15 novembre 2009

FRANCE VS SPRINGBOKS : LE VRAI MASSACRE...

... En couacs majeurs
Oh l’empaf, l’infame, l’affreux, le butor... pour le coup De Villiers l’entraîneur Springbok n’a pas tort... l’égosilleur de service a carrément massacré l’hymne superbe des Sudafs... voire déconcentré la troupe ?   
Du jamais vu comac ! 
Oh la casserole, le couac, l'hippo, la citrouille, le cruchon, le mufle, l’assassin !
Pour sûr ça joue sur le moral des troupes une telle mascarade, les joueurs n’étaient du reste pas très à l’aise... écoutez ici et matez pour vous rendre compte... oreilles délicates s’abstenir. Sortait d’où le coquin ? Un comique ? Une farce ? Un fêlé des cordelettes qui pousse la chansonnette dans une salle de bain et se prend pour un Pava rôti !!!!! Innommable le rastacouère...
Non là, soutenons les Sudafs & De Villiers... pas correct... on vous le balance aux galères nous un gus si peu mélomane...  
Assurancetourix à côté c’est un vrai rossignol d’opéra...
d’autant qu'il est d'enfer cet air... un des plus beaux hymnes de la planète... nous fout le frisson à chaque fois pour bien dire. Pour le coup notre retard fut avisé... n’apprécions pas ce genre d’irrespect.... un faute impardonnable d’avoiner une grande partition. Même sur une île déserte ferait fuir les cailloux ce guignol... monter les zeaux... péter un volcan... affecterait les Dieux !

En comparaison celui des Gallois la semaine dernière avant la baston Australienne, parfaitement orchestré, a même impressionné un Bif qui matait le match avec nous. C’est dire. Touchant en effet, une vraie communion tant le Millenium était au diapason... un frisson a parcouru notre échine... idem l'autour... étions fin prêts dispos pour savourer la joute. Un hymne dans ces moments, ça fout dans le ton, ça conditionne le souffle, ça apaise un instant.

Important ces rituels qui soudent le groupe, comme la communauté environnante, préparent les âmes à la grande cérémonie des baffes... un recueillement suspensif donc avant la chicore qui unifie les cœurs, rassemble les entités sous un même idéal :    
Communion des cordes, 
connexion des liens,
concentration sur le jeu.
Une anecdote vibrante : durant la dernière CDM pendant les hymnes, les Irlandais autour de nous chantaient la Marseillaise avec un enthousiasme étonnant. Le match ? France vs Irlande bien sûr... en sus connaissaient les paroles ces gaziers... il est vrai qu’en matière de fair play leur réputation n’est plus a faire. Chapeau bas... n’en sommes pas là chez nous... ces Paddies possèdent sans doute quelque chose en sus qu’il n’est pas nécessaire de nommer.
Ils jouent du reste les Wallabies à 16H sur Bibici cet aprem... 100 ème cap pour O'Driscoll... y serons pardi, dès les hymnes cette fois... si on échappe à Justine.
© Le Pilier

14 novembre 2009

DOUCE FRANCE

Développement du râble... 
suite impérative
Si être bon Français comme nous l’exprimions en notre bafouille sur l’Identité Nationale, c’est vertement secouer l’abattis d’un Bok quand il vient fouler l’herbette du coin, là chapeau bas !!!   
Du bon y’en a !!! 
Et pas d’la chochotte à Michou, ni d’la coquine à bijoux... non non... Du bon qui sent le terroir, le terrain, la sueur généreuse... bien éduqué, obligeant dans l’offrande, paterne dans la chicore, bienveillant dans le ruck, trans-porteur des valeurs humanistes fondamentales... quia dans les tripes en somme l’intrinsèque désir d’un Cétautomatix d’exprimer largement sa tolérance, son amour du prochain en percutant ferme l’envahisseur Romain qui lui chatouille un peu trop le cuir sensible et délicat. En sus quand on fait jaillir le raisin avec tant de grâce, d’amabilité, de clémence martelée,  
de respect fraternel sur ces prognathes binettes championnes du Monde, façon beaujolpif nouveau tourne carafe en guise de bienvenue...  
on s’enjoue, on jubile, on dit oui...on démontre, s’il était nécessaire, à nos vinaigrettes dirigeantes qu’il est parfaitement inutile de nous faire la leçon, que sommes bien assez grands pour savoir qui nous sommes, car sommes de fait, où l'on est comme où l'on va, et que ce juvénile démagobaratin sur l'identité ne saurait en rien exalter d’avantage nos âmes libres de choix.

