22 novembre 2006

FIN DE PARTIE


Des Greens en socks, des Reds, des Blacks, des Bifs, des Boks. Et des Pumas… Matois !
Fin de tournée générale, clausule d’agapes et remerciements pour ces braves de l’hémisphère sud en visite dans notre Europe. Les dernières journées s’annoncent excitantes in UK. Samedi, les Blacks chez les Reds, les Boks chez les Bifs, Les Aussies au chardon, Sophie sous l’édredon.
Dimanche les Pacifiques que ça sur le Green à Dublin au cœur des Irlandais !
On sait les Springboks anémiés, les Anglais convalescents… Happy doc ! On n’espère pas moins du mastoc, une belle revanche des Springs ? Un doublé des Rosbifs ? Allez va ! Pour la Queen !

Nous ne négligeons pas bien sûr les pumas surprenants, pleins d’allant, de force et de culot, un peu anarchique il faut bien dire, mais qui aiment visiblement se dégourdir les pattes sur les terrains d’icy ! A prendre très au sérieux. Gavés de viande de la pampa, ya plusieurs fois qu’ils nous abîment.
Les Italiens sont trop loin.
Les Français nous ennuient.
Laporte prétend qu’il faut grandir ! On attend l’âge adulte !
Il faut ! Il faut oui ! Il faut faire tellement de choses, qu’ils ne font même pas ce qu’ils doivent faire !

En photo the-man-of-the-match du week-end dernier pour les Irlandais. Le flanker Neil Best, tout simplement époustouflant, au nom prédestiné !
© Le pilier

A FOND LA FORME !


Pavillons et dictatures, 
la voix des sons maitres...
A l'occasion de la commémoration de la fin du procès de Nuremberg clos en Octobre 46, nous voudrions rappeler à nos chers concitoyens un fait oublié, voire inconnu de certains.
En 1937, deux ans avant le terrible guerre, la France comme souvent en réponse à notre célèbre formule qui caractérisa une pièce terrifiante d'un de nos auteurs populaire, se plait a l'aveuglette prévision en grands météorologues que nous sommes.
- Anne ma sœur Anne ne vois-tu rien venir ?
Nous répondions la mine assurée...
- Rien à l'horizon frangine, pas un cumulo se mouvant dans le ciel azur, c’est du calme tout plat à promener le chiwawa ... regarde-moi ça si c'est pas beau cette petite expo !

Et pour cause rien à l'horizon puisque les signes étaient là, bien face, tout près... avants coureurs d'une terrifiante époque, sous notre nez, dans la capitale même de l'insouciance quand nous invitions les Nazis à nos fêtes.
Voyez plutôt ! Prés de la tour Eiffel, le pavillon Allemand arborait son édifice comme un avant goût de conquête et les pas moins tendres et les gros Cocos en face, qui fascinaient, rappelez vous, quelques uns de nos auteurs les plus surréalistes. Breton, Aragon et sa Triolette de gisquette... etc, fascinés qu'ils étaient par la souplesse du marteau et le tordu de la faucille, s'extasiant comme des badernes dès qu'on agitait un chiffon rouge en rêvant de dictature... prolo !!!!
Le pavillon nazi est à gauche sur la photo, le pavillon coco à droite et c'était pas du Chanel ! Arf !
Un tête à tête étonnant si on se réfère à ce qui va suivre, à dire que l'histoire s'écrit toujours avant les livres. Hé hé !!!

On notera la grâce des édifices à la mesure de la souplesse des bulbes qui dirigeaient ces États, et de ces peuplades d’enthousiastes qui jubilent dès la promesse d’un avenir radieux. Un style raffiné, délicat, engageant, avec ses statuettes toutes poétiques, légères, élégantes, d’un dynamisme diffus, annonçant en effet des jours colorés. Argggg ! Art majeur qui n’a visiblement pas surpris nos surréalistes auteurs, humanistes affichés, grands amateurs subtils par ailleurs de babioles tribales et autres fantaisies des arts pas encore premiers. La forme rendant compte du fond, on peut penser ce que l’on veut sans crainte aucune de se tromper.

C’est au pied du mur qu’on voit le maçon ! A l’heure festive de l’exposition Universelle de 1937 il semble que les murs étaient bien trop hauts et partant faisaient de l’ombre à notre clarté subjective pour nous permettre réflexion, donnant le vertige à notre sens comico-critique. Métaphore de la triste réalité humaine : Plus les sabots sont gros… plus on roupille comme un bardot ! 
Même avec un peu de recul, du premier étage de la tour Eiffel, notre bonne conscience les prit peut-être pour un simple prolongement du Trocadéro. Une erreur... ?
© Le Pilier

21 novembre 2006

LIBERATION DES COPIES


Le journal Libération lit visiblement le pilier et n’hésite pas à s’inspirer de sa dynamisante dialectique.

