14 mai 2010

ASCENSION SUPER 14


Divines bastons
Jésus a retrouvé son papa dans les nues... clos la commémo de son envol céleste, quitté la terre des hommes, pour flotter dans l’azur et lorgner tout à distance. La vérité vraie c’est que le grand barbu comme on sait, câblé sur l’univers entier mate chaque année la fin du Super 14, que le fiston prétexte de l’occase Ascension pour partager ce moment et profiter du pont.
Belles chicores en perspective en sus car ce week-end les six premiers se rencontrent en clausule du championnat. Crusaders vs Brumbies, Waratahs vs Hurricanes... puis cerise Stormers vs Bulls... comment rêver plus belles affiches ? Pour les ceuss qui aiment vraiment le rugby supra Top comme le super Pater de Jésus, grand amateur de gaufres comme nous l'apprîmes ici. 
Sinon ce soir en Languedoc, Toulouse affronte Perpignan... ou l’inverse... Figues pochées au Rivesaltes "Vieille Réserve" farcies de glace aux épices contre Cassoulet classique du Capitole... autre style plus pépère, plus familial, plus terroir... pour simples élévations des fourchettes... et digestions lentes... ou lourdes. Amen !
© Le Pilier

12 mai 2010

BERBIZIER : L'ULTRA VILAIN

Le diktat du respect
Tout un pataquès pour un mot, un énorme juron pour une gente rétive à la fermeté, qui préfère sans doute la très prisée langouse de bois au parler  primesautier fleuri même s’il outrepasse quelquefois les règles de la bienséance. Le coupable signifiant est en effet  
ultra vilain, ne respecte rien, comme l’accusé qui l’a prononcé en dénonçant un arbitrage qui ne lui plaisait pas sinon, en l’occurrence, le salut « douteux » d’un vague président de LNR dont nous ne connaissons pas la binette, ni le costard. Bref, Berbizier aurait balancé quelque chose du genre pas descriptible au regard dénonciateur de même notre héros d’hier, artiste la ferraille à ses nouvelles heures créatives, qui sort de sa réserve-atelier pour dénoncer le fait. Jean Pierre Rives pour ne pas le nommer, s’en prend à Berbizier en prétendant que ses propos sont très graves et que c’est pas sympa de causer comac, que c’est pas ça le rugby, qu’on doit être tous copains, utiliser le même cirage et la brosse qui va avec... on en rajoute à peine.

Grandieu la belle affaire !!! 
Bon c’est vrai qu’il y va fort le Berbize des petites mêlées, tellement qu’on n’ose même pas foutredieu vous dévoiler dans sa totalité cette figure coupable, en ce blog très à cheval sur les politesses, le champ lexical châtié, la belle parole. Arf !
Il aurait dit en ciblant le président de la LNR, que c’était un
« Faux-C... » derche si voulez, ou croupion, brioches... joufflu... à chacun son lexique. On connaît pas plus la raison d’un tel outrage, on veut pas savoir, on s’en balance ferme pour tout dire... sinon que ce petit incident image assez bien cette époque la fiotte où chaque propos qui ne reluit pas les portugaises de l’écouteur, déborde d’un zest la convention, est une vilénie irrespectueuse, outrageuze, un manque de respect, de savoir plaire, pardon vivre... une faute, voire une grÔsseu violence qui même si que verbale, peut blesser profond !!!! Ach !!!

Car du respect on vous en bassine les esgourdes au rugby comme partout... figure diminutive par excellence... castration des minus qui veulent ramener l’univers à leur petit rang... ok ok... restez minus, bien mérinos, et pas de vague. Quand Guy Noves pousse un «on s’en tape le carafon de l’USAP» (quasi sic), pour signifier que son attention va d’abord à la Coupe d’Europe, sinon jouer du média yoyo, ya des frileuses qui s’insurgent en prétendant que le coach Toulousain ne respecte pas son adversaire ! ARF ARF ! Les tarlouzes, les minettes !!! Elles veulent quoi les coquines, des mamours, encore plus de vaseline,  
du SVP partout... du scuzez-nous-de-vous-demander-pardon-de-penser-ça mais l’USAP voyez-vous ne correspond pas à nos objectifs les plus zimpératifs du moment, que sont très sympa mais que scusez-nous on a beaucoup à faire dans d’autres compètes, mais qu’on le dit respectueusement, on ne va pas au Dunlopillo en pensant toutes les nuits à leurs maillots... très beau du reste ce sang et or... mais que pardon de le penser, on a d’autres magrets sur le pâtis, pardon mais quand même pardon qu’on les respecte vraiment beaucoup pour tout ce qu’ils font, et qu’ils habitent un beau pays de Catalogne et que c’est nos voisins et qu’on les zaime bien !!!! Ach !!!

