23 février 2011

PLUME A BASTON

Alexandream
Que le raisin inonde les tuniques tommies,
Sous les coups martelés de la troupe ennemie,
La couine a des pâleurs sous le maillot diaphane
Et la rose s’étiole, elle plie, elle se fane...
L’épine se ramollit, l’ergot du coq se pâme
Ferme, impitoyable, éventre Twickenham !

Ouarf ouarf... Poésie de vestiaire dans un rêve improbable. Délirant, mimions le grand poète des légendes saignantes du siècle Alexandrin... tsoin !!! Prémonitoire cet élan poétique ? A voir...

C’était la nuit dernière sur le Dunlopillo
Le pilier entouré de ses deux nymphes, au chaud,
Rêvassait de chicore, de baston poétique
Sur la luzerne en feu de l’île Britannique.

La couine éperdue, dans un râle profond
Supportait vaillamment l’assaut de nos gaziers...
Mais nos rucks intraitables comme des éperons
Pourfendaient sans répit la reine surchauffée.

Sous les ondulations de la croupe solide
La sueur inondait le sol brûlant, torride...
Un nouveau jour brillait, la terre était vivante
Twickenham pliait, le cœur plein d’épouvante.

Se rebiffant timide de pâles javelines
Ne traversaient pas même l’azur de nos poitrines...
Le Bleu était partout, monstrueux, intouchable.
Comme un aigle en son aire d’un œil impénétrable
On dominait la plaine et le soleil brillait... yeah.

Mouais, bien beau le sommeil d’Austerlitz et sa poésie lourde mais l’espoir n’est pas tout. Faudra sortir la tripe, le bicorne, l’épée... ne pas se contenter de faire la tortue avec ce pack bien lourd, les roses Bifs nous attendent en gare de Waterloo... avec ferme intention d’repiétiner Napo ! Hips !!!
Gare aux Gorilles !!! 
Assaisonnons l’histoire 
de ce chant national, que la garde ni ne meurt, ni ne s’ébranle... mais laisse sur le pâtis une empreinte bestiale. Que les bras, les cuissots, les carafes, le cuir, composent une victoire comme une trompe épique claironne dans l’azur...
Ô bastons ! Ô dragons qui dans l'ombre nous lèchent...
rayons le ciel immense d'un ouragan de flèches... Ouarf !!!
© Le Pilier

22 février 2011

LIEVREMONT / LE PILIER... INTIMES !

- Driiinnng... Allo ... Pilier ?
- Yes... tiens salut Marco...
- Tu exagères avec tes critiques, t’arrêtes pas de m’astiquer... de javelliser les Bleus...
- Mouais... sommes juste soucieux... patriote quoi... et puis comme on dit... qui aime bien... tatata. Veillons au grain, voilà tout !
- Tu pourrais apporter un peu de levain alors...
- Ben mazette c’est ce qu’on fait non ? Tiens regarde... t’as fini par mettre Médard en 15... tu mets du temps mais commences à piger... Clerc à l’aile... pas mal...
- Ouaip j’ai suivi ton conseil en effet... mais je sens que tu vas encore t’échauffer sur Yachvili... suis sûr de ça... sinon Chabal...
- Pardi... t’as pas mieux dans les cartons ?
- Tu causes toujours de Dupuy, mais son pied est trop incertain... dernièrement n’a pas brillé avec ses copains rose croupion... irrégulier le gonze...
- En effet avons entendu ça... puis ne l’avons pas vu jouer... mais Yachvili c’est du mou... on connaît...
- Que Parra n’ait pas brillé c’est un fait...
- Tu parles Charles... en même temps on doit reconnaître que son pack ne lui déblaye pas suffisamment l’espace... ne le protège pas assez dans sa zone... ne lui sort pas le cuir proprement... doit souventefois l’arracher dans les pattes du ruck... ça aussi occasionne du retard à la transmission. Bordélique souvent cette phase... On a vu pas mal de bras irlandais le gêner... faut mettre un terme à toussa. Que les avants fassent loi chez eux et bichonnent le lutin quoi. Pour ce qui est de Chabal, maintenant qu’on le voit partout empublicité*... immortalisé Grévin, on pige que t’as obligation de le sortir de la boite. En huit tout manière c’est du mieux en effet... mais sommes pas très fan...
- Alors, tu nous encourages ?
- On fait ça tout le temps si tu savais lire nos bafouilles... d’une manière particulière en effet, sommes là pour pousser au croupion... à coups de lattes un peu... certes... mais dosés... avec précision et grande attention... puis n’avez pas besoin du Pilier pour faire des sacrifices au grand Dionysos... sinon à Mars quoi... sommes qu’un œil vigilent !!!
- Ben justement si... tout est bon pour se taper le crunch...
- Ok... tu veux du punch, c’est ça ? Ta dose d’amphétamine Pilar ? C’est bien pour te faire plaisir... mais ça reste entre nous alors... va pas raconter partout que tu nous a téléphoné pour te refiler du jus avant les Bifs...
- Ok, je garde ça pour moi.
- Bon... alors... selon la formule consacrée Pilier...
Allez les Bleus !
Allez les coups !
Allez les zhématomes !!!! Ach !
- Merci Pilar !
- De rien Marco.
- On se prend un jus après la baston de samedi ?
- Ouaip... si tu gagnes ok ! Sinon je sors l'artillerie lourde...
- J'en attendais pas moins...
- A ton service Marco... toujours un plaisir...
-Bip... Bip... Bip... Biiiiiiiiiiiiip !

En substance, une intimité partagée ce matin avec Marc Lièvremont. au bigophone.. juste après l’annonce de sa compo EDF. Ça reste entre nous bien sûr !!! Voulait se rassurer le gazier... avoir nos faveurs... notre soutien. On pige ça... Et puis ce n’est pas because on aime les Bifs qu’on ne doit pas les ratatiner... en faire de la mayonnaise à pudding... toujours selon la formule... qui aime bien, occit bien... dans le bon sens du terme... il va de soi... aussi loin que sommes concernés. Ach !!!
*Empubliciter : Couvrir de pub. Réduire un volume en affiche... potiche... le voir partout... le rendre objet. Hips !
© Le Pilier

21 février 2011

LE PILIER ANGLOPHILE

Nous z’y voilà !
La grÔsseu baston du week-end... du tournoi... le test match Européen... la chicore des familles avec nos cousins d’outre Manche. Tout le monde y va de sa petite phrase... les Bifs nous astiquent... de bonne guerre toussa... les autres zéquipes du tournoi espèrent une défaite Anglaise, semble-t-il... au dire de certains... Lièvremont affirme comme beaucoup de Frenchies ne pas les aimer... bref on pourrait croire que l’Eurovalie européenne entière poussera derrière le quinze de France.
Certes il est de bon ton avant le fameux Crunch de se chauffer la carafe. Poilante, dynamisante, cette tradition met sans contredit du sel dans ce tournoi mi-figue... autrement dit ça fait partie du spectacle... on aurait tort de s’en priver. Pourtant, certains fâcheux prennent la chose très au sérieux, et réellement n’apprécient la rose épine que dans un vase étriqué, bien fanée, sinon piétinée par une horde de Gaulois déchaînée, encore et toujours revancharde de Waterloo ! Ach !
En bref, ne sont pas en odeur de sainteté dans beaucoup de citrouilles ces Bifs,  et l’humour n’est pas la vertu première de ces tempéraments par trop cocardiers, qui leurs reprochent cet air vaguement coincé, calculateur, spécieux, sinon hautain... toujours enclins à nous faire un sale coup. Balivernes s'il en est... même s'ils ne se privent pas d'alimenter cette réputation sans nuance. En somme, on n’aime donc pas le rosbif du côté d'ici, c’est comac... obligatoire, historique, quasi génétique... mais pas très malin, sinon stupide, quand c'est du sérieux... n'est-il pas ?
Nous plaisent bien à nous ces Queen Guys que personne n’encourage... heureusement qu’ils sont là du reste pour nous secouer le prunier, nous remettre à notre place, nous maintenir en vigilance orange dès qu’on se croit plus que l’on est. Et puis sans eux... pas d’Abbey Road... de Zep... de Lotta love... de Pop, de Rock dignes de nos pavillons. Ont de l’esprit... du tact... du flegme... de la classe pour certains. En sus ont inventé Shakespeare et le rugby... Arf !!! C’est dire, respect oblige... sont futés. On en restait à la soule nous... entre patelins... anarchiques et pastaga... sans lois... ni règles ! Hips !
Un vrai morceau de chance nos cousins pour notre maintien ! Merci donc aux Bifs d’être ce qu’ils sont : nos meilleurs ennemis... qui du reste ont toujours su résister vaillamment à l'envahisseur... à l'instar d'un tempétueux village Gaulois d'autrefois, peuplé d'irréductibles gaziers ! La prochaine joute changera-t-elle le cours de l'histoire ? Sans doute pas !
© Le Pilier

