17 avril 2010

SUPRÊME NATURE

Volcanisme chthonique !
Pas de ces petits volcans poussifs Auvergnats incapables de gagner le championnat, de colorer l’azur d’un épais cumulo venu des entrailles profondes de l’Hadès contrée... de crachoter même la moindre volute pour épater le touriste. Ce dernier étant réduit à s’esbaudir piteux devant des simulations bambines du Vulcania bâti, palpiter sa frayeur sur des écrans numériques, au rabais... mais parfaitement adaptés à la demande de ces loisifs* qui traînassent mollement leurs carcasses exsangues, de sensations vagues en manèges la foire pour combler un temps misérable que le savoir évite et n’atteindra jamais !!! Ouach !!!
Non non, là il s’agit d’un vrai pèteufeu, bien costaud, sis en une petite île de rien du tout, Islandaise d’hémisnord... un volcan de tous les diables plus chthonien, plus tonique, qui sans blabla démago grenelliste impose sa loi immédiate en écrasant au sol toutes les flottes européennes des turbines nocives, obligeant les volatiles de fer à laisser piteusement leurs grandes ailes blanches comme des portillons dormir à côté d’eux... ach !!!  
Des avions sans ailes donc, qui pour une fois foutent la paix aux nues et ne servent à rien... sans nuire à l’atmosphère !!!! C’est bien ! Les piafs sont satisfaits, nos oreilles savourent la suspension des vols, si seulement ces particules élémentaires pouvaient clouer les caisses de la même façon, mazette ce serait bon. Pédibus c'est du sus, c'est la vie, le temps d'être tout à soi... parfait pour les poumons, psyché du carafon... le mollet, le cuissot, la rencontre... pour faire la causette à belle Madelon !

Merci nature forte, qu’ils en prennent de la graine les zauvergnats monticules encore trop jaunards pour effrayer le monde et imposer leurs pattes dans le ciel Top quatorze ans... menu, rugby pompom, petit jeu, mais où le rouge et le noir impose quand même sa présence, sa dynamique ignée sur les pâtis du coin. Jaune or c’est plus beau, bien mêlé rouge sang c'est tuant; comme noir est volcanique et tient souvent promesses ? A mâter pour savoir Toulon vs Perpignan cet aprem.
Fi des roses croupions
des maillots pastaga, on prétend que la couleur importe... quand la parure est moche le gonze qui la porte doit assumer le fait, du coup est moins au pré, ça lui prend une case, il est mal dans son cuir. Au bal de la finale son costume inadapté le tiraille, l’ennuie, lui refuse la danse avec le grand Brennus ! Hips !

*Loisifs : les oisifs du loisir, ventripotents et veules comme l'ennui qu'ils traînent !
© Le Pilier

15 avril 2010

LA TYRANNIE DES FUMISTES

Tout est art de nos jours, du moins le voudrait tel, en se réappropriant la figure ancienne mal saisie, pléthore de créateurs en herbe qui sévissent en la contemporaine bauge de l’art plastoc, représentée par le pape intégral du genre fumiste, Jeff Koons et sa piétaille d’admirateurs... ou dans quelque autre domaine que ce soit... littératurie, cinocherie, sculptur’active, théâtromanie, musicaille... bref. Si bon nombre d’outragés, souvent avisés, sensibles, connaisseurs, bons critiques, pensent que
la décadence est à nos trousses,
sinon là, estimons que, s’ils n’ont jamais tort de fouetter la bêtise, ya quand même franche matière à se poiler. Et puis, si quelque empaf propose son petit jus, sa croûte, son trauma, exprime tout de face son impuissance en affichant sa misère, les seuls bénéficiaires, pour le coup repérés, sont ceux qui acquiescent, soulagés, en murmurant in petto : « sommes plus seuls... nous aussi avons droit à quelque chose, à de l’art, nous zaussi on peut exprimer notre rien qui ma foi peut atteindre le sublime pour peu qu’on soit plusieurs à l’estampiller comac ! ». Démocratie oblige, même les artistouilleurs ont droit d’avoir un club, d’exister !

Avons déjà, en nos bafouilles, proposé un travail modeste mais sincère sur l’impénétrable prose de Serge Simon,
« la mêlée » coincée... qui démontrait
qu’on peut raconter n’importe quoi sans avoir peur de rien, le ridicule n’affectant plus cette gent avachie dans sa croyance simplette que toute expression première, tout élan balourd est le fait d’une âme sensible et mérite donc une formalisation. Ouarf ! Cliquez sur le green si connaissez pas la merveille: Croûtisme au fond du ruck

A distance, cette misère esthétique donc nous poile... suffit de ne pas la côtoyer de trop près, car ne partagerons pas en effet ce petit bonheur de s’activer les zygomas en affichant la franche banane, mais reconnaissons quand même l’impavide volonté d’exister hors de soi comme une nécessité vitale, et quand nous zaussi ce rien de vide nous passe à travers le cassis, ne refusons plus désormais, grâce à eux, l’ivresse d’en exprimer le contenu, qui nous tient lieu d’unique état. Arf ! Après tout, vouloir du plus, bien à nous, s’imposer l’assomption tenace d’un moi branlant qui démontre qu’il est possible de se mouvoir dans l’océan prosaïque de la créativité discount, sans se morfondre pour autant, toute honte bue, est un appel à l’ivresse non ? Hips !

