29 décembre 2006

LE QUINZE DU MONDE

L’Equipe sublunaire...des terriens 2006 qui affrontera la Jupiter Team le 31 décembre et dernier jour de l’année un choix utopique des meilleurs joueurs du moment pour une rencontre minimun galactique et fictive, avec équipe bien réelle si on venait à organiser un tournoi interplanétaire.

15 Latham l’australien, une évidence. Style faussement lourd, coup de pompe de mammouth, opportuniste à souhait, relanceur bouillant, le meilleur à ce poste. Libre arbitre. Notre tof.

14. Choix difficile. Personne ne nous semble hégémonique eu égard à la limite de notre connaissance des joueurs du super 14. Rico Gear nous semble de bonnes guiboles. Puissant.

13 Rogers le tatoué. Le Pilier aime ce joueur parti au treize et prétend que sa vraie place est en second centre même s’il peut occuper plusieurs postes, ailier ou arrière, mais il y a Latham. Ses trajectoires sont surprenantes, il prend le trou et sert en pleine course comme personne. Coup de pompe renversant. L'instinct.

12 O’Driscoll le subtil et solide Irlandais, capable de l’exploit solo de la passe vive, du crochet dans le vent. Sa place habituelle est 13, mais nous le verrions bien au côté de Rogers. Un trèfle à quatre feuilles.

11 Sivivatu la panthère. De la canne, de la feinte et du jus pur jus pour des trajectoires imparables. Il faut en choisir un…sinon Rokocoko c’est kif bien sûr, à peine moins en vue cette année que Sivivatu… Félidés.

10 Carter. No comment. Classe up. Même si on rêve d’un retour de Larkham…

9. Nous optons pour Byron Kelleher qui a sacrément progressé, même si le quinze sublunaire n’a pas encore son incontestable demi de mêlée comme Carter l’est à son poste. Place très difficile pour un Pilier connaisseur. Une bombe.

8. So'oialo, inséparable de ses deux compères et flankers Blacks. Puissant parfois trop engagé, il est incontestablement une partie fondamentale de la colonne à la fougère. La fougue.

7. Ritchie Mc Caw l’incontournable capitaine, de tous les combats, meilleur joueur du moment si le titre n’avait pas été décerné à Carter par L’IRB. De la sueur, des poumons de buffle... du cœur...ze big Mc Caw !

6. La pince monseigneur Collins, parfait en solo perforant, bien placé pour faire de bonnes passes, cisailleur infernal, le joueur préféré du Pilier. Parfois à la limite de la correction, mais toujours avec le sourire…Les plus gros biceps NZ... Arf !

5.Un Sudaf et capitaine Matfield. Grand pourvoyeur de balles en touche, a défié les blacks avec autorité, piqué moultes baballes. Chamailleur. Un grand joueur.

4. Chris Jack bien sûr, l’infatigable, vous file un coup de tatane en touche de cinquante mètre en fin de match, coureur et joueur, pratique l’évitement chose si rare en seconde poutre. On adore.

3. Carl Hayman 27 ans, le puissant quintal plus Vingt, d’une taille plutôt rare à ce poste, il nous rappelle un certain Cholley quant au gabarit, un pilier qui vous ruine les adversaires d'un coup de râble. Le millième sélectionné dans le rang des All Blacks. Un gros.

2. L’autre joueur préféré du pilier, le modeste et génial Mealamu. Il sait doser ses efforts, un maître à cette place, pas bourrin comme certains aiment en voir. Une tête pensante qui tient le choc 80 minutes sans faille et vous plante des essais dans une pochette à kleenex.

1. Pour finir le Woodcock, un pilier qui sait faire des passes c’est à noter et prendre comme exemple. Dans le meilleur pack du moment pour de solides prestations. Une première ligne de choc inamovible. Un puissant.