Révolu le temps sémillant d’antan où ça chicorait ferme en belles insultes, pugilat verbal, percutante éristique, sinon duels au poing, fleuret, tromblon gros sel... sans mielleuseries sournoises, coups tordus par derrière, mais avec toute la franchise qu’un homme se doit parfois d’imposer par pur respect du prochain pour lui fixer la limite quand il déborde... pour lui clore la baveuse quand il suinte !
Au temps où les faux-culs 
sont la majorité, 
gloire à celui qui dit 
toute la vérité !!!!
Avec les formes bien sûr, il va de soi... mais bien appuyées sur le cassis !!! Respect oblige !!! Ach !
© Le Pilier


09 mai 2010

DOPE EN APÉRO


Du bon pour les cuissots !

Une petite entité malingre, souffreteuse, sans abdos, faible de rein, moraliste sueuse devant son écran de platitudes, jogging de salon, bobo minus, journaleux à ses minutes perdues, prétendait que les gaziers du cuir ovale qui s’empeignent sur les pâtis de France et d’ailleurs, sont bourrés de poudres illicites, s’empiffrent de substances additives afin de résister aux chocs et que c’est même pour ça qu’ils sont si musclés ! (Sic authentic). Arf arf et rigodons !
Celui qui dénonçait la chose croquait sans doute du tofu soja, suçait mâche à l'eau, steak aux légumes vapeurs, pollen plat du jour... bref un empaf des sectes biologiques avec mousmé qui va avec, gironde comme un vers, pesante comme une asperge qui au premier doigté s’évanouit d’embarras, oubliée d’éros, fade, rétive à la poudre au canon quand sonne l’heure du clairon ! Oups !

Alors comac sont pas bio nos gonzes ? Purs cuissots ? Globules surgazés aux vitamines exponentielles ? Pas nature au terrain ?
Pas nickel du raisin ?  Mais qu’est-ce qu’elle s’imagine la portion, qu’on va au baston gavé de jus carotte ?
De bouillante eau contrex ? De salsifis crème pois chiches, chou-rave et topinambour ? Hé hé mais faut d’la magique potion ma cocotte pour se chicorer la carafe et résister aux caresses, sans Panoramix au sein du staff on refile pas d’la grosse baffe avec autant d’altruisme, de générosité, de partage... non non, le rugby c’est tout échange, tout don, et ce rien de perlimpinpin fait partie du p’tit plus nécessaire au maintien... des râbles... On en trouve à satiété du reste en ces roboratifs pour jus, pour sanquette un peu lasse... dans les cous farcis d’oie, magrets de volatiles engraissés au bon grain du Gers, graillons, boudin du Béarn... sangliers aux fèves herculéennes, champis de la forêt noire... gigot de nouvelle Zélande... poulardes du Sud Ouest, chapons rotis sauce foie gras, cassoulet des familles, dont les Toulousains apprécient les tonifiantes vertus comme ils l'ont démontré hier... confits divers... sans oublier pour mise en gueule  
l’apéro spécial rugby au quinquina, sinon carthagène du Languedoc dont notre grand père, dit en passant, était Maître es Bonbonnes, Nobel en tonnelets ! Ach !
A tous les innocents bégueules de la place, scribes sermonneurs, Bonux des carafons, qui s’outragent dès qu’un journaleux sans mollets croit révéler dans sa contrée immaculée ce que tout le monde sait, on répond de bon conseil :
Mâchez du pissenlit, 
Faites un scrabble, un dé
Tartinez des os, 
Matez les bisounours,
Oubliez nos pâtis ! Arf !
© Le Pilier