Qu’les empafés des zarts contemporains s’ébattent donc, pourquoi pas... prendre des vessies pour des lustres cristallins ça les regardent... à chacun sa catégorie... comme partout. 
Qu’une crevette pendouille 
même dans la galerie des glaces, 
ça sentira quand même la crevette... que les vaches pondent des œufs, ça fera toujours des hommelettes... que les groins tirebouchonnent en s’activant dans la fange des vernissages ready made... on parlera d’art souille mais  
tout restera bon dans le cochon !!!!
La tyrannie poussive des fumistes ne passera jamais car le grand art est intouchable... dissout le temps et les enflures*.

*Enflure: mocheté extravagante
© Le Pilier

11 avril 2010

TOULOUSE EN COURSE

Pas géniaux mais pas photo les Toulousains plient les Parisiens en maillot de croupion 42-16. Pas de quoi sauter au paf pour autant ni s’étendre... la joute Biarrote vs Ospreys était d’un niveau sup, malgré le score qui pourrait faire penser le contraire. Pas de gros rugby... manque sérieusement de cohésion, de technique, de génie nos Occitans...  Attaques faiblardes... de la tatane en veux-tu, des deux côtés, rugby mini. Les supporters ont du reste sifflé à plusieurs reprises. Le dernier mot pour Dusautoir lui-même à la fin de la rencontre:"Notre première période était indigne d'un match de phases finales". S'il le dit...
© Le Pilier

10 avril 2010

BIARRITZ LA GAGNE

Clermont la cagne 
Ben mazette, le Terminator annoncé a tenu ses promesses... terminé !!! Plus du tout le Collins d’antan... un brin papillon, un vilain carton sur un gonze sans ballon qui méritait le jaune... bref un Collins plutôt Phil, in the air tonight, pas très pâtis quoi... en revanche du Biarrot fulgurant en la personne de Ngwenya auteur d’un essai épatant de 80 mètres en première mi-temps. Houla les cannes de black sprinter du gazier... comme il a durant la coupe du Monde 2007 grillé Habana, ici pour les nostalgiques, récidive presque idem en évitant Phillips puis Shane Williams qui fait l’erreur de "jeunesse" de lui laisser l’extérieur et se fait dépasser comme un bleu... même si toujours facile à dire le croupion dans un sofa avec gisquettes aux accoudoirs, bibine, coussins... et surtout vu la vélocité impressionnante de l’Américain... qui envoie later Balshaw derrière l'en-but par un judicieux coup de pompe de recentrage... assurément l'homme du match ! 

Belle baston dans l’ensemble... des Ospreys très joueurs... plantent un superbe essai itou, classique, tous les trois quarts touchant le cuir et Lee Byrne d’aplatir. Magnifique. Font le jeu dans l’ensemble, le cuir circule tout berzingue... de belles passes de Phillips, mais Biarritz résiste bien, chipe la balle en touche, contre attaque, l’emporte 29-28... Score d’hier entre Leinster et Clermont avec défaite des jaunards.
Que voulez-vous, le Bibendum est certes un gros bonum... sans problemum, avec un groupe kipètlaforme...  
mais question curriculum 
n’accroche jamais 
le grand podium !!! Ach !
Bref un jolimum, cerclé de pneus caoutchouc qui ne résiste pas à tous les coups... pour le vaincre c’est easy, t’en crèves un, le reste flanche, dégonfle, se ratatine sur le linoléum... un peu le scénario d’hier avec James qui parait-il a raté moult fois l’entre-perche et pesé sur la défaite. Suffit donc pas d’être un gros bonum bourré de calcium, faut la maîtrise, et surtout l’expérience des victoires importantes qui semble faire toujours défaut à cette équipe certes volcanique... mais sans fumée !!!! Ach !