Pas un Tommy, pas un Frenchie... pas un Gallois ni un kilt... mais pour rencontrer les Jupitériens faut du jus, d'la fantaisie, de tout autres gabarits.
C'est dit !
© Le Pilier

26 décembre 2006

LE PILIER DE LA SOUL



Quand tu pries, bouge les pieds
Le Roi, le King, le monumental, le fabuleux, le wonderful, le prodigieux, l’astre éternel de la soul, le groove des pinceaux, le dégenté, le brûlot, le Cassius Clay du Funk, le ravageur du Nunc, le feeling état pur, le master la friture, l’Apollo Huit extra lunaire, le conquistador interstellaire, le Luther King des ralliements, le groover des chemins ondulants, le général funker du Brown, le capiteux James Brown, le météor de Dieu, le contagieux, le prince de la gigote, le débiteur sans parlote, le beat canonique, le James Brown atomique, le champi des hallus, les pieds dans la tête, les guiboles en soquettes, le Black and I’m proud, le sex dans la machine, la dynamite à l’usine, magnum pas à la gomme, le César du libitum, le pilier supra tonique, le rythm’n blues catatonique, le poum poum tchat et le flouze, le Jupiter pas tarlouze, l’agitateur des abattis, l’intempestif, le Calif, le Jesse Owens du plancher, le Thelonius du pavé, le stay on the scene, like sex machine, l'I have a dream éternel, le Pape ondulé du gospel, le V2 des horizons de paix, le volupteur d’effets, le président de la république, le 38 tonnes d’Amérique, le Roi soleil du cold sweat, le catalyseur du big beat, le synthétiseur dynamique, le ravageur du vinyl, le pourfendeur et le grill, le chaudron du dancing floor, le t’es l’plus grand t’y va fort …

James Brown n’est pas mort, James Brown balance encore...
James Brown en orbite, James Brown sur le Beat...
Ecoutez ça, priez et réchauffez vous les arpions. Ici.

... Au paradis on s’ennuyait ferme, trop de tout mais pas de soul. Depuis hier c’est la déjante totale, le grand barbu n’en revient pas, les plus apathiques s’époumonent et dansent frénétiques dans les concerts permanents du Big Brown. Nul doute que tout le monde voudra en être. Pour le ticket d’entrée, voyez ici-bas la tenue correcte exigée.
© Le Pilier

24 décembre 2006

GASTOU DANS LES CHOUX


Victoire toulousaine
pour estomacs solides
Gastou l'empaf, plus dom Balaguère des messes basses Daudet qu’arbitre des avents, devait penser déjà au réveillon lorsqu’il refusa un essai incontestable à Toulouse. Avants de chapons, trois quart ailes en coqs de bruyère, plumes volantes, ballon d’œuf d’oie et cous farcis, dindes aux truffes du Périgord, le match de rugby à dû lui sembler une table bien garnie qu’il en oublia les règles du jeu, à couper le siffler et échauffer les cafetières du staff toulousain. Heureusement ces derniers sortent vainqueur de ce troublant délire sinon l’arbitre Gastou allait finir en purgatoire arbitrant 300 parties avant sont rachat et acceptation du rubicond sur les terrains verdoyants du paradis ovale.

Quelles promesses riboteuses ont pu induire ainsi le ventripotent sifflet Gastou en grande tentation et lui faire commettre un épouvantable péché de gourmandise, sucrant les Toulousains de cinq point minimum ? Transfuge des terres Languedociennes, invité sans doute à quelque table Basque il s’embrouilla la jugeote, et la probité première étant sujette aux mouvements démoniaques de l’estomac, il eut fait scandale si Toulouse n'était pas parvenu à vaincre les Basques.

Heureusement tout rentra dans l’ordre et la victoire pas volée des Toulousains viendra rassurer les amateurs qui ont enterré facilement cette équipe, éliminée contre toute attente de la coupe d’Europe.

Victoire de bon ton clouant le bec aux pessimistes, préparant les estomacs d'Oc aux saveurs des gamelles plus faciles à digérer.
© Le Pilier

22 décembre 2006

LES NOMADES


Rugby en Canadie
Un site Rugby à découvrir de nos chers cousins Canadiens… Un club au nom singulier (comme celui du Président Martin-Louis Paquette) ... non sans humour et bien fourni sur le plan historique. Le Pilier vous recommande la visite à déguster lentement avec sirop d'érable, car il y a de quoi satisfaire les lecteurs curieux. http://rugby-nomades.qc.ca/

Patere ut viceres est la devise du club des Nomades, en Canadien Français, souffrir pour vaincre… Vaincre pour le plaisir des braves, pour la gloire des puissants et des actifs dirait Nietzsche.

