18 décembre 2006

CARTOUCHE ET CHEVROTINES ...


Chabalustrade inflexible ?
Etonnant ce Chabal ! Vaillant, pas toujours régulier, pas trop pousseur en mêlée, manque parfois d’endurance, un peu solo, mais galopeur perforant, dynamisant,  opportuniste, soucieux de passer le ballon avant la chute, chose très rare ici, il ne ressemble à personne dans sa manière de jouer. Plus que cartouche pour sa défense impeccable, comme on le surnomme, chevrotine pour ses multiples atouts. La question n’est pas de savoir s’il faut ou non le prendre en équipe de France, la réponse va de soi, mais comment l’intégrer au groupe ? Comment le faire suivre à la semelle quand il s’échappe ? Comment le coller un peu plus au paquet sans le cloîtrer ? Comment prendre exemple sur sa technique et son soucis avéré de libérer la balle ? Comment le rendre plus endurant par une meilleure gestion de sa force ?

On comprends les réticences des internautes à son sujet, constatées ça et là au grès de ballades en Blogs divers, souventes fois justifiées dans la focalisation sur quelques points sensibles, elles se dissolvent dans la vision globale et totale des atouts de l’individu, dans son utilisation judicieuse au sein d’un groupe adapté. Chabal nous plait ! Fera son chemin en EDF... Même si... même si 
© Le Pilier

FRANCE 2 : LE SCANDALE !


On se moque de vous !
Honte, horreur, ignominie, foutaise infâme, supercherie, suinte tapin, foutrerie seconde zone, sous tout, affligeants niaiseux, ornithorynques en patins, pompes à trous, clous, savates éculées, pas plus commentateurs que beurre au derche, finauds marteau pilon, pédaleurs en ronds de foire, pneumatiques bibendum du flan, énormément du rien, sacoches à platitudes, sachets jetables, vélodromiques et derviches tourneries, la langue pâteuse et godiche du supposé joueur des deux vous rappelle que peu de chose pouvons devenir, nicodème gnangnan du cathodique état, il nous afflige son balais d’âneries une heure trente à subir…
Les commentateurs de France 2, dimanche 17, du match de rugby Paris vs Sale, sont affligeants.
Une tyrannie des sots à cramoisir votre éveil matin, votre minimum tenue, votre content de vous, votre repos Dominique, à cuire votre enthousiasme des lendemains vocalistes…
Qui sont ces deux guignols ? Ne connaissons pas leurs noms et ne voulons pas savoir... un se nommerait Frank Mesnel... une figue de carafe, un croupion parleur !!!  Révoltant de phatique ! Du bulbe mou ! Deux hébétés du siphon exsangue et patata… Deux scandales sous casque à révolter un autiste !

Que fait le ministre de la culture, le CSA, L'ONU ?
Que fait BUSH, NESS, le JUSTICIER DIVIN ?

Scandalissime guignolade, jamais tombé aussi bas, zoo binaire, … Folliculaires sixième dessous…. Clowns marionnettes et bébête show en veux-tu… Le triomphe médiocrate de la platitude engeance... Une insulte à notre minimum cogito, à notre respect citoyen payeurs d’impôts, à notre amour propre, notre dignité humaine, notre soin de nous !

Tout à côté, la BiBiCi c’est la Sorbonne en comparaison, le cinq étoiles Georges cinq, la classe super flux, Jésus en frac, mages et cassettes à bijoux, Joconde escarpins délicate et parfumée, chapelle Sixtine angélique, le cantique des cantiques en ondes satellite, la flûte enchantée cathodique face à la cochonnaille sur papattes fangeuse groin groin, service dit public, raz le cortex, tricoloriste fadasse, fiente de derrière purin, arrière cour des cultures minimum saveur, rebus des vaches pour bonnets asimorphes, du jamais vu si bas, jamais tant de foutaises, jamais tant de rien !
On se moque de vous!
Le Pilier n’a pas de télévision, imagine le pire au regard abasourdi de cet exemple affligeant.
© Le Pilier