Suite demain avec des Toulousains qu’on voudrait pétant la forme... essais maximum, pourfendeurs virulents du sternum des Guazzini petimums... qu’ils les renvoient à l’atrium avec bouquets de géraniums !!!
© Le Pilier

09 avril 2010

LE POÈTE DES PÂTIS

Grand(s) gazier(s)
Amusante la compo d’Ospreys qui affronte demain le Biarritz Olympique. Que des internationaux dedans, (même si pour deux ou trois seulement une sélection)... et puis surtout le retour du grand poète des pâtis, délicat au contact, tendre en percussion, patelin du biceps, doux du râble, gracieux au caramel, au déblayage... une âme sensible donc qu’avons pas vu sur un pré depuis lurette, le percutant et phénoménal Collins que les Britons surnomment Terminator ! Ach !
Pas la peine de le présenter... le connaissez tous !
En sus le demi de mêlée Phillips de retour de blessure... un de nos préférés à ce poste... et Williams, Hook... bref un beau cheptel de gonzes qui prétendent que si Biarritz est en quart de finale c'est que la poule était facile(sic de choc). On astique déjà la carafe des Biarrots qui devront sortir le grand jeu pour museler la carbistouille... pas gagné. On matera ça.
© Le Pilier

15 Lee Byrne (international pays de Galles)
14 Tommy Bowe (international Irlande)
13 Andrew Bishop (international pays de Galles)
12 James Hook (international pays de Galles)
11 Shane Williams (international pays de Galles)
10 Dan Biggar (international pays de Galles)
9 Mike Phillips (international pays de Galles)

1 Paul James (international pays de Galles)
2 Huw Bennett (international pays de Galles)
3 Adam Jones (international pays de Galles)
4 Alun Wyn Jones (international pays de Galles)
5 Jonathan Thomas (international pays de Galles)
6 Jerry Collins (All Black )
7 Marty Holah (All Black )
8 Ryan Jones (Capt) (international pays de Galles)

08 avril 2010

LA CROISADE DES CASTAGNES

Jadis Simon de Montfort venu du nord, croisa le fer avec les Toulousains... y perdit la vie. Les rose-croupions de la capitale viennent à nouveau jouter ce Dimanche en la terre sainte Occitane en quart de finale de la tasse d’Europe... se faire tanner le cuir ? Pas les mêmes enjeux, mais pour sûr l’idem éternelle et nécessaire baston afin de se sentir bien à son aise dans sa peau de guerrier en piétinant l’hérétique, tel considéré autrefois. Croisés Panamiens d’un nouvel âge nourris à la chansonnette Dalida, calandar doffeurs, cocotte de maille couleur pécul, royal emblème revisité Dandy Warhol... mais tout aussi déterminés parait-il à conquérir le titre, soumettre la rose et Toulousaine cité sur son propre pâtis. Ach !

Dernière rencontre entre les deux armées ?  
Fanny pour les Parisiennes !
Un match assez lamentable comme le précisait le commandant des troupes Guazzini. Bon, c’était du ptit Top 14... là s’agit de prendre un trophée Européen qui sauverait comme le dit ce dernier, la saison... de cette équipe improbable, aux résultats flottants, 9éme à peine en championnat, étonnant pour qui possède somme toute de bien forts gaziers dans ses rangs.
On voit mal les Toulousains courber l’échine en son bastion, même si ces derniers ne sont pas toujours au niveau de ce que l’on pourrait espérer avec autant d’internationaux dans son groupe... la team d'OC n’en reste pas moins la favorite toutes compétitions confondues.

Allez donc les parfaits de la violette... secouez ferme ce Fluctuat de blason Parisien... qu’il mergitur profond comme un rafiot dans la gran’ mare du Stadium. Ici, si tu cognes tu gagnes... ici même les mamies aiment la castagne... comme le chantait l’artiste Toulousain... faites donc jaillir le raisin parisien, honorez le floral emblème, car après tout le violet est bien couleur d’ecchymoses non ? Distribuez sans compter ces trophées que l’on se doit de servir bien chauds aux invités dignes de votre rang... broutez la fleur de lys, faites leur mâcher l’herbette... montrez que la grande histoire ne se répète pas ? Hum !!!! Car si Montfort perdit la vie, il gagna la guerre ! Souhaitons de toute façon un beau combat, et la victoire du meilleur rugby.
© Le Pilier

02 avril 2010

THX 1138 : 4EB

Robert le héros... Duval parce que descendant lointain d’un Français du coin... son petit nom copain : THX 1138... plus sympa, pas d’homonymie possible, un gazier singulier quoi... éponyme du film de Georges Lucas en effet, comme bon nombre ont trouvé. La petite amie de THX, unique elle aussi, s’active au nom de LUH 3417, c’est joli ça sonne comme Lucette...