Les capiteuses emmêlées d’hier que les 30, 40 guerriers ont proposé sur le pâtis Toulousain témoignent d’une espèce de savoir vivre que seul le rugby génère, exalte et perpétue.   
Merci aux Bleus, merci aux Boks pour ce combat coloré !

Des Bleus qui ont fait bien bonne figure devant cette équipe solide, rude, hégémonique... même si Monique n’a rien à faire ici... ont pris les Boks à leur propre jeu ! Bien vu ! 

Soudés, forts au contact, durs, très présents, vaillants, impavides, ces coqs de haute cour en ont sous l’agassin. De grands gaziers potentiels sont là... Dusautoir n’est plus seul... Millo-Chluski... superbe Barcella (Houlala quel match aussi le gonze... a bousculé sinon crevé les gros d’en face de façon magistrale)... Harinordoquy l’instigateur opportuniste de l’essai, le bel Imanol... solide Servat... teigneux Piccamoles... on devrait tous les citer... ce pack a vraiment de l’avenir encore faut-il que les têtes entraîneuses suivent. Car avons toujours les mêmes défauts, beaucoup de maladresses, sommes bordéliques en attaque... le travail est considérable... et puis ce n’est qu’un match gagné après tout... pas de stratégies subtiles, pas encore d’ouverture... pas assez techniques nos Bleus... faut changer encore quelques postes... etc. Et puis n'oublions pas ce n'est qu'un match contre des Boks toujours frileux en cette saison... à bons entendeurs !
Mais cette fois-ci les modules sont là pour bâtir une équipe de grande tenue. Plus encore qu’hier, il incombera aux entraîneurs de faire sortir le meilleur jus des ces vaillants gaziers. Pas gagné. Des forts, sinon de futurs grands, en possédons donc devant comme derrière, cela engage totalement la responsabilité des coachs de construire un système de jeu avec nos propres stylèmes qui mettent véritablement nos gonzes en valeur. Dans les clubs comme en EDF.
Ne loupons pas le coche !
Un développement du râble s’impose donc... dans l’air du temps la figure, sachant que l’art est long, l’occasion fugitive, l’avenir incertain, la constance plus difficile que tout.
A suivre, au plus près des crampons... de l'arbitrage... d'un Hymne saboté ? Et d'autres bagatelles.
© Le Pilier

12 novembre 2009

DÉVELOPPEMENT DURABLE


Stabilité mouvante
Sympa les tricouleurs... les trompinettes qui sonnent aux monuments, galons astiqués sous l’arc triomphant, pompes au Baranne triple couche... mais le pré verdoyant c’est plus universel, plus présent... plus Eros... plus coulant... et puis ce « travail » de mémoire ultrabaratiné, dans la plupart des feuilles ne trouve aucun écho. L’histoire itère* les mêmes scénars, l’idem est une constante quia pas fini de rejouer sa partoche, avec ses couacs, ses gros sabots, son tintouin, suffit juste d’une occase, d’un mouvement, d'un souffle, d'un rien, d’une décision prise par quelques zempafs pour eraser d’un clin les meilleurs sentiments. Sapiens n’est qu’un mot, mesure une abstraction, des milliers de générations n’y suffiront pour en saisir les vertus, s’en faire une posture.
Savons toussa, n’y ajoutons pas.

Pour l’heure donc présente, retour au grand pâtis où les bestioles vont s’affronter sans laisser d’abattis sous la luzerne. La meilleure des bastons c’est le rugby. Tous les conflits devraient se régler comac, en crampons, Velpeau, camphre aux cuissots... Ce serait plus poilant, subtil, osé, plus beau... plus intelligent... en somme la grande évolution.

