30 septembre 2007

ALLEZ FRANCE

Les Français gagnent les Géorgiens. Bravo !
A suivre du vrai rugby sur nos ondes nationales ? All Blacks vs France. On regardera avec attention l'arbitrage...
© Le Pilier

LA FRANCE D'EN BAS


Poupoule mouillée
On se fend la citrouille, se poile, se bidonne à la lecture pusillanime des folliculaires du jour, concernant notre espérance à ne pas rencontrer les méchants All Blacks écraseurs d’abattis. Les schtroumpfs Français, agitateurs du tricolore voile, prient le saint esprit pour que les Pumas ne piétinent pas le trèfle salvateur. David Skrela se plait, dans une confidence touchante, à souhaiter la victoire sans partage des verts, même si ses "amis" du stade Français sont Argentins (sic). Bravo, quel féal sentiment, quel fair-play, quelle noblesse, quel élan !!!!
Pathétique cette France du gagne petit, et oui, il serait plus facile en effet d’aller en finale si on ne rencontrait que de petites zéquipes. Jouons l'Espagne, ou le Danemark pour que nos coqs accèdent aux phases finales... On comprend l’impavide calcul, on saisit bien la profondeur du sentiment national, ce courage sans faille qui veut avoir sa médaille, son leurre, l'argent du leurre, sa tartine, la confiote avec, son canap, sans se remuer le moindre croupion, sans y laisser la moindre plume, la crête toute fière d’attendre que d’autres fassent le boulot pour nous, en nous mirant qu'on est beau, dans la galerie de glaces. Bel esprit !

A contrario de cette foultitude d’empafs, le Pilier encourage cette belle équipe d’Argentine et souhaite sa victoire. Car quoi, si l’on veut picorer dans les grandes basse-cours, il faut se mesurer, la cause est entendue… mal prend aux volereaux de jouer les voleurs, tout les mangeurs de gens ne sont pas grands seigneurs, où le Black a passé, le chapon lui demeure… en refusant l'affront ? Quel éclat !
A suivre.
© Le Pilier

LES NULS DE LA CDM


Pasta rugby et rapiat kilt
(Pizzaïolos dans le Loch Ness)
Il manquait des palmes aux raviolis, comme aux Scots…
Le Pilier officiel, profite de cette tribune pour leur décerner un trophée, certes modeste, à la mesure cependant méritoire de leurs prestations, respectant l'incontestable savoir faire Italien pour la godasse élégante… Une belle paire de palmes des plus infâmes nations du Rugby, pour barboter ensemble dans le Loch Ness, faire de la rame, du pédalo, engloutir de la pâte, des pizzas royales s’ils le désirent, n’ayons pas peur des titres !
Un match nullissimo entre des kilts avaricieux et des Pizzaïolos stupides. Pas une seule attaque digne de ce nom, pas de passes, pas un seul essai Ecossais, des coups de pompes et c’est tout.
Beaucoup de fautes Italiennes, un arbitrages flottant...
On devrait virer ces deux nations du tournoi, aucun intérêt de jouer ces minables zéquipes qui n’ont du rugby qu’une vision trés limitée.

Sinon, comme nous le disions en ce lieu de propositions, organisons deux tri nations en Europe. Délaissons ce tournoi désuet. France, Angleterre, Irlande la majeure tri, pour un vrai tournoi, matchs aller-retours. Galles, Ecosse, Italie pour une autre série, dont le vainqueur chaque année monterait dans la tri supérieure. Le dernier de cette dernière, ce ne serait pas un cadeau, l’année suivante se retrouverait dans la tri plus modeste.
Cela revitaliserait cette Europe endormie, motiverait les riches Nations du nord à pratiquer un meilleur rugby, pouvant peut-être rivaliser un jour avec les nations du Sud.

Fi donc du pasta rugby, boutons la chardonique engeance hors de nos ovalistes pâtis, et basta !
Les Italiens ont de quoi se ravir les calots avec les merveilles de leur somptueux pays, mais doivent se contenter de planter des olives dans leurs pizzas...
Sinon quelques génuflexions au Vatican, quelques Pater, des Avé... Peut-être obtiendront-ils la rédemption commune. L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents, on fait de pareils dévouements.
Pour l'Ecossais, virer les chardons du kilt et privés de ouiski.

