27 décembre 2008

L'HYPERSTADIUM DU PILIER


Hyper baston
Fin 2OO8, c’est l’heure de raconter n’importe quoi, autrement dit de faire le bilan. Sommes pas grégaire pour un crampon, mais livrons comme super cadeau terminal une idée qui fera son chemin si on y met bonne volonté, enthousiasme, grisbi pour la noble cause.

Tout le monde s’évertue à construire sa petite équipe du monde, le Pilier ne dérogera cependant pas à la règle, à ceci près que l’équipe sublunaire est déjà sur le pâtis. C’est l’hégémonique et géniale team imparable, royale de luxe et raffinée des Blacks. On n’y ajoutera pas. Ce qu’il lui faut, c’est un adversaire de taille à la mesure de son règne. Pour ce qui est donc de son adversaire, faut puiser dans le cheptel mondial, car personne sur la planète ne peut véritablement rivaliser avec les aristos du pâtis. 
Le Pilier propose donc une équipe de poids, seule capable de s’opposer aux maîtres es ovalie, sinon de les vaincre.

Pour organiser un match de cette envergure fallait un stade monumental, tout neuf. Proposons donc céans ce gras pâtis, spécial rugby, l'Hyperstadium du Pilier.

Hier conçu pour la CDM, aujourd’hui dans l’espace orbital de l’Hypercité, en attente d’évènements. Trouvez donc ci-joint, le génialissime module voué exclusivement aux bastonnades structurées, élaboré par l’agence H&P.

La musique originale de l’animation est celle de Zeus corps, groupe virtuel éponyme de l’Hypercité. Suivra sous peu l’équipe mondiale qui jouera contre les divins Aristoblacks dans notre espace voué aux percussions élaborées comme aux transmissions zélées.
© Le Pilier

20 décembre 2008

LE DIRECT LIVE DU PILIER


...Laissant tomber châtaignes et autres bastonneries, le noblissime Pilier, de l'avent respectueux lui signifiant la trêve, en pleine bénédicité de salaisons, inspira fortement, regarda ses convives et se remémora ses heures de grande sagesse quand il méditait sur l'herbette, loin des hommes... Une pause, s'imposait.
Vint Zig qui demanda :
« Quelle est la véritable Voie ? »
Le Pilier répondit :
« La voie de tous les jours est la véritable Voie »
Zig insista :
« Puis-je l’étudier ?»
Le Pilier répondit :
« Plus vous étudiez, plus vous vous éloignez de la Voie »
Zig à nouveau :
« Si je ne l’étudie pas, comment puis-je la connaître ? »
Et le Pilier dit :
« La voie n’appartient pas aux choses vues ; ni aux choses non vues. Elle n’appartient pas aux choses connues, ni aux choses inconnues. Ne la cherchez pas, ne l’étudiez pas, et ne la nommez pas. Pour vous y retrouver, ouvrez-vous aussi largement que le ciel, respirez ferme, et plongez-vous corps et âme dans les délices de Capoue.»

C'était bô ! Aussitôt dans la salle voutée, les bobines opinèrent, les chopines tintinnabulèrent, les vocalises abusèrent d'harmonies improbables, frisant la dodécaphonie... 
"Une coupe féconde donne toujours grande faconde" s'écria un converti au seul nectar des Dieux. Chacun remâcha son gigot et se lécha les doigts, émoustillé par tant de merveilles, de zen, et de chairs saines... Les femmes pâmées, de stature gironde, rayonnantes comme des fêtes copieusement garnies, lorgnaient les panses pleines et fredonnaient des airs langoureux... c'était l'apéritif qui annonçait l'éveil. La fiévreuse appétence impose dispositions... préparation en somme. Les nuits s'annonçaient longues comme les digestions...

A suivre. © Le Pilier

17 décembre 2008

LYRISME PACHYDERMIQUE


Suite bien épaisse...
Nous ? 
Discréditer un élan créatif dépassant le quintal de fadaises ?

Nous ? Echarper une prose légère comme une enclume de Vulcain ?
Nous ? Intriguer pour éradiquer un livre neuf des rayons d’une bibliothèque de vestiaire ?
Nous ? Insolidaire d’un pilier teutonique supplantant le filet délicat de notre La Fontaine national par un osé de figures à vous noyer de rire dans un océan de romantisme camphré, enserré de Velpeau, sises en une prose quasi transcendantale des chevilles jusqu’aux pieds ?
Nous ? Pinailleur de lettres à pâtis ?
Nous ? Pas gentil ?