Ce soir, tout près de l'AZF jardin, on retrouve nos cocottes pour affronter des Boks dont on connaît le rang. Kankowski remplace big Spies, blessé au doigt... pas un manchot ce gazier, pour sûr ont de la réserve les Sudafs en troisième ligne, même si une équipe performante c’est une mécanique bien huilée avant toute chose.  
Le tout est plus que la somme des parties. L’entente parfaite, la cohésion, la connivence, l’automatisme sont les atouts majeurs pour développer un jeu vraiment collectif, fondement premier des équipes dominantes. Certes les grands gaziers sont indispensables pour l’ossature, mais plus encore le lien qui les unit.
Le must gagnant ? Se trouver sur un pré, se comprendre par un geste, saisir l’intention d’un coéquipier par l’esquisse d’un moove... sinon même anticiper sa course juste en matant sa position... avant même mise en route.  
Le grand art ! Pour ça faut se connaître, jouer souventefois ensemble, répéter longuement les figures pour espérer improviser et réussir son coup.

Si la team Boks est performante, c’est aussi que les gonzes se pratiquent comme les doigts d’une paluche, pour certains d’entre eux. La paire Botha-Matfield par exemple, a joué plus de 40 fois ensemble... exceptionnel en secondes lignes une telle longévité. Les vainqueurs de la CDM sont encore là. C’est une chance pour eux, ils ont d’ailleurs progressé depuis. Les nouveaux venus, comme l’intempestif et génial flanker Brussow, se sont parfaitement intégrés au système proposé par Jack White, bien relayé par De Villiers. Continuité des stratégies... un must.

Chez les Bleus, pour des raisons diverses, l’équipe change très souvent. Nos charnières, nos avants, nos centres, étions même subjugué lors d’une interview printanière d’un 13 qui prudemment satisfait rapportait en substance ce fait avant une rencontre internationale : « Avons taffés tous les deux (centres)... une heure et demie environ... tout va ». Quand on sait ce qu’est le poste de centre, on imagine la problématique adaptation, l’improbable rendement. Chez nous les EDF gaziers ne se voient pas assez avant les grandes baffes, on sait. Les clubs rechignent à laisser leurs poulains batifoler sur le green de Marcoussis puisque ce sont eux qui balancent l’avoine et sont privés des sélectionnés durant le Top. En sus un calendrier dont on critique la lourdeur, mais comme dab on mettra des kiloplombes d’années à changer ça. Pas des neurones qu’on a dans le cassis mais des clochers. Dix ans qu'on cherche une équipe type et complète. Dix ans qu’ça bouge dans tous les sens, sans continuité, assise d’un style éprouvé.

Pas d’méprise, si on prétend comme Lièvremont qu’une internationale team c’est aujourd’hui 30 gaziers, que tous sont en intérim (sic & stupide)15 seulement restent sur le pâtis. L’équipe modèle, ad hoc, se connaissant bien, pratiquant un jeu cohérent, stable, duratif, stratégique, constant mais adaptable par le fait des singularités nouvelles qui interviennent, c’est le substrat impératif pour prétendre rivaliser avec les plus forts. Non pas gagner un match de temps en temps comme on a toujours su le faire, mais engranger les victoires successives.  
Faire sa propédeudique en Europe, 
sa Polytechnique en hémisud.
Une sorte de développement durable si voulez, puisque ces démago-pléonasmiques phonèmes sont fashion.
En sommes encore à des années lumières...
*itère : de itérer, répéter quasi libitum... néologisme © le Pilier
© Le Pilier

11 novembre 2009

ORAGES D'ACIER




















           

Hommage à nos poilus, nos grands pères, soldats disparus sous la luzerne, femmes éplorées...
Enseveli au p'tit matin par un nobus de 420, le nôtre, miracle, s’en est tiré, avec la tête bien échauffée !
Pensées du Pilier. Paix éternelle aux braves... au grand poète frappadingue de sa Lou.
Si je mourais là-bas...
Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l'armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur
Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier...
...Souvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants...
La nuit descend 
On y pressent
Un long destin de sang

Guillaume APOLLINAIRE, extraits... Poèmes à Lou (1915)