En effet dans son journal daté du lundi 20 Novembre, le journaliste Olivier Villepreux, peut-être fifis à son papa, bon botteur de jadis, entraîneur oublié, titre son article, « Le haka plus fort que le « ya qu’à » » très proche cousin vous reconnaîtrez de celui du pilier plus énergique «Le Haka pulvérise le Yaka», publié à quatre heure de l’après midi Dimanche 19 Novembre. Ecrit le samedi soir après le match. Certes ce n’est pas là grande trouvaille, ni grand esprit à se vanter d'en posséder... savons ça !

Il n’empêche que le coquin aurait pu au MINIMUM demander par voie express, après proposition d’invitation dans un rade à chopines, offrande d’un passe pour tous les matchs des All Blacks en tournée, après laudatives éloges sincères appuyées, il aurait pu et dû demander la permission courtoise de bien vouloir apposer cette petite idée simple qui synthétisait parfaitement un état des lieux paradoxal entre une énergie vitale responsabilisante et un état Franco mou, culturellement perdant !! Hé hé !
Il aurait dû, en guise de remerciement, au MINIMUM présenter LE PILIER en première page du journal avec photo du tirailleur et commentaires !!! Hé hé !!!

Le titre l’a séduit, c’est visible, mais son utilisation est un effet de dernière minute si on en juge par la non pertinence avec son article.

Il paraitrait que chez Libé, comme ailleurs, il y a des PETITS malins qui dans des PETITS coins, avec des PETITS ordis, maraudent sur le Web à la recherche d'idées... viennent piller les pâtis les plus judicieux... sans même un rien de merci !!!

LE PILIER s’insurge devant de telles HONTEUSES pratiques, devant cette OUTRAGEANTE rapine, devant cette MONSTRUEUSE filouterie, devant le sans vergognisme des journalistes "je-me-permets-tout-c’est-pour-la-bonne-cause"... 

MAIS magnanime LE PILIER reconnaît, hors l’impertinence du dol, la bonne tenue de l’article d’Olivier Villepreux… et vous autorise même à le lire car il dit bien ce que l'on doit penser.

Ici on reconnaît les plumes précises les analyses justes et vous encourage Mr Villepreux à continuer dans cette voie comme Serge Loupien du reste qui dans son article "Black à part" qui s'insurge quelque peu sur l'aveuglement de Laporte dans un ton juste. A lire donc.

VOILÀ ! Tout uniment la scandaleuse fourberie est dénoncée.

Une bonne table, bien fournie, gisquettes pleines d'esprit, pichets divers, redonneront espoir à notre lourde et pesante affectation. Arf !!! Salut ! 
© Le Pilier

20 novembre 2006

LE PILIER VIGOUREUX !

Le pilier est droit !
Le pilier est adroit !
Le pilier pense à tout !
Le pilier soutient tout !
Le pilier argumente !
Le pilier alimente !
Revendique les faits …
Attitrés !
Les pavés…
Veloutés !
Le pilier ne veut pas !
Le pilier ne doit pas !
Le pilier n’est pas politique !
Le pilier est dynamique !
Le pilier se fout des mateurs !
Des cireurs !
Des tanneurs !
Le pilier respire fort !
Le pilier tout confort !
Solide et garde-fou…
Le Pilier supporte tout !
© Le pilier

LE PILIER SAVOUREUX

Les recettes à GuduleA la demande pressante d’un public féminin raffiné et comme tel proposé, la suspension des hostilités à l’égard du Bernie de La porte qui grince et de ses compagnons d’incapacité, au profit digestif d’un changement de thème. Une acceptation de cessez le feu le temps de la présentation.

Chaque mois vous trouverez donc céans les recettes à Gudule, pour le plaisir des estomacs ensoutanés et autres obédiences; engeance pieuse, convertis à la dévotion des soupières, à la bénédiction des rôtissoires, au planter de fourchettes.
De quoi satisfaire sans retenue les papilles des croqueurs de gras et multiplier les élans votifs, qui du ciel aspirent à être les éternels commensaux pourvu que table soit fournie.

Pour de saintes ripailles, le roulis des gamelles, en somme encourageante et manière de religion universelle, sous l'office des grands cuisiniers du palais des bouches, en vue de digestions oecuméniques suivra comme un écho sonore et reconnaissance divine, le raffut des panses, et refus des gosiers secs.
Le savoir n'est bien assimilé, que s'il est bien digéré.
A bientôt donc pour de nobles confessions.
© Le Pilier