14 février 2011

PAS L'PAF... ENCORE DU TAF

Du mieux ?
Match approximatif des deux côtés... 3 essais Irlandais... 1 seul pour les Bleus... fautes au sol à répétition... O’Connell moult fois sanctionné plombe le score... son ailier McFadden pas mieux... mais pas qu'eux... ne parlons pas du jeu de leur médiocre arrière... les blessés Irlandais ont pesé lourd par leur absence. Des Bleus forts en mêlée... on sait... mais pour le reste... ya encore du taf. Pas la peine de s’étendre... sommes tous ok pour pointer les failles. Un demi de mêlée lentigrade*... un ouverture mi-figue... un Traille très moyen... un Poitrenaud égal à lui-même... toujours idem... manque d’assise...des fautes... instable... ne s'améliore pas le gus. Quand il sort, un espoir !! On se dit,  
super !!! Médard en 15, puisque Clerc débarque.  
Pardi ma Julie... son poste de prédilection nom d’un piston... ça fait pas un pli, s’intercale sur une excellente course de Rougerie qui perfore la défense et envoie la perle Toulousaine dans l’en-but. Magnifique essai comme n’en avons pas vu depuis des lustres chez les Bleus. Certes D'Arcy ou O’Driscoll, on se souvient pas, est dans les choux, mais pour un excellente raison. Rougerie est bien lancé... sa course est droite, imparable... Sa passe est nickel... les cannes de Médard idem.  
On le dit répète ici. Ya pas de grands secrets au rugby... si t’es lancé, t’as plus de chance de perforer. Enfin une lueur d’espoir, ténue, mais là. Qu’est-ce qu’attend cet empaf de Lièvremont pour piger que Médard est un arrière ? Que tout le monde soit blessé ? Que les titulaires achoppent outrageusement ? Souvent le cas... on fait de bons "choix" en Hexagonie par défaut... pour avoir la bonne configue faut que les circonstances les imposent... pour ça que ça prend du temps de constituer une bonne équipe. Quel enfer !!! Attendre la bonne équation... qu'elle tombe du ciel quoi.
Pipe de staff !!!

Rougerie fait son coup à chaque match avec Médard... sa pompe judicieuse lors de l’Ecossaise joute en témoigne. N'étions pas fan du gazier à l’aile... mais là, hors défense où doit sans doute trouver ses marques, devons reconnaître qu’il se tient très bien. Aimons ses trajectoires, droites, bonne lecture, nous plait. Un peu seul. On le verrait bien au côté de Fritz... mais c’est une autre histoire. On te vire Traille nous, sans verser une larme.

Le vrai bon moment du match cet essai... ce pourquoi on insiste. Puis aussi en seconde période un long enchaînement des avants Bleus... dominateurs... qui a foiré au final, mais la séquence était belle. On se demande ce que vient faire Chabal... enfin si, on pige. Ya plein de pubs avec ses poils à la mi-temps, faut le sortir de la boite... montrer qu’il est là. Ok !!!

Trouvons que les demis de mêlée Européen sont bien faibles. Ils transmettent mais ne pèsent pas sur le jeu... ne regardent pas vraiment... n’alternent pas de façon judicieuse. Bourrins de tête.
On le voit. Avant d’arriver au cul des gros doivent connaître la position de leurs trois quarts... l’adversaire ne doit pas savoir où va jaillir le cuir... Gareth Edwards à côté c’était l’Einstein du pâtis... hips... matez... ça tient toujours la route... même si le quantique a le vent en poupe, la relativité n’est pas encore débordée... Arf !!! Il alternait, regardait la position de la défense... se baissait derrière son pack... renversait par des passes qui n'existent plus !!!! Oups.
Un bel exemple sur la vidéo ci-jointe... à la 9'14s... et les autres passes, précises... les renversements inattendus... et puis le souci de transmission des gaziers... même si ce sont les meilleurs moments choisis... cé bo... le geste... la cavale... le collectif. Et n'oublions pas l'évitement... le fondamental du rugby, de même que le placement pour réceptionner le cuir... ya toussa dans la vidéo mon Julot.

O'leary plante avant la pause mais lisible... manque de tête. Quand son pack arrive devant les perches Françaises... ya du boulevard Haussmannien parfois d’un côté ou de l’autre... mais traîne... ne pense qu’à ses gros... ça s’emplâtre, se fatigue au ruck... c’est moche... alors que les trois quart attendent. Parra ne vaut pas mieux. Lui, on se demande parfois ce qu'il attend pour sortir le cuir des pattes à gros ?

Tant d’essais possibles 
qui ne sont pas réalisés... 
Tant d'aurores 
qui n'ont pas encore lui... hips !

Parra bol au pied posé, hé hé...ok... mais on te balance Dupuis nous... sans hésiter. Remplaçant Parra. Hop... Donc des Bleus de grÔsseu mêlée chez nous, avec ses avantages... et quand même de l’inconvénient. On y reviendra dans zune approche anthropolologique.

On gagne 22-25... Chaud du croupion... à la Bif d’avant. Des gros devant, de l’agacin profitant des fautes de l'adversaire... qu'on sucite aussi... un seul essai. Si les verts ne se précipitent pas comme des frappadingues dans leur dernière attaque... on rentrait rétamé ! Mais avec des si on mettrait le divin Pilier en bouteille millésimée...
comme un génie des zindes Vishnu. Arf !!!
* lentigrade : Néolologisme.. Qui  rame tortue comme une limace... 
© Le Pilier

12 février 2011

CUILLÈRE DE BOIS

La vraie question du tournoi
Qui remportera la cuillère de bois ? Le Scott ou l'Italien ?
Dit en passant, les Français sont les plus anciens « gagnants » du trophée... depuis 57 on touille mêmes nos pires gamelles qu’avec de l'acier !!! Yeah ! Pas mal les gaziers !
© Le Pilier

Nombre de cuillères depuis le premier tournoi de 1884. Précisons que les Français n'ont intégré les joutes qu'en 1910, les Italiens en 2000.

Irlande 1884, 1885, 1886, 1891, 1895, 1909, 1960, 1977, 1981, 1984, 1986, 1992, 1998
Écosse 1902, 1911, 1914[1], 1947, 1952, 1953, 1954, 1968, 1978, 1980, 1985, 1994, 2004
France  1910, 1912, 1913, 1914[1], 1920, 1925, 1929, 1957
Angleterre  1899, 1901, 1903, 1905, 1907, 1972, 1976
Galles 1889, 1892, 1990, 1995, 2003
Italie   2001, 2002, 2005, 2009

[1]  Le Tournoi des cinq nations 1914 a été remporté par l'Angleterre. Le match France-Écosse a été annulé après la rupture des relations entre les dirigeants de deux équipes. D'où la cuillère de bois partagée.