08 mai 2010

TOULOUSE IMPEC

Du mieux
Pas volé, pas triché, bien mené, le Stade Toulousain remporte une victoire sans bavures sur des Castrais vifs mais maladroits, 35-12. Avec ce calendrier frappadingue vont s’user l’abattis les gaziers occitans... surtout s’ils vont en finale du Top. Un peu délirant quand même cette fin de saison... mais quelle bonne tenue des troupes rouges et noires. Chapeau les gonzes, continuation et
poudre au canon !!!! Ach !
© Le Pilier

TOP 14 : ENNUITUDE FERME

A ce dont se satisfait l’esprit, 
on peut mesurer l’étendue de sa perte...
Pas du net ces phases finales de Flop 14...  
ça n’espère que la faute, peu d’essais, un arbitrage douteux, décisions foireuses... toujours les mêmes rengaines... et puis TV Franchouille, deux caméras pour voir les ralentis, jamais au bon endroit... mal filmé, jusqu’aux pénalités tapées... on voit nib, c’est dire ! L’arbitre peut faire la pluie, le beau temps... rarement le beau !!! Il oriente mal... pas dans le sens du jeu quoi... sinon pour favoriser une couleur... flottant... les Clermontois poussifs en profitent... à coups de petits pieds remontent laborieux au score pour l’emporter limite... Le siffleur vire un gazier du Racing, certes fautif d’avoir poussé Parra, ça ne mérite pas le carton comme le lui avait indiqué l’arbitre de touche, mais ça change l’ordre des choses...et ça fait basculer la partie !  
Moche cette mentalité !

Ya certes de l’artiche en France pour le XV, les minus prétendent même que possédons un championnat du tonnerre...  
le plus gros du monde 
de la planète entière....
hé hé... ben mon lapin z’êtes encore dans l’île aux zenfants... tourniquette et rien dedans. Tiens, poussons la chansonnette pour colorer toussa...
*"...Le sable dans lequel douillettes leurs autru...u...uches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudru... u... uches
Leurs bulles de savon c'est du souffle divin

Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Les chevaux même en bois rend jaloux tout le monde..."


Amusez-vous bien les poussins, matez du Flop... lisez les Blogs dentelles Niçoises, supportrices pastaga, bla bla la ritournelle, et autres scribouilleurs de flux mais venez pas chez nous... contentez vous du son des cloches de vos petits villa... a... a... ges de vos bourgs vos hameaux, vos lieux-dits et cités et laissez nous savourer le zeph tonique du grand sud avec gisquettes... et quelques saveurs**...
* La ballade des gens qui sont nés quelques part... du père Georges bien sûr !  Cliquez sur "les chevaux même en bois..."  et savourez la vidéo !
**Saveurs : Qui savent... mais savez ça non ?
© Le Pilier

07 mai 2010

MÉTRO, BOULOT, TURBO

Une fois ne sera jamais coutume... sans savoir trop pourquoi... d’où peut venir ce tel état... inhabituel chez un gazier de notre trempe... en sus n’avons pas encore vu cette équipe sur un pâtis... hors Steyn, Chabal & Nallet ne connaissons quasi personne... pas même soudoyé pour en causer... souhaitons fermement la victoire du Racing Métro contre les Auvergnats !!! Ach ! Élan primesautier, aveu sincère bâti pour le coup sur peu, voir nothing de pas grand-chose, tellement rien qu’une connaissance nôtre n’en revenait pas...

- Pilier tu dérapes... ce n’est quand même pas la couleur des maillots qui t’influence dans ce débordement ?
- Si
- Mais personne ne te prendra plus au sérieux sur ton Blog
- Cherchons pas des moutons...
- Enfin... un gus tel que toi, impartial comme Jésus, peut pas se fourvoyer ainsi et ternir une réputation somme toute respectable... en un mot ça fait pas pro...
- Nous, pas pro ? Nous le Elvis des pâtis ? Le Shopen des vestiaires ? Nous le Panoramix des potions, du charbon, de la baffe assumée ? Pas pro ?  
Nous la savate aux croupions ?
Nous le maître queue des grillades à point, tourne retourne et hop on savoure le filet mignon ?  
Nous, pas donjon ?
Les Auvergnats toute manière ne gagneront rien cette année... sont coincés d’la carafe... complexés pour tout dire... ya du monde au balcon en sus pour le titre...  les volcans qui pètent pas, on n'y croit pas... sommes pas fan de leur jeu... et puis avons toujours apprécié ce Racing... savons pas pourquoi... déjà lardon c’était le cas... quand y’avait Rives... Gourdon... puis z’ont de beaux maillots simples normaux quoi, pas fiottes à Guazzini, ni jaunisse au pastaga... et Colombes ? Un beau coin de green ça Colombes... historique... joli nom... où les gaziers sortaient du sol pour venir s’ébattre que ça faisait magique... Ach !
- T’es complètement frappé l’ami, vite vite les Tri...
- Allez Racing 
Allez métro !
Allez boulot !
Allez turbo !!! Allez les pyjamas rayés !!!
- Dingue le Pilier... bon... on savait... mais là, preuve est faite...
- Défaite des Jaunards mon lascard... hips !!!!
- Sainte Anne priez pour lui...   
© Le Pilier