Pour ceux qui ne connaissent pas le film, un bon conseil. Matez la version de 1971... en VO bien sûr. Dans la plus récente Lucas a rajouté et modifié des brins de scènes par ci par là... totalement inutiles... à croire qu’il n’a pas pigé ce qu’il a fait jadis... en sus nous rebalance de la bestiole en clausule... les nabots qu’il affectionne ne suffisaient pas... il nous bricole des petits monstres improbables... une faute de goût ces bidules de gaziers qui vivent en périphérie de la ville souterraine du reste... le côté infantile de Lucas dont on retrouvera le stylème dans la guerre des zétoiles. Hors cette anicroche le film est impec, n’a pas pris une ride, reste le plus intéressant du genre et l'incontestable meilleur travail du réalisateur. Ça nous a toujours épaté en fait cette réussite qu’il n’a jamais reproduite. La réponse ci-jointe... en partie ?
La genèse du film.
Camarades de promotion à l'Université de New York, Matthew Robbins (futur scénariste de Sugarland express) et Walter Murch signent en 1966 le premier jet de ce qui doit être leur film de fin d'étude, THX 1138: 4EB; "EB" signifiant "Earth Born". Le jugeant trop obscure, ils abandonnent leur projet à George Lucas, qui reprend le script et réalise en 1967 THX 1138: 4EB (Electronic Labyrinth). Il obtient le Premier prix au festival du film de fin d'année. Impressionné par son travail sur le son, sa vision novatrice et sa capacité à raconter en 15 min une histoire dépourvue de dialogue, Francis Ford Coppola propose alors à George Lucas d'en faire un long métrage. Réécrit à l'aide de Walter Murch, le scénario est achevé en 1970. © Allo Ciné
Merci Walter ?
© Le Pilier

31 mars 2010

CINÉ PILIER 2

Du plus
Buck Rogers est un homme ordinaire qui s’aventure un peu partout dans tous les coins du siècle. En appuyant sur un bouton banal, il parcourt le temps et l’espace qui va avec. C’est un homme tout à fait comme vous zé nous, la carafe simplement posée sur deux épaules mouvantes mais solides.
Le film du Quizz dont on va vous tracer les grosses lignes jusqu’à l’en-but de la découverte du titre semble ne rien avoir avec... fait pourtant mine d’intro... fortuit ?
Indices
Ça bouffe des pils à longueur de temps... pour tenir au taf... probable, supporter tout prix cette vie bien Bonux. Tous idem dans la même tenue, c’est plus humain. Pas de galons, de pins, d’autorité visible hors les caméras... tous idem dans la même tenue... Blancs tondus ! Tous ? Pas tout à fait. Des cyber-gaziers graciles en cuir de peau noire limitent avec "mesure" et calme les déviances, font respecter la loi. Robert le héros sous l’influence de son Eve coloc, qui brin manip le TV dinner, retrouve son instinct premier et s’embrase avec la belle dans cet acte semble-t-il interdit. Dès lors, son désir retrouvé, la liberté l’aguiche... il n’aura de cesse de chercher le grand sun, respirer plein poumon vers une vie nouvelle, lui qui ne connaît que les néons des plafonds.
En substance concise, voilà l’histoire du film. Reconnaissons que les soft repros ne balancent pas d'évidentes infos, pour les néophytes... qu'il faut donc se creuser un brin le ciboulot avec les indices sus proposés, qui mélangent réalité et fiction.  
Alors, quel titre ? Et le réal qui découle ?
Le héros est un indice qu'il faut savoir interpréter.
Réponse totale au prochain épisode.
© Le Pilier

30 mars 2010

CINÉ PILIER 1

Un premier Quizz du Pilier en guise de distraction pour tous, pour Dupuy qui se ronge la carafe en attendant le retour au pâtis. Malgré ses recours la sanction reste ferme, pas de rugby jusqu’en Mai pour le demi de mêlée du Stade Français... pu qu’à digérer les 23 semaines de suspension après le coup de fourchette un peu trop lourd pour un pro du pré. La prochaine fois prendra pas le pâtis pour un banquet !!! Arf !

Donc une repro... saisie dans un des films cultes du Pilier, voire le number one dans sa catégorie, écrit, réalisé par un gazier connu, qui n’a jamais plus atteint ce tel niveau dans les productions suivantes... mineures pour nous, ultra majeures pour un grand nombre de mateurs de péloche... de ciné flan !
Pas évident pour le néophyte, plus facile pour les croqueurs de toiles... produit par Francis Ford Coppola, un film bourré de sédatifs, minimal, bande son impec avec de vrais morceaux d’humains et quelques cyber gonzes tranquilles comme de fermes autorités. Pas un gros succès à sa sortie, n’en est pas moins top... niveau 2001. Tourné avec peu de moyens mais en totale liberté... bien que la Warner qui n’aimait pas le film imposa des coupures que le réal n'a jamais digéré... encore un !
Tout est là qui préfigure ce qui viendra, ce qui est déjà, dans nos sociétés kleenex.
Un vrai bon film de SF, jadis interdit aux mineurs.Trouvez son titre vous serez récompensés en le matant pour ceuss qui ne l'ont pas vu, amusé pour ceux qui affectionnent ce genre de cinocherie !
© Le Pilier

28 mars 2010

NOUVELLE HEURE...