Ho ho !!! On nous vilipende... nous astique... nous assaisonne... nous défigure notre belle intention ? Car quoi ? Faisons de la pub pour ce livre qui eût tout à fait pu passer inaperçu si le noble Pilier ne veillait pas au grain.... Diffusons gratos, le meilleur de ces lettres profondes qui n’attendent que la germination, pourvu qu’une âme sensible bichonne leurs pâtis, et dépose ces fleurs de l’ombre au grand sun des chroniques de cet incomparable Blog, non ? Qui peut se targuer de livrer autant d’extraits croustillants ? Qui va, par son dévouement total, sans doute susciter chez les plus timides et croûtards du monde, des vocations enfouies dans cet inconscient empêcheur, structuré comme un langage, qui n’attend qu’à expirer son meilleur babillage ? Ces pachydermes en tutu, encore rétifs aux tropes, écrivains de la trompe qui n’attendaient qu’une simple ouverture pour exprimer le meilleur de leur peu ?
C’est nous !!!!! Altruiste, encourageur, partageur que nous sommes... faisons déjà des émules avec nos balivernes, poursuivons notre sacerdoce en proposant ces lectures inédites, enjoueuses de sapins, de pantoufles et de binettes fraîches, quand viendra de Noël le comblé espéré !!!! Ach !
Revenons zaux lettres authentiques du sympathique Serge Simon.
Le Deuxième chapitre s’intitule, l’impact. Prose éveillée toujours de Serge Simon !!!
A vos estomacs... ou zigomas !!!!!

"Nous sommes là dans une attente chaude. Je ne suis plus. Je ne suis plus seul, je ne suis plus perdu. Je trouvais l'autre. Je le presse contre moi pour vivre, le vivre, me vivre. Je profite de cette expérience charnue de l'altérité. Vestiges préhistoriques des fondements du rugby, la mêlée en est l'écrin où repose son diamant : le lien."
Ah, l’altérité d’un cortex au frontal débineur dans sa grotte de Tautavel... Si peu ont osé nous en dévoiler l’aspect charnu qu’on se demande bien ce que foutent les paléontologues du CNRS... Simon nous cause là d'une touchante préhistoire, à vivre, se vivre, nous vivre, se revivre ensemble, partageur solidaire qu'il est d’un grand moment d’existence que ce lien perpétue... un lien de diamant qui rayonne de partout, quand les dinosaures chantaient... un peu trop tard... hélas pour eux... les louanges de l'altérité.

"Le rugby, la mêlée, sont cette vérité pure à l'origine de l'humanité : s'approcher, s'accrocher, aux autres pour ne pas être dévoré par la nuit."
Dévoré par la nuit ça fout quand même les jetons... et par l'ennui... ça use. 

"Regardez partout ailleurs, ils ne se touchent que par accident. Le rugby est seul à mettre en scène ce vertige du lien. Regardez ces mains serrées, regardez ces doigts exsangues et affamés..."
Regardez ces doigts exsangues et transparents de vacuité... ces doigts très auriculaires avides de pavillons cireux, ces majeurs aux appétences de fondements... ces pouces à la diète, ces index accusant la disette d'ingratitude, ces annulaires morts de faim, dont tout le monde ignore le nom, unis quand même dans une seule main... vertige du lien... vestige de rien... coin coin !!! 

"Le talonneur hurle une inquiétude. C'est un nerveux peut-être un timide."
Savourez...

"Nous sommes 1 t de métal en équilibre sur un fil."
Des kilotonnes de délicatesse sur un fil de surplus d'émotion... c'est ça... Mais elle sort d'où la ganache ? Fait le comique troupier dans la vie le Simon ? Pas possible ? C’est koi son job ? De l’art brut ça !!! ça fricote avé les cimes ça... phénoménal le gazier... ya des lettres dans sa famille, vient pas de nulle part... c'est clair. Enfant prodige... ça vous débourre la poésie d’un Villepin ça... Aux zacadémies le grand Serge !!!! Aux zacadémies fissa !!!! Trouvez-lui un fauteuil... un tabouret... un pliable... un paillasson... encourageons cet amuseur... ce musculateur de prose... allez hop hop... un siège à la fédé !!!
C’est pas finito... ya encore du rigolo.