Cette photo vient de leur site, prise le 27 février 1954 lors de la victoire des Français sur les All Blacks. Ces derniers ont déjà des protections, d’un autre âge, mais tout autant efficaces pour la protection des points sensibles. 
© Le Pilier

20 décembre 2006

DEVISES


"En essayant continuellement on finit par réussir. Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche." ARF !!!

Une parole d’encouragement de nos vénérables petites bêtes pour les huiles de Marcoussis. Bernie de la porte étroite y trouvera sans doute matière à réflexion et le soutien malgré tout du Pilier en cette période votive, dans un ton amène et dévot. Car pomper même pour rien c’est déjà faire quelque chose. Alléluia.
© Le Pilier

MAT POUR ROGERS !

Rogers les valises. 
Matt Rogers 30 piges, quitte le quinze des Wallabies. 
Ennui ? Fratrie ? Soucis ? Plus le temps de parfaire ses tatous ? Sur les genoux ? Dommage c’était une figure importante des Aussies, un joueur de champ aux trajectoires surprenantes, plutôt fin, polyvalent... Mais au rugby comme ailleurs il vaut mieux une place attitrée, sinon c’est la ballade pas toujours convaincante sur l’échiquier. Rogers en a-t-il fait les frais ? Le rugby des Australiens n’est pas des plus excitants, faut bien dire, on peut s’ennuyer ferme sur les lignes arrières aux ailes repliées, comme le souligne certains joueurs dans l’article de Nico... RHS en lien.

Le Pilier salue ce joueur très apprécié, gardera en mémoire proche parmi d’autres exploits, une valise de cinq points sur passe de Waugh face aux Sudafs lors des tri nations 2006… une course phénoménale contre les Blacks amenant l’essai de Tuqiri … sans ennui.
 © Le Pilier

18 décembre 2006

CARTOUCHE ET CHEVROTINES ...


Chabalustrade inflexible ?
Etonnant ce Chabal ! Vaillant, pas toujours régulier, pas trop pousseur en mêlée, manque parfois d’endurance, un peu solo, mais galopeur perforant, dynamisant,  opportuniste, soucieux de passer le ballon avant la chute, chose très rare ici, il ne ressemble à personne dans sa manière de jouer. Plus que cartouche pour sa défense impeccable, comme on le surnomme, chevrotine pour ses multiples atouts. La question n’est pas de savoir s’il faut ou non le prendre en équipe de France, la réponse va de soi, mais comment l’intégrer au groupe ? Comment le faire suivre à la semelle quand il s’échappe ? Comment le coller un peu plus au paquet sans le cloîtrer ? Comment prendre exemple sur sa technique et son soucis avéré de libérer la balle ? Comment le rendre plus endurant par une meilleure gestion de sa force ?

On comprends les réticences des internautes à son sujet, constatées ça et là au grès de ballades en Blogs divers, souventes fois justifiées dans la focalisation sur quelques points sensibles, elles se dissolvent dans la vision globale et totale des atouts de l’individu, dans son utilisation judicieuse au sein d’un groupe adapté. Chabal nous plait ! Fera son chemin en EDF... Même si... même si 
© Le Pilier

FRANCE 2 : LE SCANDALE !


On se moque de vous !
Honte, horreur, ignominie, foutaise infâme, supercherie, suinte tapin, foutrerie seconde zone, sous tout, affligeants niaiseux, ornithorynques en patins, pompes à trous, clous, savates éculées, pas plus commentateurs que beurre au derche, finauds marteau pilon, pédaleurs en ronds de foire, pneumatiques bibendum du flan, énormément du rien, sacoches à platitudes, sachets jetables, vélodromiques et derviches tourneries, la langue pâteuse et godiche du supposé joueur des deux vous rappelle que peu de chose pouvons devenir, nicodème gnangnan du cathodique état, il nous afflige son balais d’âneries une heure trente à subir…
Les commentateurs de France 2, dimanche 17, du match de rugby Paris vs Sale, sont affligeants.
Une tyrannie des sots à cramoisir votre éveil matin, votre minimum tenue, votre content de vous, votre repos Dominique, à cuire votre enthousiasme des lendemains vocalistes…
Qui sont ces deux guignols ? Ne connaissons pas leurs noms et ne voulons pas savoir... un se nommerait Frank Mesnel... une figue de carafe, un croupion parleur !!!  Révoltant de phatique ! Du bulbe mou ! Deux hébétés du siphon exsangue et patata… Deux scandales sous casque à révolter un autiste !