Nouvel heur ?
« Pilier tu charries ! Tu causes only rugby, et quand ya pas d’internationales bastons tu ronronnes, disparais, t’éclipses, comme la ronde nocturne en fin de cycle maraude on ne sait zou dans l’insondable cosmos... tu pourrais faire un geste pour nous montrer un peu que t’as pas que du cuir à tanner, que t’as autre chose dans le cassis que l’ivresse des châtaignes, le bien être des gisquettes, bref que tu t’actives un peu culturel et nous en faire part ! »

Ben Ripolin c’est envoyé !!!!
Un parmi les mails reçus de ces insatisfaits à qui faut toujours du sus pour prendre son kif. On en veut pour son fric quoi, on paye sa connexion chaque mois, on exige après son taf, sinon pendant, du souffle nouveau, brin d’azur sans carbone, baveuse sans bois, happy joie... le pâtis ne suffit donc plus on veut brouter d’autres luzernes, savourer les élucubrations de l’insondable gazier du coin... on veut sa vigorette plein poumon, son jardinet de belle saison, en somme si on est là on n’a k se la donner d’avantage et causer parfois d’autres choses pour distraire un lectorat visiblement critique, fidèle à nos bafouilles, vouleur insatiable du toujours plus, d'un zeph plus qu'azur, d'emportées, de voilure !Ach !
On pige la revendiquette !
Même si pensions que le pré suffisait, on remarque qu’à trop tondre la pelouse il n’en reste pas assez pour brouter permanent, ruminer son saoul, s’enjouer quotidien... on comprend le volitif espoir, et respectons le fait.
Aussi, afin d’obvier à toute plainte nouvelle, en guise d’hobby glisserons parfois en ce Blog impérial des figures diverses dans d’autres domaines que l’ovale passion nous impose. Fidèle au jeu, vous proposerons en premier lieu un florilège des ces culturels objets qui alimentent notre leurre dès la sortie des vestiaires. Oui le Pilier fait autre chose dans la vie que mater du cuir, honorer ses mousmés, dormir ou croquer du gigot d’agneau Zélandais, sur TAO léviter... mordre, rouspéter... sniffer l'air du temps !
Exemple donc, point seul, matons des mouvies et vous soumettrons sans doute, erratique, épars, inattendu, entre les gouttes de sueur des mastards du XV, ce qu’il y a de mieux en 7ème Art, de même qu'une lecture épatante des navets. On causera donc cinoche, entre autres, dans "Le crampon et la plume". Arf !!! Roi de l’échappe, de l’esquive, dissoudeur d'andoxas zavariés, Le Pilier se targuera d’éviter jusqu’à la faute de goût, impardonnable pour un homme fait. Bientôt, ici même
Ciné Pilier conservera l'ambiance, l’esprit du lieu, son rythme, la souplesse du feu et montrera au cybermonde qu'il y a une vie au delà du ruck ! Hips ! Nouvelle heure donc, nouvel air wick pour nos plus grands liseurs.
© Le Pilier

26 mars 2010

VÉRITÉ

Une stat piochée par un gonze à nous qui en dit beaucoup. Les Bleus tatanes ont choisi 45 fois le jeu au pied ! Aveu d’impuissance ? ... A elle seule, la charnière Parra-Trinh-Duc l’employa 31 fois (18 pour Trinh-Duc !) contre 14 fois pour la charnière anglaise, dont 4 seulement pour Flood, l’ouvreur. Chouette Paulette ! Là on pige bien l’amertume des anciens, des plus jeunes aussi, de beaucoup, d’un paquet de gaziers déçus que « les Bleus se mettent à jouer comme des Anglais » sic... de quasi tous.
Vrai que durant le match ça sifflait parfois le Blou... pouvons pas le nier maintenant... Trinh Duc nous exaspérait tous... Parra derrière sa mêlée renvoyant moult fois le cuir dans les bras d’un Bif, idem. Pas du rugby panache de grands futés ça... aussi l’happy joie n’était pas de mise au final.
Pas nouveau ! Ne savons plus jouer derrière depuis des années... on s’ennuie ferme à mourir Francis. Les passes de Blous ? Parmi les plus moches de rugby moderne... non il nous manque du centre racé... des attaquants hyper lancés... on ne sait plus faire... quasi jamais de belles surprises... un Jauzion qui platane bien raide le premier rideau, on peut voir... puis basta... parfois passe un bras... résiste un brin, bloqué, tombe et c’est tout. Aussi pour répondre à la question sus proposée  
« aveu d’impuissance ? ».
Sans contredit oui !
Mais bonne stratégie... de l’avoir compris, assumé, d’avoir joué en fonction pour gagner. Certainement pas N’Tamack qui va leur fluidifier les tuyaux derrière... pas un grand classique çuila sur les pâtis jadis... une lumière étoilée non plus, faut quand même l’avouer... sympa le gonze Milou, pas de problémo... mais pour l’apéro... avé les potos... pas pour la direction des légions véloces... là faut du crâne, avec des softwares inside, du jus pour alimenter toussa... non, non... faudrait un entraîneur avisé, tout frais, avec une vraie tête qui s'active... qui les fasse bosser, toniques, propres, figurés... un connecté quoi... ça doit bien exister non en hexagonie ? Sinon un étranger... sont bien en défense les Bleus, c’est le Bif Ellis qui s’en occupe non ? Cool... faisons idem en attaque... prenons un Bok sinon un Black... ce sera toujours mieux que ça ! Pasque là, yavait rien de nothing de vide néant... pas une seule fois n'avons créé du danger près de la ligne adverse... pas une de demie quart de fois... un comble pour un grand Slam... jamais vu ça... un record sans doute... d'où la joie sans doute mesurée des Français !
© Le Pilier

