17 décembre 2006

FRANCE CULTURE

Toulousains bien Français
Des Toulousains pourtant... des Gallois cœur vaillant pour une victoire méritée.
Question : Comment une équipe qui mène 31-10 à la 49 ème minute de jeu, se laisse remonter pour perdre au final 34-41 ?
Réponse : Immature posture !
On ne domine pas sans moyens ! On ne s’effondre donc pas sans y mettre du sien.
Motivation branlante ? Fébrilité affligeante ? Mystère ou raison trop claire ?
Easy to see… Sommes ainsi !
En France point d'assomption, ni des fautes, ni des dominations. Ne sommes pas hégémonistes à faire une succession d’exploits, main mise sur le match dès l’entame et tenir ce rôle responsabilisant jusqu’à la fin, jusqu’à la dernière seconde. Ce n’est pas dans notre culture. Une maturité qui fait défaut en nos contrées. On relâche trop vite. Même scénario contre l’Argentine cet automne et les exemples sont légions. L’équipe de France est à l’image parfaite des clubs qui l’alimentent, les clubs à l'image de notre histoire. Cause première donc, culturelle. Pour les épiphénomènes… trouvez-les !
A voir tout à l’heure Paris vs Sale…de Chabal !
© Le pilier

12 décembre 2006

FRANCE CULTURISME


CULTURE OU CULTURISME ?
Le Pilier s’étonne (rires) de cette frénésie autour de l’évènement du prochain automne. Ce dernier focalisant toutes les attentions, exacerbant les passions, où chaque rencontre ne semble pas être appréciée pour elle-même mais toujours en vue de l’échéance finale. Faire du beau jeu ne semble pas être la priorité des supporters, des médias, des entraîneurs, voire des joueurs. Il semble que la fatidique date les complique, les contraigne, les tracasse tellement qu’ils en oublient que l’avenir est inscrit dans le présent, et que bien faire aujourd’hui c’est assurer un lendemain honorable. Cette attitude anxiogène n’a pour effet que de rendre fébrile la conquête à des relents pusillanimes, détourner les bleus de cette présence immédiate, nécessaire à l’affirmation de soi dans un principe de plaisir. Car il s’agit de cela. Du plaisir.
Un troisième ligne joueur de Sale, décrié par certains, évoque au-delà de quelques maladresses tout à fait corrigibles ce plaisir de jouer, cet enthousiasme vitalisant sur lequel se bâtit une stratégie de conquête. Chabal le bien nommé, toute fulgurance, et désireux d’en découdre, joueur volontaire incarne cette envie de jeu qui semble faire défaut à d’autres, embastillés par des contraintes techniques qu' imposent un entraînement ne tenant pas compte de la nécessité d’improvisation coalescente au plaisir de s’exprimer. Les matchs de la tournée d’automne nous ont montré des figures imposées, lisibles pour des adversaires avisés qui devaient être surpris de temps de raideur. A qui la faute ?

Les Français n’ont plus de style de jeu, plus d’enthousiasme. Qui insuffle cette légèreté qui fit la gloire de nos victoires intempestives ? Qui galvanise et positionne les joueurs dans cette posture exaltante faisant fi des lois écrites et figures longuement répétées ?
Certes il s’agit de répétition des actes pour maîtriser les mouvements, on le sait, mais au moment attendu des chocs, il faut oublier ces contraintes, et le plaisir de jouer doit supplanter la manière imposée.
Les All Blacks ont un système de jeu qui leur est propre, fondé en cohérence avec leur style, leur culture. C’est le substrat sur lequel ils improvisent en toute liberté et nous ravissent à chaque match sans attendre l’échéance mondiale car chaque confrontation les engage totalement.
Pour Le Pilier, une rencontre internationale est une coupe du monde en substance.
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Bernard Laporte n’a pas compris nos qualités spécifiques. Il modèle sur les autres, en oublie l’essentiel, ne considérant pas les valeurs profondes et habitudes qui régissent notre enthousiasme, notre habileté à imposer, à renverser le cours du jeu qui nous donna bien souvent la victoire.
Il dirige sans avoir intégré l’esprit du jeu Français. Il veut des prothèses, non assouplir les membres habiles. Les tests physiques sont le critère majeur que son inquiétude assène. Il n’a pas de vision lointaine parce qu’il n'est pas présent, il ne voit rien. "Ce qu'il faut !" "Ce qu'il faut !" Alors qu'il y a déjà un héritage stylistique qu'il ne connait pas. Il est réactif, fort en gueule, sans ouverture (on se marre), vidéophile frénétique, regarde mais ne voit pas, ne pouvant atteindre la vision du tout, se bornant à quelques principes rigides. Il se réfère à l'image, à des softwares pour analyser, aux tests, un champ de rationalité extrême figurant la crainte, la rectitude figeante, la contrainte sans flair, l’incompétence, la non connaissance des valeurs d’ici. Il est partiel, exsangue, sans teneur rassurante pour ses hommes parcequ'il ne sait pas quoi leur proposer. Et le jeu s'en ressent. Quel style ? Quelle singularité ? Jamais n'avons été si peu Français !!! La porte c'est l'anti-France !!! Jamais la transmission de balle de nos lignes arrières ne fut aussi lente !!! Jamais si peu d'inspiration !!! Certes il fallait discipliner notre fougue, consolider la défense, faire moins de fautes comme nous avions l'habitude, mais pas au prix de perdre notre identité.
Quand on a pas de vision globale, on focalise, on s'excite, on affirme, on veut faire oublier son manque, on délire sur la force physique, les tests psychomoteurs tant qu'on y est !
Le Pilier propose un psychanalyste attitré pour l'équipe de France, avec séances divan... dites vos blocages, vos bobos, vos doutes, qu'est-ce qu'évoque le bleu pour vous à part des coups, décryptage du moi, jaugé des motivations, désir inconscient de fuite, réduplication objective des fautes, valeur fonctionnelle de l'activité fantasmatique pour diagnostic final favorable ou pas à l'accession au terrain. Ouarf ouarf !!! Nous y sommes!!! Avons bien entendu Laporte parler d'un joueur en ces termes affligeants:" Il a passé les tests avec succès, il peut rejoindre le groupe...(sic)! "
Son jeu ? Qu'importe, les tests ont tout dit !!!!