06 mai 2010

TRANSMISSION = ÉVOLUTION

Le Darouine des copines
Plusieurs entités cette année, plus que les précédentes, peuvent prétendre au titre du Top des chaumières et remporter le Brennus tant convoité. Le suprême Pilier, un fois de plus, intouchable en Blogovalie, dont la pertinence et la rigueur esthétique ravissent même les plus flâneuses aux abords des pâtis, suivra d’un œil placide cette fin de saison en hexagonie... d’un autre enthousiaste le super 14, antichambre préparatoire des grÔsseux bastons d’été.
En effet, le master tournoi des Tri, de riche étoffe s’il en est, nous encourage à perdurer sur le flux, roborative nos cuissots, cajoline notre échine, alimente notre entendement de vibrations savantes nous rappelant si nécessaire que châtaigne mesure et fluidité sont les vitales vertus des hommes cherchant la juste posture par la maîtrise de leurs excès ! Hips !

Ouaip... débauche de force soumise à la règle stricte oriente cette volonté de puissance intrinsèque que toute vie ci-bas devrait perpétuer dans le respect de soi, par la rencontre de l’autre. Le rugby est un art, une philosophie quand il excelle. Quoi de plus progressif, de plus fondamental, de plus mâture, de plus nécessaire que le soucis de la transmission ?

Un des problèmes majeurs du reste pour ces natures étranges qui ne considèrent que leurs os, solipsistes invétérés, personnels dans l’attaque, matérialistes embastillés dans leur prosaïque croyance que plus de poids c’est plus de soi... ces après-moi-le-déluge qui ne comprendront jamais la seule équation qui validerait cette notion par trop ressassée, insidieuse dans certaines baveuses, pourtant aguicheuse,  
d’évolution ! Plus pertinente que la Darwinienne bagatelle du survivre à tout prix, vivre, le moi enfin maître en sa propre demeure, c’est être destiné
à favoriser l’essor 
du jeune qui vient, 
forcir le rein de celui qui va, 
tranquilliser celui qui part.
Si l’humanisme n’est encore qu’un mot, la transmission est l’impérative loi qui l’active, seule dévoilera son essor, lui donnera sens, densité, l’imposera par cet acte effectif.  
Sans transmission, dévolution !
Sans tire-bouchon, mouron !
Le rugby, métaphore discrète de cet idéal par le principe de sa figure mère, perpétue l’espoir quand il s’active dans cette voie. Ouah !
© Le Pilier

