votivations festives des brailleurs de gradins... Point de Calvino-Catholisme sous les maillots, que du Velpeau, la sueur n'est qu'humaine... tout comme les châtaignes.

Encourageons l’œcuménisme des abattis pour des affrontements dignes des plus belles élévations que le rugby dans sa noble posture se plait à ordonner, jouant les grandes orgues, les ouvertures savantes, pour des célébrations engagées, des homélies, des liturgies musclées...
Que sonnent les cloches conciliantes de la foi, du bel esprit jouteur, des contritions sincères d'avoir essuyé force crampons sur la chair tendre et adverse en signe de ne-m'oubliez-pas, myosotis fervents preuve du grand amour, du partage audacieux, des coeurs francs ...
La clarté divine des trente six chandelles guidera ces âmes volontaires vers un même idéal combatifs et féal à l'ordre ovalissime.

Sous la voûte infinie, au pré sacramentel de l’église à bastons, que de tendres percus, de délicats jetons… des pralines sucrées, des tripotées orantes, des frottées amicales, des chicorées fumantes… des roustes unifiantes, des trempes enchantées, afin de contenter les ouailles de la paix dans ce recueillement transcendant à faire chanter le Père, siffler le petit fils, pâmer le Saint esprit !
Sans regarder derrière la couleur du Sunday…
Gageons qu’il sera vert en ce new Saturday !

Fanatiques du pré, adeptes des marrons, des tannées tolérantes, des pignons veloutés, fidèles avoués des saintes encastrées, priez pour une correction franche, honnête et sans abats... Et le trèfle a de quoi.

© Le Pilier