Que fait le ministre de la culture, le CSA, L'ONU ?
Que fait BUSH, NESS, le JUSTICIER DIVIN ?

Scandalissime guignolade, jamais tombé aussi bas, zoo binaire, … Folliculaires sixième dessous…. Clowns marionnettes et bébête show en veux-tu… Le triomphe médiocrate de la platitude engeance... Une insulte à notre minimum cogito, à notre respect citoyen payeurs d’impôts, à notre amour propre, notre dignité humaine, notre soin de nous !

Tout à côté, la BiBiCi c’est la Sorbonne en comparaison, le cinq étoiles Georges cinq, la classe super flux, Jésus en frac, mages et cassettes à bijoux, Joconde escarpins délicate et parfumée, chapelle Sixtine angélique, le cantique des cantiques en ondes satellite, la flûte enchantée cathodique face à la cochonnaille sur papattes fangeuse groin groin, service dit public, raz le cortex, tricoloriste fadasse, fiente de derrière purin, arrière cour des cultures minimum saveur, rebus des vaches pour bonnets asimorphes, du jamais vu si bas, jamais tant de foutaises, jamais tant de rien !
On se moque de vous!
Le Pilier n’a pas de télévision, imagine le pire au regard abasourdi de cet exemple affligeant.
© Le Pilier

17 décembre 2006

FRANCE CULTURE

Toulousains bien Français
Des Toulousains pourtant... des Gallois cœur vaillant pour une victoire méritée.
Question : Comment une équipe qui mène 31-10 à la 49 ème minute de jeu, se laisse remonter pour perdre au final 34-41 ?
Réponse : Immature posture !
On ne domine pas sans moyens ! On ne s’effondre donc pas sans y mettre du sien.
Motivation branlante ? Fébrilité affligeante ? Mystère ou raison trop claire ?
Easy to see… Sommes ainsi !
En France point d'assomption, ni des fautes, ni des dominations. Ne sommes pas hégémonistes à faire une succession d’exploits, main mise sur le match dès l’entame et tenir ce rôle responsabilisant jusqu’à la fin, jusqu’à la dernière seconde. Ce n’est pas dans notre culture. Une maturité qui fait défaut en nos contrées. On relâche trop vite. Même scénario contre l’Argentine cet automne et les exemples sont légions. L’équipe de France est à l’image parfaite des clubs qui l’alimentent, les clubs à l'image de notre histoire. Cause première donc, culturelle. Pour les épiphénomènes… trouvez-les !
A voir tout à l’heure Paris vs Sale…de Chabal !
© Le pilier

12 décembre 2006

FRANCE CULTURISME


CULTURE OU CULTURISME ?
Le Pilier s’étonne (rires) de cette frénésie autour de l’évènement du prochain automne. Ce dernier focalisant toutes les attentions, exacerbant les passions, où chaque rencontre ne semble pas être appréciée pour elle-même mais toujours en vue de l’échéance finale. Faire du beau jeu ne semble pas être la priorité des supporters, des médias, des entraîneurs, voire des joueurs. Il semble que la fatidique date les complique, les contraigne, les tracasse tellement qu’ils en oublient que l’avenir est inscrit dans le présent, et que bien faire aujourd’hui c’est assurer un lendemain honorable. Cette attitude anxiogène n’a pour effet que de rendre fébrile la conquête à des relents pusillanimes, détourner les bleus de cette présence immédiate, nécessaire à l’affirmation de soi dans un principe de plaisir. Car il s’agit de cela. Du plaisir.
Un troisième ligne joueur de Sale, décrié par certains, évoque au-delà de quelques maladresses tout à fait corrigibles ce plaisir de jouer, cet enthousiasme vitalisant sur lequel se bâtit une stratégie de conquête. Chabal le bien nommé, toute fulgurance, et désireux d’en découdre, joueur volontaire incarne cette envie de jeu qui semble faire défaut à d’autres, embastillés par des contraintes techniques qu' imposent un entraînement ne tenant pas compte de la nécessité d’improvisation coalescente au plaisir de s’exprimer. Les matchs de la tournée d’automne nous ont montré des figures imposées, lisibles pour des adversaires avisés qui devaient être surpris de temps de raideur. A qui la faute ?