"Je suis le requin bleu sombre au-dessous du nageur irradié de soleil et tentant de fuir."
Re gnac gnac... et ouarf libitum !!!! Et le requin marteau enfonce le clou ! Pardon... un requin bleu sombre, ho ho, du dessous sans doute, flottant sous le pâtis... une grosse baleine qui poétise avec son champ lexical poissonneux... en adéquation parfaite avec le rugby d'icy en effet... judicieux toussa... manque pu qu'les moules, la planche, le maillot, la tong, le pipeau... et le cassis pour agencer toussa !!!

Bon, sommes vidés, pliés, ruinés, par ces assauts fendards... reviendrons sous peu avec d’autres extraits droit sortis de la cuisse même ou du croupion de Serge Simon, pour une prose sub Jupitérienne mais pleine d’envie, d’innocence... tellement qu'on se doit en effet d’encourager nos zenfants à exprimer ces petits riens qui font les grands comiques. Notre ex pilier du Stade Français en est un exemple imparable. S’il insuffle cette belle humeur, nimbée de platitudes et puérilité en notre vie soucieuse, c’est bien pour nous rassurer, tout impavide qu’il est devant le ridicule, que ce dernier n'a jamais tué personne et n'empêche visiblement pas de dormir. Quelle audace ! Quelle leçon de d'humilité !!!
© Le Pilier

14 décembre 2008

LA MÊLÉE... EMMÊLÉE


Pour bien rire dans les foyers
Un pilier qui transpire la prose comme un éléphant souffle dans sa trompe pantelante pour jouer des airs de Miles Davis, ça fait des couacs... c’est l’idem d’un cyclope en bermuda, portant son regard solitaire chaussé de Ray Ban vers l’azur infini et les cieux blindés de fleurs étincelantes, de mystères, en se grattant le derche... Ça vous zéblouit la raison d’un parfum poétique... vous chatouille l’entendement proésique... et votre tête opine à s’enivrer de l’onirique don sous la lune palote... ronde muse cyclique qui pleinement ravit le marcheur solitaire... poète infatigable espérant la beauté quand au stérile hiver l’inspiration hiberne... Gasp !
La lanterne cosmique, muse du grand rêveur, de sa molle clarté distillera l’espoir, délivrera sans doute cette âme par trop sensible du joug accablant d’un vide insondable, qu’obombre ce papier que la blancheur hélas, a du mal à défendre !!!
Dès lors, la prose est en chemin, et le temps invisible suspendra son cours perpétuel au profit d’un sentiment d’éternité. L’être alors flottant, tout joyeux, tout comblé, serrant la plume aux doigts, enfin, livrera dispendieux les merveilles multicolores des profondeurs secrètes de son moi le plus mûr... le plus intense, le plus gourd !!! Ach !
Au dessus de la mêlée, le sympathique pilier Simon, est de ceux-là. Généreusement inspiré, féalement voué à l’ovale passion, aussi fort dans le ruck que solide de rein dans le lyrisme suave, son livre est un bijou dont nous livrons céans des extraits authentiques.
L’avions promis, voilà !

Sa perle s’intitule « la mêlée », hé hé, celle des corps emmêlés qui se frottent le cuir et transpirent beaucoup. Un bouquin cadeau, que l’on devrait offrir pour tout plein superplomb dans les stations, tant sa texture physique s’y prête... ou mieux avec du pastaga, en litre, pour vraiment apprécier les impertinentes figures, les intempestives soudures !!!!

Mais fi des bafouilles, commençons la ballade tropologique. On vous le fait chapitre par chapitre pour ne pas vous priver les côtes d’un fendu enchaîné... Arf arf ! N’avons pas pu nous zaussi résister à la tentation pressante de nous plonger dans cette fièvre ardente que l’inspiration débride sans crainte aucune de l’impact Apollinien. Après tout, Simon ouvre la voie comme une première ligne impavide qu’il est... nous emboîtons le pas. N’avions jamais osé nous lancer sur le terrain magique des figures frondeuses, aléatoires, totalement perméables aux associations débridées et profondes comme des flaques d'acier sur du bitume en feu. C’est fait !

Voici donc les extraits.
Chapitre premier donc, qui s’intitule « Liaison »... mon Gaston.