17 décembre 2006

FRANCE CULTURE

Toulousains bien Français
Des Toulousains pourtant... des Gallois cœur vaillant pour une victoire méritée.
Question : Comment une équipe qui mène 31-10 à la 49 ème minute de jeu, se laisse remonter pour perdre au final 34-41 ?
Réponse : Immature posture !
On ne domine pas sans moyens ! On ne s’effondre donc pas sans y mettre du sien.
Motivation branlante ? Fébrilité affligeante ? Mystère ou raison trop claire ?
Easy to see… Sommes ainsi !
En France point d'assomption, ni des fautes, ni des dominations. Ne sommes pas hégémonistes à faire une succession d’exploits, main mise sur le match dès l’entame et tenir ce rôle responsabilisant jusqu’à la fin, jusqu’à la dernière seconde. Ce n’est pas dans notre culture. Une maturité qui fait défaut en nos contrées. On relâche trop vite. Même scénario contre l’Argentine cet automne et les exemples sont légions. L’équipe de France est à l’image parfaite des clubs qui l’alimentent, les clubs à l'image de notre histoire. Cause première donc, culturelle. Pour les épiphénomènes… trouvez-les !
A voir tout à l’heure Paris vs Sale…de Chabal !
© Le pilier

12 décembre 2006

FRANCE CULTURISME


CULTURE OU CULTURISME ?
Le Pilier s’étonne (rires) de cette frénésie autour de l’évènement du prochain automne. Ce dernier focalisant toutes les attentions, exacerbant les passions, où chaque rencontre ne semble pas être appréciée pour elle-même mais toujours en vue de l’échéance finale. Faire du beau jeu ne semble pas être la priorité des supporters, des médias, des entraîneurs, voire des joueurs. Il semble que la fatidique date les complique, les contraigne, les tracasse tellement qu’ils en oublient que l’avenir est inscrit dans le présent, et que bien faire aujourd’hui c’est assurer un lendemain honorable. Cette attitude anxiogène n’a pour effet que de rendre fébrile la conquête à des relents pusillanimes, détourner les bleus de cette présence immédiate, nécessaire à l’affirmation de soi dans un principe de plaisir. Car il s’agit de cela. Du plaisir.
Un troisième ligne joueur de Sale, décrié par certains, évoque au-delà de quelques maladresses tout à fait corrigibles ce plaisir de jouer, cet enthousiasme vitalisant sur lequel se bâtit une stratégie de conquête. Chabal le bien nommé, toute fulgurance, et désireux d’en découdre, joueur volontaire incarne cette envie de jeu qui semble faire défaut à d’autres, embastillés par des contraintes techniques qu' imposent un entraînement ne tenant pas compte de la nécessité d’improvisation coalescente au plaisir de s’exprimer. Les matchs de la tournée d’automne nous ont montré des figures imposées, lisibles pour des adversaires avisés qui devaient être surpris de temps de raideur. A qui la faute ?