11 février 2011

PILIERS DE COMPTOIR

Tontons zingueurs

Bob  - Quand t’as pas d’goût tu te contentes de tout !!!!
Max - C’est pourssa qu’les neus sont heureux...
Bob  - Dès que t’agites un lampion...
Max - Philo...
Bob  - Ouaip, ont vraiment de quoi prendre leur fade... tout pour eux...
Max - Plus masse, normal...
Bob  - Normal...
Max - Et ce week-end tu mates les Bleus ?
Bob  - Je latte les bœufs...
Max - Hum...
Bob  - Suis rien sûr quoi...
Max - Le seul match à voir tout manière
Bob  - Si j’ai pas l’goût, ouais... ils me fatiguent... du mou...

Un temps, ça engloutit la cervoise et p’tit jaune pour Max qui reprend après s’être mouché dans le tissu. Ya du bruit, on n’entend pas tout mais on saisit ça... inattendu.

Max - Hé...Tu connais le Pilier ?
Bob  - C’est qui ?
Max - Un Blog
Bob  - Rugby ?
Max - Ouaip...
Bob  - Bien ?
Max - Ouaip... barré le mec... des fois je pige pas... du TAO qu’il aime... mais il enquille.
Bob  - TAO t’es King façon...
Max - Roi du pâtis qui dit...
Bob  - Pâtis ?
Max - Où ça broute quoi... le terrain si tu veux...
Bob  - Pour les bœufs...
Max - Les Bleus...

Un rien de moment dans un rade, du vrai de chez authentique à se marrer d’écouter ça. Pas facile de retranscrire à la lettre... mais l'essentiel est là. Etions à côté on lisait du Witt... Deux piliers de comptoir qui causaient cuir. Les noms on les zinvente, on connaissait pas les gus. Funny time. Pige pas tout le gazier ? Qu’il se rassure... nous parfois non plus. Ach !
© Le Pilier

10 février 2011

TROMPE L'ŒIL

Twittime
De même que le courant linguistique au râble anomaliste ponctionne toute relation transcendantale entre le monème et la chose au profit d’un simple accord d’usage, le Pilier du jour, affirmatif pénitent, dans son intransigeance ludique, s’autorise à penser que si croyance est mère de tout, voyance n’est que lecture des faits présents... sous tendus par le su des modèles passés, moult fois répétés. Ouarf ouarf !!! Hé hé !!!

Quel donc lien suffisant unit de telles propositions ? Aucun, sinon l’audace de manipuler de vagues signifiants comme jongleur de cirque en pompes démesurées espérant que nulle volatile massue ne lui tombera sur le blair, occasionnant de fait la remise en cause d’une expression qui se cherche un espace élastique  
pour sortir du carcan des figures imposées !
Yeah ! Comment fuiter le joug indemne et battre les pâtis en prenant la mesure de son autonome volonté ? Comment se départir d’une règle tout en restant borné ? Comment s’épater de contourner le moule sans pour autant se perdre à gagner la distance qui engendre non sens... sinon foutoir collectif des sonores entités ?

Que signifie ce bla ? Quelle décompo s’enlise ? Quel sentiment logique peut sourdre d’un tel état ? L’essor épistémologique qui modifie le champ même de rigides estimations, ne saurait, dans la mesure soucieuse de n’être pas perdu, seul établir des connivences fermes avec un arbitraire qui coince les tuyaux ! Non non ! Faut du plus... du sus. L’activité cognitive devra du nœud gordien trancher ferme l’amas... ya que ça. Ne pas s’en laisser compter, ne jamais s’avilir, ne pas voir derrière ce qu’on raconte toujours un sens caché. Même s’il y est, le malin s’offrira en guise de trophée, perspectives nouvelles en se disant ma foi,  
du délire peut germer une forme.
S’il ne tient donc qu’à vous de bousculer tonique cette croupe équivoque, il nous incombe ici d’en proposer l’offrande, sachant qu’à tout rhéteur une muse est entée, et qu’il ne la partage qu’avec ceux qui convoitent l’acul de ses atours, sans pour autant se perdre aux touffeurs de son puits ! Hips !
© Le Pilier

09 février 2011

JOUTES EN STOCK

Mise au point
Que partageassions par la force intraitable du réel, avec le gazier Laporte le temps d’une bafouille, quatre signifiants en guise critique de l'évident état de nos troupes, que nul esprit retors même n’oserait contredire tant il est vrai que nos cocottes n’atteignent, ni n’ont moyens de chatouiller les cimes, n’indiquait pour autant connivence suffisamment profonde entre nos deux natures pour picheter au comptoir d’un rade, bibine en pogne, et trinquer plus que soif à l'improbable rencontre de nos propos communs. Hips !!! Faut pas pousser Marcel.
Mais les faits, plus forts que le bla, connectent parfois inattendus des modules inconciliables... Yep... et puis le rugby comme on dit est une grande famille, même si on ne ribote pas tous à la même nappe... même si d'esthétique ne sommes pas tous fondus... même si ne peuvent se mélanger aux grandes catégories... les petits pâtis. Ach !!! Simplex !

Un gazier de bonne mine, avec qui partageons quelquefois nos maillots dialectiques après joutes importantes, s’insurgeait lui du culot de Laporte. Qu’il était sacrément gonflé de causer comac, qu’il se prenait pour qui... qu’il n’avait de toute façon pas fait mieux... que même toussa était aussi le fait de son piètre héritage... qu'il n'a pas le droit de balancer ça comme... que c'est un manque de respect... et tatati tatata. Qu’il n’ait pas fait mieux ? Sans doute... qu’il soit ce qu’il est, idem... arf... mais a tout à fait le droit de causer, de balancer son jus à sa guise, avec forme sienne. Là, point de censure. Qu’il ait raison ou tort. On s’en balance... On aime bien ces prises de positions fermes, directes parfois, en tout cas, d’une évidence nécessaire en ovalie. On ne peut se contenter au temple des bastons de baveuses mollasses, circonlocutives comme des couleuvres de marécage... de ces petits mollets sans poil qui gigotent des flanelles en balançant du « respect » à toutes les saucières pour s’excuser de n’avoir pas de tripes, qui n’insufflent aucune vigueur aux carafes, rigueur aux tuyaux, ne veulent que du mou, à l’image de leur moi, de peu, sans prou...de frégate, de tata, de zazou !!

Respecter au rugby c’est affirmer, empoigner, chicorer, occire, dans le bon sens du terme s’entend ... arf arf... dans le respect rigoureux des lois fondamentales. Tamponner ferme l’adversaire est preuve de son mérite, de notre féal dévouement... dire les choses comme elles sont est un souffle vivifiant même s’il est rare que les vérités trouvent écho dans un temps réduit chez les huileux cortex du staff.
Apprécions donc le franc-parler, la gifle, 
le soufflet... seules vertus dialectiques qu’il nous reste quand, mâchés des abattis par le temps, les coups, le rentre-lard, le grisou... ne foulons plus le pâtis des crampons, que d’un œil... plein d’envie. Arf !
© Le Pilier

08 février 2011

LAPORTE / LE PILIER : RÉCONCILIÉS ?


Langue bien pendue...

« L'important était de gagner, a déclaré Bernard Laporte, dimanche sur RMC, au lendemain de la victoire du XV de France contre l'Ecosse. Mais quand on voit le match, on se dit qu'il y a trop de joueurs moyens pour dire que c'est une grande équipe de France. C'est aussi simple que ça. A certains postes, on a trop de joueurs moyens pour espérer mieux. Tout le monde marque des essais sur des ballons de récupérations. Il faut occulter ça. Parlons des vrais problèmes. L'Europe, c'est le rugby des pauvres. Ce n'est pas l'Australie, les All Blacks, l'Afrique du Sud, au niveau de l'intensité, du volume de jeu. On n'est pas plus rassuré aujourd'hui qu'hier. On a marqué trois essais contre de valeureux Ecossais, qui tiennent le ballon mais pour ne pas faire grand-chose. C'est un rugby de deuxième division que l'on voit. On est dans la même m… qu'avant le match. On ne peut pas se satisfaire de ça. »

Parait qu’au p’tit dèj croissants kawa Bernard Laporte jubile de nos bagatelles. Nos lecteurs de longue date savent ce que pensions du gazier quand il officiait dans les vestiaires du quinze de France... pour les autres yaka mater les zarchives. Pas rancunier pour un crampon... a bien raison du reste... le voilà solidaire de nos propos. Oups !!!
« Un rugby de seconde division... comme l’exprimions le soir de France Ecosse... de pauvres (ça c’est lui)... que niveau intensité de volume de jeu c’est pas l’hémisud ? Qu’on n’est pas plus rassuré qu’hier... qu’on ne peut se satisfaire de ça... et bla et re bla...» Veut copiner ou quoi le gazier ?