25 mars 2010

TRIO DE CHOC


Mur de briques

La chair est forte Mas, solide comme un bouquin...tsoin !
Cuissot beau Domingo, pas minot...
Entre les...
Un Servat qui pourfend, tonique, percutant...
Ces trois gonzes ressemblent au Caucase grondant
Des Atlas où jamais une roche ne tremble
On les voit rugissant au pâtis triomphant
Sous l’ombre palpitante d’un cœur qui nous rassemble. Ach !
Ils se dressent, jetant l’ombre immense aux campagnes
Ces hommes viennent à nous de la part des montagnes...
Hips !
© Le pouêt pouêt Pilier

24 mars 2010

NEW FRENCH FLAIR ?

Un pack de quinze
Avec cette édition nouvelle de Slam, née de la puissance d’un pack, gaziers de beaux râbles, tronchards de premier front, jus tonique, bel épais tel le vôtre, humble forçat du Toshibaston, Pilier gentilhomme supra maître es pâtis, incompa-râble dans le ruck, pillo-dunlo, stupéfiant dans le cadrage des formes mouvantes... la France pourrait se croire sur la voie des grandes conquêtes, comme elle se plait, trop déjà chez certains à anticiper la sublunaire hégémonie... Ach !
Trop vite en besogne que de rêver cette permanence zénithale, ya du taf bien avant, des mises au point qui s’imposent. Un cheptel de bestioles même s’il est fondamental pour espérer vaincre partout n’en demande pas moins une coordination fluide, conniventielle, rigoureuse dans le lien, généreuse dans la transmission, complète partout, fédérée hé hé tous pour un, le seul cuir ! Imposant ce grand Tou majeur bien plus grand, plus pressant, plus stratège, plus cibleur, plus mature, plus Monsieur que la somme aléatoire de ses parties s'évaporant aux azimuts. Oups !
Comme l’anneau des annulaires entérine l’union, celui du solidaire canalise les passions, les forces, l’énergie vitale, oriente les atomes, affirme la soudure... et si la bagouse victorieuse s’arbore comme preuve du lien elle impose plus que tout le respect du féal parti d’en perpétuer les vertus, d’en assumer la séculaire mixture:  
pour le pire et surtout le meilleur !