Les Français n’ont plus de style de jeu, plus d’enthousiasme. Qui insuffle cette légèreté qui fit la gloire de nos victoires intempestives ? Qui galvanise et positionne les joueurs dans cette posture exaltante faisant fi des lois écrites et figures longuement répétées ?
Certes il s’agit de répétition des actes pour maîtriser les mouvements, on le sait, mais au moment attendu des chocs, il faut oublier ces contraintes, et le plaisir de jouer doit supplanter la manière imposée.
Les All Blacks ont un système de jeu qui leur est propre, fondé en cohérence avec leur style, leur culture. C’est le substrat sur lequel ils improvisent en toute liberté et nous ravissent à chaque match sans attendre l’échéance mondiale car chaque confrontation les engage totalement.
Pour Le Pilier, une rencontre internationale est une coupe du monde en substance.
--------------------------------------------------------------------------------
Bernard Laporte n’a pas compris nos qualités spécifiques. Il modèle sur les autres, en oublie l’essentiel, ne considérant pas les valeurs profondes et habitudes qui régissent notre enthousiasme, notre habileté à imposer, à renverser le cours du jeu qui nous donna bien souvent la victoire.
Il dirige sans avoir intégré l’esprit du jeu Français. Il veut des prothèses, non assouplir les membres habiles. Les tests physiques sont le critère majeur que son inquiétude assène. Il n’a pas de vision lointaine parce qu’il n'est pas présent, il ne voit rien. "Ce qu'il faut !" "Ce qu'il faut !" Alors qu'il y a déjà un héritage stylistique qu'il ne connait pas. Il est réactif, fort en gueule, sans ouverture (on se marre), vidéophile frénétique, regarde mais ne voit pas, ne pouvant atteindre la vision du tout, se bornant à quelques principes rigides. Il se réfère à l'image, à des softwares pour analyser, aux tests, un champ de rationalité extrême figurant la crainte, la rectitude figeante, la contrainte sans flair, l’incompétence, la non connaissance des valeurs d’ici. Il est partiel, exsangue, sans teneur rassurante pour ses hommes parcequ'il ne sait pas quoi leur proposer. Et le jeu s'en ressent. Quel style ? Quelle singularité ? Jamais n'avons été si peu Français !!! La porte c'est l'anti-France !!! Jamais la transmission de balle de nos lignes arrières ne fut aussi lente !!! Jamais si peu d'inspiration !!! Certes il fallait discipliner notre fougue, consolider la défense, faire moins de fautes comme nous avions l'habitude, mais pas au prix de perdre notre identité.
Quand on a pas de vision globale, on focalise, on s'excite, on affirme, on veut faire oublier son manque, on délire sur la force physique, les tests psychomoteurs tant qu'on y est !
Le Pilier propose un psychanalyste attitré pour l'équipe de France, avec séances divan... dites vos blocages, vos bobos, vos doutes, qu'est-ce qu'évoque le bleu pour vous à part des coups, décryptage du moi, jaugé des motivations, désir inconscient de fuite, réduplication objective des fautes, valeur fonctionnelle de l'activité fantasmatique pour diagnostic final favorable ou pas à l'accession au terrain. Ouarf ouarf !!! Nous y sommes!!! Avons bien entendu Laporte parler d'un joueur en ces termes affligeants:" Il a passé les tests avec succès, il peut rejoindre le groupe...(sic)! "
Son jeu ? Qu'importe, les tests ont tout dit !!!!

On bâtit sur des qualités, des figures de style propre à nos manières de faire, inscrites depuis lurette dans notre histoire, on améliore petit à petit sans jamais occulter ce particularisme. La balle doit circuler vive, tout azimut, comme toujours avons pratiqué ce rugby festif, inattendu, plein de zèle et d'improvisation, le rugby gagnant pour le plaisir qu'il procure. C’est ça, être en accord parfait avec ce que l’on est, avec nos fondements culturels qui singularisent notre caractère et savoureuse différence.

En somme résumée, vaincre et faire du jeu c’est être là, présent, soutenu par une certitude de fond, agi par notre essence, assuré par notre histoire, nos valeurs, avec un système cohérent inscrit dans l'héritage des anciennes figures, une présence culturelle intrépide, cœur battant d’une nation qui se respecte et revendique sa forme.
© Le Pilier

09 décembre 2006

AVIS D'OUVERTURE !

LE PILIER
Donne la parole ...
Aux polis, rugueux...
Aux tâteurs, fangeux…
Aux chicaneurs veloutés…
Aux tempétueux critiques…
Aux coups de pompes dynamiques…
Aux républicains frondeurs…
Aux démocrates en sueur…
Si voulez commenter ,
balancer,
blâmer,
revendiquer,
brocarder,
médire,
battre,
mentir,
flagorner,
digérer,
tamponner,
contester,
rire,
alimenter…
LE PILIER ouvre ses vannes aux meilleurs candidats.
Cliquez en bas des articles et balancez tout !
© Le Pilier

07 décembre 2006

VF.FFR

Retrouvez dans le Pilier

tous les 
Premiers samedis du mois 
le VF.FFR

le vrai Feuilleton de la Fédération Française de Rugby, avec ses rumeurs les plus perfides, les plus inattendues, les plus rebelles, les presque plus fausses...