On bâtit sur des qualités, des figures de style propre à nos manières de faire, inscrites depuis lurette dans notre histoire, on améliore petit à petit sans jamais occulter ce particularisme. La balle doit circuler vive, tout azimut, comme toujours avons pratiqué ce rugby festif, inattendu, plein de zèle et d'improvisation, le rugby gagnant pour le plaisir qu'il procure. C’est ça, être en accord parfait avec ce que l’on est, avec nos fondements culturels qui singularisent notre caractère et savoureuse différence.

En somme résumée, vaincre et faire du jeu c’est être là, présent, soutenu par une certitude de fond, agi par notre essence, assuré par notre histoire, nos valeurs, avec un système cohérent inscrit dans l'héritage des anciennes figures, une présence culturelle intrépide, cœur battant d’une nation qui se respecte et revendique sa forme.
© Le Pilier

09 décembre 2006

AVIS D'OUVERTURE !

LE PILIER
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07 décembre 2006

VF.FFR

Retrouvez dans le Pilier

tous les 
Premiers samedis du mois 
le VF.FFR

le vrai Feuilleton de la Fédération Française de Rugby, avec ses rumeurs les plus perfides, les plus inattendues, les plus rebelles, les presque plus fausses...

SCANDALE FFR


LE FEUILLETON 1
La vilaine rumeur, d’où sourd malicieuses, les pires médisances, nous informe d’un fait dont nous nous refusons catégoriquement à soutenir la cruelle inanité. Le futur entraîneur de l’équipe de France, remplaçant attendu, souhaité des connaisseurs, serait déjà désigné à notre grande stupéfaction par les plus hautes instances de la Fédé.

- De quoi ? S’exclama Dédé le camphré, calé bien au zinc, c’est du flanby ! Pas déjà ! C’est quoi l’embrouille ? La porte est branlante, mais c’est du jamais vu chez nous de virer militari un pas finaud sans prévenir ! L’est bien à l’abri l’empaf derrière ses afflelou, vont lui tricoter un bonnet pour sa boussole oui, pour pas qu’il prenne un rhume de bocal, lui bichonner sa couvrante pendant qu’il visionne ses vidéos et tripote son mulot …
Bob les crampons acquiesça, réaffirmant la tirade à Dédé, et poursuivant...
- Non c’est pour après la CDM, pas déjà !
- Ha ! Mais alors, c’est qui dab' l’élu désigné, souffla posé curieux Dédé ?
- Y disent que c’est Brunel, l'astiqueur sans vergogne de la polémique anti Blacks, celui qui a le tablier de sapeur sous le blair, la moustache année trente quoi…La fulgurance et vision rétro !
- Pas possible ! Pas la brigade du tigre à l‘époque du turbo ! On va pas nous faire ça ! C’est pire que tout ! C’est un coup à plus taffer ! A plus ramasser la fiente au toutou ! C’est l’anarchie communiste (sic). Mais alors La Gisquette, Galthié, le Saint André, c’était du vent ?
- Une vanne ouvertement trompeuse !
- Les frappés ! Savent pu où ils vont, ya personne au gouvernail, faut reprendre la barquette en main ! Non, non Bob, j’peux pas croire une telle insanie. C’est d’la combine ensablée, y’aura jamais du jus sang neuf dans nos Quinze, c’est cuit! Zont le disque trop dur ma parole, à peine 20 méga dans la boite et ça rame, tu peux plus rien entrer... Que des tordus... C'est souvent comac ici, soit c’est des branques soit c’est des branques ! Bonnet blanc et blanc du bonnet ! C’est pour sûr une rumeur infondée ! J‘peux pas y croire…
Le Pilier non plus.
A suivre…
© Le Pilier