03 mai 2010

COUPE PLEINE

Iron Imanol
Qu’une certaine satisfaction effleure les abords de notre contentement, en reconnaissant qu’une finale de coupe d’Europe sise au Stade de France entre deux club Français est un évènement remarquable* dans ce coin de sublunaire hémisphère, n’étonnera pas notre lectorat... qu’un youpisme* débordant dynamise un cortex un peu las du rugby des chaumières, là, macash... personne ne croirait à l’enthousiasme tout soudain du phénoménal, avisé, critique et délicat Pilier !
Quel que soit l’engagement, le courage des gaziers sur ces pâtis d’Europe, force sommes nous de constater qu’en matière de grand XV faudra encore attendre lurette, que le niveau du coin reste le niveau du coin, qu’on ne peut en aucun cas se satisfaire d’un genre somme toute laborieux, tatanes-percussions... chandelles-rentre-lard... pénalités... rentre lard... chandelles... débauche physique sans élaboration de figures subtiles en attaque, évitement roi qui semble désormais n'être voué qu'à sa portion hyper congrue : l’exploit d’un seul traversant les lignes adverses et basta.
Même si l’on reconnaît un calendrier délirant, pléthore outrageante de matchs pour ces abattis sur vitaminés imposant une gestion stratégique des engagements en cette fin de saison, le style proposé reste ce qu’il est : balourd !
Pour l’anecdote, à la mi-temps des deux dernières demi finales de coupe d'Europe, bon nombre de mateurs d’écrans plats désabusés abandonnèrent la place estimant qu’il y avait mieux à faire ailleurs... qu’espérer pour rien on ne sait quelque rayon improbable quand viendrait de l’éveil la lumière subite devient naïf !!! Ach !
Ok le cinq de devant Toulousain a tenu dragée haute à son adversaire du jour... Ok les Biarrots menés par l’étonnant gladiateur Harinordoquy ont montré belle gueule devant l’un des meilleurs packs Européens... pas suffisant pour nous faire vibrer l’échine. 
Un seul Iron Imanol ne permet pas l'envol,
un crampon Yachvili n'embrase pas le pâtis !
Matez du Bulls, du Crusaders... du Stormers qui dit en passant viennent de planter 42 pions aux Crusaders de Mc Caw, ou autre équipe de super 14 vous saisirez illico la différence de ton, quoiqu’en disent les cocardiers de village. Les symphonies pastorales s’écrivent sur les pâtis du grand sud... pour l’icy, du rugby musette, avec grosses caisses, bugle et trompinettes emporte les suffrages. On peut s’en contenter. Pas nous !
*Remarquable : qu'on remarque.
*Youpisme : Faire youpi pour des nèfles... ou cliquez là pour une définition plus exhaustive.
© Le Pilier

17 avril 2010

SUPRÊME NATURE

Volcanisme chthonique !
Pas de ces petits volcans poussifs Auvergnats incapables de gagner le championnat, de colorer l’azur d’un épais cumulo venu des entrailles profondes de l’Hadès contrée... de crachoter même la moindre volute pour épater le touriste. Ce dernier étant réduit à s’esbaudir piteux devant des simulations bambines du Vulcania bâti, palpiter sa frayeur sur des écrans numériques, au rabais... mais parfaitement adaptés à la demande de ces loisifs* qui traînassent mollement leurs carcasses exsangues, de sensations vagues en manèges la foire pour combler un temps misérable que le savoir évite et n’atteindra jamais !!! Ouach !!!
Non non, là il s’agit d’un vrai pèteufeu, bien costaud, sis en une petite île de rien du tout, Islandaise d’hémisnord... un volcan de tous les diables plus chthonien, plus tonique, qui sans blabla démago grenelliste impose sa loi immédiate en écrasant au sol toutes les flottes européennes des turbines nocives, obligeant les volatiles de fer à laisser piteusement leurs grandes ailes blanches comme des portillons dormir à côté d’eux... ach !!!  
Des avions sans ailes donc, qui pour une fois foutent la paix aux nues et ne servent à rien... sans nuire à l’atmosphère !!!! C’est bien ! Les piafs sont satisfaits, nos oreilles savourent la suspension des vols, si seulement ces particules élémentaires pouvaient clouer les caisses de la même façon, mazette ce serait bon. Pédibus c'est du sus, c'est la vie, le temps d'être tout à soi... parfait pour les poumons, psyché du carafon... le mollet, le cuissot, la rencontre... pour faire la causette à belle Madelon !

Merci nature forte, qu’ils en prennent de la graine les zauvergnats monticules encore trop jaunards pour effrayer le monde et imposer leurs pattes dans le ciel Top quatorze ans... menu, rugby pompom, petit jeu, mais où le rouge et le noir impose quand même sa présence, sa dynamique ignée sur les pâtis du coin. Jaune or c’est plus beau, bien mêlé rouge sang c'est tuant; comme noir est volcanique et tient souvent promesses ? A mâter pour savoir Toulon vs Perpignan cet aprem.
Fi des roses croupions
des maillots pastaga, on prétend que la couleur importe... quand la parure est moche le gonze qui la porte doit assumer le fait, du coup est moins au pré, ça lui prend une case, il est mal dans son cuir. Au bal de la finale son costume inadapté le tiraille, l’ennuie, lui refuse la danse avec le grand Brennus ! Hips !