A suivre pour du mieux.
© Le Pilier

29 septembre 2007

GOOD GOD, FOR THE QUEEN


La Queen sort l’épine
Les Bifs s’en sortent. Conservent leur titre une semaine encore. Le premier essai anglais, un coup de pied magistral du maître Wilkinson envoie la balle on ne peut plus dans l’extrémité droite de l’en-but pour Sackey qui aplatit. Quelques très belles passes du même Wilkinson. Un paquet solide mais qui n’a pas la fluidité des Blacks. Ils rentrent toujours de front, c’est efficace jusqu’à un certain point. Pourquoi les Européens ne systématisent pas cette technique déroulante ? Pourquoi n’appliquons-nous devant, que cette percussion frontale ? C’est effarant ce manque de tête de notre vieille Europe.
Les Tonguiens n’ont pas démérité. Très forts à l’instar d’un Fino Maka percutant, se transmettant la balle avec audace, faisant même course en tête pendant plus de vingt minutes.
Un rugby de mouvement, pétillant, frais, comme on en voit de moins en moins ici. Les îles du Pacifique ont de quoi séduire un public visiblement conquis par cette façon de faire, si on en juge par leurs applaudissements appuyés, leurs encouragements permanents.
Dans un Pub parisien prisé par les étrangers, où nous regardons les matchs, toutes les nations s'enflamment d’un même élan. Les Anglais encourageaient même les Tonguiens…

De leur côté les Rosbifs ont proposé un jeu plus rationnel, avec bonne occupation du terrain, mais renvoyant trop souvent la balle, à notre goût, dans les bras Tonguiens qui ont su en tirer profit. Même Wilkinson a fait des fautes dans ce sens… Il manque deux centres chez les Bifs, qui néanmoins l'emportent 36-20.
Les Fidjiens, on y reviendra, gagnent les Gallois en conservant parfaitement la balle. Ne s’en débarrassent pas, jusqu’à l’ultime coup de trompette. Ils virent les Poireaux de la compétition avec la manière. 38-34.
A la fin du match, pourtant devant un simple écran, Bifs, Irlandais, Scots, même Gallois ont applaudi les courageux Fidjiens pendant cinq minutes. Ils sont fair-play ces Britanniques, on ne peut dire le contraire, c’est un vrai plaisir.
A suivre pour un résumé plus complet du Week-end.
Pour l’heure Raviolis et Chardons sur pâtis Stéphanois.
Un bon plat ?
© Le Pilier

28 septembre 2007

GARE AU TONGA

La Rose contre un Roi
Le Tonga a son roi, la Queen a ses épines... le match de ce soir s’annonce percutant…
Affrontement royal en notre capitale, dans un lieu de circonstance, le Parc des Princes...
S’ils perdent, les sujets de la Queen et champion du Monde en titre, retournent à Buckingham se faire astiquer les palourdes… Va en falloir de la bouillante eau, celle qui donne un exquis goût à tout… la potion magique et savoureuse des Bifs… ils en seront gavés, Wilkinson en sera. C’est un morceau de chance, un couple de bon augure, roboratif… aussi loin que nous sommes concernés… mais sera-ce assez ?

La rose certes est flétrie, n’est plus toute grande ouverte,
Ses pétales vont souffrir dans le Parc sur l’herbette…
On va la piétiner, la secouer, l’occire…
Le Tonga intrépide, tumultueux zéphyr,
Voudra la dénuder, lui garder que l’épine.
La magnifique fleur royale et purpurine
Cache plus qu’on ne croit redoutable vertu
Et ce n’est pas encore, qu’elle se montrera nue…

Moui, c’est bien beau ces p’tits alexandrins à deux £ivres, mais en face ya du Tonga et c’est du solide… ya Lilo, ya Hola, ya Hufanga, Pulu… ya Vaki, ya Vaka, j’vous dit pas…
On retrouvera aussi le toulousain puissant, et sa léonine tête Fino Maka, avec joie.
S'ils gagnent, c'est la première fois qu'il vont en quart... un si petit pays contre le grand empire... c'est toujours excitant, on ne le niera pas.
Les Bifs ont un mauvais demi de mêlée, ça va pas aider… Robinson est absent… Il en voulait c’est dommage… plus tonique en tout cas que Lewsey. Mais retour de Moody, pas pour nous déplaire… il a du jus ce gars, et pas dans les chaussettes…

Le temps est très British, il pleut des vaches Anglaises…
C’est plus qu’une parenthèse, cette eau dans la fournaise.
© Le Pilier