Quoi qu’il en soit ses propos pour le moins fermes et directs correspondent à la réalité des choses. Pourtant cette manière de dire qu’il y a trop de joueurs moyens dans la team n’est pas des plus habile. Va pas nous faire la leçon non plus. Savons tous ce qu’ont engendré ses années à la tête des Bleus... on ne va pas s’étendre, en avons largement causé et l’avenir appartient au présent. Ouarf ! Sûr que n’avons pas pléthore de grands gaziers... ce qui pour nous est différent, bien qu’on ait du mal à le croire. Ne connaissons pas assez les gonzes du Top, c’est un fait... mais il est difficile d’admettre que la nation soit exsangue de mastards.

Que sont donc devenus ces jeunes prometteurs, champions du monde des moins de vingt ans il y a peu ? Pourquoi Dupuy n’est pas sélectionné, pour ne parler que de lui... on lui préfère cette passe mollassonne de Yachvili qui une fois de plus, si zêtes attentif, balançait du cuir mou de chez guimauve aux genoux de son ouverture... qui doit se baisser, se relever pour armer son tir, voire démarrer sa course. Tu parles d’une dynamique. Une passe bien ferme et ajustée vous dynamise... engendre vitesse du receveur... l’exemple de Trinh Duc qui passe son cuir entre les jambes pour envoyer Harinordoquy à l’essai en témoigne. Plus que le geste audacieux et malin, c’est la transmission très rapide qui occasionna l’ouverture vers le try. Ça vous fige l’adversaire cette rapidité... ça propulse le receveur. Le cuir ira toujours plus vite qu’un gazier, c’est connu... et là c’était parfait... c’est la vitesse d’exécution qui prime, devant le recepteur, au niveau du plexus... pas aux épaules, ni aux chevilles, ni derrière comme on le voit trop souvent... ce qui ralentit la course de l’attaquant. Un art ce geste, que les Français ne maîtrisent plus depuis des lustres.

Pour nous le problème est structurel... dab, bien qu'entre autres. Les Bleus ne se préparent pas assez ensemble... les sélectionneurs, entraîneurs et coacheurs d’hexagonie ne sont pas à la hauteur.

On ne sait pas former les jeunes, les orienter, les contraindre tout en laissant s’affirmer leurs qualités sans les brider. On le sent quand ils jouent. Ne savent pas quoi faire parfois... ne sont pas à l’aise. Ne se connaissent pas assez... appliquent des figures mal digérées... manquent de technique. Lors du dernier match avons vu grandes débauches d’énergie dans les rucks notamment... sans soudure véritable... on pousse, on déblaye façon village gaulois contre les romains... bordélique... pas exactement dans l’axe... on déborde, on dépasse... on se fatigue... sans récupérer comme font les Blacks ou autres d’hémisud... le soutien ne pousse pas toujours au râble du porteur... en sus quand un s’échappe on balance le cuir un peu n’importe comment, ça ne suit pas vraiment au croupion... proche... il y a du cœur mais pas de tête... d’ailleurs ne tiennent pas les 80 minutes. Les trous en défense sont aussi l’effet d’une fatigue évidente.
Manquent de condition physique ?  
De potion magique ? De perlimpinpin? ... Arf !
P'têt ben... mais manquent surtout de technique...  doivent apprendre à se relayer, doser leurs efforts... tempérer... bref... un gros paquet de choses.

Un exemple que développions ici il y a quelque temps semble valider notre thèse. Souvenez-vous rapportions cette anecdote du jeune fiston d’un pote, titulaire en cadet d’un grand club Français. Plein de fougue, de cannes, de vista... bon joueur... un passionné qui, nous disait-il, travaillait exclusivement des figures mais jamais vraiment le geste, la technique à proprement parler... les fondamentaux... placage, réception... et notamment la passe. Son pater trouvait ça effarant... en avait fait part aux entraîneurs  
qui l’ont renvoyé dans ses 22 prétextant que le rugby moderne avait changé... qu’il fallait tout dab travailler des figures pour se mouvoir sur un pré. C’est dire. Le jeune de plus, s’ennuyant ferme à l’aile ne recevait quasi pas le cuir... un comble chez des cadets où ça doit jouer dans tous les sens bien avant de se contraindre dans un système figé... Facile ça le système quand on possède les fondamentaux... bien le temps de s’y fondre en sénior.
Le fiston, lassé de ne pas s’amuser, a quitté le club... p’têt même le rugby. Doivent prendre leur pied nom d’une pipe ces marmots, avant toute chose... trouver plaisir dans la maîtrise du geste, la fluidité collective, avant la répétition certes nécessaire des figures.
La passe dès lardon... le collectif... le placage... le positionnement dans l’espace... les trajectoires... sont les principes fondamentaux de l’apprentissage. Junior on doit être parfaitement à l’aise avec ça. Sommes effarés de voir que ne savons pas encore lancer de belles attaques en équipe de France... ou trop rarement. On marque essentiellement sur des ballons de récup...

Pour conclure sur un bon moment. La course de Rougerie, son coup de pompe étaient superbes, comme les cannes de Médard, sur le premier essai.... un grand moment... mais ce dernier devrait jouer arrière... sa vraie place... une trempe de grand gazier celui-là si on lui laisse du champ... au propre, en clair, comme au figuré ! Yeah !
© Le Pilier

07 février 2011

CARTON JAUNE

Du poireau dans les choux
Pas une seule attaque en profondeur... du rugby pilon mon Gaston, épatant d’ennui, sublime d’évidence, pesant de lourdinguerie, à se demander si n’avions pas la berlue.
Du fish and chips sans fish... sans chips... dans de l’huile de moteur avec du pudding !!! Oups !!!
Que dire de plus tant c’était moche ? Qu’avons maté pour la première fois de vagues commentaires de ci de là du net... pas zun seul n’égratigne ferme le duo. Ni du Bif, ni du Gallois on n’astique vraiment l’échine. C’est dire le niveau !!!
Les Bifs ruckaient façon 
charrue des labours... puis se replaçaient toujours à plat... avants comme trois quarts... et replaf dans la défense Galloise... jamais de profondeur... pilonnaient puis attendaient la faille... ad libitum... 80 minutes entières de comac !