*Loisifs : les oisifs du loisir, ventripotents et veules comme l'ennui qu'ils traînent !
© Le Pilier

15 avril 2010

LA TYRANNIE DES FUMISTES

Tout est art de nos jours, du moins le voudrait tel, en se réappropriant la figure ancienne mal saisie, pléthore de créateurs en herbe qui sévissent en la contemporaine bauge de l’art plastoc, représentée par le pape intégral du genre fumiste, Jeff Koons et sa piétaille d’admirateurs... ou dans quelque autre domaine que ce soit... littératurie, cinocherie, sculptur’active, théâtromanie, musicaille... bref. Si bon nombre d’outragés, souvent avisés, sensibles, connaisseurs, bons critiques, pensent que
la décadence est à nos trousses,
sinon là, estimons que, s’ils n’ont jamais tort de fouetter la bêtise, ya quand même franche matière à se poiler. Et puis, si quelque empaf propose son petit jus, sa croûte, son trauma, exprime tout de face son impuissance en affichant sa misère, les seuls bénéficiaires, pour le coup repérés, sont ceux qui acquiescent, soulagés, en murmurant in petto : « sommes plus seuls... nous aussi avons droit à quelque chose, à de l’art, nous zaussi on peut exprimer notre rien qui ma foi peut atteindre le sublime pour peu qu’on soit plusieurs à l’estampiller comac ! ». Démocratie oblige, même les artistouilleurs ont droit d’avoir un club, d’exister !

Avons déjà, en nos bafouilles, proposé un travail modeste mais sincère sur l’impénétrable prose de Serge Simon,
« la mêlée » coincée... qui démontrait
qu’on peut raconter n’importe quoi sans avoir peur de rien, le ridicule n’affectant plus cette gent avachie dans sa croyance simplette que toute expression première, tout élan balourd est le fait d’une âme sensible et mérite donc une formalisation. Ouarf ! Cliquez sur le green si connaissez pas la merveille: Croûtisme au fond du ruck

A distance, cette misère esthétique donc nous poile... suffit de ne pas la côtoyer de trop près, car ne partagerons pas en effet ce petit bonheur de s’activer les zygomas en affichant la franche banane, mais reconnaissons quand même l’impavide volonté d’exister hors de soi comme une nécessité vitale, et quand nous zaussi ce rien de vide nous passe à travers le cassis, ne refusons plus désormais, grâce à eux, l’ivresse d’en exprimer le contenu, qui nous tient lieu d’unique état. Arf ! Après tout, vouloir du plus, bien à nous, s’imposer l’assomption tenace d’un moi branlant qui démontre qu’il est possible de se mouvoir dans l’océan prosaïque de la créativité discount, sans se morfondre pour autant, toute honte bue, est un appel à l’ivresse non ? Hips !

Qu’les empafés des zarts contemporains s’ébattent donc, pourquoi pas... prendre des vessies pour des lustres cristallins ça les regardent... à chacun sa catégorie... comme partout. 
Qu’une crevette pendouille 
même dans la galerie des glaces, 
ça sentira quand même la crevette... que les vaches pondent des œufs, ça fera toujours des hommelettes... que les groins tirebouchonnent en s’activant dans la fange des vernissages ready made... on parlera d’art souille mais  
tout restera bon dans le cochon !!!!
La tyrannie poussive des fumistes ne passera jamais car le grand art est intouchable... dissout le temps et les enflures*.

*Enflure: mocheté extravagante
© Le Pilier

11 avril 2010

TOULOUSE EN COURSE

Pas géniaux mais pas photo les Toulousains plient les Parisiens en maillot de croupion 42-16. Pas de quoi sauter au paf pour autant ni s’étendre... la joute Biarrote vs Ospreys était d’un niveau sup, malgré le score qui pourrait faire penser le contraire. Pas de gros rugby... manque sérieusement de cohésion, de technique, de génie nos Occitans...  Attaques faiblardes... de la tatane en veux-tu, des deux côtés, rugby mini. Les supporters ont du reste sifflé à plusieurs reprises. Le dernier mot pour Dusautoir lui-même à la fin de la rencontre:"Notre première période était indigne d'un match de phases finales". S'il le dit...
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10 avril 2010