Les Français n’ont plus de style de jeu, plus d’enthousiasme. Qui insuffle cette légèreté qui fit la gloire de nos victoires intempestives ? Qui galvanise et positionne les joueurs dans cette posture exaltante faisant fi des lois écrites et figures longuement répétées ?
Certes il s’agit de répétition des actes pour maîtriser les mouvements, on le sait, mais au moment attendu des chocs, il faut oublier ces contraintes, et le plaisir de jouer doit supplanter la manière imposée.
Les All Blacks ont un système de jeu qui leur est propre, fondé en cohérence avec leur style, leur culture. C’est le substrat sur lequel ils improvisent en toute liberté et nous ravissent à chaque match sans attendre l’échéance mondiale car chaque confrontation les engage totalement.
Pour Le Pilier, une rencontre internationale est une coupe du monde en substance.
--------------------------------------------------------------------------------
Bernard Laporte n’a pas compris nos qualités spécifiques. Il modèle sur les autres, en oublie l’essentiel, ne considérant pas les valeurs profondes et habitudes qui régissent notre enthousiasme, notre habileté à imposer, à renverser le cours du jeu qui nous donna bien souvent la victoire.
Il dirige sans avoir intégré l’esprit du jeu Français. Il veut des prothèses, non assouplir les membres habiles. Les tests physiques sont le critère majeur que son inquiétude assène. Il n’a pas de vision lointaine parce qu’il n'est pas présent, il ne voit rien. "Ce qu'il faut !" "Ce qu'il faut !" Alors qu'il y a déjà un héritage stylistique qu'il ne connait pas. Il est réactif, fort en gueule, sans ouverture (on se marre), vidéophile frénétique, regarde mais ne voit pas, ne pouvant atteindre la vision du tout, se bornant à quelques principes rigides. Il se réfère à l'image, à des softwares pour analyser, aux tests, un champ de rationalité extrême figurant la crainte, la rectitude figeante, la contrainte sans flair, l’incompétence, la non connaissance des valeurs d’ici. Il est partiel, exsangue, sans teneur rassurante pour ses hommes parcequ'il ne sait pas quoi leur proposer. Et le jeu s'en ressent. Quel style ? Quelle singularité ? Jamais n'avons été si peu Français !!! La porte c'est l'anti-France !!! Jamais la transmission de balle de nos lignes arrières ne fut aussi lente !!! Jamais si peu d'inspiration !!! Certes il fallait discipliner notre fougue, consolider la défense, faire moins de fautes comme nous avions l'habitude, mais pas au prix de perdre notre identité.
Quand on a pas de vision globale, on focalise, on s'excite, on affirme, on veut faire oublier son manque, on délire sur la force physique, les tests psychomoteurs tant qu'on y est !
Le Pilier propose un psychanalyste attitré pour l'équipe de France, avec séances divan... dites vos blocages, vos bobos, vos doutes, qu'est-ce qu'évoque le bleu pour vous à part des coups, décryptage du moi, jaugé des motivations, désir inconscient de fuite, réduplication objective des fautes, valeur fonctionnelle de l'activité fantasmatique pour diagnostic final favorable ou pas à l'accession au terrain. Ouarf ouarf !!! Nous y sommes!!! Avons bien entendu Laporte parler d'un joueur en ces termes affligeants:" Il a passé les tests avec succès, il peut rejoindre le groupe...(sic)! "
Son jeu ? Qu'importe, les tests ont tout dit !!!!

On bâtit sur des qualités, des figures de style propre à nos manières de faire, inscrites depuis lurette dans notre histoire, on améliore petit à petit sans jamais occulter ce particularisme. La balle doit circuler vive, tout azimut, comme toujours avons pratiqué ce rugby festif, inattendu, plein de zèle et d'improvisation, le rugby gagnant pour le plaisir qu'il procure. C’est ça, être en accord parfait avec ce que l’on est, avec nos fondements culturels qui singularisent notre caractère et savoureuse différence.

En somme résumée, vaincre et faire du jeu c’est être là, présent, soutenu par une certitude de fond, agi par notre essence, assuré par notre histoire, nos valeurs, avec un système cohérent inscrit dans l'héritage des anciennes figures, une présence culturelle intrépide, cœur battant d’une nation qui se respecte et revendique sa forme.
© Le Pilier