Les Gallois n’en parlons pas. Dominés au pack... « lançaient » des attaques poussives, à plat idem... s’arrêtaient aux extérieurs... et ça repartait pour la même figure dans l’autre sens. En sus toujours la même stratégie. Exemple : un moment de domination en début de rencontre envoya sur le banc un avant bif, Deacon, nanti d’un p’tit jaune pour faute évidente... une aubaine. Dix mètres face aux perches. Au lieu de jouer la mêlée et tenter d’assurer l’essai sachant qu’ils ne reviendraient pas de sitôt chez les Bifs et de recoller au score, les zempafs comme toujours, pusillanimes du râble, vides des tuyaux, mais excités des agacins en la personne du transparent Stephen Jones, tapent la pénalité pour trois petits points...
perdants ! Ach !!! Si relisez nos anciennes bafouilles moult fois avons décrit exactement ce scénario. On s’est dit encore de l’idem, encore une défaite at home, le dernier quart d’heure à se tirer la bourre... inutile... puisque perdent le match justement dans le premier quart d’heure !!! Là pour le coup, Gatland,  
la coacheuse du poireau 
est vraiment dans les choux ... les gaziers du pré ne semblent pas décider... c'est d'la tactique en toc !!! Arf !
Rien ne change depuis des lustres et nous refont le même copié-collé. Bon, en même temps ya personne derrière... du Jones qui plombe... des lenteurs de transmissions... sans craindre de s’ultra répéter, à plat de chez limande. Jamais les gonzes ne sont lancés. Alors espèrent encore et encore la percée de Shane Williams qui s’intercale dans chaque attaque pour un exploit hypothétique, bien qu’il ait réussi souventefois son coup le gazier. Pas là. Trop seul !!!
Johnson de son côté fait jouer ses 15 gaziers comme des avants... pardi... une seconde poutre !!! Sûr les gonzes sont forts. Sheridan et sa troupe n’ont pas failli devant... mais le rubgy ne s’arrête pas au martèlement des abattis bondieuserie. L’Europe s'alourdit !!! Arf !
A suivre les Bleus... pardon, les Blancs... plus joueurs mais encore idem... Itou ! Arf !
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06 février 2011

FRANCE 34 ECOSSE 21

Regain d’O2 en hexagonie.
La France bat l’honorable Écosse. Du mieux sans contredit. On ne s’en plaindra pas... même si beaucoup reste à faire. Du déchet... quand même... défense poreuse... ballons lâchés... Pack solide mais manque de technique... de soudure... de flanker cisailleur... des fautes de passes aussi... et ce n'était que l'Écosse. Match plaisant dans l'ensemble... de seconde division. On y reviendra ?
© Le Pilier 

05 février 2011

LE TROU NOIR DES PÂTIS

Retour à la charrue
L’Europe bas des records. Non ravie de se faire dérouster chaque automne par les nations du grand sud, là voilà qui nous balance un rugby tout neuf, sans chichis, sans cortex, de sous pâtis de taupe en Ray-Ban qui se prend pour Mcqueen. Tu parles de modernité !!!
Ouarf !!! Retour au soc lourdingue, à la charrue...  
au gourdin des grottes néanderthaliennes. Fondus les fondamentaux, au rebut l’évitement, pas même un rugby à rebrousse temps... antichrone pour les férus d’astrophysique... non, non, un rugby fait de briques et de mortier, patiné d'artiche, de com pipolisme... de flan... voir même de chou blanc ! Oups !
La dernière joute est un exemple frappant. Un must de décadence, de nothing, de rien, avec chez les Gallois un scénario systématiquement idem à tous les scénarios Gallois... et chez les Queen’s boys, du Bif à la bouillante eau sauce rata, pour activer l’appétit, et donner ce goût exquis au pudding !!!!  
La jouissance des papilles averties,
en somme !!!! Faudra en causer tant c’était parfait. Du jamais vu comac ! L'H20 plate d'un lac gelé a plus de relief que ce rugby néantisé !!! Arf !  Un trou noir dans 
l'espace temps lavabo 
d'un Jacob Delafon !!!
Oups ! On est bien barré tiens !!!
A suivre
© Le Pilier

04 février 2011

GALLES 19 ANGLETERRE 26

LA BO RIEN
Huit quintaux de plumes c’est mille fois plus léger que huit quintaux de plomb ! Arf !!! Une enclume gravifique ce rugby, plein d’embonpoint, sans carafe, sans rien... lourd, pesant, pachydermique, écrasant, accablant... stupide... des walrus ces Bifs... sans Beatles !!! Les poireaux n'en parlons pas ! Faut se calter là, en biplan vers des contrées plus pop !
© Le Pilier 

TOURNOI INTERACTIF

Le réel sous la main
Savons bien que le tournoi pour la plupart des amateurs est celui des six nations... y’avait donc pas d’erreur de frappe sur la dernière bafouille. Chacun sa catégorie, chacun son pâtis. On choisit son modèle, on retaille à sa guise, on transforme, on repeint, on astique, on module à la mesure de son ambition... de sa densité, de son niveau... on agence, prospectif, 
on choisit sélectif...
c’est ça l'interactif !!! Arf !
Le réel à votre patte... 
coupez selon vos pointillés...
Si vous cherchez l’épate... zappez sans hésiter...  
pourrez pas dire après 
qu’on vous impose tout !

So for us c'est du cinq nations maxi... et encore on pourrait très bien en faire un Tri si y'avait d'l'aller-retour... si on voulait... si même on le décide ! Allez allez, 
faites plus les mérinos, 
flottez comme l'albatros 
Et traversez le temps
Cogito plein d'allant,
Vers l'avant fastueux qui coupe
le flot de foudres et d'hivers...
haut la poupe imaginaire... Arf arf !!!

Le rugby n’aime pas les grands écarts en sus...  
Goliath vs Antipasti...
ça fait jamais d'la mythologie !!!!
Le macaroni malgré son courage n’est pas un plat de résistance... oups... ça tire au nadir, pas bon pour l’Europe... pour les Bleus... comme souvent ce qui est prétendu sympa se fait au détriment du meilleur... du groupe... on se retrouve au final tous en bas, niveau minus, esthétique raz bitume, en l'occurrence loin derrière les Masters. Normal ! Une modification du système serait nécessaire, mais là c’est d’l’utopie !
© Le Pilier

03 février 2011

TOURNOI 5 NATIONS 2011

Coup d'envoi
Justine à son éveil s’empara du machin d’un geste mesuré, sûr, manifeste... de quelques va-et-vient actionna la fontaine. Julie offra ses lèvres. Une journée de pluie s’enquit-elle... c’est tant mieux, nous resterons ici. La plage était déserte et le vent nonchalent, la mer scintillait de ses mille diamants car une fente longue dans l’azur étirée laissait l’astre solaire aiguillonner de l’onde monumentale ses mouvements altiers... Ouarf ouarf !!!!
Le trio s’éveillait, c’était tôt, l’était tant de sortir de l’entrave que la tiédeur impose à la volonté molle... Oups !!! Bras tendu vers la machine, le Pilier actionna le bouton qui sursauta en balançant un son. De ce clic, de ce rien, un râle symphonique s’épancha... on s’attendait à quelques vagues notes, lentes, feutrées, montantes, invitant en douceur au dressage d’échines...  
Ta Ta Ta Ta soudain, la cinquième ébranla le plumard, la baguette Ludwig, tout le monde, dès l’intro, Pilier au garde à vous plongea dans un réveil à mitrailler d’entrain ses deux nymphes épatées... on gesticula, on se dressa,  
on était prêt pour le Tournoi !

Trop easy de se couvrir de gloire au dunlopillo... à fourailler du pâtis plus de quatre mi-temps... pas plus pour ce week-end en tout cas. Et encore ne savons toujours pas si materons les Bleus samedi. De chez certain suivrons avec attention le match Galles-Angleterre, demain 20H45 si possédez une montre.
On va voir si les Bifs sont plus sérieux que nous... même s’ils font des choix pour le moins bien douteux. Nous rebalancent Tindall au centre fermé... du Johnson toussa, à l’instar de Lièvremont, pige nib au subtil. Pour l’anecdote il y a deux ans quand les Bifs nous ont planté de façon magistrale chez eux... les débuts d’Armitage vous vous souvenez ? sur le plus bel essai du match Tindall bien sûr ne touche pas le cuir. Si c’est beau et bien fait 
c’est qu’ont zappé le gazier. Encore une vérité qui prendra du temps à infuser dans leurs carafes à bouillante eau... qui dit en passant donne un exquis goût à tout parait-il... la bouillante eau s’entend... enfin aussi loin que sommes concerné !
© Le Pilier

02 février 2011

MAXIME MEDARD AU PLACARD ?