BIARRITZ LA GAGNE

Clermont la cagne 
Ben mazette, le Terminator annoncé a tenu ses promesses... terminé !!! Plus du tout le Collins d’antan... un brin papillon, un vilain carton sur un gonze sans ballon qui méritait le jaune... bref un Collins plutôt Phil, in the air tonight, pas très pâtis quoi... en revanche du Biarrot fulgurant en la personne de Ngwenya auteur d’un essai épatant de 80 mètres en première mi-temps. Houla les cannes de black sprinter du gazier... comme il a durant la coupe du Monde 2007 grillé Habana, ici pour les nostalgiques, récidive presque idem en évitant Phillips puis Shane Williams qui fait l’erreur de "jeunesse" de lui laisser l’extérieur et se fait dépasser comme un bleu... même si toujours facile à dire le croupion dans un sofa avec gisquettes aux accoudoirs, bibine, coussins... et surtout vu la vélocité impressionnante de l’Américain... qui envoie later Balshaw derrière l'en-but par un judicieux coup de pompe de recentrage... assurément l'homme du match ! 

Belle baston dans l’ensemble... des Ospreys très joueurs... plantent un superbe essai itou, classique, tous les trois quarts touchant le cuir et Lee Byrne d’aplatir. Magnifique. Font le jeu dans l’ensemble, le cuir circule tout berzingue... de belles passes de Phillips, mais Biarritz résiste bien, chipe la balle en touche, contre attaque, l’emporte 29-28... Score d’hier entre Leinster et Clermont avec défaite des jaunards.
Que voulez-vous, le Bibendum est certes un gros bonum... sans problemum, avec un groupe kipètlaforme...  
mais question curriculum 
n’accroche jamais 
le grand podium !!! Ach !
Bref un jolimum, cerclé de pneus caoutchouc qui ne résiste pas à tous les coups... pour le vaincre c’est easy, t’en crèves un, le reste flanche, dégonfle, se ratatine sur le linoléum... un peu le scénario d’hier avec James qui parait-il a raté moult fois l’entre-perche et pesé sur la défaite. Suffit donc pas d’être un gros bonum bourré de calcium, faut la maîtrise, et surtout l’expérience des victoires importantes qui semble faire toujours défaut à cette équipe certes volcanique... mais sans fumée !!!! Ach !

Suite demain avec des Toulousains qu’on voudrait pétant la forme... essais maximum, pourfendeurs virulents du sternum des Guazzini petimums... qu’ils les renvoient à l’atrium avec bouquets de géraniums !!!
© Le Pilier

09 avril 2010

LE POÈTE DES PÂTIS

Grand(s) gazier(s)
Amusante la compo d’Ospreys qui affronte demain le Biarritz Olympique. Que des internationaux dedans, (même si pour deux ou trois seulement une sélection)... et puis surtout le retour du grand poète des pâtis, délicat au contact, tendre en percussion, patelin du biceps, doux du râble, gracieux au caramel, au déblayage... une âme sensible donc qu’avons pas vu sur un pré depuis lurette, le percutant et phénoménal Collins que les Britons surnomment Terminator ! Ach !
Pas la peine de le présenter... le connaissez tous !
En sus le demi de mêlée Phillips de retour de blessure... un de nos préférés à ce poste... et Williams, Hook... bref un beau cheptel de gonzes qui prétendent que si Biarritz est en quart de finale c'est que la poule était facile(sic de choc). On astique déjà la carafe des Biarrots qui devront sortir le grand jeu pour museler la carbistouille... pas gagné. On matera ça.
© Le Pilier

15 Lee Byrne (international pays de Galles)
14 Tommy Bowe (international Irlande)
13 Andrew Bishop (international pays de Galles)
12 James Hook (international pays de Galles)
11 Shane Williams (international pays de Galles)
10 Dan Biggar (international pays de Galles)
9 Mike Phillips (international pays de Galles)

1 Paul James (international pays de Galles)
2 Huw Bennett (international pays de Galles)
3 Adam Jones (international pays de Galles)
4 Alun Wyn Jones (international pays de Galles)
5 Jonathan Thomas (international pays de Galles)
6 Jerry Collins (All Black )
7 Marty Holah (All Black )
8 Ryan Jones (Capt) (international pays de Galles)

08 avril 2010

LA CROISADE DES CASTAGNES

Jadis Simon de Montfort venu du nord, croisa le fer avec les Toulousains... y perdit la vie. Les rose-croupions de la capitale viennent à nouveau jouter ce Dimanche en la terre sainte Occitane en quart de finale de la tasse d’Europe... se faire tanner le cuir ? Pas les mêmes enjeux, mais pour sûr l’idem éternelle et nécessaire baston afin de se sentir bien à son aise dans sa peau de guerrier en piétinant l’hérétique, tel considéré autrefois. Croisés Panamiens d’un nouvel âge nourris à la chansonnette Dalida, calandar doffeurs, cocotte de maille couleur pécul, royal emblème revisité Dandy Warhol... mais tout aussi déterminés parait-il à conquérir le titre, soumettre la rose et Toulousaine cité sur son propre pâtis. Ach !