Les Bleus gaziers ont donc remporté le titre suprême du coin. Comme le disions, un brin par défaut mais qui n’enlève rien à la qualité des mâles. Pas très compliqué de plier les Scotts (quoiqu'on y reviendra), les Gallois, les Buitonis n’en parlons pas... plus majeur à peine d’effeuiller jusqu’à la tige le trèfle des vertes pâtures, d’émousser l’épine de la royale Couine.
Divers avis avons entendu après cette dernière victoire, des anciens notamment, déçus des seuls impacts, rétifs à ce  
rugby plombant comme ils le nomment, tout en force, ultra violent, sans grande fluidité, où les trois quarts ne servent qu’à défendre, ne sachant même plus mettre le feu dans les remparts adverses, tatanant plus que de raison laissant à l’adversaire l’initiative, le soin de proposer des figures audacieuses, ce qu’ont du reste accompli les Bifs.
Le jeune ailier Ashton, (la tof), aurait même pu figurer parmi les héros du jour s’il n’avait pas commis cette erreur qu’évoquions en clausule de notre dernier papel !
En effet, il s’échappe sur l’aile, n’ayant comme dernier rempart que Poitrenaud, pour cette fois bien en place. Notre arrière est à plus de dix mètres, Ashton au lieu de se rapprocher de lui, de balancer son coup de pompe au dernier moment, trop excité le donne certes dans l’axe parfait, mais trop loin du défenseur. Si bien que Poitrenaud a le temps de se retourner, démarrer en trombe, chose toujours délicate quand on connaît ce poste,  
de lui griller la politesse au final... 
de sauver la patrie !
Lancé comme il était, il suffisait au Bif d’attendre un brin, de retarder la course de Clément en s’approchant de lui et ce dernier n’aurait pu rivaliser avec l’ailier, qui rappelons-le aux néophytes, possède une course suffisamment longue pour conclure une telle action, hyper lancé qu’il était. Dommage pour les Anglais.  
Cool for us. Bonne défense de Poitrenaud. Un Blanco, un Carter, un Larkham n’aurait pas raté ça... Ashton est encore jeune... à bons entendeurs les avisés pratiquants.
Pour ce qui est de la dépassion ressentie par les anciens sus évoqués, même si comprenons parfaitement leur propos, ne partageons pas cette fois leur amertume.
Moult fois dans l’histoire les Bifs nous ont gagné de cette manière.  
PFP... Pack, fautes, Pied...
Quasi jamais n’avons vaincu de la sorte, sans faire d'erreurs, de faute, la provoquant chez l’adversaire sous pression... faisant bien gaffe toute la partie de ne pas faire botter Flood ou Wilkinson... preuve que le pack est très fort... n’a pas même paniqué devant les coups revitalisés des Bifs en seconde période... maîtrisant parfaitement son sujet. Cette victoire de deux points, sans attaques, sinon flotteuses comme souventefois dans le tournoi, nous rassure en un point : serions-nous enfin capable de prendre les Bifs à leur propre jeu, les frustrer sur le fil par quatre coups de pieds, en contenant parfaitement leur fougue qui pour le coup nous plu ? Sachant que, même dans les dernières minutes sentions bien que les Bleus en avait sous la pédale les Bifs n’ayant même plus la possibilité de s’implanter pour un drop dans nos lignes. Pour tout dire n’étions pas vraiment inquiet.
Dieu sait bien qu’apprécions comme beaucoup l’envol, l’audace, la perforation des défenses par des centres véloces, la fougue, la finesse des trois quarts, les figures inattendues que savions jadis accomplir sous matricule de French Flair, les passes au cordeau, vives, au plexus, les gaziers lancés quand ils reçoivent le cuir... mais cette fois il est bon de reconnaître qu’avons fait preuve de sagesse... c’était une option, pas la seule, mais elle a assuré la victoire d’autant plus plaisante qu’elle renvoyait aux Anglais une copie trop souventefois avalée par nos précédentes équipes.  
Une autre manière de French Flair ?
Et pourquoi pas ! Même s’il n'y suffira... mais l’alternance a ses vertus que seuls les grands stratèges dosent... comme des magiciens.Tsoin !
A suivre les manques... et pas des moindres.
© Le Pilier

21 mars 2010

GRAND CHELEM, PETIT PLAT...

... Mais costaud
Les donc zenfants de la patrie ont bien battu les gros Tommies...en jouant comme eux. Pas si bête Paulette... pas mal vu Lulu. 12-10... un score certes brin d’hélas de finale du coin, mais le travail est accompli, les Blous remportent le 9ème grand Chelem de l’histoire avec un scrum de bonne tenue, base fondatrice de toute grande équipe chatouillée par l’ambition.  
No scrum no fun comme dit par suggestion...
No scrum no win quand on shakespearise comme la couine... Oups !
Pas mécontent que sommes de voir notre signifiant majeur tenir son rang dans le ruck, la close mêlée, le gratte cuir, la belle peignée... nous sentons moins seul pour le coup. Un supra dominant Pilier, hégémonique en la blogosphère des chicores, sans concurrent à l’horizon dégrafant même ceinture, c’était ben prose... une première ligne d’enfer sur la pelouse c’est quand même plus aguichant pour affronter les mastards des sublunaires terrains.  
La plume c’est bien poilant... 
la vraie baston, enivrant !
Ya du beau grognard en hexagonie... et pas qu’un... c’est là le bol du moment... vraiment de quoi faire... rare un tel cheptel de bestioles capables... soudées en sus, sans lumière particulière sur une tronche à mag lèche croupion. Vu le nombre de blessés qui ont leur place dans ce groupe d’avants on peut se détendre à penser qu’un Chabal ne sera bientôt plus du voyage, supplanté sans problème par les Nallet, Papé, Milo, Pierre, Paul... ou Jacques. Une aubaine pour tous, enfin pour les amateurs patentés du vrai cuir sans dentelles et délires.   
D’abord le groupe, toujours le groupe. Fi des starlettes à douilles flottantes pour les gueux et les enfants, retrouvons un pack uni où chacun se fond dans la masse percutante, joue son rôle en coordination parfaite avec ses partenaires. Le rugby c’est comac... à l’instar des Blacks, même si certains sortent un rien du lot par la fourbe starisation des trisos du torche fion, sinon leurs qualités en effet sup, on pense, investit, avalise, reconnaît, voit une équipe avant tout, un groupe cohérent, dont la valeur suprême est  le collectif, la soudure ! Le cas pour ce club de Bleus, qui même s’il ne séduit pas (encore ?) question jeu de mains, n’est pas pour autant vilain. Comme le disions à l’automne, malgré la leçon infligée par les Blacks, prétendons que les gaziers sont là, même derrière, où d’autres nombreux blessés à l’instar de Mermoz pourront sans problème rejoindre la Bloue Team, prendre la place enfin de certains platanes, proposer du feu dans ces lignes d’arrières encore bien ternes et maladroites. Il ne tiendra qu’aux entraîneurs de coordonner le tout, de faire jaillir le meilleur de ces jeunes en mal de performance. Chez les valides ya du super Médard dont on prédit en poste d'arrière un bel avenir... si on arrête de lui gonfler le mou... du Heymans... du Dupuy, s'il se concentre un peu plus sur le jeu et ne se repose pas sur des lauriers trop frais... comme d'autres belles cannes.