09 novembre 2009

IDENTITÉ NATIONALE


Bon Français
L’identité Nationale n’est pas du bla. Inutile de répandre sa baveuse en circonlocutions démagos... postures moralisantes, culpabilisation assénée, rabat joie politico théâtral, flanby, mou, tocardises point com, arguties, casuistique en toc... La panoplie du jugement des sans têtes minus qui prétendent proposer un nouvel ordre de choses quand il est déjà là. Pour apprendre la Marseillaise à nos lardons suffit d’un bon match de Rugby avec du gros méchant bien en face. Ce n’est pas à l’école qu’on pousse un chant patriotique, ridicule idée s’il en est, tendancieuse... c’est même déposséder l’hymne de sa substance mère. L'hymne à la joie du grand Beethoven serait mieux indiqué.
Que l’éducation nationale impose en ses tablettes un programme baston, bien tempéré, avec châtaignes et rentre lard, qu’on apprenne à nos moutards les joies d’en découdre en respectant les règles, que le rugby soit la première matière esthético-corporelle et la nation retrouve son éclat, sa fougue, son esprit d’aventure, son courage rassembleur, partant cet altruiste désir de souhaiter la bienvenue aux étrangers les plus lointains en leur secouant vertement l’abattis dans une danse fraternelle.Ouich !!!
La mesure des forces à l'aune des pâtis impose de fait le respect à ceux qui s'y engagent. 
Vous vous sentez supérieur ? Pleine bourre ? Meilleur que tous ? Fort du cuissot ? Sur le terrain toujours un gazier vous remettra en place, fixant la limite à votre enthousiasme, débordement.
Vertu du grand rugby, sagesse empirique, posture fondamentale, pour espérer comprendre il faut le pratiquer. Le rugby d'essence est fraternel, libre d'engagement, égalitaire dans l'affront.

C’est comac qu’on apprend l’hymne du gallinacé à crête rubiconde à nos merdaillons, le chantonner braillard pour encourager la troupe avant de grosses baffes en apéro. Les Bleus sont toujours bleus comme la planète mère, le blanc des yeux idem pour tous quand le face à face est franc du collier, comme le raisin maculant la tronche d’un guerrier bouffi de rucks et de percus bien fermes est rouge sanquette, quelque soit le bled, la couleur, la nation des gaziers.
Le tricolore emblème c’est l’universelle proposition mise au rang d’idéal tant les trois signifiants qui le caractérisent raisonnent comme un espoir.
Liberté, égalité, fraternité... très bô la figure, touchante à entendre, savoureuse à répandre même si la teneur profonde qui porte tout son sens n'est parfois pas saisie par ces tronches à clochers, pastagueurs de zinc, agiteurs de fanions et autres nombrilophiles... nés bien sûr quelque part mais incurieux d'autour.

Non, pour bastonner ferme il faut être deux... sans les étrangers il n’y aurait que caresses type top 14, pipolisme croupion, auto ravissement, dégradation du jus... du "qu’on est beau dans la glace", les meilleurs dans la nasse, mais pas d’évolution possible, pas de progrès, pas de juste mesure de nos forces belliqueuses, pas de mise à l’épreuve de notre identité.

L’allons z’enfants ne se fredonne jamais dans la conquête d’une élégante, quand la douceur printanière manipule les sens pour des pique-niques sur l’herbette enrosée, quand la paix savoureuse annule tout débordement, quand tout va pour le mieux, quand l’ennui rase gratis une raison tranquille... 
Non !!!!