Dernière rencontre entre les deux armées ?  
Fanny pour les Parisiennes !
Un match assez lamentable comme le précisait le commandant des troupes Guazzini. Bon, c’était du ptit Top 14... là s’agit de prendre un trophée Européen qui sauverait comme le dit ce dernier, la saison... de cette équipe improbable, aux résultats flottants, 9éme à peine en championnat, étonnant pour qui possède somme toute de bien forts gaziers dans ses rangs.
On voit mal les Toulousains courber l’échine en son bastion, même si ces derniers ne sont pas toujours au niveau de ce que l’on pourrait espérer avec autant d’internationaux dans son groupe... la team d'OC n’en reste pas moins la favorite toutes compétitions confondues.

Allez donc les parfaits de la violette... secouez ferme ce Fluctuat de blason Parisien... qu’il mergitur profond comme un rafiot dans la gran’ mare du Stadium. Ici, si tu cognes tu gagnes... ici même les mamies aiment la castagne... comme le chantait l’artiste Toulousain... faites donc jaillir le raisin parisien, honorez le floral emblème, car après tout le violet est bien couleur d’ecchymoses non ? Distribuez sans compter ces trophées que l’on se doit de servir bien chauds aux invités dignes de votre rang... broutez la fleur de lys, faites leur mâcher l’herbette... montrez que la grande histoire ne se répète pas ? Hum !!!! Car si Montfort perdit la vie, il gagna la guerre ! Souhaitons de toute façon un beau combat, et la victoire du meilleur rugby.
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02 avril 2010

THX 1138 : 4EB

Robert le héros... Duval parce que descendant lointain d’un Français du coin... son petit nom copain : THX 1138... plus sympa, pas d’homonymie possible, un gazier singulier quoi... éponyme du film de Georges Lucas en effet, comme bon nombre ont trouvé. La petite amie de THX, unique elle aussi, s’active au nom de LUH 3417, c’est joli ça sonne comme Lucette...

Pour ceux qui ne connaissent pas le film, un bon conseil. Matez la version de 1971... en VO bien sûr. Dans la plus récente Lucas a rajouté et modifié des brins de scènes par ci par là... totalement inutiles... à croire qu’il n’a pas pigé ce qu’il a fait jadis... en sus nous rebalance de la bestiole en clausule... les nabots qu’il affectionne ne suffisaient pas... il nous bricole des petits monstres improbables... une faute de goût ces bidules de gaziers qui vivent en périphérie de la ville souterraine du reste... le côté infantile de Lucas dont on retrouvera le stylème dans la guerre des zétoiles. Hors cette anicroche le film est impec, n’a pas pris une ride, reste le plus intéressant du genre et l'incontestable meilleur travail du réalisateur. Ça nous a toujours épaté en fait cette réussite qu’il n’a jamais reproduite. La réponse ci-jointe... en partie ?
La genèse du film.
Camarades de promotion à l'Université de New York, Matthew Robbins (futur scénariste de Sugarland express) et Walter Murch signent en 1966 le premier jet de ce qui doit être leur film de fin d'étude, THX 1138: 4EB; "EB" signifiant "Earth Born". Le jugeant trop obscure, ils abandonnent leur projet à George Lucas, qui reprend le script et réalise en 1967 THX 1138: 4EB (Electronic Labyrinth). Il obtient le Premier prix au festival du film de fin d'année. Impressionné par son travail sur le son, sa vision novatrice et sa capacité à raconter en 15 min une histoire dépourvue de dialogue, Francis Ford Coppola propose alors à George Lucas d'en faire un long métrage. Réécrit à l'aide de Walter Murch, le scénario est achevé en 1970. © Allo Ciné
Merci Walter ?
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