Bilan ?
Il y a certes beaucoup de choses à dire sur la partition 2010 du Tournoi... pas du Ravel Boléro ni de la symphonie Ludwig... sommes en Europe après tout... aujourd’hui on gagne un grand Slam par défaut, du fait de la faiblesse des autres... sommes pas au Tri Nations là... avec matchs allez retours équilibrés... bref.
Nous reviendrons sous peu à celui d’hier à proprement parler, près du pré... où les Français n'ont quand même jamais effleuré la ligne d'en-but adverse... mais savourons tout dab la victoire.
Boudons pas ça ! Repos des braves !   
Un temps pour chopiner, 
un temps pour percuter !!!! 
Pour clausule immédiate cependant, saluons ces Bifs qui sans les gros puissants d'avants Vickery et consorts, ont quand même pratiqué un rugby d’attaque, à la « Française »... parfois plaisant... avec un très bel essai... des passes vives... un jeune arrière prometteur... un fluide Flood... qui sans une grosse erreur de jeunesse de leur ailier véloce Chris Ashton, eurent pu nous priver du grand Slam... mais n'ont pas !
A suivre donc.
© Le Pilier

20 mars 2010

CARTE BLEUE

Aux zarmes citoyens!!!!
C’est l’heure des baffes, de la chicore et du raisin. On laisse un brin le désabus... on oublie le bla, le flanby, les zimpers, les cumulos qui obombrent notre dionysiaque allant... on chausse le gourdin, on affûte les crampons, remotive la troupe... on part à la baston le cœur plein de bons sentiments. Boutons les Roses Beefs hors de France !!!! Perforons leur défense, pilonnons leurs abattis, accueillons dignement nos cousins d’en face...  
faisons danser la couine sur un air de java !!!!!
Allez les gaziers, que pas un preux ne chôme... pourfendons à la régulière... sans interruption... à grands coups de tampons... 
On veut des tueurs sur le green... 
dans le bon sens du terme !!! Arf !!!
A la régulière, pas de tatanes, de coups bas, de mignardises... on balance une partition symphonique, avec de l’agogique pénétrant, du phonétique extravagant... du mélodique chatoyant... bouchons tempérés, double croches dans les mandibules, clef de sol en tartine à leur faire bouffer du foin par le tony blair... noir dans le ruck... 
on arrose les blanches de rouquin... hé hé... donnons des couleurs à cette engeance trop palôte, impardonnable de ne pas être au top... allez allez, une tournée de jetons, quelques chopines de claques, une fricassée de ratatouille, un zest de viandox, écharpons le tweed et 
retour à Buckingham en pleur chez mamie couine à l’heure du Lipton avec les biscuits en miettes !!!!...
Souvenez vous d’la petite Jeanne partie au ciel trop tôt, sans avoir connu le septième... ça mérite une correction là... c’est la goutte d'eau qui met le feu aux poudres là... plumons la rosette et balançons les pétales aux quatre coins du pâtis... faut se vidanger les tripes là, pasque si on gagne pas... on a perdu ! Arf... et s’ils nous prennent pour des jambons, on va être bien sec, on va pas se faire fumer et ils prendront l'air du pays dans les naseaux !  
Allez allez les gaziers, vous avez carte Bleue !!!!
© Le Pilier