Ce petit air martial n’est pas une mélopée, un romantique fredon... encore moins chant de fiottes mais un souffle rassembleur, spécialement conçu pour souder les énergies vaillantes lorsqu’une opposition s’impose, un combat, une conquête, lorsque le front bouillant se doit de faire valoir son rang, que la patrie s’enjoue d’imposer sa culture ovale aux gaillards d’autre-monde, quand hommage est rendu aux méritants anciens, nouveaux, à venir... sinon aux visiteurs.
Tout est là pour susciter le grand rassemblement des cœurs, le mélange des corps exsudés, le partage des coups sans baratin inutile ni démagoulineurs propos.
Au pied du mur on voit le maçon !
Dans la chicore la grande Nation !!!
Être bon Français c’est donc envoyer de vrais gaziers au champ d’honneur... c’est honorer l’ennemi de figures savantes, d’essais sans tricher, de généreuses pralines, de fraternels tampons.
Samedi prochain, les Africains du Sud viendront en nos pâtis mesurer nos pelouses, souhaitons leur bienvenue, comme il se doit, en étant digne de leur niveau, de leurs différences, de leur premier rang... faisons superbe accueil.
Allons allons petits z’enfants !   
Qu’un sang bien pur, abreuve les microsillons... 
de nos pâtis !!!
© Le Pilier

GALLES 12 / ALL BLACKS 19


Du kif au même...
Ça cause un peu partout de grosse intensité, de ces diables rouges au grand cœur, d’une victoire qui eut pu mais quia pas... ça baragouine tous sens en insistant sur des critiques comparatives avec le match des Bifs... « C’était mieux »... « Ces Gallois ont du cran »... « Plus joueurs que ces Queen Guys »... Bref ça voudrait nous faire croire que les Red saturés d’être ratatinés par les Blacks depuis 56 ans avaient la possibilité de mettre fin à cet ordre des choses et d’emporter ce match. Ouarf !!!! C’est ne rien y paner au rugby.
Pour nous, même sentiment d’idem ! Des Blacks moins performants en sus, même copie perdante que les années précédentes. Même jeu, même stratégie ridicule, mêmes blocages, mêmes têtes, mêmes tatanes, mêmes impossibilités, mêmes attentes du coup d’éclat Shane Williams... même cru, même tout.
Reprenez nos bafouilles d’hier, à peu de choses près c’est du kif. L’impuissance des Gallois face à des Blacks moins hégémoniques en est d’autant plus frappante.
Attaques lisibles... comme hier, vaillants devant mais beaucoup moins techniques que les Blacks... comme hier... se sont épuisés dans les rucks... comme hier... pas d’ouverture organisateur... comme hier, des centres sans figures... comme hier... un modeste demi de mêlée, un arrière sans éclat, seul en effet Shane Williams a fait son coup d’éclat en perçant comme il en a le secret mais sans atteindre l’en but.
Pathétique cette redite. Se débarrasser du cuir à coup de pompes jusque dans les dernières minutes du match est l’aveu majeur d’impuissance... n’ont rien pigé aux défaites précédentes, n’ont fait aucun progrès... en vieillissant deviennent pire encore... Gatland l’entraîneur a balancé tout son jus tacticiel, aucune amélioration en vue, faut le changer.
Même si l’empaf de Cowan se fait intercepter par le seconde ligne en fin de rencontre pour un hypothétique match nul, à aucun moment les Gallois n’ont été en mesure d’inquiéter vraiment les Blacks. L’essai de Smith accordé, (nous semble valide en effet mais qu’importe) eut pu alourdir le score et démontrer à quel point l’Europe est loin, très loin d’un Hémisud pourtant, hors les Boks, en ballade, moins ravageur, mais encore gagnant.
Côté Black, techniquement supérieurs devant, toujours aussi aléatoires en touches... qu’est-ce qu’ils attendent pour régler ça ? Léonard à la mêlée n’a pas sa place... Cowan son remplaçant ronronne, se fait souvent contrer sinon intercepter... Tialata le pilar s’est mieux comporté mais nous semble trop pesant... Muliaina s’emplâtre dans la défense comme un bourrin... moins de vista le gazier... de cannes ?
Le pack plus sérieux que durant les tri, nous a gratifié de superbes prises au sol, récupérant le cuir aux Gallois, imposant sa puissance et sa technique... du suivi, petites passes du pack comme on aime, y’eut du beau... pas des masses mais y’eut.
L’ailier Cory Jane (la tof) assure, belles pommelles à la Carter, des cannes, de l’évitement... un gazier à tenir à l’œil.
En somme avions déjà vu ce match dans son ensemble...du reste quasi même score que le précédent Bifs vs Aussies... quasi même sentiment d'impuissance des Européens.
Rien à ajouter.
© Le Pilier