"Le vestiaire s'est déjà tellement éloigné de nous.
Six minutes que l'on est sorti de sa nuit.
Cette nuit chaude où les silences épicés habitent les cris et les coups."
Ça démarre sur les chapeaux de roues. Un vestiaire qui fuite... une sombritude qui s’en va... des cris zé coups très fréquentés par de nombreux silences aux aromates divers, qui crèchent dans ces glottes brutales que la nuit brûlante condimente, quand la moutarde vous monte au nez ? C’est bien fait !

"Six minutes de lumière, de foule, et toujours rien.
Un ciel incertain avec des oiseaux que je ne connais pas."
Piafs anonymes... Ô solitude...

"Des arbres qui plient leur fragilité en une vibration lumineuse."
Plier la niaiserie pour esquisser un gros OUARF !!!!

"Une tribune qui dort comme un vieux chien. " 
Un gradin en béton qui remue la queue, c'est presque mieux...

« Je cours après le ballon pour l'attraper et le jeter loin, là-bas de l'autre côté de la rivière paresseuse qui encercle ce stade. La jeter en avant. Tabou absolu du joueur de rugby que je transgresserai dans une raideur gauche et fière. »
Une raideur gauche et fière assumée !!! Bel effet !!!

"J'attends la mêlée comme une vieille élégante attend son giton. Lucide et humide. Mais le ballon roule quelques pas et l'arbitre siffle enfin. J'ouvre mes branchies, mes yeux. Mes pores aspirent l'océan"
Humide la grabataire... ya pas d'âge pour ouvrir ses branchies aux andouilles !!!

"Les autres sont déjà là, poussés par des gestes lents et capiteux. Le reste des joueurs, ceux qui ne connaîtront jamais l'éclair lumineux du dessous, ceux-là tournent en rond dans une poussière de mots aigus"
Gnac gnac ouarf ouarf et naf naf !!!! Mots aigus = cassis obtus !!!! 

"Je me faufile entre ceux qui n'ont rien à voir, ceux qui, semblables à l'attroupement voyeur d'un accident, sont rejetés à la marge des pulsations de la vie"
Ga !!!

"Je suis une pierre souple."
OOOUUUAAAAARRRRRFFFFF !!!!!! Du beau... en bloc de béton dur, léger comme un duvet d’oie d'acier... élégant comme un mammouth sur des patins en os de lapin, figurant des arabesques au sol immaculé de l’ère glacière... poétique excentrique, comme un moustique dans le bayou s’éprend d’un bombe anti-poux en y plantant son dard. Simon les poète pierrafeu de l'âge caillou !!!

"Le pilier droit est la tête de pont, la tête de con, de la mêlée, celle qui part loin et seule. Il est celui qui va répandre la maladie et la mort. Une fois là-bas, au milieu des autres, il est seul comme un rocher au milieu du ruisseau."
L'enclume au milieu des naseaux... une aspirine vite !!!

"La mêlée est ce combat magmatique et spirituel. Cette partie d'échecs utérine, où l'une de ces créatures inquiétantes doit empaler l'autre pour vaincre."
Une partie d'échecs utérine ? Aux forceps la prose qui vagit de l'utérin terrain !!! 

"L'arrière du monstre, la deuxième ligne, va se mettre en place à notre cul comme deux puissantes pattes." Des pâtes au cul bolognaises...

"Je deviendrais l'une de ces portes lourdes et vieilles derrière lesquels s'abritent les enfants."
Porte ouverte n'abrite bête !!!

"Il jette un regard transparent sur l'horizon."
... un œil aqueux sur les croupions !

"Je hurle quelque chose. Il glisse un peu."
Je dis rien... il laboure le terrain...

"De loin on pourrait croire qu’il est en train de prendre de grandes aspirations avant l'apnée le glissant dans la noirceur étincelante de la Terre."
Une clarté sombre quoi, anoxique ! On traduit !!!