Une perle gâchée
Qu’un élan Dionysiaque transpire sa vertu en ce lieu de baston, de façon soudaine, en étonne plus d’un. Ils savent les bougres que le XV du coin n’est plus en odeur de sainteté chez le Pilier... qu’avions quasi banni pour tout dire ce rugby de clocher, las que sommes des redites, du prévisible, de l’atonie, du style, du bla, du manque d’assise, de l’irrégularité de nos blous cocottes ... hors de l’accumulation des roustes... Ach !
Mais que voulez-vous, sommes encore porté à espérer quelque éveil improbable... croire à la vague surprise, car comme sa définition le propose, on peut toujours être pris à l’improviste ! Oups !
Ce dernier signifiant nous agrée, de force... bien le seul en effet sur lequel bâtir un espoir, même ténu. Et puis jouer les Cassandre entraîne un coût... lourd d’assomption, qui alimente l’ennui voire décourage si d’aventure le soupoudrez de naïveté bambine quand la psyché frivole en flottaison lasse se laisse mener par un aquoibonisme insidieux ! Arf !

La troupe est certes en perdition pour les raisons que savez tous, très en retard sur le grand rugby, loin derrière les grÔsseux zéquipes... un fait patent, incontestable... les déroustes précédentes en témoignent en nous plaçant désormais en bas de tableau. Une aubaine ? Pourquoi pas. On peut encore tomber plus bas, d’évidence, mais on peut croire que n’ayant plus grand-chose à perdre que nos dernières plumes, on a tout à gagner !!!! Arf !

Bon, les choix de nos staffeuses nationales ne vont pas aider. Prenons le simple cas de l’arrière du prochain match France-Ecosse... encore du Traille de chez balourd. Bondieuserie !!! On possède un gazier du tonnerre, Médard, dont on a moult fois causé en ce lieu... aux qualités intrinsèques ad hoc pour un 15... fait pour ce poste... vision large, cannes pour la relance... opportuniste et bonne vista... lui faut du champ pour s’exprimer... on le cantonne dans le couloir de l’aile... n’est pas à l’aise Blaise dans ce tuyau... c'est un arrière, un vrai !!!! Un placard pour lui cette place d'ailier, a besoin de grands espaces le gazier pour balancer son jus.
Bon, à préciser quand même que s'est fait archi balader en défense contre les Blacks... et les Aussies... doit se baisser  aux cannes pour plaquer son adversaire... les monumentaux raffuts de Cory Jane sont encore tout frais dans nos mémoires. 
Lièvremont trop entraîné sous le joug à brouter du pâtis ne comprend pas les lignes arrières. Ne connaît pas la spécificité nécessaire affirmant chaque poste... n’y panne rien le gus... fallait laisser Médard depuis le début... qu’il se pose, se tranquillise, s’affirme en quinze... sa vraie place. Bon relanceur... sens de la trajectoire impec quand le champ est ouvert... une rareté cette qualité au rugby... peut renverser la donne sur un coup... du culot... incomparable avec Traille qui n’a fait que s’emplâtrer dans la défense Aussie de façon bourrine lors de la dernière rencontre... pathétique dès qu’il entamait quelque vague relance. Ce n’est pas son poste, on ne va pas lui en vouloir... on l’impose là, il joue. Cette stratégie est totalement stupide et démontre parfaitement l’incompétence de la triplette.

Ce simple exemple est suffisamment parlant pour n’y rien ajouter. Comme on dit, il y a autant de sélectionneurs que de mâteurs de jeu. Ici on ne fait pas l’équipe... on prend ce qu’il y a, mais quand ça dépasse l’entendement, ça nous cloue !!!! On causera pas des autres... ni du banc en l’occurrence... avec du Yachvilli limaçon alors qu’un Dupuy nous semble quand même d’un autre calibre. Avouons cependant que ne suivons pas le gazier depuis son retour d’Angleterre... se laisse aller ? N’a plus sa vista ? Pas la forme ? N’aurait pas dû quitter les Bifs alors... c’est quand même chez eux qu’il s’est révélé non ? Avait de quoi s’imposer en tout cas... malgré sa fourchette stupide qui l’a écarté du pâtis l’année dernière... il possédait quelque chose d’unique... malin... élégant... bon liseur de jeu... même si parfois se laisse aller à quelque découragement, manque de fermeté, de pugnacité... défauts qui s’atténuaient avec la rigueur imposée en Angleterre. En avons largement causé ici. On lui conseillait de rester là-bas... qu’il progresse encore, devienne plus ferme... plus rageur... plus dur. De retour au bercail pour des histoires de gisquette sinon d’artiche... se laisserait donc aller ? Avions vu juste une fois de plus ? N’avons pas la réponse, puisque pas vu... mais il doit y avoir de ça en tout cas. A moins que ce ne soit le fait de la seule carafe éventée du sieur Lièvremont, s’il n’est même pas sur le banc ? Là ne serions pas étonné pour le coup !
Malgré la misère dirigeante, c'est aux joueurs de s'imposer...
Allez allez, une petite révolution épatante... zappez le staff, jouez comme l'entendez, ça ne peut pas être pire. Si ? Ok... quelques surprises encore ?
© Le Pilier

01 février 2011

REVOLUTION DES PÂTIS

On cherche des athlètes !!!

Regain des appétits !!!
Le Pilier soutient tout !!!

Fi du flat
Fi du mou
De la marmotte, du redoux...
C’est la saison des coups !!!!

Colère expresse.

Tir aux poulets...
On veut des coqs !!!
Une troupe de choc !!!

Moins de remue-méninges
Plus de remue-ménages !

Au grand poulailler...
Révolution des plumes... 
astiquage des croupions !!!
Changement de propriétaires... 

Allez les gaziers !!!
Virez le staff, prenez le pré !!!

Frisez les moustaches... pilonnez les rognons
Fi des sardines, des odeurs, du ronron...
De la blédine et du patapon !

Coup de phone aux esprits majeurs...
Soutien des Dieux !!!!

On veut des baffes, sans gaffes...
On veut du mieux !!!
Des ascenseurs cramponnés... 
des cuirs astiqués !!!
Des cathédrales, d’la volupté, 
de grandes fessées !!!

Si vous trouvez votre quotidien maussade, 
si vos idées sont éventées...
Si Ginette n’a plus sa tête, 
si Julot n’est plus tatoué...
Lisez le Pilier !!!!

Tous au pâtis... au rififi !!!
On veut des mollets solides sous la République, 
pas des zarpions pudiques !
Vitaminez vos zopinions 
et gloire à la Nation !

Au tournoi plein d’allant...
Au dunlopillo en avant !!!!

Ravivons le pré tricolore,
le drapeau, la chicore !!!

Du poil sous la mêlée !!! 
Par Thor, par Odin... 
par sainte Chicorée ! Yeah !
© Le Pilier

29 janvier 2011

CARL HAYMAN AU REBUT

Balaises ces All Blacks...
... en l’occurrence précise la NZRU.
Carl Hayman, super pilar de la dernière CDM, 31 hivers dans les zartères, 46 sélections sous la fougère... pileux des bajoues autant que fort de rein, rêvassait plein d’espoir à son retour en terre natale Zélandaise pour participer aux grandes messes des bastons... Tri puis CDM 2011. Mais la fédé du long nuage n’a pas voulu modifier son règlement pour accueillir dans ses rangs ce quintal vingt percutant. Précisons qu’il officie actuellement à Toulon. Pas de coupe du monde donc pour Carl Hayman avec les All Blacks... et c’est très bien comac. !!!
Mais qu’est-ce qu’il croyait le gazier ? Ça tricote un rugby sabbatique en ‘ti’ Top... grosses coupures aux fouilles... ça ripaille ferme à se farcir nos incontournables chères de hautes graisses... ça tirebouchonne nos millésimes... ça libertine nos super cocottes d’azur en remuant du torse sur le sable... ça farniente à la pétanque en sirotant du pastaga et ça voudrait prétendre réinvestir la grande famille du XV ??? Non mais qu’est-ce qu’il s'imagine le gonze ?  
Qu’on peut faire du frisbee en hexagonie, taquiner vaguement le cuir dans un championnat de petit calibre et revenir au bercail comme si de rien n'était ? Transfuge va... Judas... et même vacancier !!!!

