09 décembre 2006

AVIS D'OUVERTURE !

LE PILIER
Donne la parole ...
Aux polis, rugueux...
Aux tâteurs, fangeux…
Aux chicaneurs veloutés…
Aux tempétueux critiques…
Aux coups de pompes dynamiques…
Aux républicains frondeurs…
Aux démocrates en sueur…
Si voulez commenter ,
balancer,
blâmer,
revendiquer,
brocarder,
médire,
battre,
mentir,
flagorner,
digérer,
tamponner,
contester,
rire,
alimenter…
LE PILIER ouvre ses vannes aux meilleurs candidats.
Cliquez en bas des articles et balancez tout !
© Le Pilier

07 décembre 2006

VF.FFR

Retrouvez dans le Pilier

tous les 
Premiers samedis du mois 
le VF.FFR

le vrai Feuilleton de la Fédération Française de Rugby, avec ses rumeurs les plus perfides, les plus inattendues, les plus rebelles, les presque plus fausses...

SCANDALE FFR


LE FEUILLETON 1
La vilaine rumeur, d’où sourd malicieuses, les pires médisances, nous informe d’un fait dont nous nous refusons catégoriquement à soutenir la cruelle inanité. Le futur entraîneur de l’équipe de France, remplaçant attendu, souhaité des connaisseurs, serait déjà désigné à notre grande stupéfaction par les plus hautes instances de la Fédé.

- De quoi ? S’exclama Dédé le camphré, calé bien au zinc, c’est du flanby ! Pas déjà ! C’est quoi l’embrouille ? La porte est branlante, mais c’est du jamais vu chez nous de virer militari un pas finaud sans prévenir ! L’est bien à l’abri l’empaf derrière ses afflelou, vont lui tricoter un bonnet pour sa boussole oui, pour pas qu’il prenne un rhume de bocal, lui bichonner sa couvrante pendant qu’il visionne ses vidéos et tripote son mulot …
Bob les crampons acquiesça, réaffirmant la tirade à Dédé, et poursuivant...
- Non c’est pour après la CDM, pas déjà !
- Ha ! Mais alors, c’est qui dab' l’élu désigné, souffla posé curieux Dédé ?
- Y disent que c’est Brunel, l'astiqueur sans vergogne de la polémique anti Blacks, celui qui a le tablier de sapeur sous le blair, la moustache année trente quoi…La fulgurance et vision rétro !
- Pas possible ! Pas la brigade du tigre à l‘époque du turbo ! On va pas nous faire ça ! C’est pire que tout ! C’est un coup à plus taffer ! A plus ramasser la fiente au toutou ! C’est l’anarchie communiste (sic). Mais alors La Gisquette, Galthié, le Saint André, c’était du vent ?
- Une vanne ouvertement trompeuse !
- Les frappés ! Savent pu où ils vont, ya personne au gouvernail, faut reprendre la barquette en main ! Non, non Bob, j’peux pas croire une telle insanie. C’est d’la combine ensablée, y’aura jamais du jus sang neuf dans nos Quinze, c’est cuit! Zont le disque trop dur ma parole, à peine 20 méga dans la boite et ça rame, tu peux plus rien entrer... Que des tordus... C'est souvent comac ici, soit c’est des branques soit c’est des branques ! Bonnet blanc et blanc du bonnet ! C’est pour sûr une rumeur infondée ! J‘peux pas y croire…
Le Pilier non plus.
A suivre…
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06 décembre 2006

LARKHAM


La perle d’Aussie
Regard succinct sur le meilleur ouverture de ces dernières années, supplanté il faut l’avouer par le phénoménal Carter le faisant trébucher dans sa course lors des tri nations 2006. Larkham joueur d’échecs, lecteur d’avants matchs, paroles mesurées, sens inné du jeu sera-t-il au meilleur de sa forme lors des prochaines et mondiales confrontations ? Nous le souhaitons pour le plaisir avoué de nos quinquets !
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TERROIR


France terre des nobles fourchettes
Terroirs de la Gaule des Toutatis, berceau enfleuri des traditions culinaires fièrement pansu, aux cultures agricoles bigarrées, lieu fécond des gibiers toutes sortes pour embrochures perpétuelles. Pays novateur, inventeur avant Rome des tonneaux à douves en bois de chêne. Auteur fécond de livres divers, poétiques, philosophiques de haute graisse, comme autant de sésames du bien panser, du bien vivre.

Mettant à profit le savoir faire Étrusque, peuple de marins attirés en toscane et fondateurs de Rome faisant la part belle aux femmes, celui des Grecs biens connus et des Romains de César, privilégiant l’art de l’œnologie sur celui de la gastronomie pour finir en connivence savoureuse, c’est à n’en pas douter un coin d’éden, une contrée tabulaire imprenable aux donjon de pichets où Rois et Présidents des cinquièmes République, tous reconnus comme habiles et endurants au lever de coude, aux coups de fourchettes sur toutes chairs, tous plats garnis, tous mijotés font honneur aux tables les plus solides ; aussi présentons ici pas peu pinson, franc des cuillères, lippe suave et liquide, la bien nommée terre de France et capitale incontestée de la ripaille.
C’est le pays de la vigne répandue jusqu’au nord, des grandes abbayes et monastères, lieux autrefois privilégiés pour la production du divin nectar, réservé en toute sainteté au sacrifice de la messe et des paroissiens aisés en particulier à l’occasion des fêtes de mariage, le pays de l’amour courtois et des siestes galantes.

Aux environs du huitième siècle après Jules César, sous Charlemagne, roi chanté des collèges, la gastronomie franque se développa, supplantant les pratiques culinaires des tribus germaniques établies dans l’empire, posant les bases d’une culture richement sapide. Au palais d’Aix la chapelle, résidence favorite du roi sus nommé, cuisiniers en chef et maîtres des grande soupières, s’activèrent plein de zèle, de jour comme de nuit, pour satisfaire les fringales irrassasiables des comtes et barons divers, goûteurs de bonnes chairs, croqueurs de jambonneaux, francs tailleurs de faux filets, découpeurs de jarrets. Il n’est savants goutteurs qui ne sachent résister aux tentations de la gamelle pourtant il n’est de grande conquête que motivée par les melanges astucieux des plats du monde. De tous les azimuts, les héros chrétiens accouraient dare vers l’empereur pour rendre compte des nouvelles plus où moins bonnes des guerres menées contre les infidèles. Tenues de table et usages gastronomiques s’affinèrent, se civilisèrent, en même temps que des lointaines contrées nous parvenaient moult épices aux capiteux parfums, distillant pour certains d’entre eux, vertus aphrodisiaques. L’empire engraissa, et dans les rêves diffus de ses digestions lentes, se plut à imaginer d’autres contrées au-delà des vastes étendues salées, d’autres mets à consommer, fruit de l’océan. La mise en voile s’effectuera tardive pour des conquêtes sur les eaux profondes, la culture des coquillages, la pêche au gros, vint rassasier les estomacs curieux de gloutonnes aventures à s’en dilater excessif la sous-ventrière.

La chronique terroir se veut conter l’histoire fameuse des techniques et cultures diverses, recettes de tous lieux que le palais affectionne, secrets séculaires et croustillants des popotes, des repues franches et autres digestions créatrices, de la joie simple, chère divine pour plaisir de bouche et bon rot.
Vous allez déguster !
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