Voilà pour le premier impact, au sol grassouillet de l’inspiration oseuse, sans parachute, de Serge Simon. Les autres chapitres suivront, plus magistraux encore, plus pelle à tarte, plus soliveaux, pour tous les ruminants timides qui rêvent eux zaussi, dans le silence invisible et transpirant de leur vie tabulaire, d’ouvrir leurs vannes créatrices à dilater la rate des lecteurs assoiffés !!!  ça promet !!! © Le Pilier

11 décembre 2008

PROSE & CROUPION


Une sensibibilité à fleur de cuir
Hé Hé !!! On veut sa poésie bien ovale, on jubile à l’idée d’un Pilier découvreur de grands talents ? On veut son surplus d’émotion, son rafraîchissant gazon ? La surdose qui vous palpite plus que jamais ce petit cœur réceptif à la beauté quié partout mais hélas pas chez vous ? Son écrivain Hugo déniché sous un ruck qui vous surprend de ses facéties ? Un de ces grands poètes proclamés des pâtis, chercheur d’azur, body bien buildé du lampion, qui se décarcasse la calebasse, pour vous démontrer définitivement 
qu’un pousseur a du cœur, qu’un mastiff a du kiff... pour les lettres... une sensibilité à fleur de cuir ?

Ben ouais !!! Cet Hugo du pâtis, en effet, l’avons déniché... par hasard, pour vous, quand une connaissance vague dans une librairie soignée, très enthousiaste à l’idée d’un rapprochement de nos natures pourtant inconciliables, un genre d’admirateur désirant copiner, nous proposa la lecture immédiate de ce bijou d’émotion, ce livre incomparable qui une fois la surprise digérée, vous plonge dans un sommeil méditatif que seuls de simiesques initiés peuvent appréhender, apprécier, un livre qui répond sans l’ombre ténue d’un doute à la question qui taraude chaque rugbyman à deux pinceaux de la retraite... 
Oui ! Ya bien une vie, un avenir après le joug, la châtaigne et les coups !!!!

Un beau demain sans doute, littéraire, pour celui-là. On sait désormais qu’un poète sensible, un acteur délicat, un créateur en herbe de bovin, peut très bien se cacher derrière n’importe quelle nature humaine spéculant sous le joug, pourvu qu’on lui prête une oreille, qu’on l’émerge, la montre, la bouge, la remue, l’encourage, la secoue devant un objectif, derrière un fond de teint suffisamment épais, qui, figure d’engrais et masque de rien, fera germer ce profond talent ne demandant qu’à être vu, encouragé, reconnu, sinon aimé !
Serge Simon en témoigne. L’avons maté sur l’écran durant une coupe du monde Australienne il y a quelques zannées. Le connaissons pas plus que Jules, mais savons qu’il était pilier chez Guazzini, p’têt en calendrier, sinon à la mêlée, comme il nous invite à l’approcher dans son ouvrage d’une sensibilité sincère et sans filet. Cette merveille à plusieurs pages, s’intitule frontalement, «la mêlée» pour bien savoir où on en est, dès le kick off !
Sensible Serge, nous dévoile ouvertement l’intimité suave de ces corps transpireurs qui se côtoient si prochement qu’on pouvait pas laisser ça sous silence, tellement que c’est beau de le partager, comme on partage une souffrance muette dans un regard complice... comme une gamelle s'amourache d'une louche pour enchanter un bol !!! 
Ya du touchant dans tout ça, de l’élégance idiosyncrasique qui cherchait la sortie, l’a trouvée, sympathique, franche, peut-être prophétique !!! Un genre de pilier gracile de 125 kilos qui d’une envolée tonique vous fait des entre-chats avec l'air serein d'une enclume en tutu !
Un livre donc comme le disions, totalement saturé d’émotions, vivement recommandé pour les fêtes sapins, entre la dinde et l’ennui, le croupion et la panoplie de grands sentiments qui submergent nos soirées décembre, tel un tsunami de bien être vous emporte dans un courant de félicité, que-du-bonheur-dans-les-souliers. Un livre que l’on peut aussi lire tout seul dans son vestiaire, avant que la Velpeau n’enserre votre onirisme créatif au profit pragmatique d'un conditionnement spécial affrontement, peu enclin aux tendres alexandrins, que le camphre ne supplante la rose qui a vécu l'espace d'un seul matin, mais sourd entre vos lèvres son restant poétique tel un soleil couchant avant le sombre combat... Ach !

Bref un livre plein d'évidences, 
comme la neige est blanche et le gruyère à trous ! 
Bientôt donc ici des extraits... des vrais... à vous ratartiner de franches poilades jusqu'à l’étouffement ! A suivre impératif.© Le Pilier