Mourad Boudjellal, emblématique et riche président du RC Toulon, était pourtant ok pour laisser partir la bestiole afin qu’elle retrouve ses petits camarades. Mais la fédé NZ, ferme sur ses positions, s’en tient à la formule consacrée :  
« Tu quittes la mère patrie... 
tu joues plus sur nos pâtis !!! ».
Normal quoi ! Vont pas ramener le virus du mou Européen dans leur pays non plus. Pas du rugby frivole en hémisud... devrait mater Mc Caw qui a refusé sans aucune hésitation toutes les propositions d’artiches. Un exemple le gonze. Un homme un vrai !!! 
Le rugby c’est du sacré, pas du ciné.
Faut choisir l'ami... le pèze et la ballote notoriété... ou la gloire et l'éternité ? Hé hé... Qu’ils attendent donc la retraite pour se faire dorer la pilule chez nous en reluquant nos gisquettes enrobées... à la rigueur... mais comme savez, sommes hyper rétifs nous à ces mélanges de mêlées... l’étranger doit rester chez lui pour conserver les différences, affirmer les styles de chaque contrée, favoriser la diversité... et partant maintenir le grand XV au zénith ! Ach ! Dit en passant, malgré sa haute pointure, les Blacks n'ont pas besoin de lui... c'est dire le cheptel ! Faisons jouer nos gonzes bondieuserie dans notre championnaze, et arrêtons de soudoyer ces grands gaziers à coup de planches à billets, qui du coup sont privés de super rugby ! Mais après tout a fait son choix Carlito... personne ne l'a obligé à se diminuer, se perdre en de vénales équipées. Oups !!!! Aussi ? Qu'il se la morde... la pantoufle ! Voilà, c'est tout, clair et net uniment dit ! © Le Pilier

21 janvier 2011

LE GRAND BÊTISIER

Allez, une petite nouvelle pour le fun... saillie monumentale d’un coin d’occiput de notre panouillard de coacheuse... Lièvremont... après un savant effort de réflexion... une phénoménale rumination. Paraît que c’est du vrai de sic... de chez pouic. Savourez c’est du must !!!!
« De notre côté, pour nous relancer, il faut retrouver  
le dégoût de la défaite
de la médiocrité dans le quotidien comme en match.»
Mais bon sang c’est ti pas croûton de n’y avoir même pas pensé avant... ça  relance toujours en effet de plonger les croupions dans la médiocrité du défaitisme banal... ach... retrouvons cette dégoûtation de la mocheté du train train mon lapin... en côtoyant le staff non ? Les blous gaziers devaient donc se complaire dans la dérouste... c'était ça... avaient donc plaisir à se faire ratatiner... les masos.

Pas des lumières ces truffes, même connectés en réseau, N’Tamack et Lièvremont ça dépasse jamais le minimum syndical question gamberge... du Bouvard et Pécuchet de gros calibre dans l’azur des pâtis, bien à califourchon sur leur Aliboron...  
qui regoûtent au dégoût pour retrouver le goût... de braire et de ruer... hé hé !!!
Pas bien ça d’avoir des moules à la direction des troupes... qui n’ont même pas la frite en sus !!!! Avec des stupideries du genre il est clair que le simple goût de la victoire devient inaccessible... en sus vous piquent la place des comiques les zempafs... là, c’est vraiment croûter à tous les râteliers !!! © Le Pilier

20 janvier 2011

BUZZ DES BUZZ

Sans vergogne
La phrase avait fait le buzz. En novembre dernier, Marc Lièvremont avait reconnu la faiblesse du VI Nations en comparaison avec le Tri Nations. Constat partagé par tous. Mais dans la bouche du sélectionneur national, cette sortie avait été très mal perçue. Deux mois après, Lièvremont assume toujours ce constat. «Évidemment, d'une certaine manière c'est un championnat de deuxième division. Ca peut choquer, ça peut heurter. Tant pis pour les hypocrites, a insisté le sélectionneur ce mercredi en conférence de presse. Les matches entre les équipes du Nord sont d'une intensité moindre par rapport au Tri Nations qui reste la plus haute compétition. Il n'en demeure pas moins que ce Tournoi reste magique à mes yeux.»

Un petit commentaire de notre Lièvremont national qui s’exprimait quelque part, envoyé par un admirateur satisfait de constater que nos propos de toujours trouvent enfin relais dans la média com(édie) des journaleuses colonnes d’aujourd’hui.  
Parlez d’un buzz tiens ! «Le Tournoi est la deuxième division du rugby mondial.» aurait dit la coacheuse dans un éclat d’éveil après son EVC (encombrement vasculaire cérébral) l’ayant plongé dans un coma profond de 4 ans... Ach !!! Pas même seconde, fédé 5 ouais...et ça veut faire la leçon en causant des zhypocrites maintenant... sans vergogne... holala... n'ont peur de rien les zempafs !!!! "ce Tournoi reste magique à mes yeux"... pour se rattraper parce qu'il n'assume pas le gus. En bref c'est nul, mais c'est magique... hé hé quelle équipe de baratineur... encore des lapins à sortir du chapeau... Palinodiste va !!! Petit bras !!!

Tu parles d’une trouvaille ma caille. Des zannées que le Pilier et quelques rares avisés bien sûr, qui n’ont pas le désir comme us de se répandre sur un Blog, expriment cette évidence... le sous niveau du tournoi... en causant du reste toujours de V nations tant les macaronis font baisser le niveau déjà poussif. Jamais relayée par les scribouilleurs d’Equipe  
et autres tartuffiers de basse classe, jamais exprimé par les petits Blogs pusillanimes estampillés ru'by qui s’agitent sur le flux... moutonniers au bulbe de supporters ... qui ne touchent le cuir qu’avec des moufles en laine, sorties toutes droites de la tonte même de leur propre échine... arf ! Tous frileux qu’ils étaient de même constater ce qui était patent... et de le dire !! Se passent de la pommade entre eux et ne causent jamais de ce qu'il faut. Ben les voilà tout soudain à s’éblouir de l’évidence. « Constat partagé par tous » Ha les râbles, ho les tronches de naves... hue les croûtes de rata... qui s'agrippent comme des ventouses au train de la franche vérité qui défile bien vite, qu'ils niaient encore l y a peu... ho les riens... hou les groins !!!

Hier encore se gonflaient de tartines d’espoir, de gougnaferies,  
de plans sur la comète allez... les bleus !!! Ach !!!.... Hier encore s’outre développaient le torse en radotant sur des victoires anciennes... même volées... que tout était possible... qui yavait quand même du Chelem par ci... qu’étions sur la bonne départementale... que le renouveau du french flair soufflait encore dans nos tuyaux... que zétions prêts pour se figurer qu’on était toujours là !!!! Ach !!! Hier même encore certains critiquaient ces Tri Nations trop systématiques... ce rugby hautain, survitaminé, lointain qui prenait un mauvais chemin (sic, entendu moult fois) et tout soudain, d’un coup, proposé par une baderne qui cherche à s’accrocher à la micheline, vous propose un «tous d’accord». En sus pour dire vrai, peu vraiment matent ces Tri... on connait un paquet de gaziers élevés sous le joug, un vrai tas, qui ne les regardent jamais...ne pigent rien au rugby... ne comprennent même pas les figures... les subtilités... ne distinguent rien... matent le Top bien sûr... avec pastaga et biture... et sont contents de ça. Les misères. Les philistins... les nœuds !!!!

- C’est qu’ils te lisent divinissime Pilier des grands pâtis... tu devrais être happy... mais faut du temps pour que tes propos infusent dans ces petites carafes aux quatre connexions, rompues au joug plus qu’à la réflexion !!!!
- Des clous mon loup... lisent pas nos palabres... n'ont pas les moyens... peuvent même pas saisir notre syntaxe... ni assumer nos propos... zanalphabêtes comme des pieds de chaise qu’ils sont.... non non l’ami... s’ils font les marioles maintenant en évoquant l’immensité de notre retard, c’est qu’ils ont pris des roustes de déroustes comme jamais dans l’histoire, depuis que les zenzymes sont apparus sur terre !!!! Pour nos mémoires à nous, depuis l’apparition des zenzymes gloutons ! Ouarf !!!! Sans ça, seraient encore à pavaner du croupion dans la basse cour des caquetages, à penser que leurs gallinacés ont sous leurs crêtes rougeâtres une fierté suffisante pour pallier le manque de cosinus. Oups !

Mais les filles de bas calibre, chez le Pilier c’est le Buzz permanent. On sait toussa depuis dix ans... on avait annoncé la couleur à tous les aveugles depuis qu’avons balancé la sauce en ce lieu délicat. Certains freluquets nous disaient même qu’on exagérait... qu’on voyait que du noir... qu’on tenait pas compte de tout... voire même qu’on était pas gentil !!!! OUARF !!!!

Un Buzz ce n’est pas d’avoir le plus grand nombre de mérinos trisos qui cliquent de l’index sur une souris malingre et balancent leurs déchets en acquiesçant ou s’éructant d’un quelconque propos relayé par un quidam de la média sphère. Non de niet. Le buzz c’est de dire juste ce qui est, pesé, impec, avisé... sans passer du cirage sur les pantoufles démagos de l’andoxal ronron !!!! Hips !

Plutôt que de rapporter ce que savons depuis un siècle, nos staffeuses devraient se concentrer sur le jeu à proprement parler. Leur problème c’est qu’ils n’y panent rien de nib pour faire ce genre de constat avec, une fois de plus,  
un temps monumental de retard. Et ça cause d'hypocrisie en sus... non mais là c'est le bouquet !!!! Quel culot mon Julot !!!

Devraient se pencher sur comment jouent les grands ? Comment s’en inspirer ? Arrêtez de rabâcher comme des Rocinante que ya la CDM en point de mirettes... se concentrer sur chaque match... hic et nunc... travailler, notre jeu... nous forger un vrai style en abordant chaque rencontre avec le feu aux tripes. Hips !!!
Un chef de troupe ça part au front avec la gagne, pas la cagagne... nom d’une pine d’aze... ça se concentre sur la traversée du Rubicon avec d’audacieuses dispositions... pas à lui de cracher dans la sousoupe Européenne, juste dire que les Bleus jouent comme des bleus, ne pas mettre les autres dans la même bauge... non mais. Qu’on nous refile du galon tiens, verriez un peu si le Pilier ne vous redore pas le blason national... Clausewitz sur la table de nuit... Nietzsche avant chaque baston... Tseu dans le carafon... pi tenez, même un portrait du Général dans les vestiaires, grand chef des bataillons. Arf !!! 
© Le Pilier

13 janvier 2011

QUEENSLAND SOUS LES EAUX

Ça mouille ma poule dans le Queensland... la grÔsseu marée diluvienne... avec des fleuves altiers qui se prennent pour des océans, générant gros bouillons dans toute la contrée, palmes aux pieds, bouées, rames à la pagaie... oups !
Les Aussies ne sont pas à la fête, avec inquiétude majeure, le Suncorp Stadium sis à Brisbane, tout près du fleuve du même nom, grand pâtis des Wallabies, sera-t-il emporté par les grandes zeaux ? La zone sur trempée est désormais livrée aux crocos de toutes sortes, comme aux serpents qui ondulent jusque dans les rues désormais vénitiennes... bref ça gondole.

Ça gondole de partout mais ça rigole pas du tout.
La tof du haut fait piger le danger, avec un fleuve tout à côté du green... celles du bas, le Suncorp en effet transformé en piscine aquatique et ça continue de monter. Ça pluie des cordes de Noé... souhaitons vite un sun retrouvé.  
"La mère sup l'a vu v'nir... Dieu a dû mettre un kilt... ya dû yavoir des fuites". Ach !
© Le Pilier

07 janvier 2011

2011 L'ANNÉE DU PILIER

Au lecteur houspilleur
- Que vous hibernassiez jadis tout l’hiver durant, jusqu’aux ides de mars comme un ours alaskien, était dans l’ordre reconnu des choses... les bises étaient plus rudes... les frimas bien épais... mais les climatiques variations de notre épatante époque ne justifient plus l’onirique et soporifique posture... ach... fait grand redoux là... quasi printemps... pouvez sortir museau il ne prendra que l’eau. Encore à vous vautrer sous des fourrures épaisses à flatter des joufflus, reluire des castors, en épuisant plus que de mesure vos dernières munitions ? C’est ça ? N’avez plus rien à dire Pilier ? Zêtes paf ? Rétif à l’en-dehors, fiévreux après les fêtes, tout mou des agaçins ou bien faible de rein ?

Faible de rein nous ? Non mais, comme on nous cause !!! Nous cherche des parasites ou quoi le gazier ? Veut sa chicore, remise au plis... qu’on lui repasse le costard... peut pas croire ce qu’il dit l’empaf... un Pilier vaporeux dès l’an neuf ? Frêle du cuissot, atteint du rachidien... vidé de sa substance ? Ne connaît pas la bête le quinquin, nous, le roi du bilboquet ?
Et puis dab, tiens tenez, c'est l'année du Pilier dans l'horoscope du grand quinze... on peut pas lésiner... hips ! Par Thor, par Odin... par Elvis... par Justin... on roupillera pas sur le trône comme un grizzly gavé de miel concupiscent, sans participer aux chicores qui viennent, sans balancer notre quota de rucks sur les mâles terrains !
Tsoin !

Plus ardent au blizzard qu’un esquimau du froid dans un congélo nordique... plus mordant qu’un husky entraînant ses marquises sur la couche virginale des calottes polaires fondantes sous ses pattes... plus pétillant qu'un viaduc dynamité par la résistance aux transports malingres... ouarf de zwip !!! Plus sensé qu'un frappadingue en manque de raison pure ????????????

Niet de non ! Sommes pleine bourre... arf ! Rien ne presse seulement de regagner pâtis... pas grand-chose à brouter pour l’heure présente aux quatre coins d’icy et le tournoi minus qui s’annonce ne demande pas d’outre remise en forme. Sommes de belle condition physique en sus, palpitant du poumon, vivace des zarpions... chocolaté d’abdos... éristique en fanfare, critique aux starting-blocks, serin occipital tranchant comme une vérité découpant du granit... oups !!!  
Il ne sera pas dit que le Pilier majeur dédaigne son hégémonie. Arf arf ! Pas un seul Blog rugby en vue pour nous chipper podium... on se doit d’assumer ces lauriers de la gloire que seul le temps atteint !!!! Les premiers kick off du super 15 tout neuf qui s’annonce nous trouveront d’attaque, et comme l’année s’annonce plutôt longuette on assure l’entretien, se préserve pour durer.
D’évidence aussi serons du prochain tournoi. On ne va tout de même pas abandonner nos cocottes à la fantaisie mollasse de la triplette officielle. Pauvres gaziers n’ont personne aux commandes. Nos trois empafs du staff sont huiles frelatées... une révolution interne s’impose... doit venir, pourquoi pas, des gonzes du terrain.  
La nation doit retrouver ses couleurs car l’année qui vient de se conclure nous a quand même gratifié d’un lot conséquent de grandes roustes, uniques dans l’histoire du XV du pays !!! Allez hop, tous au baston au son du marteau, au klaxon du clairon !!! Arf !

Avec un Pilier comac en première ligne on pourrait encore espérer quelque mieux, mais le mal est profond et les esgourdes comme les melons, bien fermées. Nos us coutumiers au lieu d’être racines sont des couvercles lourds. La modernité nous passe sous le groin comme un train tout berzingue, on regarde en ruminant les autres se parfaire, on dérouste en minaudant, on dit jamais les choses comme elles doivent être dites... on fait rien que penser au grisbi... on parlote, blablatise, gesticule, mais en fin de compte on ne prend pas les bonnes décisions.  
Garder les bons, virer les pions
qui émoussent jusqu’à l’envie même d’y croire. Arf !
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